Chapitre 5 : Les Marchés Boursiers PDF
Document Details
Uploaded by SatisfactorySloth4413
Université d'Angers
Tags
Summary
This document provides an overview of European and global stock exchanges. It details the different types of markets and their historical contexts.
Full Transcript
Chapitre 5 : les marchés boursiers I- Le marché boursier européen Défini on cité : marché sur lequel des valeurs mobilières ( tres à LT, ac ons, obliga ons et produits négociables proches) sont échangés sauf rares excep on au comptant et sous leur forme d’émission originelle. Marché non...
Chapitre 5 : les marchés boursiers I- Le marché boursier européen Défini on cité : marché sur lequel des valeurs mobilières ( tres à LT, ac ons, obliga ons et produits négociables proches) sont échangés sauf rares excep on au comptant et sous leur forme d’émission originelle. Marché non réservé exclusivement aux spécialistes mais ouvert à tous agent économique ayant accès indirectement aux tres échangés. Marché hétérogènes en pleine muta on : des bourses na onales vers des regroupements (bourse de Paris devenue plateforme Nyse-Euronext). Les bourses apparaissent à la suite de la créa on des tres de propriété ou de créance. Le 1er tre de propriété est établi dans le Grèce an que et sa forme actuelle vient de Rome. - Les chevaliers (citoyens riches) et les publicains ob ennent de l’Etat romain des adjudica ons (construc on des temples, embellissement de Rome). Créa on d’une entreprise avec les associés recevant des parts (partes magnae et partes par culae) Les agents de change (boni homie) « changent les partes dont les cours varient suivant les informa ons. - 1er grand emprunt public émis par le République de Venise en 1171 - 1365 : créa on de la 1ère société française par ac ons (société des moulins du Basacle et du château de Toulouse) - 1531 : construc on a Anvers, de la 1ere bourse de commerce en Europe occidentale - 1535 : 1er emprunt français lancé par François 1er - Créa on successive des bourses à Lyon (1540), Rouen (1566) à bordeaux (1571),… Le London stock Exchange - La reine Elisabeth inaugure la 1 ère bourse anglaise « Royal Exchange » le 23 janvier 1571, pour les échanges de marchandises - Elle est détruite par un incendie en 1666 - En 1698 les « brokers » sont chassés par les commerçants, et publieront dès 1762 une cote hebdomadaire (qui deviendra quo dienne en 1844) - En 1773 les « brokers » s’installe dans une maison dont l’enseigne est « Stock Exchange ». D’où l’origine du nom actuelle de la bourse de Londres Le New-York Stock Exchange - 24 « brokers » s’associent et s’échangent des tres dès mai 1792 - L’associa on prend le nom de NewYork Stock and Exchange Board en 1817 - En 1840, le New Board est créé par une vingtaine de « brokers » peu fortunés et s’installe à côté du NYSEB - En 1848 fusion de la New Board et de la Old Board pour former le NYSE - En 1925, le NYSE se localise au 11Wall Street La bourse de Paris 34 - En 1141, les changeurs (ancêtres des agents de change) de monnaies et de le re de change s’installent sur le Grand Pont de Paris (devenu le Pont aux Changes au 17e siècle) - Après de nombreux désordres, un édit royal ins tue, le 24 septembre 1724, la bourse de Paris dans l’Hôtel de Nevers - En 1774, On note la par on de la bourse de commerce en bourse des marchandises et en bourse des valeurs. Créa on de la corbeille pour une cota on à la criée - En 1793, la Conven on interdit la tenue du marché - La bourse va errer jusqu’en 1826 pour s’installer au Palais Brongniart. - Dès 1885, les valeurs mobilières restent cotées au Palais Brongniart alors que les échanges de marchandises se réalisent dans la bourse de commerce (Halle aux blés) - En 1987, Fin de la cota