Anthropologie de la communication - Session 1 - 19/09/2024

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anthropology of communication communication writing systems history of writing

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These notes cover a class on the anthropology of communication. It discusses the definition of the field, including the work of Jack Goody. The notes also outline a plan for the course, giving specifics on exam times.

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Cp** Anthropologie de la com séance 1 (19/09/2024) eval : contenu du cours, questions de cours où on réfléchit à des enjeux sous forme de petit développement mais pas dissertation. Exam soit décembre, soit janvier mais certainement en décembre Séance de révision à la dern...

Cp** Anthropologie de la com séance 1 (19/09/2024) eval : contenu du cours, questions de cours où on réfléchit à des enjeux sous forme de petit développement mais pas dissertation. Exam soit décembre, soit janvier mais certainement en décembre Séance de révision à la dernière séance → prépare des questions si t’a rien compris Plan : intro 1. approche et définitions 2. Jack GOODY : intro 1. approche et définitions Anthropologie de la com : approche et def question : comment pensons-nous ? Def 1: l'anthropologie : étude des société humaines, de leurs pratiques ey de leurs représentations, de leurs système de pensée def 2 Une anthropologie de la connaissance à travers les médium de communication une histoire réflexive et pragmatique des médias Pour une anthropologie de la connaissance : GOODY Jack, 1979. La raison graphique. La domestication de la pensée sauvage, traduction et présentation de Jean Bazin et Alban. pour une anthropologie de la connaissance questionnement : “ si,on prenait en considération les conditions effectives de production de la pensée” pour comprendre les différent modes de pensee (goody, avant-propos, p7) apparition de l'écriture quel spécificité de la pensée écrite → le savoir graphique ? contre Saussure, ne pas penser l'écriture comme une “présentation” de parole, un doublet visuel. Appréhender les médias comme “technologies de l’intellect” (Jack Goody) Une approche communicationnelle de l'anthropologie de la connaissance tenir compte des dynamiques entre dispositifs, usage, representation, contextue culturel Une approche communicationnelle ni déterministe ni internaliste ni relativiste en situation, matérielle, concrète Interdisciplinarité Schéma d’après Stéphane Van Damme faire le schéma (dans le diapo) : Notion Literacy en anglais : → cela renvoie à la capacité(et donc la maîtrise de compétences) de lire et d’ecrire en Français : Littératie Alphabétisation Jack Goody (1919 - 1995) : intro Goody Jack, 2018. La logique de l'écriture. L'écrit et l'organisation de la société, traduction A-M. Roussel, préface Eric Dagiral et Olivier Martin, Paris : Colin (Individu et société), 2018 The Logic of Writing and the Organization of society … Puissance des effets de l'écriture sur l'organisation des sociétés sur le long terme. Dans 4 domaines : La religion l'économie et échanges marchand → Les premier art et fact (support d'écriture) sont des petite tablette d’argile où il y a des information comptable d'échange agricole (-4000 av J.C) bureaucratie et Etat Droit (l'écriture permet de poser les règle impersonnel qui dégage des reglement individuel d’administration de la justice qui permettent de traiter tout le monde de la même façon) : l Acquis et prolongement 1. littératie : variété d’aptitude utiles pour comprendre et manier ce qui est écrit - tant en ce moment qui concerne les capacité à lire et à écrire 2. Variabilité de configuration, au delà de la Mésopotamie : Egypte, Moyen-orient, Afrique, Europe cela relativise le “miracle grecque” du VIe siècle av J.C : il n’est qu'une conséquence tardive d’un processus général d’alphabétisation qui permet la pensée individuelle, né dans 5 vallées fertile → Tigre et l'Euphrate (Summer) Le Nil (egypte) L’indus (Mohenjo-Daro) Le Fleuve bleu (En Chine) 3. hypothèse de base : la langue écrite n'est pas la simple transposition de la langue oral 4. diglossie → séparation entre langue parlée et langue écrite 5. Postulat → l'écriture est la base même de notre civilisation → rôle décisif dans sa création (et non un aspect secondaire de la relation de communication 6. 