Compilation de Notes sur les Nœuds Constructifs PDF

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HonoredFermat8676

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UMONS - Université de Mons

2012

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noeuds constructifs peb construction architecture

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Ce document détaille la définition des nœuds constructifs dans le contexte de la performance énergétique des bâtiments (PEB). Il explique les types de nœuds constructifs linéaires et ponctuels, ainsi que la manière de les identifier dans les différents cas de figure lors de l'analyse des parois.

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22/02/2012 2. Définition 1. Introduction 2. Définition 3. Exercices 4. Règles de base 5. Encodage 6. Cas particuliers 7. Conclusion Prise en compte des nœuds constructifs dans la...

22/02/2012 2. Définition 1. Introduction 2. Définition 3. Exercices 4. Règles de base 5. Encodage 6. Cas particuliers 7. Conclusion Prise en compte des nœuds constructifs dans la PEB 0 2. Définition Définition du noeud constructif 1 1 22/02/2012 2. Définition 2 formes de noeuds constructifs Le Nœud constructif linéaire Le Nœud constructif peut se présenter aux 3 ponctuel endroits suivants : se présente 1. là où 2 parois de la surface de déperdition se rejoignent ; 9 là où la couche isolante de la paroi de la surface de 2. là où une paroi de la déperdition est interrompue surface de déperdition ponctuellement. rejoint une paroi à la limite d’une parcelle adjacente; 3. là où la couche isolante d’une paroi de la surface de déperdition est interrompue linéairement (par un matériau ayant une conductivité thermique plus élevée). Pour repérer les différents noeuds, il est essentiel de déterminer quelles sont les parois de la surface de déperdition. 2 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le sol / une cave / un vide sanitaire 9 un EANC VOLUME PROTÉGÉ (ou volume K d’un même bâtiment) EANC Bâtiment voisin (ou autre volume K d’un même bâtiment) 3 2 22/02/2012 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le sol / une cave / un vide sanitaire 9 un EANC 4 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le sol / une cave / un vide sanitaire 9 un EANC 5 3 22/02/2012 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le sol / une cave / un vide sanitaire 9 un EANC 6 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le sol / une cave / un vide sanitaire 9 un EANC 7 4 22/02/2012 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le le sol sol // une une cave cave/ /un unvide videsanitaire sanitaire 9 un EANC 8 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le sol / une cave / un vide sanitaire 9 un un EANC EANC 9 5 22/02/2012 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le sol / une cave / un vide sanitaire 9 un EANC Un mur MITOYEN ne fait pas partie de la surface de déperdition ! Idem pour les parois entre parties de volumes K ou unités PEB. 10 2. Définition Parois de la surface de déperdition = Élément du bâtiment qui sépare le volume protégé et : 9 l’extérieur 9 le sol / une cave / un vide sanitaire 9 un EANC 2 parois de la surface de déperdition sont distinctes lorsqu’elles différent par – l’épaisseur des couches de matériaux, – les matériaux utilisés, Valeur U – l’environnement, – l’ordre des couches de matériaux, U1 ≠ U2 angle sortant > 180°, – l’orientation (angle en plan), angle entrant < 180° – la pente (angle en coupe verticale), extérieur ET/OU U1, A1 U1, A2 – ne sont pas continues 11 intérieur 6 22/02/2012 2. Définition Sont des noeuds constructifs … 12 2. Définition 2 formes de nœuds constructifs Le nœud constructif linéaire Le nœud constructif ponctuel peut se présenter aux 3 se présente endroits suivants : 1. là où 2 parois de la surface 9 là où la couche isolante de de déperdition se rejoignent; la paroi de la surface de déperdition est interrompue 2. là où une paroi de la ponctuellement. surface de déperdition rejoint une paroi à la limite d’une parcelle adjacente; 3. là où la couche isolante d’une paroi de la surface de déperdition est interrompue linéairement (par un matériau ayant une conductivité thermique plus élevée). 13 7 22/02/2012 2. Définition Nœud constructif linéaire Repérage à faire en plan ET en coupe 14 2. Définition Nœud constructif linéaire 1. Là où 2 parois de la surface de déperdition se rejoignent APPUI DE FONDATION RACCORD DE FENÊTRE CHANGEMENT DE FAÇADE ACROTÈRE Le raccord d’un toit avec un pignon, aussi ! 15 8 22/02/2012 2. Définition Nœud constructif linéaire 2. Là où une paroi de la surface de déperdition rejoint une paroi à la limite d’une parcelle adjacente Le raccord avec une paroi mitoyenne à une parcelle voisine, aussi ! Idem pour le raccord entre 2 volumes K, unités PEB ou secteurs énergétiques. ‘pignon en attente’ extérieur intérieur intérieur intérieur extérieur extérieur 16 2. Définition Nœud constructif linéaire 2. Là où une paroi de la surface de déperdition rejoint une paroi à la limite d’une parcelle adjacente 17 9 22/02/2012 2. Définition Nœud constructif linéaire 3. Là où la couche isolante d’une paroi de la surface de déperdition est interrompue linéairement (par un matériau ayant une conductivité thermique plus élevée). 18 2. Définition Nœud constructif linéaire 3. Là où la couche isolante d’une paroi de la surface de déperdition est interrompue linéairement (par un matériau ayant une conductivité thermique plus élevée). Condition importante : Si cette condition n’est pas remplie distance maximale de 40 cm qui interrompt la couche Æ Parois distinctes isolante d’une même paroi. a ≤ 0,40 m a > 0,40 m 1 nœud constructif linéaire 2 nœuds constructifs avec interposition d’un linéaires avec isolation en 19 élément isolant contact 10 22/02/2012 2. Définition 2 formes de nœuds constructifs Le nœud constructif linéaire Le nœud constructif ponctuel peut se présenter aux 3 se présente endroits suivants : 1. là où 2 parois de la surface 9 là où la couche isolante de de déperdition se rejoignent; la paroi de la surface de déperdition est interrompue 2. là où une paroi de la ponctuellement (par un surface de déperdition matériau ayant une rejoint une paroi à la limite conductivité thermique plus d’une parcelle adjacente; élevée). 