Chapitre 2 - Souches donatrices et réceptrices - PDF
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Université François Rabelais de Tours
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Ce chapitre traite de la conjugaison, la recombinaison et la transduction chez les bactéries. Il décrit les concepts de souches donatrices et réceptrices, ainsi que les différents mécanismes de transfert de matériel génétique. Le document présente des détails sur les processus de recombinaison et l'obtention de recombinants viables.
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Souches donatrices et réceptrices Le facteur F est un plasmide qui peut conjuguer car il possède le locus tra. La piline est la protéine capable de s\'assembler en hélice avec les virus. On note toujours sur sa gauche où se trouve la bactérie qui va donner. La donatrice à toujours un chromosome q...
Souches donatrices et réceptrices Le facteur F est un plasmide qui peut conjuguer car il possède le locus tra. La piline est la protéine capable de s\'assembler en hélice avec les virus. On note toujours sur sa gauche où se trouve la bactérie qui va donner. La donatrice à toujours un chromosome qui diffère légèrement de celui de la réceptrice, elle possède également une couleur différente. La relaxase est une enzyme, donc une protéine qui est codé par un gène qui appartient au locus Tra Cette protéine à une activité enzymatique qui lui permet de chercher oriT et elle coupe un seul brin du chromosome. C\'est un adn simple brin qui rentre dans la bactérie receveuse. Je suis capable de refabriquer un double brin dans la donatrice. Et dans la réceptrice le simple brin devient du double brin. La bactérie réceptrice à finalement acquis le F+. On a une bactérie donatrice qui est F+ qui va donner un plasmide à la bactérie réceptrice F- → F- devient F+. La bactérie qui est devenu F+ par conjugaison est capable de transférer à d'autres bactéries ce plasmide. La bactérie F+ est une bactérie recombinante → elle peut donc donner à d'autres bactéries ce plasmide et elle va bien donner son plasmide à sa descendance. La bactérie F+ qui elle avait le plasmide au point de départ, à la fin du processus de la conjugaison, elle a bien gardée son plasmide et comme toujours, elle peut tout à fait le donner à sa descendance comme à d'autres bactéries → F Recombinant : deux origines d'ADN différentes Le facteur F possède 4 propriétés : - Se réplique dans les bactéries grâce à oriV - Conjugue grâce au locus tra. - OriT donne le sens du transfert - S\'insert dans le chromosome via IS. Sur le plasmide il y a des séquence d\'ADN, répétées qui peuvent exister dans le chromosome de la bactérie. Quand le plasmide avec le locus tra+ est intégré dans le chromosome de la bactérie on appelle celle ci une bactérie HFR. L\'intégration se fait entre deux zones identiques par l\'intermédiaire d\'un crossing over RECA dépendant. On peut intégrer le plasmide dans le chromosome grâce à un crossing over. Recombinaison illégitime : permet d\'associer deux choses qui ne se ressemblent pas. Insertion de F dans le chromosome : ![](Pictures/100002010000023C00000136CFC61F29.png)Une bactérie possède son chromosome circulaire, c'est une bactérie F+ car dans son cytoplasme elle possède un plasmide F qui a bien un locus tra. Dans ce plasmide, on retrouve bien l'oriV que l'oriT. Les plasmides peuvent tout à fait avoir des séquences qui ressemblent à des séquences qui sont sur le chromosome. Si RecA voit des séquences qui se ressemblent, elle réalise un crossing-over pour les assembler. On intègre bien le facteur F dans le chromosome. Il est tout à fait logique que l'oriT regarde non pas sur la droite mais