4) C’est ce qui distingue anthropologie de la com d'une (simple) histoire de la com 7. relativiser le poids du système de production capitaliste comme pas II. La raison graphique : quelle sont les conditions concrète de ce processus de stockage et d’accumulation du savoir que nous appelons ‘’science” l'écriture libère des contraintes propres à l’énonciation orale, qui est toujours un acte circonstanciel, impersonnel et non strictement reproductible. L'écriture est la possibilité du jeu de l'intellect sur la langue” (avant propos, p9) Elle accroît la possibilité de jeu sur les éléments de la langue, elle permet la dissection de la parole. Lecriture a une importance decisive, non seulement parce quelle conserve la parole dans le temps et dans lespace mais aussi … conclusion : Jack Goody, la logique de l'écriture. Aux origines des sociétés humaines, Paris : Armand Colin, 1986. Goody a une approche qui peut nous servir (communicationnelle) car c'est une approche pas forcément matérialiste et la technique oriente les choses. Et ce n'est pas une approche spiritualiste mettant l'accent sur l'histoire des idées qui ont changé le monde. Pour Goody, c'est la médiation des systèmes de communication qui devient déterminante : en tant que tel, ce nouveau média, l'écrit, bouleverse-lentement mais sûrement jusqu'aux méthodes même de pensée séance 2 : La naissance de l’écriture 1. La mésopotamie : une humble naissance 2. l’egypte et la Chine : des invention divines 3. L’invention de l’alphabet : 1. La mésopotamie : une humble naissance Mésopotamie : Entre le Tigre et l’Euphrate ( du Golfe persique à Bagdad) Entre le VI et le Ier millénaire avant JC. Pays de Sumer au Sud et Akkad au Nord Pour la tablette, on utilise des pictogrammes. Chacun renvoie à un objet ou un être. Il peuvent également être associés pour exprimer une idée. : a partir de ce premier système avec les pictogrammes, on va enrichir ce système avec une stylisation de plus en lus forte et les pictogrammes vont avoir un sens du contexte dans lequel ils sont employé. On se retrouve avec 600 pictogrammes et comprendre leurs sens. Le phonétisme → signe stylisé ne renvoie plus a un objet ou un être mais renvoie à un sons de la langue parlé. µ Avec la combinaison des 2 systèmes , cela va prendre une ampleur. Certains signes stylisés sont renvoyés à “chat” et sons “cha”. dès lan -2000 av JC, les arabes, les hébreux maîtrisaient ce langage. Tablette d'un extrait du récit de l'Épopée de Gilgamesh, trouvée à la Bibliothèque d'Assurbanipal : … 2. Ecriture en Egypte et en Chine 1. L’Egypte l’ecriture est un dont du Dieu Thot. Hiéroglyphes (grec) → Hieros : sacré + graphéine → graver : elle comprend un système de signe avec différente nature, mais qui permet de rendre compte (presque) complètement de la langue parlée et elle renvoie à des réalités abstraites et concrètes. L'écriture va traverser des millénaires sans aucune modification et se présente comme une œuvre d’art. Cette écriture égyptienne comporte 3 type d'écriture : le pictogramme les phonogramme les déterminants l’ecriture hyerobliphiuque secrit de ddroite a gauche et de bas en hauyt. … … Mais cette ecriutre ne sert pas qua celle religieuse mais a inscrire toute connaissance et a garder la liste des roi, souverains qui ont régnés au cours des années. Développer la compta, les richesse, les ecole, de developper les contrat juridique, les contrat de mariage etc… Au 18e siecle av JC, on a un traiter “le livre des morts”, qui details ce que lon doit rendre comme hommage aux mort et qui rapelle les souverains existant. Egalement, des texte geographique, des texte de divination, magie/medecine, et de pharmacie pour guérir etc. Les livres de cuisine, receuille d’astronomie. il y a un double systeme decriture, lecriture cursive → sur le papyrus a la même epoque que les hiéroglyphes. … : Ce sont des écrits qu'on a réussi à déchiffrer parmi tant d'autres qu'on a pu déchiffrer. Ex : le disque de fardos → on a jamais réussi à la déchiffrer. 