Cours de Botanique Tige (2) (2) PDF
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Ce document présente un cours de botanique sur la tige, avec des descriptions de cellules végétales, d'anatomie végétale et des informations sur la classification des plantes. L'introduction présente les bases de la botanique et de la classification des plantes. Il y a des discussions sur les critères d'identification et la classification.
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COURS DE BOTANIQUE Cellule vegetale Cellule animale Taxonomie Classification des plantes Systématique = Science des classifications Critères de classification des botanistes une description précise des caractères qui leurs sont propres et ensuite, les classer selon un système...
COURS DE BOTANIQUE Cellule vegetale Cellule animale Taxonomie Classification des plantes Systématique = Science des classifications Critères de classification des botanistes une description précise des caractères qui leurs sont propres et ensuite, les classer selon un système ordonné et cohérent. Ils ont regroupés les êtres vivants en groupes ou taxons sur la base des caractères communs. Système de classification Règne des plantes Les plantes ont le même ARNr et aussi possèdent d’autres caractères communs: Organisation de l’appareil végétatif. Organisation de l’appareil reproducteur. Mode de nutrition. Même ARNr 28s. Règne des plantes 2 grands groupes en fonction de l’organisation structurale Les Thallophytes, l’appareil végétatif est un thalle constitue de cellules non différenciées ; absence de tige, de racines, de feuilles, de vaisseaux conducteurs Certaines sont unicellulaires comme les cyanobactéries, d’autres pluricellulaires comme les levures Les Cormophytes, appareil végétatif constitué de racines, de tige, de feuilles. Cormus: plantes appartenant au groupe des cormophytes Appareil reproducteur Les appareils reproducteurs sont entourés par une assise de cellules protectrices: On distingue deux types d’organes reproducteurs: Les sporanges Les gamétanges Sporange et gametange Organe reproducteur: sporange Le sporange produit des spores qui assurent la reproduction asexuée chez les mousses et les ptéridophytes. Amas de sporange: sores Amas de sporanges sporange sore Le gamétange Produit des gamètes qui assurent la reproduction sexuée Gametange male produit des gamêtes males Gametange femelle produit des gamêtes femelles Le gamétange femelle à la forme d’une bouteille, il est appelé Archégone Les plantes forment le groupe des archégoniates Caractères distinctifs 3 critères principaux: Le développement du cormus. La présence ou l’absence des tissus conducteurs. Type de gamie: cryptogamie ou phanérogamie. Cryptogamie: Crypto = caché , gamie = reproduction. La reproduction est cachée à cause de la taille microscopique des organes reproducteurs et l’absence des fleurs. Phanérogamie: Phanéros = visible , gamie = reproduction La reproduction est visible, elle se déroule dans des organes reproducteurs bien visible: les fleurs Le Règne des plantes Caractères distinctifs Les plantes présentent des différences entre elles, elles sont subdivisées en 3 embranchements ou phylum:: Les bryophytes Les ptéridophytes Les spermaphytes Les bryophytes Bryophytes – les mousses Petits végétaux, dressés, sans racines Appareil végétatif avec tige et feuilles Grandit grâce à une cellule apicale qui assure l’organogènese du pied feuillé. Il est dressé mais n’atteint que quelques cm de hauteur Absence de tissus de soutien lignifies, de tissus conducteurs et de racines ne permet pas aux mousses de s’ériger très haut au dessus du sol Tige à symétrie axiale et les feuilles ont une symétrie bilatérale Présence de cellules hydroïdes qui conduisent l’eau et les solutés vers le sommet du végétal Les ptéridophytes (fougères, prêles) Les ptéridophytes Présence de racines, de tissus lignifies, de tissus conducteurs Croissance en longueur