sur la gauche. Cette bactérie qui possède dans son chromosome le facteur F, est appelé bactérie HFR. Croisement HFR X F- : La bactérie F- ne reçoit pas la totalité du chromosome bactérien parce que le temps nécessaire pour donner la totalité du chromosome est trop important. C\'est pour cela que l\'on parle de parasexualité. Il n\'y a pas la totalité du plasmide dans le chromosome. Si on souhaite que le chromosome de la bactérie réceptrice F- soit toujours viable, la bactérie n'a pas d'autre choix que de faire un crossing-over. RecA va regarder sur cette partie marron qui vient de la donatrice, est-ce qu'il y a quelque chose qui ressemble à des séquences qui sont dans le chromosome de la bactérie F-. Si la réponse est oui, on a une intégration du chromosome de la bactérie donatrice dans la bactérie réceptrice. Cette bactérie F- est une bien une bactérie recombinante puisque son chromosome est bien un mélange de l'ADN des deux parents. Cette bactérie F- recombinante n'est pas une bactérie F+ puisqu'il y a une partie du facteur F qui ne passe pas. Le facteur F n'est pas passé dans son intégralité. Bilan → transfert du F n\'est pas passé dans son intégralité/ Devenir de l\'ADN transféré de la donatrice HFR vers la réceptrice F : - Portion du chromosome bactérien et du plasmide F : ADN linéaire - Pas d\'origine de réplication - Circularisation et réplication impossible - Dégradation par des nucléases → L\'obtention du recombinant se fait par la recombinaison homologue c\'est à dire 2 crossing over ou un nombre pair de crossing-over Bilan : HFRXF- - Transfert unidirectionnel - Pas d\'obtention de recombinants réciproques - Recombinant viable est F- L\'épisome F\'\' = excision imparfaite de F ![](Pictures/100002010000024B0000017D4B681FE5.png) La sexduction : apport de gènes bactériens par F\' : F' reste sous forme d'épisome → F' x F- = F'. Lorsque l'on a un facteur F' qui contient les allèles a+ et b+ et qui est dans le même cytoplasme qu'une bactérie qui a un chromosome sur lequel se trouve les allèles a- et b-, RecA a tout à fait le droit de décider de faire des crossing-over et faire passer dans le chromosome de la bactérie les allèles a+ et b+. A l'inverse, sur le facteur F', on retrouve les allèles a- et b-. *Ce schéma peut faire l'objet d'un sujet d'examen. F' s'intègre → F' x F* Une bactérie partiellement diploïde = merozygote. F' s'intègre → F' x F- = HFR'. a+ et b+ ressemblent bien à la région a- et b- → RecA peut sous l'idéologie du « qui se ressemble s'assemble » intégrer les allèles a + et b + du facteur F' sur le chromosome de la bactérie par un unique crossing-over. Cela donne naissance à une bactérie HFR'. Elle a intégrer dans son chromosome le facteur F' et donc on retrouve dans le chromosome deux allèles b et deux allèles a. Cette sexduction permet d'obtenir des mérozygotes. Cette bactérie possède deux allèles a et deux allèles b qui sont sur deux supports d'ADN différent → c'est donc bien une bactérie diploïde partielle. Quand le facteur F' s'intègre dans le chromosome d'une bactérie, on donne bien naissance à une bactérie HFR' avec deux allèles a et deux allèles b, donc la bactérie est diploïde partielle → on appelle cela un mérozygote. On a dans le patrimoine génétique de la bactérie des allèles qui viennent du père et de la mère, qui viennent de la bactérie donatrice et de la bactérie réceptrice. Le terme mérozygote nous prouve que ce n'est pas 100 % du patrimoine génétique de la donatrice qui est mélanger avec 100 % du patrimoine génétique de la réceptrice. La sexduction permet l'obtention de mérozygotes (= bactéries avec une diploïdie partielle Phage : parasite intra cellulaire obligatoire : L e bactériophage