3. là où la couche isolante d’une paroi de la surface de déperdition est interrompue linéairement (par un matériau ayant une conductivité thermique plus élevée). 20 2. Définition Nœud constructif ponctuel 9 là où la couche isolante de la paroi de la surface de déperdition est interrompue ponctuellement (par un matériau ayant une conductivité thermique plus élevée). 21 + un grand nombre d’exceptions (voir plus loin) 11 22/02/2012 2. Définition Ne sont pas des noeuds constructifs … 22 2. Définition Ne sont pas des nœuds constructifs… a) les interruptions propres à la paroi b) les percements pour les conduites c) l’intersection de 2 ou 3 nœuds constructifs linéaires d) ce qui est en contact direct avec le sol e) lorsque la couche isolante est continue Les situations qui ne tombent pas sous la dénomination « nœud constructif » restent toutefois sous la responsabilité des concepteurs et constructeurs pour ce qui concerne la formation 23 de condensation et de moisissures, etc. 12 22/02/2012 a) Interruptions propres à la technique 2. Définition constructive de la paroi Leur influence DOIT être prise en compte dans la résistance thermique totale R ou le coefficient de transmission thermique U de la paroi ! – Les couches non‐homogènes de matériaux 24 a) Interruptions propres à la technique 2. Définition constructive de la paroi – Raccord entre vitrage (panneau), intercalaire et châssis de fenêtre – Grilles de ventilation dans les fenêtres 25 13 22/02/2012 a) Interruptions propres à la technique 2. Définition constructive de la paroi – Crochets de maçonnerie 26 a) Interruptions propres à la technique 2. Définition constructive de la paroi – Profil Z de fixation pour habillage de façade 27 14 22/02/2012 2. Définition b) Percements pour les conduites Uniquement les percements qui NE sont PAS dans le plan de la paroi – Conduits de ventilation – Gaines pour conduites (coude de passage pour raccordements…) 28 2. Définition b) Percements pour les conduites – Conduits de fumée – Évacuations d’eau pluviale (pas dans le plan de façade) 29 15 22/02/2012 2. Définition c) Intersection de 2 ou 3 nœuds constructifs linéaires N’est pas considéré comme un nœud constructif ponctuel Nœud constructif linéaire 3 Nœud constructif Nœud constructif linéaire 1 linéaire 2 30 Février 2012 2. Définition d) Interruption dans une paroi en contact direct avec le sol – Interruption de la couche isolante par un mur intérieur posé sur un plancher sur sol LE RACCORDEMENT entre 2 parois de la surface de déperdition RESTE un nœud constructif, même s’il est dans le sol, p.ex. un 31 appui de fondation 16 22/02/2012 2. Définition e) Lorsque la couche isolante est continue 32 2. Définition e) Lorsque la couche isolante est continue 33 17 22/02/2012 2. Définition En résumé 34 Interruptions propres à la technique 2. Définition constructive de la paroi En résumé Pertes par transmission 2D et 3D Interruptions propres à une paroi et Nœuds constructifs réparties sur sa surface Elles sont déjà prises en Concernés par l’annexe NC, compte dans la valeur U ils sont pris en compte de la paroi elle-même. séparément par un supplément sur le niveau K. ‰ Montants et traverses en bois ‰ Acrotères ‰ Crochets de maçonnerie ‰ Appuis de fondation ‰ Intercalaires de vitrage ‰ Raccords aux fenêtres ‰ … ‰… 35 18 22/02/2012 4. Règles de base 1. Introduction 2. Définition 3. Exercices 4. Règles de base 5. Encodage 6. Cas particuliers 7. Conclusion Prise en compte des nœuds constructifs dans la PEB 0 4. Règles de base Méthode des noeuds PEB-conformes 1 1 22/02/2012 4. Règles de base 3 options Les 3 options ont des impacts différents. Logiciel PEB OPTION A OPTION B OPTION C Méthode détaillée Méthode des Supplément nœuds PEB‐ forfaitaire conformes Supplément variable Supplément aux Supplément aux aux niveaux K et E niveaux K et E niveaux K et E correspondant à correspondant à +/‐ 3 points K +/‐ 10 points K 2 4. Règles de base Qu’est-ce qu’un nœud PEB-conforme ? Un nœud PEB-conforme est un nœud constructif qui répond au moins à une des 2 conditions ci-dessous : le nœud constructif répond à le coefficient de une des 3 règles de base ou transmission pour un détail à pont thermique thermique linéique négligeable du nœud constructif est inférieur ou égal à la valeur limite qui est d’application : Ψ e ≤ Ψ e,lim Un nœud constructif qui ne répond à aucune de ces 2 conditions, est considéré comme nœud PEB-non conforme. 3 2 22/02/2012 4. Règles de base Qu’est-ce qu’un nœud PEB-conforme ? Nœud PEB-conforme Il satisfait à une des Il satisfait à ou 3 RÈGLES DE BASE Ψe ≤ Ψe,lim IMPORTANT ! Le nœud constructif ne doit pas satisfaire aux 2 conditions en même temps. 4 Février 2012 4. Règles de base Qu’est-ce qu’un nœud PEB-conforme ? Nœud PEB-conforme Il satisfait à une des Il satisfait à ou 3 RÈGLES DE BASE Ψe ≤ Ψe,lim RÈGLE DE RÈGLE DE RÈGLE DE BASE 1 BASE 2 BASE 3 Épaisseur de Interposition Chemin de contact minimale d’éléments moindre des couches isolants résistance isolantes 5 3 22/02/2012 Février 2012 4. Règles de base Qu’est-ce qu’un nœud PEB-conforme ? Nœud PEB-conforme Il satisfait à une des Il satisfait à ou 3 RÈGLES DE BASE Ψe ≤ Ψe,lim RÈGLE DE RÈGLE DE RÈGLE DE BASE 1 BASE 2 BASE 3 Épaisseur de Interposition Chemin de contact minimale d’éléments moindre des couches isolants résistance isolantes 6 Règles de base 4. Règles de base pour qu’un détail soit à PONT THERMIQUE NÉGLIGEABLE But – Simple et clair (pas trop de règles) – Pas besoin de grands calculs – Basé sur la raison – Souple (application plus large que les ponts thermiques ’catalogués’) L’essentiel : garantir la continuité de la couche isolante 7 4 22/02/2012 4. Règles de base Couche isolante Les règles de base pour un détail à pont thermique négligeable se focalisent chacune sur les couches isolantes des parois et sur d’éventuels éléments isolants. Les éléments qui les entourent sont ici laissés de côté. 8 4. Règles de base Couche isolante La couche isolante d’une paroi de la surface de déperdition est la couche de matériau avec la plus grande résistance thermique. 