assurée par des méristèmes apicaux Racine et tige à symétrie axiale, feuilles a symétrie bilatérale Les spermaphytes Du grec: sperma = graine et phyte = plante Se sont des plantes qui se multiplient par graines. Caractérisées par un vrai cormus très diversifié. Ce sont des phanérogames C’est le groupe le plus diversifié et le plus évolué. Plantes supérieures Résumé des caractères distinctifs des végétaux Phyla Appareil Système Appareil classification végétatif vasculaire reproducteur Bryophytes Imparfait Absent Caché ou peu Cryptogames présence de conduction visible Végétaux inférieurs rhizoïdes assurée par hydroïdes Ptéridophytes Parfait Apparition d’un Caché ou peu vrai cormus système visible absence de Cryptogames vasculaire fleur vasculaires Spermaphytes Parfait parfait Apparent = la Phanérogames vrai cormus, fleur Végétaux supérieurs racine bien L’ovule devient graine développée Les spermaphytes Suivant que les graines soient ou non protégées, totalement ou partiellement dans un fruits, ces plantes sont classées dans les deux sous-embranchements suivants: S/E Gymnospermes Graine nue, absence d’ovaire, l’ovule est porté par une écaille. S/E Angiospermes Graines protégé, présence d’ovaire, l’ovule est contenue dans l’ovaire. Les Gymnospermes Gymnosperme – Conifères Environ 700 espèces Ligneux, majoritairement arborescent, se développent grâce à des méristèmes primaires et secondaires Le soutien est assure par le bois Feuilles en aiguilles unies par une gaine qui est un rameau court: brachyblaste Aiguilles riches en sclérenchyme Chez le pin, les aiguilles sont groupées par paires mais varie selon les espèces de 2 à 8 Pas de bourgeons a l’aisselle des aiguilles, ce ne sont pas de vraies feuilles. On les appelle des pseudophylles Bois homogène comparé aux angiospermes car seulement présence d’un seul type de cellules conducteurs, les trachéides. Bois homoxylé Les coniférophytes présentent souvent des canaux sécréteurs de résines Gymnosperme – Conifères La fécondation des Gymnospermes primitives (Cycas) fait encore intervenir des spermatozoïdes avec flagelles locomoteurs. Ils nagent dans une poche de liquide creusée à l’intérieur de l’ovule. Pour les gymnospermes évolués, le pollen germe en produisant le tube pollinique qui chemine jusqu’à l’ovule L’ovule est nu sur le carpelle étalé et le pollen l’atteint directement Dans la graine, l’endosperme à 2n constitue le tissu nourricier Les gymnospermes 4 groupes: Les Ginkgophytes en voie de disparition, une seule espèce Les Cycadophytes Les Coniferophytes ou Pinophytes Les Gnetophytes Quelques familles Cycadaceae Araucariaceae Pinaceae Podocarpaceae Cupressaceae Gymnospermes Cycas revoluta Ginkgo biloba Gymnospermes Araucaria araucana Picea glauca Différence entre Casuarina et Pinus Casuarina equisetifolia Pinus occidentalis Les Angiospermes Le sous-phylum des angiospermes regroupe plusieurs centaines de milliers d' espèces, et est divisé habituellement en deux classes, selon le nombre de cotylédons les monocotylédones :à un seul cotylédon et les dicotylédones : à deux cotylédons Angiospermes Les plus récents sur terre, les plus évolues Groupe très diversifié, environ 250 000 espèces Constitués d’herbacées et de ligneux; les monocotylédones sont majoritairement herbacées et sont caractérisées par leur tige non ramifiée, leur feuilles sessiles, engainantes, à nervures parallèles et leur nombreuses racines adventives Diffèrent des dicotylédones par l’absence de cambium Chez les dicotylédones, présence de structure secondaire, le bois est hétérogène, on dit qu’il est hétéroxylé Les Angiospermes le grain de pollen ne peut atteindre directement le nucelle comme chez les Gymnospermes. Présence d’une protection supplémentaire: les carpelles entourent complètement l’ovule qui se trouve dans une cavité close, l’ovaire les gamètes mâles sont véhiculés jusqu’à l’ovule par le canal du tube que produit le grain de pollen après