Chapitre 5 SOCI-1001.pptx
Document Details
Uploaded by ArtisticSard5468
Full Transcript
CHAPITRE 5 – LES GROUPES SOCIAUX ET L’ORGANISATION SOCIALE 5.1. Le groupe social 5.1.1. La dynamique de groupe 5.1.2. Les types de groupes 5.2. L’organisation sociale hiérarchique 5.2.1. Les types de domination 5.2.2. Les principales formes d’organisations hiérarchiques 5.3. L’organisation sociale n...
CHAPITRE 5 – LES GROUPES SOCIAUX ET L’ORGANISATION SOCIALE 5.1. Le groupe social 5.1.1. La dynamique de groupe 5.1.2. Les types de groupes 5.2. L’organisation sociale hiérarchique 5.2.1. Les types de domination 5.2.2. Les principales formes d’organisations hiérarchiques 5.3. L’organisation sociale non hiérarchique 5.3.1. La structure en réseau 5.3.2 Le réseau social 5.3.3. Les mouvements sociaux 5.1. Le groupe social (constitué) • Dans un groupe social constitué, les personnes réunies : • Partagent un intérêt, • communiquent entre elles (régulièrement ou non) • poursuivent un but commun et/ou partagent un sentiment d’appartenance. • Les groupes se définissent à partir de leurs frontières, c’est-à-dire des limites entre le « Nous » et l’Autre. Endogroupe et exogroupe • Endogroupe : Ensemble des individus faisant partie du groupe. La dimension d’intériorité d’un groupe social réfère aux interrelations qui existent dans l’endogroupe. • Le groupe social se définit en partie par ses d’opposition ou de complémentarité avec l’extérieur. • On appelle les gens extérieurs au groupe l’exogroupe. • L’exogroupe : Ensemble des individus extérieurs au groupe. La dimension d’extériorité d’un groupe social réfère aux interrelations qui existent entre l’endogroupe et l’exogroupe. • La relation que le groupe social (endogroupe) entretien avec les individus extérieurs au groupe (exogroupe), lui permet de définir sa raison d’être, son identité, ses frontières idéologiques et physiques. 5.1.1. La dynamique de groupe • Dynamique de groupe : Ensemble des rapports existant à l’intérieur d’un groupe dont les règles de fonctionnement (normes) déterminent le comportement des individus les uns par rapport aux autres. • Le groupe exerce une force d’intégration sur l’individu. • La dynamique de groupe peut modifier les opinions et les perceptions les plus solides de l’individu, parfois temporairement, parfois de manière plus durable. • La formation de groupes entraîne souvent la solidarité (surtout groupes d’amis, de soutien ou criminalisés). • La solidarité s’accompagne de normes informelles. 5.1.2. Les types de groupes • Groupes primaires et groupes secondaires • Groupe d’appartenance et groupe de référence Les groupes primaires • Les groupes primaires sont aussi appelés « groupes informels ». Ce sont les groupes qui comptent un nombre restreint de membres et au sein desquels les relations interpersonnelles sont directes. • Dans ces types de groupes, les liens sont étroits et le niveau de solidarité et d’intimité est fort. • L’individu ressent une forte identification au groupe primaire. Ces types de groupe ont une grande force d’intégration. • Les groupes primaires font appel à des normes informelles dans leur fonctionnement. • Ils n’ont habituellement pas de but précis, mais le sentiment d’appartenance y est fort. Les groupes secondaires • Les groupes secondaires participent plus à la socialisation secondaire de l’individu. • Il s’agit de groupes plus organisés que les groupes primaires et sont généralement de moyenne ou de grande taille. • Les relations interpersonnelles sont généralement moins intimes et plus formelles que dans les groupes primaires. • Les arrivées et les départs sont courants dans ce type de groupe. • Les groupes secondaires poursuivent aussi habituellement des buts assez précis. • Les normes formelles sont d’ailleurs élaborées en vue d’atteindre ces buts ou améliorer le fonctionnement du groupe pour faciliter l’atteinte des buts. Les groupes d’appartenance et de référence • Le groupe d’appartenance, c’est un groupe auquel l’individu appartient, dont il se réclame. • Ce groupe influence grandement les valeurs et les habitudes de vie. • Ex. famille, équipe de sport. • Les groupes de références sont habituellement des groupes secondaires. • On peut se référer à un groupe sans nécessairement réellement en faire partie (ancien combattant, profession anticipée) 5.2. L’organisation sociale hiérarchique • L’organisation hiérarchique se caractérise par une structure plus ou moins pyramidale. • Au sommet de la pyramide, on y trouve une seule personne ou un groupe de personne. • Les éléments les plus hauts dans la pyramide sont ceux qui le plus de pouvoir. La bureaucrat ie • Forme d’organisation hiérarchique qui vise l’efficacité. • Les règles sont formelles et écrites et découlent du haut de la pyramide vers le bas. • Les fonctions de chaque échelon de la pyramide, donc les tâches à chaque niveau, sont tellement spécialisées qu’habituellement on perd la vue d’ensemble. • Weber a mis de l’avant la forme de domination (pouvoir) rationnelle légale dans les bureaucraties. 5.3. L’organisation sociale non hiérarchique • L’organisation sociale non hiérarchique est caractérisée par une structure souple qui favorise la participation des individus à son fonctionnement et aux décisions qui y sont prises. • La structure est donc plus horizontale. • Il peut y avoir des leaders au sein du groupe, mais ce leadership n’est pas contraignant. Ex : groupe d’amis. 5.3.1. La structure en réseau • Dans les groupes non hiérarchiques plus vastes, on remarque des structures en réseau. • Structure en réseau : Structure peu hiérarchisée non limitée par des frontières établies et caractérisée par ses nombreuses interconnexions. • Ex. : réseaux criminels, réseaux de parenté, réseaux dans les médias sociaux, etc. • Il faut comprendre : la structure des liens, si le réseau est ouvert ou fermé et la forces des liens (liens forts ou faibles). • On s’intéressera aussi aux différentes fonctions du réseau. 5.3.3. Les mouvements sociaux • Un mouvement social peut être défini comme un : ensemble organisé d’individus, de groupes et d’organisations qui vise la promotion de certaines causes (l’environnement, les droits civiques, etc.) et propose des stratégies à court et à long terme dans le but de provoquer un changement social. • L’objectif peut être très vaste. Ex. : égalité des femmes, promotion de l’environnement. • Ou très spécifique. Ex : l’opposition au nucléaire ou le droit à l’avortement. • Les mouvements sociaux découlent souvent d’une idéologie • Les mouvements sociaux proposent une vision alternative de la société ou d’un aspect de la société. • Les mouvements sociaux sont organisés en réseau. Il ne s’agit pas d’un seul groupe. Les contremouvements • Lorsqu’un mouvement commence à avoir du succès, toucher les intérêts d’autres groupes ou à entraîner des changements qui vont à l’encontre des valeurs de certaines tranches de la population, les opposants s’organisent parfois pour créer leur propre mouvement.