on à la criée et mise en place de la cota on décentralisée et informa sée dans les salles de marché répar es dans le monde en er Plusieurs marches disponible en fonc on de : - La taille de l’entreprise (valorisa on, offre et/ ou CA) - L’environnement réglementaire - Le type d’inves sseurs ciblés Un marché réglementé : EURONEXT Paris - Fait par e des 6 marchés réglementés de tres en Europe : en France (Euronext Paris), aux Pays-Bas (Euronext Amsterdam), au Portugal (Euronext Lisbonne), en Belgique (Euronext Bruxelles), en Irlande (Euronext Dublin), en Norvège (Euronext Oslo), et en Italie (Euronext Milan). - Règles édictées au niveau européen et applicables à tous les marchés réglementés dans les pays de l’Union européenne. - Harmonisa on des marchés en ma ère d’informa on financière et de normes comptables: accès à une très large base d’inves sseurs na onaux et interna onaux. - 3 segmenta ons Euronext: le compar ment A pour les sociétés dont la valeur est supérieure à 1 milliard € ; le compar ment B pour les sociétés valorisées entre 150 millions € et 1 milliard € ; le compar ment C pour les sociétés dont la capitalisa on boursière est inférieure à 150 millions €. - 3 compar ments pour les entreprises françaises: marché ac ons (Euronext Paris), deux marchés dérivés Monep et MATIF (regroupés sous Euronext Liffe) - Sociétés zone euro et Sociétés interna onales (hors zone euro): 1 900 éme eurs, pour une capitalisa on totale de 6 400 milliards d’euros Deux marchés non règlementés Rappel: sur un marché non réglementé, les obliga ons informa ves des sociétés cotées sont notamment moins strictes Euronext Growth (Alternext avant 2017): dédié aux PME, forme juridique d’un système mul latéral de négocia on organisé (SMNO), et supervisé par l’AMF. Fin 2021, 390 sociétés cotées, représentant une capitalisa on boursière de 43,9 milliards d’euros – Euronext Access (Le Marché libre avant 2017): marché non réglementé, mais organisé, statut de SMNO. Les transac ons sont conclues de gré à gré. Fin 2021, 195 sociétés cotées, représentant une capitalisa on totale de 8,8 milliards d’euros. II- Le carnets d’ordres et cota ons 35 La cota on des tres sur les marchés - Permet de déterminer la valeur boursière ou de marché d’une entreprise - Résulte de la confronta on de la demande de l’ordre pour ce tre La valeur ne reste pas figé, les cours boursiers s’expliquent par des variables exogènes et endogène à l’entreprise : - Variable exogènes : environnement social, situa on économique, le taux de change des monnaies, le système de retraite (capitalisa on ou répar on), l’infla on, la fiscalité applicable aux ac ons, les taux d'intérêts - Variable endogènes : les bénéfices, ses ac fs (brevet, immobilisa on,…), sa capaciter d’innover. Mais aussi les rumeurs, les malversa ons. La valeur d’une ac on, c’est l’actualisa on des bénéfices futures. Si on an cipe des bénéfices de « », on peut déterminer la valeur d’une ac on. V=(somme des bénéfices futurs)/ [( le taux d'intérêt) à la puissance t] Si les taux d'intérêts sont néga fs, la valeur de l’ac on augmente. Et inversement. La demande et l’offre des tres se fait selon des carnets d’ordres : - Les ordres d’achat ou de vente peuvent parvenir sur le marché à tout moment - Mais des transac ons ne sont possibles qu’à des plages horaires déterminées. Exemple : 1 inves sseur est prêt à payer 86,03€ par tre pour acheter 150 tres mais aucun vendeur ne souhaite laisser ses tres à moins de 86,05€= pas de transac on possible. Tout opérateur qui entrerait un ordre de vente à 86,03€ ou d’achat à 86,05€ verrait son ordre immédiatement exécuté. La différence de prix entre le meilleur prix d’achat et de vente est appelée la fourche e de cota on, ici 2 cen