avoir germé sur le stigmate. Double fécondation dans la graine des Angiosperme pour donner un embryon à 2n et un albumen à 3n chromosomes L’albumen triploïde constitue le tissu nourricier temporaire La formation du fruit complète la protection de l’embryon a l’intérieur de la graine Dans une graine d’Angiosperme, pas de trace de gamétophyte femelle qui est résorbé par l’embryon et l’albumen Quelques familles chez les monocotylédones Liliaceae Bromeliaceae Musaceae Araceae Orchidaceae Poaceae Amaryllidaceae Dioscoreaceae Agavaceae Quelques familles chez les dicotylédones Rosaceae Magnoliaceae Convolvulaceae Rutaceae Euphorbiaceae Passifloraceae Cucurbitaceae Cactaceae Begoniaceae Classification des Angiospermes Exemple de classification du palmier dattier Domaine: eucaryotes; Règne: plantae; Embranchement : spermaphytes; S/E: angiospermes; Classe: monocotylédones Ordre: phoenicades Famille: arecacea Genre: Phoenix Espèce: Phoenix dactylifera La Racine Rôle des racines Absorption d’eau et de sels minéraux Ancrage Reserve Formation de sol Site d’activites symbiotiques Différentes parties de la racine Coiffe, sorte de capuchon qui protège le point végétatif Production de mucilage qui facilite sa pénétration dans le sol Zone de croissance, sans poils, à l’allongement rapide Région pilifère qui porte les poils absorbants Zone subérisée, d’où partent les radicelles Différentes parties de la racine Structure primaire de la racine, coupe transversale région pilifère Assise pilifère constituée de cellules a paroi minces portant des cellules hypertrophiées, les poils absorbants Poils réguliers en milieu humide, irréguliers et fourchus en milieu terreux, absents en milieu liquide Le cortex constitué du parenchyme cortical et de l’endoderme aux cellules régulières imprégnées de lignine et de subérine, bandes de Caspary Cortex plus épais que celui de la tige Le cylindre central ou stèle constitué: Du péricycle d’où partent les racines secondaires Des faisceaux libero-ligneux (cribrovasculaires), formés des vaisseaux de xylème et de phloème en position alternée Structure secondaire de la racine Pas de structure secondaire chez les monocotylédones Chez la plupart des dicotylédones et les gymnospermes, 2 assises génératrices: L’assise génératrice cribrovasculaire ou cambium qui produit vers l’interieur le xylème ou bois et vers l’exterieur le phloème ou liber L’assise génératrice subero-phellodermique ou phellogène qui produit vers l’interieur le phellogène (parenchyme cortical) et vers l’exterieur le liège ou suber Structure anatomique d’une racine monocotyledone Racine monocotyledone Structure anatomique(primaire) d’une racine dicotyledone Racine dicotyledone Différence entre une racine de dicotylédone et de monocotylédone Différents types de racines Racines pivotantes: se rencontrent chez les dicotylédones et les gymnospermes la racine principale s’enfonce verticalement dans le sol et porte les racines secondaires. La racine pivotante peut–etre tubérisée Racines fasciculées: rencontrés chez de nombreuses monocotylédones Les racines partent d’un même point et forment un faisceau, pas de prédominance de racine principale. Ex: graminées (maïs), plantes bulbeuses (oignon). Les racines fasciculées peuvent etre rhizomateuses (dahlia) Racines adventives: présentes chez les plantes qui se reproduisent par bouturage Elles prennent naissance sur la tige, à partir d’un nœud. Souvent complémentaire d’un autre type de systéme racinaire Racines traçantes: se développent horizontalement sous la surface du sol Types de racines Racine pivotante et racines fasciculées Racines tubéreuses Racines adventives Types de racines Tubercules racinaires Des modifications. de racines Racines contreforts: racines adventives puissantes qui paraissent soutenir la pante au-dessus du sol Racines échasses: racines adventives plus ou moins arqués, ancrées dans le sol Types de racines Pneumatophores: excroissance aériennes des racines de certains arbres vivants dans des régions humides pour les échanges gazeux impossibles à réaliser dans leur environnement Morphologie des racines chez une dicotyledone et d’une monocotyledone Cas du pois (dicotyledone) Racine principale est le prolongement de la radicule de l’embryon qui s’allonge et se ramifie Cas du maïs (monocotylédone) dépérissement de la racine primaire issu du développement de la radicule de l’embryon, des racines adventives se forment à la base de la tige La tige Germination d’une graine de haricot La tige Gemmule de l’embryon= tige feuillee Apex caulinaire ou point vegetative a l’aspect d’un dome terminant la tige Protection assurée par les ébauches foliaires La tige diffère de la racine par: la présence de nœuds où s'insèrent les bourgeons axillaires et les feuilles, par sa structure anatomique. La transition entre racine et tige se fait dans le « collet ». La tige Aérienne ou souterraine, dressée ou rampante, la tige est constituée d'une succession de nœuds et d'entre-noeuds. Elle porte les feuilles, lieu de la photosynthèse, et les organes reproducteurs (fleurs, fruits et graines) La tige se ramifie généralement en branches et rameaux formant l'appareil caulinaire. Chez les arbres et les plantes ligneuses on distingue le tronc, partie dénudée à sa base; le houppier, formé de l'ensemble branches maîtresses et rameaux. Plante dont la tige est absente ou très réduite est dite acaule. lieu de transit de la sève brute et de la sève élaborée, elle joue également le rôle de soutien Tiges creuses, habitats pour de nombreuses espèces dites caulicoles. Morphologie des tiges La tige comporte: Le bourgeon terminal et les bourgeons axillaires Les nœuds, point d’insertion des feuilles, des bourgeons axillaires et des organes reproducteurs Les entre nœuds, situés entre deux nœuds Les bourgeons terminaux peuvent fonctionner toute la vie de la plante (ramification monopodiale) ou Relayés chaque année par un bourgeon latéral (ramification sympodial) Bourgeons axillaires formés a partir d’assises cellulaires profondes sont situés a l’aisselle des feuilles Bourgeons adventifs naissent dans les tissus profonds de l’écorce par suite de traumatismes, taille, recepage Structure primaire de la tige Structure primaire mise en place grâce au fonctionnement du méristème primaire apical. Une tige comporte 2 zones principales : écorce et cylindre central L'écorce composé de: tissu de revêtement d'origine primaire : l'épiderme, une seule assise de cellules alignées côte à côte ; présente des stomates pour les échanges gazeux. Sous l'épiderme, le parenchyme cortical, tissu composé de cellules plus grosses et moins bien organisées. siège de la photosynthèse et peut servir de réserve à la plante. Souvent en dessous, un parenchyme lignifié qui sert à soutenir la plante: le sclérenchyme. Dans les organes jeunes, le collenchyme. Structure primaire de la tige (suite) Le cylindre central: Dans les tiges, xylème et phloème sont superposés (phloème au- dessus du xylème). Au centre de la tige, la moelle ou zone médullaire qui contient des parenchymes de réserve. Chez la plupart des Poacées (graminées), cette zone est remplacée par une lacune centrale et on appelle alors la tige « chaume ». Structure primaire dicotyledone Structure primaire monocotyledone Structure secondaire de conduction et de revêtement Chez la plupart des Dicotylédones, structure primaire complétée avec la formation d'une structure secondaire grâce au: cambium ou zone génératrice libéro-ligneuse qui produit le xylème secondaire ou bois et le phloème secondaire ou liber, phellogène ou zone génératrice subéro-phellodermique qui donne naissance au liège ou suber et au phelloderme. Structure secondaire d’une tige Structure secondaire de la tige Le duramen, partie interne du bois, correspondant aux zones d'accroissement les plus anciennement formées, qui ne comportent plus