2. La Chine IIe millénaire av JC, les écriture se codifie vers -1500, devient un système simple entre -200 et +200 et reste pratiquement inchangée jusqu’à aujourd’hui. dans cette origine, les premières inscriptions touvé etaient des inscriptions chinois incrcrite sur des os (omoplate) ou des carapace de tortue. La pratique pour comprendre ce que les dieux voulaient, c'était de jeter ces objet marqué de signe les jeter dans le feu et voir : les traces que l’on voyait et déchiffrer ces marques. Cette écriture combine des pictogrammes, idéogrammes. Elle se lit de gauche à droite, mais la,gue savante et poétique → de haut en bas et de droite à gauche. III. L’invention de l’alphabet 1000ans av JC, il y a un bouleversement →invention de l’alphabet. par les Phéniciens → peuple sémitique dont le pays fut ouvert à de multiples influences. Les premier alphabet ne compoprte que des consonnes. Mille ans avant JC Bouleversement : invention de l’alphabet A nouveau , une longue histoire : A l’origine, les Phéniciens Développement: Rives ouest de la Méditerranée, Afrique du Nord, Sud de l’Espagne, en Sardaigne Chypre Grèce et en Italie le fonctionnement de lalphabet : … De plus cet alphabet oeut secrire de 2 facon : majuscule et minuscule PROBLÈME : comment prononcer les nombreuses voyelles de la langue grecque quand on n’a que des consonnes ? Solution : Emprunts de caractères araméens pour faire des voyelles A alpha E epsilon O omicron Y upsilon I : invention Conclusion: Au Ve av JC : un alphabet de 24 lettres (17 consonnes : et 7 voyelles) en capitales ( pour stèles) ou minuscules (pour papyrus ou tablettes de cire ) conclusion d'autres écrits en Inde Asie etc … Aujourd'hui il y a plus de 3000 langues et une centaine qui s’écrivent. séance 3 : ecriture et lecture dans les monde grecs et romains 1. Intro lecture et lecteurs 2. le Monde grec 3. Le monde (on a commencés direct au II) II. Le monde grec le monde grec et héllénkistique → la diversité des pratiques On part d'un contexte où l’oralité a une place dominante, répandue et considérée comme plus importante. C’est une bascule qui va sopéré avec la ,place croissante que va prendre l'écriture, et durant toute cette période il y a des discussions sur les mérites de la discussion et l’oral. Le discours parlé est le seul discours de vérité. Quand je parle, je peux m'adapter aux interlocuteurs, répondre à leurs questions, voir les réactions. Le discours écrit est tangible, figé, il ne s’adapte pas. Donc l’ecrit est un materiel inerte et qui ne peut pas trouver celui qui : sera capable de le comprendre ni d’eviter dcelui qui en sera incapable. Donc finalement, le personnage le plus important par rapport à l'écriture reste le lecteur qui va dire le texte qui va ainsi le faire vivre. c'est l'idée de faire vivre le texte en le lisant est le meilleur moyen pour le faire comprendre au public. l'écrit est considéré comme moins efficace, moins capable de trouver ses lecteurs, et dans l'écrit il y a un caractère de fausseté. C'est un texte où au début on le connaissait car il était dans notre tête et on l'a extrait pour le mettre à l'écrit. Mais la qualité des connaissances extérieures est moindre que les connaissances écrites. Dans les premiers temps, l'écriture est surtout un instrument pour aider la culture orale, elle est considérée comme un moyen d'améliorer la parole orale en étant une sorte de pense bête / support. Mais on vise toujours la déclaration / lecture orale. Au début du Ve siècle la démocratie athénienne considère qu'il y a eu une généralisation de l'écriture a cette période que la démocratie peut fonctionner. Il va se produire une généralisation de l'écriture (texte écrit) et plus en plus d'alphabétisation. Et ses textes sont des textes de l’organisation de la société qui peuvent être accessibles à plus de personnes. (lecture publique). c'est aussi la période où l'écrit va avoir une nouvelle fonction → fonction de conservation → avant quand l'oralité est le plus important, l'écrit est là pour aider l’oral (pense bête) pour pouvoir lire à haute voix, devant un public. La lecture c'est distribuer un discours. C’est meilleur par la parole. : Cela va permettre de conserver des choses pour les transmettre. au Ve siècle av JC on va distinguer 2 livres : livre pour lire livre pour conserver les textes et qui ne sont pas destinés à être lu. On voit dans la Grèce sur les vase décorés/peints, on voit des scène de