mes. 36 Cependant, sur le marché en con nu (réservé aux valeurs les plus liquides), les cota ons ont lieu de l’ouverture à la fermeture, avec une préséance de cota on à la préouverture. Permet d’avoir les cours les plus justes possibles. Sur Euronext Paris, les cota ons en con nu ont lieu de 9h à 17h30 avec une préséance de cota on de 7h15 à 9h et un fixing de clôture jusqu’à 17h35. Pour les autres valeurs, selon leur degré de liquidité, il y a une ou deux cota on dites au fixing : 10h30 et 16h sur Euronext Paris. Exemple de fonc onnement du marché : - Préouverture : enregistrement des ordres d’achat et de ventes dans les carnets d’ordres. Détermina on du prix des tres selon la loi de l’offre et de la demande. - Ouverture : ac va on des carnets d’ordres. Chaque offre trouvant une contrepar e est exécuté - Préclôture : blocage des carnets d’ordres afin de déterminer le cours de clôture. - Clôture : exécu on au cours de clôture des ordres d’achat ou de vente trouvant une contrepar e. Afin de fixer le cours du jour. Le passage d’un ordre requiert les informa ons suivantes - Le nom exact de la valeur, sa cote et le code ISIN (code d’une entreprise coté) - La nature de la valeur (ac on, obliga on) - La qté de tre - La durée de la validité de l’ordre (de 1 jour à un mois boursier) - Le type d’ordre : achat ou vente. L’ordre doit être transmis à un intermédiaire habilité (banque, cour er). A l’exécu on de l’ordre un avis d’opéré est envoyé à l’inves sseur, résumant les condi ons d’exécu on de l’ordre. Cet avis est important en cas de réclama on. Il existe plusieurs types d’ordres : - L’ordre à cours limité : le pris d’exécu on est maitrisé car l’ordre est donné avec un prix maximum (ordre d’achat) ou minimum (ordre de vente) déterminé par le client. L’ordre ne sera pas exécuté si le prix de marché est supérieur pour un ordre d’achat ou inférieur pour un ordre de vente - L’ordre au marché : consiste à vendre pu à acheter sans limite de prix. il est prioritaire sur les autre types d’ordres et est exécuté immédiatement sous réserve de trouver un acheteur ou vendeur. Il est exécuté au cours d’ouverture pour les ordres passées avant 9h. - L’ordre à la meilleure limite :ordre sans aucune indica on de pris. A l’ouverture, il est transformé en ordre à cours limité, avec, comme limite, le prix d’ouverture. Pendant, la séance de négocia on, il devient à un ordre à cours limité au pris de la meilleure offre (ordre d’achat) ou de la meilleure demande (ordre de vente). - L’ordre de déclenchement : il permet aux inves sseurs de définir un niveau de prix à par r duquel l’achat ou la vente sera déclenché (prix plancher/ plafond). Il en existe deux types : o l’ordre à seuil de déclenchement : l’achat ou la vente au marché est déclenché dès lors que le seuil fixé par l’inves sseur est a eint 37 o l’ordre à plage de déclenchement : l’achat ou la vente à cours limité est déclenché dès lors que le seuil (max ou min) fixé par l’inves sseur est a eint. Il faut donc indiquer deux prix dans ce type d’ordre : un seuil (vente) et une limite de prix (achat). Par exemple un inves sseur peut es mer que le cours d’une ac on qui cote à 10€ a de fortes possibilités de con nuer à monter. Il fixe alors un seuil à 11€ mais il ne veut pas acheter les tres au- delà de 11,5€. Lorsque le seuil a eint 11€, l’ordre à cours limité à 11,5€ (le prix maximum que l’inves sseur est prêt à payer pour un tre) est déployé. À l’inverse, si qu’un autre inves sseur es me ce e fois que l’ac on cotée à 10€ risque de chuter si elle passe en-dessous de 9,5€. Pour vendre ses ac ons à un prix intéressant avant que le cours ne baisse trop, il passe un ordre à plage de déclenchement avec un seuil de 9,5€ et une limite de 