9 5 22/02/2012 4. Règles de base Couche isolante Dans le cas d’une couche de construction non homogène, la résistance thermique est prise en compte en pondérant la conductivité thermique selon la superficie. Prise en compte de la fraction de superficie isolation et de la fraction de superficie bois. 10 4. Règles de base Couche isolante La couche isolante peut aussi être constituée de plusieurs couches de matériaux, homogènes ou non - les membranes doivent être négligées - si 3 conditions sont respectées : Succession ininterrompue des couches de matériaux Pas de couche d’air Pour chaque couche de matériau : λ ≤ 0,2 W/mK Enduit extérieur (1 cm) Panneau de fibre de bois à enduire (6 cm) Structure bois remplie de cellulose (10 cm) Structure bois remplie de cellulose (18 cm) OSB (1,8 cm) Vide technique rempli de laine minérale (5 cm) Plaque de plâtre enrobé Ossature bois Ces couches DOIVENT être considérées comme une couche isolante assemblée 11 6 22/02/2012 4. Règles de base Couche isolante Succession ininterrompue des couches de matériaux Pas de couche d’air Pour chaque couche de matériau : λ ≤ 0,2 W/mK d = la somme de chacune des couches di R = somme des résistances thermiques de chacune des couches Ri 12 4. Règles de base Règle de base 1 13 7 22/02/2012 Règles de base Février 2012 4. Règles de base pour qu’un détail soit à PONT THERMIQUE NÉGLIGEABLE Nœud PEB-conforme Il satisfait à une des Il satisfait à 3 RÈGLES DE BASE ou Ψe ≤ Ψe,lim RÈGLE DE RÈGLE DE RÈGLE DE BASE 1 BASE 2 BASE 3 Épaisseur de Interposition Chemin de contact minimale d’éléments moindre des couches isolants résistance isolantes 14 4. Règles de base Règle de base 1 Les COUCHES ISOLANTES doivent être en contact DIRECT 15 épaisseur de contact dcontact 8 22/02/2012 4. Règles de base Règle de base 1 Les COUCHES ISOLANTES doivent être en contact DIRECT d1 dcontact Épaisseur de contact de la couche isolante, mesurée entre les faces froide et chaude d2 d1 et d2 Épaisseurs respectives de la couche isolante des deux parois qui se rejoignent EXIGENCE dcontact ≥ ½ * min(d1, d2) 16 4. Règles de base Règle de base 1 ≥ 9/2 = 4,5 cm dcontact d1= 9 cm A mur d1= 12 cm d2= 12 cm A plancher A mur d2= 9 cm dcontact ≥ 9/2 = 4,5 cm EXIGENCE 17Brussel, 6 juli 2009 dcontact ≥ ½ * min(d1, d2) 9 22/02/2012 4. Règles de base Seuil de fenêtre 18 18 4. Règles de base Règle de base 1 Dans le cas de CHÂSSIS de fenêtre et de porte : règle de base adaptée Châssis sans coupure Châssis avec coupure thermique thermique dcontact ≥ ½ * min(d1, d2) La couche isolante doit être en contact avec toute l’épaisseur de la coupure d1 = ép. du cadre fixe du châssis thermique 19 10 22/02/2012 4. Règles de base Seuil de fenêtre Ce nœud est-il PEB-conforme ? 20 20 4. Règles de base Seuil de fenêtre Arbre de décision Isolation en contact ? oui Dans le cas de châssis de fenêtre ou de porte avec coupure thermique, on n’applique pas la formule de la règle de base 1, il faut seulement que la couche isolante soit en contact direct avec la coupure thermique et ce sur toute l’épaisseur de la coupure thermique oui 21 21 PEB‐CONFORME 11 22/02/2012 4. Règles de base Seuil de fenêtre Arbre de décision Isolation en contact ? oui Dans le cas de châssis de fenêtre ou de porte d1 = 6 cm sans coupure thermique, dcontact = 2 cm d1 est égal à l’épaisseur du cadre fixe du châssis de fenêtre ou de porte, mesurée d2 = 8 cm perpendiculairement à la surface vitrée. dcontact ≥ 3 cm non 22 22 PEB‐NON CONFORME 4. Règles de base Règle de base 2 23 12 22/02/2012 Février 2012 4. Règles de base Règle de base 2 Nœud PEB-conforme Il satisfait à une des Il satisfait à 3 RÈGLES DE BASE ou Ψe ≤ Ψe,lim RÈGLE DE RÈGLE DE RÈGLE DE BASE 1 BASE 2 BASE 3 Épaisseur de Interposition Chemin de contact minimale d’éléments moindre des couches isolants résistance isolantes 24 4. Règles de base Elément isolant Pour les nœuds constructifs où les couches isolantes ne peuvent pas se raccorder directement l’une sur l’autre, il existe la possibilité d’intercaler un élément isolant. Ces éléments doivent assurer la continuité thermique avec 25 les couches isolantes. 13 22/02/2012 4. Règles de base Règle de base 2 Tous les éléments isolants doivent répondre simultanément à 3 exigences pour que le détail soit un nœud PEB-conforme. Exigence de valeur λ Exigence de valeur R Epaisseur de contact + + λinsulating part R dcontact,i ≤ 0,2 W/mK ≥ min(R1/2,R2/2, 2) ≥ ½*min(dinsulating part,dx) La résistance Déterminée suivant thermique d’un l’annexe A du élément isolant est document de calculée Idem référence pour les perpendiculairement règle de base 1. pertes par à la ligne de transmission coupure thermique qui le traverse. 26 4. Règles de base Ligne de coupure thermique La ligne de coupure thermique est la ligne passant à travers les éléments isolants qui relie 2 couches isolantes et qui est la plus parallèle possible aux faces des couches isolantes et des éléments isolants qu’elle traverse. 27 14 22/02/2012 4. Règles de base Ligne de coupure thermique La ligne de coupure thermique est la ligne passant à travers les éléments isolants qui relie 2 couches isolantes et qui est la plus parallèle possible aux faces des couches isolantes et des éléments isolants qu’elle traverse. 