lecture. Au debut ce sont des homme, mais assez rapidement on voit ds femme qui lisent. Ce qui est généraliser c'est que ce sont souvent des scènes collectives avec qlq amis ou plus d’invités, et la règle est que c'est une lecture à voix haute. Cette pratique perdure jusqu'au début de l’antiquité. On trouve quelques illustrations de lecture solitaire. Cette pratique était rare. Il faut dire qu'à l'époque, l'écriture alphabétique n'avait pas de séparation entre les mots. Le texte était continu et les mots s’enchaînent. en gros : La lecture est collective et à haute voix. D'un côté, il y a des ouvrages dans un but professionnel, d’un autre côté on retrouve des lectures de voyage. C’est une littérature de divertissement. A cette période, on voit apparaître des bibliothèques privées qu’on va garder chez soi mais sans but professionnel mais pour le plaisir. C’est une forme de démocratisation de l’accès aux livres. Les livres en question sont des parchemins et les bibliothèques ne sont pas comme nous aujourd’hui. 1. Des théorie de la lecture se développent : : l'écrit au service de l’oral. (lire au sens de distribuer le contenue de l'écrit) lire en tant qu’on reconnait les letre, ont déchiffrent les syllabes, des mots et des phrases. lecture plus spécialisé, avec les verbes qui introduisent des métaphores particulières, parcourir. Le lecteur va traverser le texte tout en profondeur de son sens jusqu’à l’avoir bien compris (le texte). On retiendra de cette période de la Grèce à l'art classique que l'écriture a différent type de lecture. Lecture comme distribution du texte qui est faite par les rares personnes sachant lire devant des illettrés. Une lecture dite reconnaissance directe des lettres plus répandue et à un examen attentif du texte, de fond en comble (entre le Ve et le IVe siècle av J.C.) Avec ça, on va se reposer de plus en plus sur les écrits et les livres où il va y avoir un rôle dans le fonctionnement de la démocratie et il va falloir les ranger, les transmettre donc de nouvelles techniques de conservation vont être mise en place. a la fin de la domination grecque des bibliothèque de conservation des livres vont être mise en place : la bibliothèque d’Alexandrie universelle car elle peut tout conserver et tout rassembler et rationnelle, car elle sont rangés avec un certain ordre et système de classification afin de les retrouver si besoin. C'est une période également où on va établir des conventions qui vont se généraliser. Cela va servir a savoir comment la structure des livres va être faite. (mise en colonne, système pour les titres, : paragraphes, signes pour la fin du texte…) Au cours des siècles, invention de petit dispositif annexe / supplémentaire, technologie de l'intellectuel sup vont faciliter l'entrée de texte et l’orientation vers le lecteur. On va commencer à mettre des titres dans le texte. Cela va permettre de segmenter/ mettre des repères dans le texte. Ensuite, des petits signes ont été inventés. (petite etoile *, tiret - virgule , etc…) donc les bibliothécaire ont inventé tous ces dispositif pour ranger et classer ses différents textes. Les livres sont des signes de la grandeur des dynasties. Plus on a de livres qui racontent notre histoire, plus on va avoir du pouvoir. La deuxième fonction, sont des instruments pour les scientifiques, qui vont être rattachés à un cours de souverains. 3ème catégorie, les lettrés, les poètes, les dramaturges. Finalement ce n'est pas sûr qu’ils aient lu les rouleaux écrits. donc là les bibliothèques reprennent le rôle des fac de lettres et de science qui possédaient des rouleaux / lettres. Ces bibliothèques sont essentiellement pour la conservation et non de lecture sauf cas exceptionnel. diffusion accrue de l'écrit→ on le voit car sur les textes sont indiquer des épigrammes, des dédicaces qui présentent le livre qui s’adresse à des lecteurs potentiels. cependant reste bien présent des livres qui apprennent à lire à voix : haute. Car c'est une interprétation/performance qui faut accompagner de gestes et l'intonation précises. Si on ne les maîtrise pas, on est ridicule. représentation des livré sous une nouvelle forme → on prend une œuvre, on la segmente / modifie pour en faire une version spéciale pour les femmes afin de viser un nouveau public. 