9,45€. Si le tre passe sous le seuil, alors l’ordre à cours limité est déclenché et l’inves sseur peut vendre ses tres à 9,5€, 4,46€ ou encore 9,45 €. La cota on découle des carnets d’ordres : - les inten ons de vente ou d’achat saisies dans les carnets d’ordre sont transmises à la bourse par l’intermédiaire. - La cota on est alors le cours qui permet d’équilibrer le plus d’offres et de demandes. Exemple : Considérons l’ac on THELA, avant le début de la séance, les ordres d’achat et de vente de THELA sont les suivants : Ordres d’achat : 200 achats au marché, 100 achats à 355 maximum, 60 achats à 360 maximum, 140 achats à 365 maximum, 50 achats à 370 maximum, 150 achats à 375 maximum. Ordre de vente : 50 ventes à 355 minimum, 120 ventes à 360 minimum, 100 ventes à 365 minimum, 80 ventes à 370 minimum, 50 ventes à 375 minimum, 50 ventes au mieux. Quelle est le cours côté de l’ac on THELA ? au cours de 370 : on a pu échangé 400 contre 400, donc on a sa sfait toute l’O et la D. A un prix supérieur, on aura pu échangé que 350 ac ons mais il restera 50 vendeurs. Cours coté : cours qui permet le plus grand nombre de transac on. Cela ne signifie pas que les transac ons se font toutes a ce prix. ce cours donne une indica on, si on vend plus chère =moins de demande et si on vend moins chère = plus de demande. III- Les indices boursiers et analyse des cours A) Les graphes de cours Les cours et leur évolu on : 38 Fournissent les données reflètent l’état de santé du marché financier - Informa on sur offre et demande - Intégra on des informa ons disponibles sur la place financière - Façon dont sont reçues et interprétées les informa ons par les agents Plusieurs types de graphes (METTRE LES GRAPHES): - Forme con nue - Forme de bâtonnets : permet de savoir les fluctua ons de la journée (différence de cours entre l’ouverture et la fermeture) Ce e représenta on schéma que l’évolu on d’une séance boursière de la manière suivante. Une barre ver cale est d’abord tracée du cours le plus bas au cours le plus haut de la séance. Sur la gauche de ce e barre est tracé un ret qui représente le cours d’ouverture de la séance. Et sur la droite, le ret représente le cours de fermeture. Ils peuvent aussi être représenté en rouge et vert. - Chandeliers japonais Ici les cours d’ouverture et de clôture délimitent le corps du chandelier (par e épaisse). Le corps est prolongé par des traits fins (ombres) marquant le cours min et max. Lorsque la séance est haussière (clôture >ouverture), le chandelier est représenté par un corps vide ou vert. Lorsque la séance est baissière (ouverture > clôture), le chandelier est représenté par un corps plein ou rouge. Forme qui apprécie le plus l’évolu on du cours. B) Les no ons de tendance, support et résistance 39 Naissent de la mémoire de marché : les agents mémorisent les cours max et min d’un tre sur une période. Tendance : droite dont la pente caractérise la fluctua on des cours. Support : droite horizontal sur laquelle les cours en baisse viennent rebondir pour croitre à nouveau. Résistance : droite horizontale sur laquelle des cours en hausse viennent rebondir avant de baisser à nouveau. résistance Support Les niveaux où se situe les supports et résistance peuvent différer selon le type de graphes. Le graphe en ligne con nue fournit seulement les cours de clôture. Le graph en bâtonnet ou en bougie fournit en plus du cours de clôture, les varia ons du cours durant les séances (jours, semaine, mois…). On a donc plus de précision. Exemple : Supposons 2 inves sseurs achetant la même ac on. L’inves sseur A achète lorsque l’ac on vaut 150, alors que l’inves sseur B achète lorsqu’elle vaut 100. L’inves sseur A, voyant le cours baisser à 100 et remonter à 