est une boîte protéique qui contient dedans son génome. Le phage à sa surface possède une protéine qu'on appelle un anti-récepteur. La bactérie à gauche possède un récepteur qui est en forme de V → ce récepteur est capable de fixer le phage. Comme le phage est capable de se fixer, on va dire qu'il est virulent et que la bactérie est sensible. Quelque part dans la bactérie, le phage va mettre son patrimoine génétique et va après fabriquer beaucoup de virus → descendance virale (car le phage a infesté une bactérie vivante). Un phage virulent se multiplie dans une bactérie sensible entraînant la mort de cette dernière (bactérie) et libère beaucoup de virus. La bactérie à droite possède bien un récepteur mais qui n'est pas capable de reconnaître l'anti-récepteur du virus. On dit que la bactérie est résistante. Une bactérie résistance est une bactérie qui ne peut pas fixer le virus. Le virus est dit virus non virulent. Cela signifie que la bactérie résistante continuera à vivre et ne fabriquera jamais de virus. Si il n\'y a pas de descendance on dit que le phage n\'a pas infesté, il \'est pas virulent. Propriétés du phage : - La tête du phage contient de l\'ADN double brin. Au cours du cycle l\'ADN du phage peut être remplacé par l\'ADN bactérien - L\'infection dépend de la reconnaissance entre le récepteur et l\'anti-récepteur, elle ne dépend pas de la nature de l\'ADN présent dans la tête. Cycle lytique : transduction généralisée → quand un virus est capable de mettre son ADN dans une bactérie. Cycle intégratif ou lysogène : cycle du virus qui est intégré dans le chromosome c\'est ce qui existez dans la transduction spécialisée. Transduction généralisée : Le virus se colle et injecte de l\'ADN double brin, le virus donne à la bactérie l\'ordre de dégradés ses chromosomes puis l\'ADN de virus refabrique des chromosomes grâce à son patrimoine génétique. Il est donc logique que dans la bactérie il y est de l\'ADN de virus. Les phage qui ont de l\'ADN de virus sont des phage « normaux » et ceux qui ont de l\'ADN de bactérie sont des phages transducteurs ou phage défectifs (ils ne possèdent aucun gène de virus). Cas 1 : On a un vrai virus → il possède de l'ADN de virus. C'est un phage normal qui fait son cycle lytique (= cycle qui entraîne la mort de la bactérie en la lysant = en l'éclatant). → Entraîne la mort de la bactérie receveuse et libération de phage. Cas 2 : Lorsque des phages avec de l'ADN bactérien ou des phages avec de l'ADN bactérien + le gène de la Leucine rentrent dans le cytoplasme → ça ne va pas détruire le chromosome (en violet) de la bactérie. Ils ne peuvent pas entraîner la lyse de la bactérie, on aura la mort du virus et la bactérie réceptrice vit. Il peut y avoir des phénomènes de recombinaisons ADN/ADN. On a un virus avec de l'ADN bactérien et un autre virus avec de l'ADN bactérie et la présence du gène de la Leucine. Ce sont des phages anormaux qui n'ont pas de génome de phage → ils sont défectifs et ne peux pas réaliser le cycle lytique. → entraîne la mort du virus et ne permet pas la mort de la bactérie On prend l\'exemple du phage avec l\'ADN de la leucine qui rentre dans la bactérie : - Phage transducteur injecte l\'ADN de la donatrice dans la réceptrice - L\'ADN de la donatrice est linéaire et est homologue à celui de la réceptrice - Recombinaison homologue RECA dépendante entre leu+ et leu- → donc on observe de crossing over de par et d\'autre du locus leu. Les Phage qui peuvent faire un cycle intégratif et un cycle lysogène se nomment les phages tempérés Les bactériophages sont capable de faire un cycle intégratif (intégration). Si un bactériophage possède un patrimoine génétique composé d'ADN