28 4. Règles de base Appui sur fondation 29 29 15 22/02/2012 4. Règles de base Appui sur fondation Ce nœud est-il PEB-conforme ? ext. int. 30 30 4. Règles de base Appui sur fondation Arbre de décision Isolation en contact ? non ▪ λ ≤ 0,2 w/mK Interposition d’éléments isolants ? oui remplir + ces 3 ▪ R ≥ 0,5 Rmin conditions + ▪ d ≥ 0,5 ép,min 31 31 16 22/02/2012 Février 2012 4. Règles de base Appui sur fondation Interposition d’éléments isolants ? remplir 3 conditions Exigence Exigence Exigence de valeur λ ET de valeur R ET d’épaisseur de contact λ ≤ 0,2W/mK R ≥ min (R1/2, R2/2, 2) dcontact,i ≥ ½ * min(dinsulating part, dx) λ=0,048W/mK λ≤ 0,2W/mK oui 32 32 Février 2012 4. Règles de base Appui sur fondation Interposition d’éléments isolants ? remplir 3 conditions Exigence Exigence Exigence de valeur λ ET de valeur R ET d’épaisseur de contact λ ≤ 0,2W/mK R ≥ min (R1/2, R2/2, 2) dcontact,i ≥ ½ * min(dinsulating part, dx) La valeur R de l’élément isolant d’interposition doit au moins être égale à la résistance la plus faible des couches isolants voisines divisée par 2 avec une valeur plancher R = 2m²K/W. En bref si R de l’élément isolant d’interposition ≥ 2m²K/W Æ ce critère est OK 33 33 17 22/02/2012 4. Règles de base Appui sur fondation Interposition d’éléments isolants ? remplir 3 conditions Exigence Exigence Exigence de valeur λ ET de valeur R ET d’épaisseur de contact λ ≤ 0,2W/mK R ≥ min (R1/2, R2/2, 2) dcontact,i ≥ ½ * min(dinsulating part, dx) R1 = 0,08/0,040 = 2,00 m²K/W R = 0,05/0,048 = 1,04 m²K/W doit être ≥ Rmin/2 R2 = 0,04/0,030 = 1,33 m²K/W ≥ 0,67 oui Ligne de coupure thermique 34 34 4. Règles de base Appui sur fondation Interposition d’éléments isolants ? remplir 3 conditions Exigence Exigence Exigence de valeur λ ET de valeur R ET d’épaisseur de contact λ ≤ 0,2W/mK R ≥ min (R1/2, R2/2, 2) dcontact,i ≥ ½ * min(dinsulating part, dx) doit être ≥ dins/2 d1 = 0,08 m dcontact,1 = 0,05 m ≥ 0,025 m dinsulating part = 0,05 m oui dcontact,2 = 0,04 m doit être ≥ d2/2 ≥ 0,02 m d2 = 0,04 m oui 35 35 18 22/02/2012 4. Règles de base Appui sur fondation Arbre de décision Isolation en contact ? non ▪ λ ≤ 0,2 w/mK Interposition d’éléments isolants ? oui remplir + ces 3 ▪ R ≥ 0,5 Rmin conditions + ▪ d ≥ 0,5 ép,min oui 36 36 PEB‐CONFORME 4. Règles de base Conformes ou non conforme ? Verre cellulaire comme élément isolant entre l’isolation de la coulisse et celle du sol. À cause de la forte isolation thermique des parois, le respect de la prescription relative à la valeur R de l’élément isolant (photo) peut être critique! 37 19 22/02/2012 Février 2012 4. Règles de base Exigences sur la Résistance interposée Interposition d’éléments isolants ? remplir 3 conditions Exigence Exigence Exigence de valeur λ ET de valeur R ET d’épaisseur de contact λ ≤ 0,2W/mK R ≥ min (R1/2, R2/2, 2) dcontact,i ≥ ½ * min(dinsulating part, dx) La valeur R de l’élément Cas particulier du châssis, isolant d’interposition valeur plancher R = 1,5m²K/W doit au moins être égale à la résistance la plus faible des couches isolants voisines divisée par 2 avec une valeur plancher R = 2m²K/W. En bref si R de l’élément isolant d’interposition ≥ 2m²K/W Æ ce critère est OK 38 38 4. Règles de base Règle de base 3 39 20 22/02/2012 Février 2012 4. Règles de base Règle de base 3 Nœud PEB-conforme Il satisfait à une des Il satisfait à 3 RÈGLES DE BASE ou Ψe ≤ Ψe,lim RÈGLE DE RÈGLE DE RÈGLE DE BASE 1 BASE 2 BASE 3 Épaisseur de Interposition Chemin de contact minimale d’éléments moindre des couches isolants résistance isolantes 40 4. Règles de base Règle de base 3 Lorsqu’il est impossible de respecter les règles 1 & 2 : c’est-à-dire lorsque les couches isolantes ne peuvent pas être raccordées directement et la coupure thermique ne peut pas être continue, un nombre très fréquent de détails constructifs ne pourraient alors pas être résolus à l’aide des premières règles de base, EANC Extérieur Intérieur Extérieur Intérieur Plancher combles Appui de fondation la règle de base 3 fournit la possibilité de considérer ce type de 41 nœud sans coupure thermique comme un nœud PEB-conforme. 21 22/02/2012 4. Règles de base Règle de base 3 Chemin de moindre résistance = le plus court trajet entre l’environnement intérieur et l’environnement extérieur ou un EANC et qui ne coupe jamais une couche d’isolant ou un élément isolant dont R ≥ min (R1,R2). EANC Extérieur Intérieur Extérieur Intérieur Plancher combles Appui de fondation “ la chaleur cherche le chemin le plus facile ” 42 Æ PAS à travers l’isolant Æ chemin de moindre résistance 4. Règles de base Règle de base 3 Chemin de moindre résistance = le plus court trajet entre l’environnement intérieur et l’environnement extérieur ou un EANC et qui ne coupe jamais une couche d’isolant ou un élément isolant dont R ≥ min (R1,R2). R1 EANC R1 Extérieur Intérieur Extérieur R2 R2 Intérieur Plancher combles Appui de fondation Mesure de la longueur li du Pour être conforme-PEB : chemin de moindre résistance Longueur li ≥ 1 mètre 43 22 22/02/2012 4. Règles de base Règle de base 3 Si l’exigence Longueur li ≥ 1 mètre n’est pas satisfaite, pour présenter un nœud conforme PEB, une isolation avec R ≥ min (R1,R2) doit être ajoutée pour augmenter la longueur ! R1 EANC R1 Extérieur Intérieur Extérieur R2 R2 Intérieur Plancher combles Appui de fondation Mesure de la longueur li Pour être conforme-PEB : du chemin Longueur li ≥ 1 mètre 44 de moindre résistance avec R ≥ min (R1,R2) 4. Règles de base Poutre au-dessus d’un parking Ce nœud est‐il PEB‐conforme ? intérieur intérieur parking 45 45 23 22/02/2012 Février 2012 4. Règles de base Poutre au-dessus d’un parking Arbre de décision Isolation en contact ? non Interposition d’éléments isolants ? non R1 Chemin de moindre résistance ? oui Risolation ajoutée ≥1m ? Ri ≥ R1 oui R isolation ajoutée ≥ Rmin oui 46 46 PEB‐CONFORME 4. Règles de base Pour les noeuds linéaires : Ψe ≤ Ψe,lim 47 24 22/02/2012 Février 2012 4. Règles de base Valeurs limites Nœud PEB-conforme Il satisfait à une des Il