150, vendra son tre dès le niveau de 150 a eint sans plus-value. L’inves sseur B, qui voit le cours monter et a eindre la résistance de 150, incité à vendre son tre et réaliser une plus-value de 50 Plusieurs autres exemple sur le diapo : Ainsi, plus on approche d’un niveau qui a été dans le passé un sommet de la courbe des cours, plus l’offre de vient importante tant que la demande s’effrite. Sur le support, la demande est plus importante que l’offre. Une résistance franchie à la hausse devient un nouveau support. Quand un support est franchi, il se transforme en résistance. Critères de qualité d’un support ou d’une résistance - Les volumes : une résistance où quelques centaines de tres ont été échangés n’aura pas la même force qu’une résistance qui est l’objet de plusieurs dizaines de milliers de transac ons. - La fréquence ; plus celle-ci est importante, plus le consensus qui consiste à ne pas payer plus chère (ou vendre moins chère) que la valeur de résistance (ou de support) est important est bien ancré dans la mémoire collec ve. - L’âge : une résistance (ou un support) datant d’un an possède incontestablement une efficacité supérieure à une résistance vieille de 4 ans. 40 Critères de qualité : Le seuil : pour qu’une résistance (ou un support) soit efficace, il faut également que le cours de l’ac on se soit suffisamment éloigné de la zone de résistance (ou de support), afin que les acheteurs (vendeurs) se rendent compte qu’ils ont effec vement commis une erreur en l’achetant (vendant) et qu’ils soient prêts à liquider leur posi on dès que le cours s’approchent à nouveau de ce e zone. Il peut arriver que les résistances (supports) soient constamment franchis, ceux-ci devenant de nouveaux support (résistances). Ce e croissance des supports peut être matérialisée par le tracé d’une droite à pente posi ve qu’on appelle « droite de tendance », qui les relie tous et qui est en quelque sorte une droite de support dynamique. Lorsque la révision des supports (résistances) se fait à la hausse, on à une ligne de croissance, ou une tendance haussière. Lorsque la révision des résistances (supports) se fait à la baisse. On dit qu’on a une tendance baissière ou une ligne de résistance décroissante. On dis ngue des tendances de CT (1 à 2 mois) et des tendance long terme ( 1 an et plus). il est possible et fréquent d’observer des tendances de CT baissières à l’intérieur de tendances de LT haussières et vice-versa. Il existe une forme de perpétua on des tendances de LT : lorsqu’une ligne de tendance haussière majeure, établis depuis plusieurs mois, est franchis vers le bas, il n’est pas rare de voir se former suite à ce franchissement, des mouvements de correc on haussiers/ baissiers mineurs parallèles à la tendance haussière ini ale. C) Les no ons de tendance et moyenne mobile : Le tracé des tendances peut être difficile car absence de tendance ou de non alignement des minima et maxima. Le recours aux moyennes mobiles est alors nécessaires. La moyenne mobile est alors nécessaire est une courbe calculée à par r des moyennes des cours de l’ac on sur une période donnée. Exemple : pour une moyenne mobile 5 (MM5), il suffit donc de prendre 5 points de la courbe des cours, d’en effectuer la moyenne et de répéter l’opéra on en déclarant le groupe de points à moyenner d’une séance boursière, d’où le nom de la moyenne mobile. La pente de la moyenne mobile et la posi on de la courbe des cours vis-à-vis de ce e moyenne mobile permet - De savoir dans quelle phase se trouve l’ac on : phase haussière, de consolida on, baissière ou de fonda on. - D’obtenir des signaux d’achat, avec généralement un seuil à +3%, ou de vente avec généralement un seuil à -3%. - Mais a en on au faux signaux 41