2. Le monde Latin Le monde latin avant l’arrivée de la culture grec dans la culture romaine. les livre sont des livre de la religion, magie, quelques livre avec des formule secrètes conservé dans des lieux secrets. Ici les livre sont pour des rites Ils sont conservés par des souverains etc. quand les texte / livre plié en Grèce arrivent à Rome, ils vont reprendre la lecture et cette culture d'inspiration grecque dans le monde Romain. Ils vont faire installer des nouveaux lieux dans leur maison pour créer des bibliothèque privée / personnel consacré à la lecture. A la période impériale, premier siècle après J.C., on va avoir des modifications / diversification des textes. type de texte : texte de l’administration et de l’armée inscription epigraphe officielle graffiti banderoles portées dans les cortèges, qui disent des actions de : grâce ou évoquent des campagnes victorieuse brochures et libellés en vers ou en prose etoffes écrites calendriers suppliques lettres, messages L’alphabétisation progresse et il y a une demande de livre accrue. Un désire de lire. Il faut trouver des réponses à cette demande de livre. Ils vont alors créer des bibliothèques publiques. Elles seront hellénistiques avec très peu de lecteurs mais officiellement ouvertes à tous. Cependant beaucoup de gens sont en incapacité de lire alors ils se contenteront de leur bibliothèque privée. Les conditions du livre ont changé. Avant on utilisait le papyrusse, maintenant on va utiliser le parchemin. parchemin → peau animale généralement de mouton mais on utilise aussi le veau morné appelé vélin. Le parchemin va transformer la forme du livre. On peut le fabriquer partout, son coût est moindre et le support peut être utilisé des deux côtés. Il va être plus facile de le distribuer et une nouvelle façon de le ranger dans les nouvelles cases dans les bibliothèques. Si on range le codex dans l'étagère on pourrait voir le titre directement et savoir celui qu’on a pris. Il va également pouvoir donner une organisation plus rationnelle du texte. La page devient l'unité du texte mais aussi pour l'appréhender : directement visuellement. On va avoir une architecture qui nous sera plus aisée/ agréable. 3. Aspect intellectuel Le Codex va libérer le corps du lecteur. On pourrait le tenir a 1 mains contrairement a 2 avec les rouleaux. Donc changement matériel, libération d’une main qui va faciliter l’annotation / intervention du texte. En conséquence, il favorise le travail scolastique … conclusion : le codex a sa forme convient mieux à des texte fait pour être consultés ou étudiés en profondeur, tels les textes chrétiens ou juridiques. Il est permis par le développement des études universitaires, et un retour, il contribue à développer celle-ci. Il induit des nouvelles pratiques de lecture. Séance V Le moyen-âge chrétient Introduction : Démarche du livre manuscrit au Moyen Age est le resulat une double evolution : celle des leiux où lon produit les manuscrits celle de la technique de production du manuscrit en decouvert… II. L’écriture monastique (debut du moyen age, ou haut moyen age : 5e-11e) : les monastere trois lieux : un scriptorium → piece où les moine écrivent les livre une bibliothèque equipement du moine copiste : un siège, un pupitre, parfois pivotant, à double pans inclinés plutôt un coffre à livres appelé armarium ou une pièce qui sapl la librairie Une école le support : in folio : feuille de 40cm sur 25 cm environ. Environ 4 in folio par jour Organisation hiérarchisée et rigoureuse Les moines copient mais n'inventent pas de texte. Mais ils inventent deux art : la calligraphie l’enluminure Artiste : Calligraphes, enlumineurs, miniaturistes et relieurs. les livres carolingiens l’écriture : → l'écriture se rarifie. On a une expansion de lecrit dans la société. Elle était une pratique répandue surtout collective et sociale. les livre disponible sont des ivre religieux et peu de personnes les lisent. La façon de lire évolue. Le passage de lecture à voix haute à la murmurée ou silencieuse (au VIIIe siècle) → 1ère révolution de la lecture. la lecture silencieuse va etre labouttissement de ce parcours. C’est ,le, moment où on va se mettre à lire plus. cette lecture instaure un commerce avec l’écrit qui peut etre plus