satisfait à 3 RÈGLES DE BASE ou Ψe ≤ Ψe,lim RÈGLE DE RÈGLE DE RÈGLE DE BASE 1 BASE 2 BASE 3 Épaisseur de Interposition Chemin de contact minimale d’éléments moindre des couches isolants résistance isolantes 48 4. Règles de base Valeurs limites des coefficients de conductivité linéïque Ψe Tableau des valeurs limites des coefficients de conductivité linéïque Ψe Ψe,lim 1. ANGLE SORTANT (1)(2) 2 murs -0.10 W / m K 0.00 W / m K Autres angles sortants 2. ANGLE RENTRANT (3) 0.15 W / m K 3. RACCORDS aux FENÊTRES et aux PORTES 0.10 W / m K 4. APPUI DE FONDATION 0.05 W / m K 5. BALCONS - AUVENTS 0.10 W / m K 6. RACCORDS DE PAROIS d’un même volume 0.05 W / m K protégé ou 2 VOLUMES PROTÉGÉS DIFFÉRENTS avec une PAROI DE LA SURFACE DE DÉPERDITION 7. TOUS LES NŒUDS QUI N'ENTRENT PAS dans 0.00 W / m K les catégories 1 à 6 (1) A l’exception d’appui de fondation (2) Pour un "angle sortant", l’angle α (mesuré entre les deux faces extérieures de la paroi de la surface de déperdition) doit satisfaire à : 180° < α < 360° (3) Pour un "angle rentrant", l’angle α (mesuré entre les deux faces extérieures de la paroi de la surface de 49 déperdition) doit satisfaire à : 0° < α < 180° 25 22/02/2012 4. Règles de base Appelation des nœuds constructifs Tableau dans le logiciel PEB : Paroi intérieure avec - toiture - façade - plancher 50 4. Règles de base Nœud constructif linéaire Appellation des noeuds constructifs Non considéré comme NC 51 26 22/02/2012 4. Règles de base Nœud constructif linéaire Appellation des noeuds constructifs Non considéré comme NC 52 4. Règles de base Comment démontrer que Ψ e ≤ Ψ e,lim ? Toujours suivant un CALCUL NUMÉRIQUE VALIDÉ (EN ISO 10211) Repris dans un arrêté ministériel Calcul numérique validé Cela peut se faire... Par un Par un Par l’usage calcul calcul du d’une base de personnel Avec logiciel fabricant données agréé Si correspondance complète du détail Faire référence à un Ψe extrait d’une base de données ou d’une autre source est accepté uniquement si le détail est COMPLÈTEMENT identique (dimensions et λ) au détail pré-calculé, Dans ce cas, aucun calcul complémentaire n’est nécessaire. S’il n’est pas complètement identique, alors une adaptation et un 53 53 nouveau calcul est indispensable ! 27 22/02/2012 Février 2012 4. Règles de base Comment démontrer que Ψ e ≤ Ψ e,lim ? Quels programmes de calcul peuvent être utilisés dans le cadre de la PEB ? Tout programme de calcul qui répond aux exigences de l’Annexe A de la norme NBN EN ISO 10211:2008 peut être considéré comme une “high precision method”. Exemples de programme de calcul : KOBRA, THERM … 54 4. Règles de base KOBRA Gratuit : peut être téléchargé depuis www. cstc.be/go/KOBRA Facile à utiliser (période courte d’apprentissage) Consulter le mode d’emploi (qui est également installé) Limitation : tout nœud orthogonal peut être modélisé, selon des typologies prédéfinies Il n’est pas possible de modéliser le nœud d’une toiture inclinée avec une façade Les épaisseurs de couches, les valeurs lambda et les hypothèses préalables peuvent être adaptées On peut utiliser KOBRA lorsque la typologie de construction du projet se retouve dans la banque de données 55 28 22/02/2012 4. Règles de base KOBRA : bases de données 2 bases de données sont disponibles : EUROKOBRA : ~3000 typologies Koudebrug-IDEE : 125 détails génériques de ponts thermiques À noter : la plupart des (variations de) détails satisfont généralement à une des 3 règles de bases, de sorte qu’ils peuvent être considérés comme des noeuds PEB- conformes. La simulation numérique n’est désormais plus nécessaire pour le prouver Toutes les suggestions de solutions (également pour les nœuds non orthogonaux) peuvent être consultées sur les pages web du projet Koudebrug-IDEE : www.cstc.be/go/koudebruggen ==> Koudebrug-IDEE details 56 4. Règles de base Copie d’écran 1 de KOBRA 57 |PAThB2010| 29 22/02/2012 4. Règles de base Copie d’écran 2 de KOBRA 58 |PAThB2010| 4. Règles de base Exemple de page web de Koudebrug-IDEE 59 www.wtcb.be/go/koudebruggen ==> Koudebrug‐IDEE details ==>... 30 22/02/2012 4. Règles de base Encodage dans le logiciel PEB 60 4. Règles de base Encodage dans le logiciel PEB Logiciel PEB OPTION A OPTION B OPTION C Méthode détaillée Méthode des Supplément Supplément variable nœuds PEB‐ forfaitaire aux niveaux K et E conformes + 10 points K Nœuds PEB- Valeurs Ψe et χ e conformes + des nœuds PEB-conformes ET non-conformes Supplément de Supplément variable 3 points K 61 31 22/02/2012 4. Règles de base Encodage d’un nœud PEB-conforme S’il est démontré à l’aide d’un calcul numérique validé que Ψe ≤ Ψe,lim Nœud linéaire PEB conforme SANS valorisation AVEC valorisation de la valeur calculée de la valeur calculée Pas d’encodage encodage complémentaire complémentaire dans le logiciel PEB : dans le logiciel PEB Renseigner la longueur du NC et la valeur Ψe Démarche simplifiée Démarche un peu plus longue mais le temps passé pour le calcul de Ψe est valorisé Si tous les noeuds sont PEB- Si tous les noeuds sont PEB- conformes et qu’il n’y a pas conformes et valorisation par un d’encodage complémentaire : encodage complémentaire : 62 Niveau K + 3 Niveau K + de 0 à 3 4. Règles de base Encodage d’un NC linéaire PEB-non conforme Si le nœud constructif (NC) ne satisfait à aucune des ET ne satisfait pas à 3 RÈGLES DE BASE Ψe ≤ Ψe,lim Nœud linéaire PEB non conforme valeurs par défaut valeur calculée de Ψe encodage complémentaire dans encodage complémentaire le logiciel PEB dans le logiciel PEB : Renseigner la longueur du NC Renseigner la longueur du NC et la valeur par défaut de Ψe et la valeur calculée de Ψe Niveau K >> K+3 Niveau K > K+3 Si tous les NC sont calculés Si tous les NC sont calculés de avec les valeurs par défaut : la sorte : la pénalisation risque d’être la pénalisation importante est plus réduite 63 (parfois supérieure à + 10) 32 22/02/2012 4. Règles de base Encodage d’un NC