Chap 3 - Sets, Functions - Demos PDF
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Antoine Lagarde
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This document looks at set theory and functions. It details various properties and relationships of sets, and covers set operations like union, intersection, and complement, in addition to set comparisons and properties like commutativity and associativity.
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BA AT AG Sa br in e Chapitre 3 – Ensembles, applications – Démos TC H ———————————————————————– pl ai re de ———————————————————————– in e TC H AT AG BA Ex em ECG1 - Antoine Lagarde de Sa br Proposition (La relation d’ordre ⊂) em 2. (Transitivité de ⊂) pl A⊂A (A ⊂ B et B ⊂ C)...
BA AT AG Sa br in e Chapitre 3 – Ensembles, applications – Démos TC H ———————————————————————– pl ai re de ———————————————————————– in e TC H AT AG BA Ex em ECG1 - Antoine Lagarde de Sa br Proposition (La relation d’ordre ⊂) em 2. (Transitivité de ⊂) pl A⊂A (A ⊂ B et B ⊂ C) =⇒ A ⊂ C. A = B si et seulement si A ⊂ B et B ⊂ A. TC H AT AG BA 3. (Antisymétrie de ⊂) Ex 1. (Réflexivité de ⊂) ai re Soient A, B et C trois ensembles. br Sa 2. Supposons que A ⊂ B et B ⊂ C. Soit x ∈ A. in e 1. ∀x ∈ A, x ∈ A donc A ⊂ A. de Comme A ⊂ B, alors x ∈ B. Et comme B ⊂ C, on a aussi x ∈ C. ai re Donc pour tout x ∈ A, on a aussi x ∈ C. Ce qui implique que A ⊂ C. (⇒) Supposons A = B. Soit x ∈ A. Comme A = B alors x ∈ B, donc A ⊂ B. De façon symétrique on obtient B ⊂ A. em pl 3. BA Ex (⇐) Supposons A ⊂ B et B ⊂ A. Supposons par l’absurde que A ̸= B. C’est à dire qu’il existe x ∈ A tel que x ∈ / B, ou AG x ∈ B tel que x ̸= A. TC in e Proposition H AT Si x ∈ A et x ∈ / B, alors A ̸⊂ B, ce qui est absurde. Si x ∈ B et x ∈ / A, alors B ̸⊂ A ce qui est absurde. Ainsi A = B. Sa br Pour tout ensemble E et toute partie A de E, en notant A le complémentaire de A dans E: 2. ∅ = E 3. E = ∅ Ex em pl ai re de 1. A = A 2. ∅ = {x ∈ E | x ∈ / ∅} = {x ∈ E} = E puisque tous les x vérifient x ∈ / ∅. / E}. Aucun x ne peut vérifier à la fois x ∈ E et x ∈ / E (principe du tiers-exclus) donc c’est l’ensemble vide. 3. E = {x ∈ E | x ∈ H AT AG BA 1. x ∈ A ⇐⇒ x ∈ / A ⇐⇒ non(x ∈ / A) ⇐⇒ x ∈ A. Donc A = A. 1 Proposition Soient A, B et C trois ensembles. TC H 3. A ∩ A = A Sa br in e 4. A ∩ B ⊂ A 5. Si A ⊂ B alors A ∩ B = A em pl ai re de 6. A ∩ ∅ = ∅ Ex 1. A ∩ B = {x | x ∈ A et x ∈ B} = {x | x ∈ B et x ∈ A} = B ∩ A AT AG BA 2. Ces ensembles sont égaux à {x | x ∈ A et x ∈ B et x ∈ C}, et donc égaux. H 3. A ∩ A = {x | x ∈ A et x ∈ A} = {x | x ∈ A} = A TC 4. ∀x ∈ A ∩ B, x ∈ A. Donc A ∩ B ⊂ A. br in e 5. On suppose que A ⊂ B. On sait déjà que A ∩ B ⊂ A. Sa Réciproquement, soit x ∈ A. Comme A ⊂ B, alors x ∈ B, donc x ∈ A ∩ B, d’où A ⊂ A ∩ B. re de Par double inclusion, on obtient bien A ∩ B = A. em pl ai 6. A ∩ ∅ ⊂ ∅ par ce qui précède, et par convention l’ensemble vide est inclus dans tous les