libre, plus secret, toutintérieur. Elle permet une lecture rapide et habile complicité de l’organisation de la page, relation multiples établies entre discours et gloses, citations et les commentaires, textes et les index elle autorise aussi des utilisation diférenciees du mem livre lis les details sur le diapo oncial (ou cursive majuscule) capitale (majuscule carré) capitale “rurale” la rustica caroline (après Charlemagne) → caractere qui va s'imposer. Cela va donner une écriture conventionnel qui va se rependre dans tout l’occidents : avènement de Charlemagne en 768. Le moyen age chretient période gothique période de laïcisation de l’écriture : des monastères aux université apparition du libraires: un laïc qui opère souvent en famille. Il est le pivot du nouveau système de production du livre. L'exemple, est constitué de cahiers indépendants, les perciae ou pièces professionnalisation et spécialisation , : on va avoir un elargissement des texte de l’edition tel que les traités de philosophie, de mathematique, d’astronomie, litterature de manuel medeciine, astronomie cuisine, education le livre en langue vulagire → le roman de la rose, Guillaume de Loris et jeans de Meung. cette production de livre va etre soutenu. Séance 6 : II. Les pratiques de lecture nouvelle étape de l’histoire de la lecture. entre la fin du XIe siècle et le XVIe siècle les villes renaissent, et avec elles les écoles l’alphabétisation se développe usage et objets du livre se diversifient : les livres sont lus et vont apporter un plus a l’individu. Il y a une pratique de l’ecriture et pratiques de la lecture qui se rapprochent On lit pour ecrire → pour la compilation, méthode particulière de composition des maîtres de la scolastique. On écrit pour des lecture → on écrit pour lire on écrit pour conserver des livres et non pour être lu. Une nouvelle organisation de la page : on recourt aux abréviations, pour rendre la lecture plus rapide; l'espace de la page est divisé en deux colonnes assez étroites, afin que chacune puisse entrer dans un unique champs visuel et soit plus facile à appréhender Le texte est fractionné en séquences (chapitres, sections, sous sections..) qui doivent en faciliter la compréhension on voit apparaître des théories : pratique de lecture on commence à lire beaucoup et d'une manière différente ex de théorie : comprendre la lettre de l’écrit (listera) passer au sens (sensus) du texte sententia : atteindre la doctrine dans toute sa profondeur Pétrarque : lecture universitaire → on dit qu'ils renferment le livre dans le cerveau pour cette lecture universitaire : La lecture fragmentée → Changement : Le livre n'est plus le dépositaire d'une connaissance à ruminer ou simplement à conserver. Il devient la fontaine où l'on va puiser le savoir, ou plutôt les savoirs Le livre comme instrument de travail intellectuel vient de naître. Le texte étant désormais fractionné sur la page grâce à des dispositifs complexes. La lecture ne vise plus la totalité du texte, mais se limite à des portions particulières. À une lecture totale, concentrée, répétitive d'un petit nombre de livres succède une lecture fragmentée de nombreux livres Une nouvelle structure du livre véritable système de techniques auxiliaires de la lecture et de la consultation du livre, destinées à identifier rapidement le passage que l'on recherche : rubrication, découpage en paragraphes, titres de chapitre, séparation du texte et du commentaire, sommaires, tables des concordances des termes, index tables analytiques alphabétiques. : Ces nouvelle lecture bénéficie de cette nouvelle diffusion La naissance du livre en langue vulgaire et ses pratiques : Développement du livre en français Une lecture « populaire » (non savante) de la bourgeoisie marchande et des artisans Naissance de l'humanisme dans les bibliothèques princières Les livres sont aussi des ornements →section latine: ouvrages religieux, bibles, livres d'heures, bréviaires les livres en langue vulgaire qui chantent les armes et l'amour, racontent des histoires plus ou moins merveilleuses et "vulgarisent" des textes de la grande tradition classique, grecque et latine les formats de ses bibliothèques : Le Grand folio, le livre qui doit être posé pour être lu et qui livre d'université et d’étude Le livre humaniste, plus maniable en son format moyen, qui donne à lire les textes classiques, les nouveautés Le livre portable, de poche ou de chevet, aux utilisations multiples, aux lecteurs plus nombreux et moins fortunés. 