de cellules vivantes. Appelé également « bois de cœur » ou « bois parfait », est dur, compact, dense, sec et imputrescible souvent plus sombre que l'aubier. Cette matière sombre résulte de l'évolution (la duraminisation) du xylème secondaire. Bois presque entièrement mort dans lequel il n'y a pratiquement plus d'échanges hydriques, alors que l'aubier est un bois vivant, physiologiquement actif et dont les vaisseaux conducteurs véhiculent la sève brute. bon à savoir… La duraminisation est un phénomène physiologique au cours duquel les cellules de parenchyme d'aubier se transforment en cellules de duramen 3. Cela peut se traduire par une évolution morphologique de la cellule (formation de thylles, de gommes4, dépôts de tanins et d'oléorésines) dans les parois cellulaires, et par une évolution de la composition chimique (synthèse d'extractibles, métabolites secondaires qui imprègnent les parois cellulaires, les lumens et les espaces interstitiels des vaisseaux, fibres et cellules de parenchyme) 5. Ce phénomène n'est pas observable chez toutes les essences : il peut nécessiter 20 ans chez le chêne, 3 ou 4 ans seulement chez le châtaignier et n'a pas lieu chez le hêtre et le sapin. La couleur du duramen de certains arbres fait souvent penser, par erreur, à un arbre malade. Par exemple, le duramen du Sophora est presque couleur chocolat tout comme celui de l'Albizzia ou de l’arbre de Judée. Cernes des bois En botanique, un cerne, ou cerne annuel, ou cerne de croissance, ou anneau de croissance, ou cercle annuel, est un cercle concentrique sur la section transversale du tronc d'un arbre, formé chaque année par le cambium, visible grâce à la différence de coloration entre le bois d'été (appelé aussi bois final) et le bois de printemps (appelé aussi bois initial). Les cernes sont d'autant plus marqués que la saisonnalité du climat est importante, et sont moins marqués ou quasi-absents en zone équatoriale. Les racines, et les tiges quand elles sont pérennes, de certaines herbacées, notamment les herbacées dicotylédones, portent également des cernes annuels de croissance. Ces cernes sont mesurables sur une coupe en travers du tronc, ou d'une grosse branche (voire d'une racine le cas échéant), ou encore sur une carotte de bois prélevée perpendiculairement à l'écorce, jusqu'au coeur de l'arbre. La méthode qui consiste à dater un arbre grâce au nombre de cernes annuels est la dendrochronologie. Elle peut également être utilisée pour les herbacées à cernes. Croissance primaire et secondaire Croissance primaire (en longueur) Croissance au niveau des entre-nœuds La croissance secondaire (radiale) est: Inexistante chez les plantes appartenant à la classe des Liliopsida (Monocotylédones angiospermes) Importante chez les plantes appartenant à la classe des Magnoliopsida (Dicotylédones angiospermes) Chez les gymnospermes (conifères), la croissance radiale est similaire à celle des dicotylédones. Types de tige (tiges aériennes) Cladodes: rameaux courts à croissance définie, formés d’un seul entre-nœud aplati, simulant une feuille. Phyllocladodes: plusieurs entre-nœuds aplatis Stipe ou faux-tronc: tige robuste de plantes terrestres comme les palmiers, les fougères arborescentes ou encore les bananiers. Chaume des graminées: tige caractéristique des plantes de la famille des Poaceae, formée d'une succession de nœuds et d'entrenœuds. tige cylindrique, le plus souvent herbacée, légère et résistante, à port dressé, généralement creuse sauf au niveau des nœuds, à paroi mince, généralement non ramifiée (sauf chez les bambous). Les tiges lignifiées ou sclérifiées de certaines espèces de graminées sont appelées « cannes ». Stolons: ramifications rampantes avec entre-nœuds très longs, le plus souvent; feuilles différentes de celles du pied-mère. Tiges aeriennes Cladode: Phylloclade: Fragon faux houx (Ruscus aculeatus) Figuier de Barbarie(Opuntia ficus-indica) Palmier a huile Bananier