linéaire PEB-non conforme 64 4. Règles de base Nœuds qui ne sont pas PEB-conformes Dans ces cas-là, il faut : 9Déterminer les valeurs Ψ ou χ : - soit valeur par défaut - soit valeur calculée 9 Calculer les longueurs et le nombre 65 33 22/02/2012 4. Règles de base Nœuds constructifs ponctuels χe Dans le cas de nœuds constructifs ponctuels, avec la méthode des noeuds PEB-conforme, il n’y a pas de valeurs limites. Nœud constructif ponctuel satisfait à une des 3 RÈGLES DE BASE oui non PEB‐CONFORME PEB‐NON CONFORME Nœud PEB‐non conforme Pas d’encodage encodage complémentaire complémentaire dans le logiciel dans le logiciel PEB : PEB Renseigner la valeur χe du NC 66 4. Règles de base Encodage d’un NC ponctuel PEB-non conforme Si le nœud constructif (NC) ne satisfait à aucune des 3 RÈGLES DE BASE Nœud ponctuel PEB non conforme valeurs par défaut valeur calculée de χe encodage complémentaire dans encodage complémentaire le logiciel PEB dans le logiciel PEB : Renseigner la valeur par défaut Renseigner la valeur calculée de χe de χe Niveau K >> K+3 Niveau K > K+3 Si tous les NC sont calculés Si tous les NC sont calculés de avec les valeurs par défaut : la sorte : la pénalisation risque d’être la pénalisation importante est plus réduite 67 (parfois supérieure à + 10) 34 22/02/2012 4. Règles de base Valeurs par défaut des noeuds constructifs ponctuels χe NŒUDS CONSTRUCTIFS PONCTUELS : 2 catégories 68 Février 2012 4. Règles de base Valeurs par défaut 1. Percement de la couche isolante par des éléments en métal 4,7 * z + 0,03 W/K (z = longueur du côté du carré dans lequel s’inscrit le percement, en m) Exemple : coupe d’un profil I métallique qui perce l’isolant 10 cm 4 cm La plus grande dimension = 10 cm χ = 4.7 * 0,1 + 0,03 z = 0,1 m = 0,50 W/K 69 35 22/02/2012 4. Règles de base Valeurs par défaut 2. Percement de la couche isolante par d’autres matériaux que le métal 3,8 * A + 0,1 W/K (A = surface de percement, en m²) Exemple : Coupe d’une colonne en béton qui perce l’isolant 20 cm 55 cm Aire totale du percement χ = 3,8 * 0,11 + 0,1 A = 0,20 * 0,55 = 0,11 m2 = 0,52 W/K 70 4. Règles de base Valeurs par défaut Important ! Les valeurs par défaut sont fortement défavorables. L’application systématique des Les valeurs par défaut sont valeurs par défaut sur un proposées comme bâtiment entier aboutira dans la expédient facile pour les plupart des cas à une nœuds constructifs pénalité lourde. (au mieux pour des dimensions/nombres déterminés) pour lesquels les coefficients de transmission thermique linéiques et ponctuels Ψe et χ e ne peuvent pas facilement être obtenus. Probablement Probablement supérieure à 10 points K supérieure à 3 points K Dans ce cas mieux vaut opter pour Méthode forfaitaire Méthode des nœuds 71 supplément de 10 pts K PEB-conformes 36 22/02/2012 4. Règles de base Arbre de décision 72 Février 2012 Pour chaque nœud (linéaire ou ponctuel) repéré, Arbre de décision 4. Règles deanalyser base sa conformité PEB « nœuds constructifs » Isolation en contact ? oui di ≥ dmin/2 Condition remplie ? oui non λ ≤ 0,2 w/mK Les 3 conditions sont remplies ? Interposition d’éléments isolants ? oui R ≥ Rmin/2 OU 2 oui di ≥ d1/2 ET ≥ d2/2 non ≥1m Chemin de moindre résistance ? oui Ri ≥ Rmin en cas d’isolation ajoutée oui non Pas de valeur limite pour Uniquement nœuds linéaires oui les nœuds ponctuels Ψe ≤ Ψe,lim ? non Nœuds PEB non‐conformes Nœuds PEB conformes (2 options) (2 options) Nœud conforme + favorable Valeur par défaut valeur Ψe via logiciel * valeur Ψe via logiciel * Niveau K ≥ niveau K+3 Niveau K = niveau K + 3 Niveau K ≤ niveau K + 3 73 * = non abordé dans cette formation 37 22/02/2012 4. Règles de base Comparaison des 3 options évaluation niveau K Méthode noeuds constructifs Ψ et χ K ΔKnœuds constructifs supplément Sans nœud constructif 41 0 = 0 + 0 Méthode tous calculés 44 2,7 = 0 + 2,7 détaillée Noeuds PEB‐non conformes par défaut 46 4,8 = 3 + 1,8 PEB conformes PEB‐non conformes calculés 44 3,1 = 3 + 0,1 Supplément aucun ‐ 51 10 = 10 + 0 forfaitaire 74 74 38 Le facteur de température τ Définition Le facteur de température d'une paroi d'un local détermine la différence entre la température intérieure de surface (θ oi) en un point quelconque de la surface intérieure et la température extérieure (θe) lorsque la différence de température entre l'ambiance intérieure (θi) et l'ambiance extérieure (θe) du local est égale à 1 K. 𝜃𝑜𝑖 − 𝜃𝑒 𝜏= 𝜃𝑖 − 𝜃𝑒 Evolution de la température dans une paroi de résistance thermique Rm pour une température intérieure θ i Il résulte de la figure ci-dessus que : 𝜃𝑜𝑖 − 𝜃𝑒 𝑅𝑚 − 𝑅𝑒 𝑅𝑇 − 𝑅𝑖 𝜏= = = 𝜃𝑖 − 𝜃𝑒 𝑅𝑇 𝑅𝑇 Le facteur de température caractérise donc une paroi ou n'importe quel élément de construction ! Exemple : Température de la surface intérieure recensée au point le plus froid (12°C) Température intérieure fixée conventionnellement à 20°C Température extérieure fixée conventionnellement à -10°C Exemple 1 = 0,585; 2 = 0,8; 3 = 0,91; 4 = 0,455; 5 = 0,61; 6 = 0,55; 7 = 0,6; 8 = 0,84. Si le facteur de température est inférieur à 0,7; le pont thermique présente un risque de condensation et/ou d’apparition de moisissures. Les maisons passives Mythe ou réalité Une maison passive, c’est quoi? Une maison passive consomme 90% d’énergie en moins qu’une construction existante. (75% par rapport à une maison neuve!)