3. Naissance des bibliothèques de lecture Au XIIIe siècle: bibliothèque destinée avant tout à la lecture (et non pas à l'accumulation d'un patrimoine et à sa conservation) ; : bibliothéconomie le catalogue, conçu non plus comme un simple inventaire mais comme un instrument de consultation, destiné à localiser tel livre dans la bibliothèque le mémorial, un tableau sur lequel les prêts sont notés. a la bibliotheque de lecture, il y a la modification de l’architecture, une salle en longueur avec un passage libre au centre Sur les côtés, disposées parallèlement, des rangées de pupitres où les livres offerts à la lecture et à l'étude sont attachés par une chaîne. On a un plan de l'église gothique qui relève des nouvelles exigences de la civilisation gothique La bibliothèque se présente comme un décor de livres, exposés et disponibles. Lieu de silence. Nouveau chapitre : l’ Imprimerie 1. La production du livre imprimé 2. La circulation des textes 3. Les modèles de lectures introduction : … 1. La production du livre imprimé Johann Gutenberg Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg, dit Gutenberg (1400-1468) : Né à Mayence (près de Francfort) → vers 1450-1452: les premiers essais de l’imprimerie à caractères mobiles. En 1500, plus de 200 ateliers d'imprimerie dans la seule Allemagne. Gravure de Jan van der Straet, représentant un atelier d'impression au XVIe siècle, collection Musée Plantin-Moretus Il a voulu imprimé une bible dite “B42” tirée à 180 exemplaires en 1453. l'imprimerie, c'est la presse, mais c'est aussi l'apparition du papier. A la fibre de lin, avec eau et amidon, transmis par les Chinois aux Perses de Sarabande (XIIIe) - arrivent en occident → aux Arabes, en Espagne et Sicile - puis en Europe Les chiffonniers → au premier temps, le papier est du chiffon de lin donc des déchets de textile de lin qui est lavé et mélangé avec de l'eau et de l’amidon qu'on écrase et sèche et cela donne du papier. qu’est ce qu’un incunable ? → Livre imprimé sous la presse à l’aide de caractères mobiles fondus en métal, entre l’invention de l’imprimerie et la fin du XVe siècle, : c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 1500 inclus. Le mot « incunable » vient d’un terme savant (incunabulum = en latin berceau, sous-entendu de l’imprimerie) Les imprimeurs 1462. Mayence → Machine à imprimer de Gutenberg, Fust et Schoeffer (fonte des caractères) s’étend en Europe. Dès le début du 16e naissent des dynasties d’imprimeurs alliant graveurs, fondeurs et typographes Aldo MANUCHE, Venise → La lettera antica : modèle en Europe au 16e « italique » inspirée de l’écriture manuscrite de Pétrarque Claude Garamont a gravé les caractère grecques inspiré de l’écriture grecque voir 2 autres diapo : 2. La circulation des textes la multiplication des textes publiés : Parce que l’imprimerie abaisse fortement le coût de fabrication du livre, réparti sur la totalité des exemplaires d'un même tirage, parce qu'elle abrège la durée de sa fabrication Chaque lecteur peut avoir accès à un plus grand nombre de livres ; chaque livre peut atteindre un plus grand nombre de lecteurs. Ce sont 2 processus distincts qui se combinent. Dans les cinquante premières années après Gutenberg: 20 millions de livres en Europe Population 100 millions d'habitants L'imprimerie permet la reproduction à l'identique des textes à un grand nombre d'exemplaires, ce qui transforme les conditions mêmes de leur transmission et de leur réception. Avec cela, on va avoir une grande diversification des textes publiés, le développement de l’imprimerie entraînant le développement de l’écrit. L’imprimerie modifie peu les pratiques de lecture, (il ne change pas de modèle), jusqu'au début du XVIe siècle environ, le livre imprimé reste dépendant du manuscrit dont il imite les mises en pages, les écritures, les apparences. → on lit les manuscrits comme on lisait les livres avant. On trouve les traces d'un travail collectif tel que l’ornement des initiales, la ponctuation etc… on plis les papier comme on pliaient les parchemins. Tout les : repère/petits signe, on été inventé au temps des manuscrit avant. (lettre de couleur, majuscule, sommaiure, index, couleur des textes…) Le livre n'est pas bouleversé par la nouvelle technique. Avec l'imprimerie, la structure du livre reste inchangée. 