double brin → il n'y a aucune raison que cet ADN double brin n'aille pas s'intégrer dans le chromosome de la bactérie. Sur la droite, on voit l'ADN du bactériophage, qui est tout à fait capable de venir s'intégrer dans le chromosome de la bactérie. C'est une recombinaison qui est indépendante de la protéine RecA → car l'ADN de virus ne ressemble pas à de l'ADN de bactérie, donc ça ne peut pas se faire avec la protéine RecA. L'intégration d'un virus dans le chromosome d'une bactérie se fait avec une enzyme qu'on appelle une intégrase. C'est ce qu'on appelle de la recombinaison illégitime ou spécifique de site. Lorsque l'on a le phage qui est intégré dans le chromosome de la bactérie, la bactérie se divise, et le virus se comporte comme étant un gène viral. Un virus intégré dans le chromosome d'une bactérie est un prophage. Lorsqu'une bactérie possède un virus dans son chromosome, on parle alors de bactérie lysogène. On dit que le virus fait un cycle lysogène. Lorsque dans le chromosome, on voit quelque chose d'intégré, cela nous rappelle la notion du facteur F. Quand le facteur F est intégré dans le chromosome de la bactérie, il peut bien ressortir d'une manière parfaite mais il peut aussi ressortir d'une manière imparfaite et donner naissance au facteur F'. Dans notre cas, si notre virus sort de manière imparfaite, il faut emporter avec lui le chromosome de la bactérie. Lorsqu'un virus est intégré et s'excise de manière imparfaite, il peut emporter avec lui de l'ADN bactérien. L'ADN de la bactérie emporté ne peut être que l'ADN qui se trouve à droite ou à gauche, on dit en 5' ou en 3' de là où était intégré le virus. On dit que ces virus font de la transduction spécialisée. Une bactérie lysogène ça veut dire qu\'elle a dû patrimoine virale intégré dans le patrimoine de la bactérie. Le phage lambda → bactériophage tempéré : - ![](Pictures/1000020100000223000000798E4C96CF.png)Il possède une zone de régulation dans laquelle on va trouver des protéines - Séquence att sert à l\'intégration du chromosome - Lieu d'excision/ D'intégration et de recombinaisons est le lieu où est fabriqué l\'intégrase. - ADN linéaire - PM : 48 kb environ 50 gènes - lambda circularise des extrémités 5' et 3' dans le cytoplasme des bactéries - lambda peut s'intégrer au chromosome des bactéries grâce à son site att - lambda s'intègre toujours dans le chromosome à un site att - Chez E. coli ce site est toujours entre le gène gal et le gène bio On duplique le cycle d\'intégration qui est un mélange des deux ADN. On retrouve de part et d\'autre le même cycle d\'intégration constitué d\'un mélange des deux ADN. Formation des particules transductrices spécialisées : Spécialisé veut dire que c\'est une intégrase qui le fait s\'intégrer. Le seul endroit où on peut s\'intégrer dans une bactérie c\'est sur le site qui s\'appelle gal. Il peut s(intégrer seulement entre les gènes gal et bio/. Une molécule d\'ADN peut s'exciser de manière normale ou de manière aberrante. Le virus ne peut pas intégrer plus que son ADN normal. On appelle les phages transducteurs (lambda d bio) :parce qu\'ils emmènent avec eux de l\'ADN bactériens. Phage défectif (Lambda dgal) : ils n\'ont pas la totalité de l\'ADN du virus. Transfert dans une bactérie réceptrice : La bactérie réceptrice est dilysogène : Elle possède lambda dgal et lambda ![](Pictures/10000201000002C8000000C30F463EA3.png)Un phage sauvage (l helper) et un phage transducteur co-infectent une réceptrice 1. Le phage helper s'intègre au site att - 2. Le phage lambda dgal peut alors s'intégrer La transformation = Capture d\'ADN - L'ADN issu de la donatrice est appelé exogénote - L'ADN de la réceptrice est appelé endogénote - Après recombinaison, la bactérie réceptrice est une bactérie recombinante appelée bactérie transformée - Une bactérie qui est recombinante par le mécanisme de la transduction est appelée bactérie transduite - Une bactérie recombinante grâce à la conjugaison est appelé transconjuguant Seules certaines bactéries possèdent les gènes de la compétence : Pour être compétente la bactérie réceptrice doit exprimer à sa surface des protéines capables de capturer un ADN et de transférer jusque dans son chromosome. On appel ces protéines : protéines de la compétence. exogénote vient se fixer sur les facteurs de compétence. L\'ADN simple brin rentre dans la cellule, il est stabilisé par des protéines appelées SSD. On intègre le chromosome simple brin par recombinaison → 2 crossing over. Région Promotrice : Promoteur + zone de régulation de la transcription Contrôle + : Quelque chose (protéine ou complexe protéique) doit se lier sinon la transcription est « éteinte » (« OFF ») Contrôle négatif : Le gène est « actif » (« ON ») sauf si une molécule se lie sur le promoteur Le +1 représente la première base azotée que l\'on retrouve dans le sens 5\'/3, il symbolise le début de la transcription\'. Le promoteur se situe toujours devant le +1. En amont du promoteur on trouve des zones qui sont régulatrice du gène (elles peuvent activer ou désactiver la transcription. La première base sur l\'ARN va donner une très longue séquence que l\'on appel le transcrit. L\'ARN polymérase repère les signaux de début et de fin de transcription. Qu\'on soit sur de l\'ADN de transfert/ De l\'ARN ribosomal ou de l\'ARN messager on a toujours des séquences appelées UTR. La structure du promoteur minimal chez une bactérie est pareil que chez un eucaryote. Site =1 initiation de la transcription, -10 tata box. Chez les bactérie il existe une ADN polymérase appelée CORE. Au niveau du -10 et du -35 on trouve le facteur sigma. L\'ARN polymérase est unique chez les bactéries. Une protéine appelée core est une protéine qui possède pleins de petites protéines, ces protéines doivent être rassemblées pour que l\'ARN polymérase soit fonctionnelle. Pour que la protéine core soit fonctionnelle il faut lui ajouter le facteur sigma afin d\'obtenir des holoenzyme (enzyme fonctionnel). On a des facteurs sigma différents qui permettent de créer des ARN polymérase différentes. Rôle du facteur sigma : - Le facteur s interagit avec l'ADN - Il dirige l'ARN pol vers le promoteur - Il se fixe spécifiquement au promoteur - Il permet le début de la transcription - Il est libéré - La transcription continu Originalité des bactéries : La transcription et la traduction sont couplées, ceci contribue au contrôle de l\'expression des gènes. Un mécanisme, l\'atténuation fait que l\'ARN polymérase se décroche de l\'ADN quand le taux de traduction se ralentie suffisamment. Les bactéries n\'ont pas d\'introns. La polyadénylation est une modification post-transcriptionnelle dans les cellules et les organites des cellules eucaryotes. Les ARN des bactéries ne sont pas polyadénylés. Une faible fraction d'ARN bactériens peut avoir une courte queue poly(A) instable (20 A max) c\'est surtout due à la Poly(A) polymérase I. ATTENTION : - Ces ARN peuvent être transcrits à partir du chromosome, plasmides ou ADN de phages. - Ils peuvent correspondre à des mRNA, rRNA et tRNA - Le mécanisme de la polyadénylation est différent chez les procaryotes et les eucaryotes. - Le rôle aussi : Pas d'impact sur la traduction in vivo et in vitro. Les ARN des bactéries ne sont pas cappés Pourtant... Une fraction d'ARNm mais surtout de petits ARN bactériens peut être cappée en 5. 