… … tout en assurant le même confort! Une maison passive est un bâtiment dans lequel le bien-être thermique est réalisé uniquement par le réchauffement ou le refroidissement de l’air entrant, qui est nécessaire pour que la qualité de l’air soit respectée, sans qu’une aération supplémentaire soit nécessaire. Le bien-être thermique Mode de propagation de la chaleur humaine Notion de température de « confort » ta : température ambiante tr : moyenne des températures des parois to : température opérative avec Vair < 0,2 m/s 30% < ϕ < 70% M (Métabolisme) et H (Habillement) donnés Les 6 points fondamentaux: 1) Une très bonne isolation avec réductions, voire éliminations des ponts thermiques 2) Très bonne étanchéité à l’air 3) Maximaliser les gains passifs 4) Ventilation avec récupération de chaleur 5) Equipements de basse consommation 6) Energies renouvelables Une très bonne isolation En Belgique, le coefficient U (conductibilité thermique) des murs extérieurs d’une maison passive doit être inférieur à 0,15 W/m2K Pour les autres parois : Toiture Umax = 0,15 W/m2K 30-40 cm d’isolation Vitrage Umax = 0,80 W/m2K Triple vitrage Sols Umax = 0,15 W/m2K 30-40 cm d’isolation Attention aux ponts thermiques Un pont thermique est une interruption locale de l’enveloppe d’isolation. Ils provoquent un effet d’aspiration des courants de chaleur provoquant des déperditions calorifiques plus élevées par endroits. Risque principal : condensation. Le problème doit être abordé dès la conception du bâtiment. Hydrotec.be Conséquences : Linteau de fenêtre et image correspondante en thermographie. (Source : Hoffman et Dupont, http://www.eco-energie.be) Passiefhuis-Platform vzw Très bonne étanchéité à l’air Une mauvaise étanchéité induit - des courants d’air involontaires - des problèmes d’humidité dans la construction - des pertes d’énergie Les fuites peuvent se situer aux endroits les plus divers. Sont principalement visés : tous les raccords avec les parois, le toit et les planchers, mais aussi les passages des tuyaux d’égout, d’eau chaude, de ventilation et des câbles électriques, ainsi que les ouvertures vers l’extérieur (portes, fenêtres, évacuation de l’air vicié… ). Pour éviter les fuites, le principe est simple en théorie : il suffit de garantir une enveloppe hermétique par une mise en œuvre soignée. Dans un projet en maçonnerie pleine, cela se traduit par exemple par un plafonnage continu et des raccords minutieux aux fenêtres. Dans un projet en structure bois, on installe une feuille étanche (pare-air) derrière les chevrons et on calfeutre tous les raccords. On l’aura compris : une bonne étanchéité n’est possible qu’au prix d’une mise en œuvre extrêmement rigoureuse. Les photos suivantes illustrent la mise en œuvre de l’étanchéité de la maison passive à ossature bois de Heusden- Destelbergen. Source : Passiefhuis-Platform vzw Vérification de l’étanchéité : Test de pressurisation de bâtiment Le test “Blowerdoor” (pressurisation du bâtiment) permet de mesurer l’étanchéité à l’air des bâtiments. Un ventilateur réglable est calé de façon hermétique dans une ouverture du bâtiment et crée une différence de pression entre l’intérieur du bâtiment et l’extérieur, toutes les portes et fenêtres étant fermées. Selon la norme NBN EN 13829, on teste deux cas : en dépression (pour tracer de l’intérieur les éventuelles fuites) et en surpression (traçage des fuites par fumée). Source: Passiefhuis-Platform Dans le standard de la maison passive, le résultat du test η50 doit être inférieur à 0,6 h-1. Pour remédier au problème des fuites, il ne suffit pas de savoir que la maison n’est pas étanche, il faut surtout savoir exactement en quels points. Plusieurs techniques permettent de détecter les endroits problématiques. -Par thermographie infrarouge avec visualisation des zones refroidies par le passage de l’air provenant de l’extérieur. -Par anémomètre qui détecte le déplacement de l’air à l’endroit de l’infiltration lors du test Blowerdoor. L’intérieur est alors mis en dépression. - Par une fumée artificielle et inoffensive qui s’infiltre aux endroits perméables et permet de visualiser facilement les fuites lors du test Blowerdoor. L’intérieur est alors mis en surpression. Maximaliser les gains passifs En hiver CD Concevoir avec le climat En été CD Concevoir avec le climat Ventilation avec récupérateur de chaleur Source : Passiefhuis-Platform vzw La définition d’une maison passive La demande annuelle en énergie pour le chauffage Ech E ch ≤ 15kWh/an/m 2 Système de chauffage compact : Résistance électrique sur la ventilation Poêle au pellets Chaufferette électrique Pompe à chaleur … Equipement de basse consommation et énergie renouvelables Un exemple Mois 2007 2008 Janvier 320 321 Février 200 113,3 Mars 50 221,8 Avril 0 73,1 Mai 0 0 Juin 0 0 Juillet 0 0 Août 0 0 Septembre 0 - Octobre 8,2 - Novembre 201,7 - Décembre 287 - TOTAL 1066,90 729,2 Exemples Le logiciel PHPP (notes tirées du manuel édité par la PMP) Méthode de calcul: Données climatiques Allemagne par défaut , Pour changer, choisir dans l’onglet « Données climatiques » Température ambiante de base : 20°c sans intermittence nocturne Source de chaleur interne : 2,1 W/m2 pour les habitation unifamiliales Densité d’occupation : 35 m2/personne Besoin en ECS : 25 litres par personne par jour à 60°. Température d’eau froide 10°C. Feuille de travail : Les cellules sur fond jaune avec écriture bleue sont des celules de saisie et nécessitent l’introduction de données qui seront utilisées ultérieurement pour les calculs. Les feuilles sont généralement verrouillées. Feuille vérification Introduction des données relatives au projet : dénomination, adresse, maître d’ouvrage, auteur de projet, surface de référence énergétique, le volume bâti, le nombre prévu d’occupants. On y retrouve la synthèse de tous les résultats essentiels et les exigences s’y rapportant. Besoins nets en énergie de chauffage Résultats du test d’infiltromètrie Besoin d’énergie primaire Puissance de chauffage Fréquence de surchauffe Besoin de refroidissement Puissance de refroidissement. Bureau d'étude fluides / techniques spéciales: Adresse: Code postal / localité: Année de construction: Nombre de logements: Température intérieure: 20.0 °C Volume extérieur du bâtiment Ve: 612.0 m3 Apports internes: #REF! W/m2 Nombre d'occupants: #REF! Valeurs rapportées à la surface de référence énergétique Surface de référence énergétique A RE: #REF! m2 Méthode utilis Méthode mensuelle Certification