3. Les modèles de lecture* 1. La lecture humaniste (XVIe) Lectures savantes du temps de la Renaissance rappel : la lecture fragmentée Deux instruments, à la fois supports et symboles: La roue à livre Le cahier de lieux communs la roue à livre : une lecture de plusieurs livres à la fois. : un lecteur: qui confronte, compare, collationne les textes, qui les lit pour en extraire citations et exemples, et qui les annoté de façon à repérer et indexer plus facilement les passages 2. Le cahier de lieux communs Instrument pédagogique que chaque écolier ou chaque étudiant se doit de tenir accompagnement indispensable de lecture letrée. Le lecteur copie dans des cahiers organisés par thèmes et rubriques des fragments des textes pour leur intérêt grammatical leur contenu factuel leur exemplarité démonstrative (chaque case flouté est du texte) : Les Lieux communs : schéma formé de cercles concentriques Recueil de traités Claude-François Ménestrier (1631-1705), 1758. BnF, Manuscrits, Menestrier, folio 131 © Bibliothèque nationale de France Séance 6 : l'idée du théâtre une grille de classement, un modèle pour l’esprit. Nous y retrouvons 49 cases “leux” principaux ; croisement de deux types d’ordre Un cas à part : Montaigne il ne tient aucuns cahier de lieux communs il n’annotes pas les livres qu’il lit mais fait figurer dans l'ouvrage lui-même un jugement d'ensemble ; il n'utilise pas pour rédiger les Essais de répertoires de lieux communs mais compose librement il refuse règles et postures de la lecture d'étude il ne lit jamais la nuit il ne lit jamais assis il lit sans méthode sa bibliothèque constitue le lieu privilégié du retrait hors le monde. et non une ressource ouverte et mobilisable comme toute grande bibliothèque humaniste 2. Modele de lecture né avec la Réforme : La lecture intensive La diffusion à large échelle d’un corpus nouveau de textes chrétiens : modifie profondément la relation des fidèles à la culture écrite. Toute les églises s'affrontent pour transformer les chrétiens en lecteurs. Dispositifs de proscription et prescription qui visent à conduire les fidèles vers les seuls textes autorisés. le prete jour un role important de la lecture du texte religieux Un contraste majeur en matiere de lecture chrétienne. D’un côté le luthéranisme et le catholicisme et de l’ autre, les protestantismes réformés (calviniste et piétiste) diapo 23 on voit ders modèle différent, on a la lecture intensive et la lecture critique Lectures dominées et « braconnage » des textes Lecteurs: Protestants en terre de Contre-Réforme, Catholiques en pays réformés, Esprits rebelles en régime d'absolutisme, etc. Pratiquent des lectures minoritaires: lectures "en creux", qui déchiffrent les textes pour y trouver justement ce que ceux-ci visent à censurer à partir des fragments dans les ouvrages qui condamnent les propositions hérétiques. → appropriation détournée des textes qui reconstitue une tradition et une religion une pratique de défense : Conclusion: La multiplication rapide des livres cesse d'en faire une denrée rare et réservée à une élite : désormais, il est possible à une large fraction de la population de se constituer une bibliothèque privée. La pratique individuelle de la lecture renforce chez chacun la conscience de sa propre intériorité. En permettant à tout individu de se procurer un exemplaire de la Bible et de la lire par lui-même, l'imprimerie encourage la pratique du libre examen et l’individualisme le livre e multiplie et est reserver a une élite ( la bourgeoisie aisé, les aristocrate…) et on une bibliothèque chez eux. Séance 6-7. Lire au siècle des Lumière Plan : Une épidémie de lecture la lecture extensive les danger de la lecture lire sans acheter : nouvelles forme d’organisation 1. Une épidémie de lecture 1. le marché du livre Nouveau marché de la demande et nouvelles formes de publicité professionnalisation du rôle de l’auteur les goûts de différencient : livres professionnels :

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