chaume de Bambou Tiges cactiformes Tige cactiforme: Cactus Euphorbe des canaries Épines issues de la transformation d'un bourgeon ou d'une stipule. Il s'agit de tiges axillaires dont le point végétatif a avorté prématurément. Les feuilles et bourgeons latéraux qui lui sont liés sont toujours réduits. La Tiges aériennes (suite) Tige radicante: rameau qui court sur le sol, portant à chaque nœud des feuilles et des racines adventives. permet la reproduction végétative de la plante. Ces rameaux rampants s'enracinent de place en place, ne se séparent pas de la plante mère, contrairement aux stolons. rameaux spécialisés Épines caulinaires : piquant issu de la transformation de bourgeon ou de stipule Ex: Rosaceae ligneuses Vrilles caulinaires: organe de fixation de certaines plantes qui s’enroule en hélice; rameaux courts à croissance définie. Ex: Vigne Type de tige (tiges souterraines) Rhizomes Les Rhizomes poussent horizontalement ou obliquement dans le sol. Ils portent des racines ou seulement un bouquet de feuilles. Tubercules Ces tiges se développent dans le sol, se remplissent de matières nutritives, ils portent des bourgeons appelés "yeux". Bulbes Leur courte tige est appelée plateau. Ils portent à leur partie supérieure un bourgeon terminal entouré de feuilles réduites à des écailles charnues imbriquées, gorgées de matière nutritives. Bulbe Type de tige (tiges aquatiques) paroi cellulaire des cellules épidermiques des tiges recouverte par une mince cuticule perméable aux gaz, à l'eau et aux solutés. pas de tissus de soutien. Développement remarquable des espaces intercellulaires, qui, en enfermant de l'air, améliorent la flottabilité ainsi que la diffusion de gaz dans la plante. Ex: genre Cerratophylum, Uticularia. Port de la tige aérienne Tige: Dressée : tige suffisamment robuste pour se développer à la verticale. Montante : plantes dont la souche est vivace et robuste mais dont les tiges aériennes sont grêles et herbacées. Couchée ou rampante : tiges étalées au sol et ne montent pas ou peu. On parle également de plantes prostrées. Ex: Cucurbitaceae: melon Volubile : entoure un support pour y prendre appui. Ex: Convolvulaceae: certaines variétés de patate douce Grimpante : se fixe sur un support par des crampons qui sont des racines adventives ou par des vrilles, qui sont des feuilles transformées. Ex: lierre Différents types de ramifications La tige peut rester entière: chaume des graminées, stipe des palmiers le plus souvent elle se développe en une structure plus ou moins ramifiée. Ramifications dichotomiques: Ce sont des ramifications terminales (ou apicales): division du méristème apical (dôme méristématique) (ou de la cellule apicale). formation de deux axes ou plus, on parle respectivement de dichotomie ou de polytomie. Les embranchements peuvent être de taille égale (isotonie) ou non (anisotonie). Mode de ramification archaïque rencontré chez les bryophytes et les ptéridophytes, rare chez les angiospermes et les gymnospermes. croissance et ramification Ramifications latérales = développement de bourgeons axillaires formant de nouveaux axes (proche de l’apex). Rameaux latéraux rameaux de second ordre rameau de troisième ordre, etc. Mode de ramification répandu chez les végétaux vasculaires. Deux variantes : Ramifications monopodiales (croissance apicale en continue) Ramifications sympodiales (avortement de la dominance apicale) Pour un, deux ou plusieurs nouveaux axes respectivement sympode monochasial, dichasial ou polychasial. Chaque segment d'un axe est issu d'un méristème différent Types de rameaux Rameaux longs: auxiblastes Rameaux courts: mésoblastes Rameaux nains: brachyblastes, insérés à l’aisselle des feuilles courtes écailleuses sur les mésoblastes portés par des auxiblastes Modification des rameaux (croissance définie et indéfinie) Croissance indéfinie: croissance en longueur d’un élément active pendant toute sa vie Croissance définie: croissance qui s’arrête +ou- précocement Quelques exemples de croissance définie: Epines caulinaires: induration du rameau Vrilles caulinaires: rameaux courts Cladodes: rameaux courts formés d’un seul entrenœud aplati simulant une feuille Ex: Asparagus Pyllocladodes: rameaux constitués de plusieurs entrenœuds aplatis ou tige principale et ramifications aplaties, aspect foliaire. Port des plantes ligneuses (arbustes) Port arborescent caractérisé par: Acrotonie bourgeons terminal et bourgeons les plus voisins seulement s’allongent en pousses. de haut en bas, longueur décroissante. Axe principal orthotrope, égalité des éléments insérés au même niveau Hypotonie: rameaux plus vigoureux situés sur face inférieure des rameaux latéraux voir anysophyllie ou anisocladie: inégalité des feuilles et des rameaux insérés à un même niveau D’année en année, poursuite ramifications et allongement de l’axe principal (le tronc) Avec l'âge, différence entre rameaux terminaux et latéraux s’atténue Port des arbustes Port buissonnant combine: Basitonie: prioritairement, alimentation en sève des rameaux situés à la base de la tige rameaux secondaires plus grands et plus nombreux à la base de la tige Épitonie : fait que les rameaux les plus vigoureux proviennent de la face supérieure des rameaux latéraux Autres types: basitonie – épitonie au départ. Après un certain âge, a coté de la basitonie, ramification acrotone des sommets de plus en plus accentués Mésotonie: caractérisée par le développement préférentiel des rameaux latéraux dans la partie médiane d'une tige Port des arbres Port pyramidal Base plus large que la cime. Ex: sapins de Nordmann Port fastigié: les rameaux sont orientés vers le sommet de la plante en se serrant contre la tige principale. Dominance apicale forte Ex: peuplier d’Italie Port des arbres Port sphérique ou arrondi : Port étalé: port avec une dominance apicale très faible Arbres avec dominance apicale faible. Ex: Févier d’ Amérique (Gleditsia triacanthos) Ex: Maronier d’Inde (Aesculus hippo- castanum) Port des arbres Port évasé: dominance apicale faible, souvent de longues branches primaires se dirigent vers la cime Ex Ulmus americana Port étagé: arbres à dominance apicale forte Ex: Araucaria araucana Port des arbres Port conique: caractérise les essences avec la dominance apicale la plus forte. Ce sont généralement Des Conifères. Ex: Sapin baumier (Abies balsamea) Epinette blanche (Picea glauca) Port colonnaire: arbres avec dominance apicale assez élevée, Ils sont étroits. Ginko biloba « menhir » Port des arbres Port pleureur: feuillus à faible dominance apicale excepté quelques conifères Ex: Saule pleureur Modification du port des plantes Modification par la lumière: Faible luminosité Etiolement Luminosité suffisante Descente de cime Modification par le vent Modification par les facteurs biotiques Modification du port par l’homme Futaie de pin futaie de hêtre Modification par le vent Modification par des facteurs biotiques Balai de sorcière: provoquée par le champignon Melampsorella caryophyllacearum, qui cause un développement excessif de rameaux à partir d'un même point sur une branche re Modification par l’homme FEUILLE Fonction et anatomie de la feuille Organe à croissance limitée, généralement plate et large, à symétrie bilatérale Laboratoire de synthèse qui capte l'énergie lumineuse et transforme la sève brute en sève élaborée (photosynthèse) Photosynthèse, mécanisme biochimique permettant la production de matière organique indispensable au métabolisme de la plante. Même origine embryonnaire que la tige, elle est formée: De l’épiderme recouverte de cuticule avec présence de stomates Du mésophylle constitue de parenchyme chlorophyllien palissadique et lacuneux D’un système vasculaire constitue de vaisseaux cribrovasculaires renforce par les tissus de soutien pour former les nervures Structure anatomique de la feuille Différentes parties d’une feuille