standard passif: Besoin de chaleur de 2 kWh/(m a) 15 kWh/(m2a) chauffage annuel: -1 Résultat du test d'infiltrométrie: h 0.6 h-1 Besoin en énergie primaire 2 (eau chaude sanitaire, chauffage, kWh/(m a) 120 kWh/(m 2 a) électricité auxiliaire et Besoin en énergie primaire 2 (eau chaude sanitaire, chauffage et kWh/(m a) électricité auxiliaire): Besoin en énergie primaire 2 économ isée par la production kWh/(m a) 2 Puissance de chauffage: 12 W/m Surchauffe estivale: % sup. à #REF! °C Besoin de refroidissement kWh/(m²a) kWh/(m2a) 15 kWh/(m 2 a) annuel: Puissance de 2 PS W/m refroidissement: Feuille de calcul « Surfaces » Saisi des données de l’enveloppe du bâtiment. Idéalement on débute l’encodage par cette feuille et celle des valeurs-U. Saisie par référence aux dimensions extérieures. Chaque surface sera caractérisée par la typologie du groupe de surfaces en introduisant le numéro du groupe correspondant : 1 Surface de référence énergétique 2 Fenêtre nord 3 Fenêtre est 4 Fenêtre sud 5 Fenêtre nord 6 Fenêtre horizontale 7 Porte extérieure 8 Paroi en contact avec l’air extérieur 9 Paroi en contact avec le sol 10 Toiture/Plancher en contact avec l’air extérieur 11 Dalle sur sol 12 à 14 : libres 15 à 17 Ponts thermiques 18 Paroi mitoyenne Chaque groupe de surface est caractérisé par une zone de température (colonne D): A: contre air extérieur B : contre terre ou cave non chauffée P : pont thermique au périmètre X : surface spécifique avec facteur de réduction calculé séparément. A saisir cellule S20 Les surfaces pourront être introduites en ordre libre à partir de la ligne 31. Les fenêtre seront automatiquement soustraites des surfaces de la paroi extérieure. On sélectionnera au niveau de la colonne U les structures d’éléments de construction se rapportant aux surfaces. Celles-ci devront tout d’abord être saisies au niveau de la feuille « valeurs U ». Les surfaces des fenêtres ne seront saisies que dans la feuille « fenêtres ». Récapitulati N° de Zone de group Groupe de surface tempér Surface Unité Remarque e ature 1 Surface de référence énergétique 0.00 m² Surface de plancher chauffé à l'intérieur de l'enveloppe thermique (vol 2 Fenêtre nord A 0.00 m² 3 Fenêtre est A 0.00 m² 4 Fenêtre sud A 0.00 m² Les résultats 5 Fenêtre ouest A 0.00 m² 6 Fenêtre horizontale A 0.00 m² 7 Porte extérieure A 0.00 m² Déduire soi-même la surface de la porte extérieure dans l'élément de 8 Paroi en contact avec l'a A 0.00 m² Déduction automatique des surfaces des fenêtres suivant les superfic 9 Paroi en contact avec le B 0.00 m² La zone de température "A" est l'air extérieur. 10 Toiture/plancher en conta A 0.00 m² La zone de température "B" est le sol. 11 Dalle sur sol B 0.00 m² 12 0.00 m² Les zones de températures "A", "B", "D","P" et "X" peuvent êtres util 13 0.00 m² Les zones de températures "A", "B", "D","P" et "X" peuvent êtres util 14 X 0.00 m² Zone de température "X": saisir ici le facteur de pondération de la tem 15 Pont thermique air extéri A 0.00 m unité en mètre courant 16 Pont thermique périmètre P 0.00 m unité en mètre courant; la zone de température "P" correspond au pé 17 Pont thermique dalle sur B 0.00 m unité en mètre courant 18 Paroi mitoyenne (vers vo I 0.00 m² Pas de déperdition de chaleur, uniquement tenir compte pour le dim. Somme des parois déperditives de l'en 0.00 m² Saisie des surfaces N° de a b Dénomination de la paroi N° de groupe Attribution au groupe Quantité x( x surface [m] [m] Surface de référence énergé 1 toiture-plafond 1 x( x Fenêtre nord 2 sol Fenêtre est 3 murs ext Fenêtre sud 4 paroi opaque Uniquement saisir Fenêtre ouest 5 Fenêtre horizontale 6 0 Porte extérieure 7 #N/A x( x 1 toiture-plafond 10 #N/A 1 x( x 2 sol 11 #N/A 1 x( x 3 murs ext 8 #N/A 1 x( 1.00 x 210.40 4 paroi opaque 8 #N/A 0 x( 1.00 x 0.80 5 x( x 6 x( x Définition de la surface de référence énergétique (Annexe 1 vade-mecum PHPP) La surface énergétique de référence correspond à la surface nette de plancher définie suivant la norme NBN B 06-002. Par surface nette de plancher d'un bâtiment on entend la surface de plancher mesurée entre les parties de construction adjacentes; elle est calculée comme étant la différence entre la surface brute de plancher et la surface de construction. La surface brute de plancher d'un bâtiment est égale à la somme des surfaces brutes de plancher de tous les niveaux de plancher. La surface brute de plancher de chaque niveau de plancher résulte du contour extérieur des éléments de construction limitant le bâtiment, au niveau de plancher. La surface de construction d'un bâtiment est la surface de la section horizontale des parties de construction verticales, par exemple, parois, colonnes, parapets, gaines non accessibles,… Pour chaque niveau de plancher, la surface de construction doit être mesurée séparément à partir des mesures finies, au niveau du plancher. La surface occupée par les baies de porte, les niches incidentes et les évidements, plus petits que 0,5m² doivent être prises en compte comme surface de construction. La surface occupée par les plinthes ne fait pas partie de la construction. Feuille de calcul « Valeurs U » Lames d’air immobiles : un outil d’aide au calcul est disponible dans la feuille. Il faut introduire l’épaisseur de la lame d’air et la direction du flux thermique en vue d’obtenir la conductivité thermique équivalente de la lame d’air. Lames d’air faiblement ventilées , on introduira le double de la valeur de conductivité. Les mêmes calculs que pour la PEB sont à faire … parfois manuellement! 1 toiture N° de la paroi Descritption de la paroi Résistance superficielle [m²K/W] intérieure Rsi : 0.13 extérieure Rse : 0.13 Section 1 λ [ W/(mK)] Section 2 (optionnelle) λ [ W/(mK)] Section 3 (optionnelle) λ [W/ (mK)] 1. sous-toiture 0.230 2. isolant 0.022 bois 0.130 3. lame d'air 0.122 4. plaque de plâtre 0.200 5. 6. 7

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