2 Grandes différences avec les eucaryotes - Généralement une cape faite avec du NAD - L\'intégration du Cape se ferait durant l\'initiation de la transcription UTR\* : zone ADN qui est transcrite mais pas traduite (UTR 5\' et UTR 3'). Ces séquences peuvent servir à la régulation de l'expression du gène. Elle peuvent participer à la durée de vie de l'ARN. site RBS (Ribsome binding sequence) : zone où le ribosome bactérien se lie sur l'ARN pour que la synthèse protéique débute au codon AUG (Met). RBS = Shine-Dalgarno sequence Signaux de fins Rho-dépendant et rho-indépendant Rho est une protéine qui se lie à l\'ARN messager. Rho dépendant : Couplage transcription/ traduction puis Rho reconnaît une séquence sur l\'ARNm, il se lie à l\'ARNm puis éjecte l\'ARNpol, l\'ARNm est libre la transcription et la traduction s\'arrêtent. Rho indépendant : Une molécule simple brin d\'acides nucléiques peut se replier dans l\'espace, puis les nucléotides complémentaires peuvent s\'associer en différentes structure ( épingle à cheveu, pseudo-noeud, tige boucle), certaines structures peuvent avoir une fonctionnalité comme par exemple signaler la fin de la transcription. Séquences Rho-indépendante de type Tige-Boucle : - Signal de fin de transcription = arrêt de la x ARNm - Séquence Є ADN =\> se retrouve donc sur ARN Caractéristiques des Séquences Rho-Indépendante : - beaucoup de GC : complémentarité =\> Tige-boucle sur ARN - beaucoup de U : résidus peu stables (A=U) =\> ARNm se décroche facilement du brin ADN matrice Opéron tryptophane : - Rappel de la notion d\'opéron et de son expression - Organisation globale de l\'opéron tryptophane - Rôle opéron Trp : notion de l'anabolisme (biosynthèse) (opéron lactose = catabolisme, biodégradation) - Conditions d'expression de l'opéron Tryptophan - 2 niveaux de contrôle - Notion d'apo- et de co-répresseur - Notion de l'atténuation - rôle couplage transcription/traduction - rôle structure ARNm : tige-boucles Notion d\'opéron - Un unique promoteur contrôle la transcription de gènes qui interviennent dans une même voie par ex. de biosynthèse ou de dégradation - Ces gènes sont transcrits sous forme d'un ARNm polycistronique - Le promoteur a des zones régulatrices qui peuvent fixer des protéines régulant sa capacité à transcrire l'ARNm polycistronique - ![](Pictures/10000201000002AB000001E89C4FF730.png)L'ARNm peut aussi avoir des zones régulatrices qui contrôlent la traduction des différentes protéines de structure Notion d'expression constitutive : - Le promoteur est toujours actif : il est sur toujours ON - L'expression des gènes est permanente : elle est constitutive - Il y a des transcrits quelque soit le contexte : x ARNm - Leur taux dépend de la « force » intrinsèque du promoteur - Les ARNm peuvent être traduits : x protéines Notion d'expression contrôlée ou régulée ou non constitutive - Le promoteur ou l'ARN a des zones de régulation - L'expression des gènes n'est pas permanente : elle est contrôlée - Il y a des transcrits et synthèse de protéines selon le contexte L\'opéron tryptophane joue un rôle dans la biosynthèse du tryptophane : on dit que l\'opéron tryptophane est un opéron d\'anabolisme. Conditions d\'expression de l\'opéron tryptophane et source du L-tryptophane pour une bactérie : Si il y a du tryptophane alors transduction et transduction impossible, l\'opéron est mis sur off.Il y a déjà du tryptophane pas besoin d\'en fabriquer. Si il n\'y a pas de tryptophane la transduction et la traduction sont possible l\'Opéron est mis sur ON, pour la survie il faut fabriquer du tryptophane. 1° niveau de régulation Notion de CO-REPRESSEUR et d'APO-REPRESSEUR Régulation au niveau transcriptionnelle permet ou pas la transcription de l'ARNm polycistronique ; Interaction entre Trp libre / Aporépresseur / Opérateur Le gène régulateur fabrique un apo-répresseur, c'est à dire un répresseur qui est inactif → l'apo-répresseur ne peut pas venir se fixer sur l'opérateur. Si cet aporépresser ne se fixe pas, cela signifie que la voie est libre et qu'on peut transcrire de l'ARNm : synthèse de l'ARNm possible → synthèse des enzymes possible → synthèse du tryptophane. En présence de tryptophane, l'opéron n'a pas besoin de synthétiser des ARNm. Le tryptophane en excès va sur l'apo- répresseur → l'aporépresseur devient un répresseur actif. Le répresseur est donc actif et il peut donc se fixer sur l'opérateur → bloque la synthèse d'ARNm et aucune synthèse de tryptophane par l'opéron (il est donc sur OFF). On dit que le tryptophane est un co-répresseur → c'est lui qui rend actif l'apo-répresseur. On est dans un contrôle négatif. 2 ème niveau de régulation : C'est une régulation post-transcriptionnelle → car elle permet ou pas le démarrage rapide de la traduction. Elle permet ou ne permet pas la transcription de l\'ARNm polycistronique. On a une interaction entre ART-Trp et la zone R de l\'ARNm La zone 1 de la zone R correspond à la zone codante → zone permettant de coder un peptide de 14 AA. Dans la zone terminale, donc les zones 2, 3 et 4 → zone permettant la fabrication d'un signal Rho-indépendant entre le n°3 et le n°4, si on fabrique une zone de terminaison rho-indépendant, cela bloque la transcription, si cette zone n\'existe pas, la transcription continue La première zone de la zone R (zone 1), permet la fabrication d'un peptide, ce qui sous-entend bien qu'il y a un site +1, un site RBS pour fixer les ribosomes et in fine, un codon AUG et un codon STOP. On a la fabrication d'un peptide de 14 AA avec deux codons qui donnent naissance à deux acides aminés tryptophane (AA n°10 et n°11). Si on s'intéresse à la zone terminale (2, 3 et 4), on voit bien qu\'elle permet la fabrication d\'un signal rho(indépendant. qu'elle permet la fabrication d'un signal rho-indépendant. Séquence R et son rôle dans la régulation de l'opéron tryptophane :La séquence 1 et la séquence 2 peuvent se mettre ensemble pour former une tige-boucle → cela va donner naissance à un temps de pause. La séquence 2 et la séquence 3 peuvent tout à fait se faire une tige-boucle mais très fragile. Par contre, si la séquence 3 et la séquence 4 se mettent ensemble → on aura une tige boucle très solide qui fait qu'on bloque tout. Quand il y a beaucoup de tryptophane, il y a beaucoup d'ARNt qui sont tous chargés en AA trp. Quand les ribosomes, commencent à venir sur l'ARNm, ils traduisent vite le peptide L. Comme ça va aller extrêmement vite, dans l'espace, ils recouvrent très rapidement la zone 1 et la zone 2. Si ces zones 1 et 2 sont couvert de ribosomes, cela signifie que la zone 3 et la zone 4 sont capables de se mettre l'une avec l'autre pour former une tige-boucle qui est extrêmement stable/solide. Quand l'ARN pol des ribosomes vont arriver, les ribosomes vont buter sur cette tige-boucle et donc ils vont se décrocher. Ce qui veut dire que derrière → on ne pourra jamais donner naissance aux ARNm qui nous permettent de fabriquer du tryptophane. Par contre, s'il manque du tryptophane, les ribosomes vont se mettre sur les sites RBS, ils vont commencer à lire les codons → souvenons-nous qu'à un moment donné on tombe sur deux codons trp. Mais si l'ARNt qui est censé apporté le trp n'est pas là, les ribosomes vont attendre ces ARNt. Du coup, la zone 2 qui est libre va se mettre au regard de la zone 3, donc la zone 3 et la zone 4 ne vont pas se mettre ensemble, ce qui signifie que l'on peut faire de la transcription.