ensembles. BA Ex Proposition AT H A∪B =B∪A TC 1. (Commutativité de ∪) AG Soient A, B et C trois ensembles. A ∪ (B ∪ C) = (A ∪ B) ∪ C in e 2. (Associativité de ∪) Sa br 3. A ∪ A = A de 4. A ⊂ A ∪ B pl ai re 5. Si A ⊂ B, alors A ∪ B = B AG BA Ex em 6. A ∪ ∅ = A AT 1. A ∪ B = {x | x ∈ A ou x ∈ B} = {x | x ∈ B ou x ∈ A} = B ∪ A TC H 2. Ces ensembles sont égaux à {x | x ∈ A ou x ∈ B ou x ∈ C}, et donc égaux. br in e 3. A ∪ A = {x | x ∈ A ou x ∈ A} = {x | x ∈ A} = A de Sa 4. Soit x ∈ A, alors x ∈ A ∪ B, donc A ⊂ A ∪ B. ai re 5. On suppose que A ⊂ B. AG BA Ex em pl (⊃) On sait déjà que B ⊂ A ∪ B. AT H A ∩ (B ∩ C) = (A ∩ B) ∩ C AT AG 2. (Associativité de ∩) A∩B =B∩A BA 1. (Commutativité de ∩) (⊂) Réciproquement, soit x ∈ A ∪ B. Alors x ∈ B ou x ∈ A. Si x ∈ A, x ∈ B car A ⊂ B. Donc x ∈ B, d’où A ∪ B ⊂ B. Par double inclusion A ∪ B = B. 6. A ⊂ A ∪ ∅ par ce qui précède, et si x ∈ A ∪ ∅, puisqu’il est impossible que x ∈ ∅, nécessairement x ∈ A. D’où A ∪ ∅ ⊂ A. On a donc égalité. 2 Proposition (Distributivité) Soient A, B et C trois ensembles. AT AG Sa br in e TC H 2. A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C). 1. Méthode 1 : par double inclusion de (⊃) Soit x ∈ A ∪ (B ∩ C). Alors x ∈ A ou x ∈ B ∩ C. pl ai re Si x ∈ A, alors x ∈ (A ∪ B) ∩ (A ∪ C). em Si x ∈ B ∩ C, alors x ∈ B et x ∈ C, donc x ∈ (A ∪ B) ∩ (A ∪ C). Ex Dans tous les cas x ∈ (A ∪ B) ∩ (A ∪ C), donc A ∪ (B ∩ C) ⊂ (A ∪ B) ∩ (A ∪ C). AT AG BA (⊂) Soit x ∈ (A ∪ B) ∩ (A ∪ C). Alors x ∈ A ∪ B et x ∈ A ∪ C. Si x ∈ A, alors x ∈ A ∪ (B ∩ C). TC H Si x ∈ / A, alors x ∈ B et x ∈ C, donc x ∈ B ∩ C et donc x ∈ A ∪ (B ∩ C). in e Dans tous les cas x ∈ A ∪ (B ∩ C), donc (A ∪ B) ∩ (A ∪ C) ⊂ A ∪ (B ∩ C). de Sa br Par double inclusion, on obtient A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C). ai re Méthode 2 : par distributivité du ou sur le et em pl A ∪ (B ∩ C) = {x | x ∈ A ou x ∈ B ∩ C} BA Ex = {x | x ∈ A ou (x ∈ B et x ∈ C)} par règle de logique AG = {x | (x ∈ A ou x ∈ B) et (x ∈ A ou x ∈ C)} H AT = {x | (x ∈ A ∪ B) et (x ∈ A ∪ C)} TC = {x | x ∈ (A ∪ B) ∩ (A ∪ C)} de Sa br in e = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C) re 2. Méthode 1 : par double inclusion em pl ai (⊂) Soit x ∈ A ∩ (B ∪ C), donc x ∈ A et x ∈ B ∪ C. Ex Si x ∈ B alors x ∈ A ∩ B, donc x ∈ (A ∩ B) ∪ (A ∩ C). BA Si x ∈ C alors x ∈ A ∩ C, donc x ∈ (A ∩ B) ∪ (A ∩ C). AG Dans tous les cas x ∈ (A ∩ B) ∪ (A ∩ C), donc A ∩ (B ∪ C) ⊂ (A ∩ B) ∪ (A ∩ C). H AT (⊃) Soit x ∈ (A ∩ B) ∪ (A ∩ C), donc x ∈ A ∩ B ou x ∈ A ∩ C. TC Si x ∈ A ∩ B, alors x ∈ A et x ∈ B, donc x ∈ A et x ∈ B ∪ C donc x ∈ A ∩ (B ∪ C). br in e Si x ∈ A ∩ C, alors x ∈ A et x ∈ C, donc x ∈ A et x ∈ B ∪ C donc x ∈ A ∩ (B ∪ C). de Sa Dans tous les cas x ∈ A ∩ (B ∪ C), donc (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) ⊂ A ∩ (B ∪ C). ai re Par double inclusion (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) = A ∩ (B ∪ C). Méthode 2 : par distributivité du et sur le ou pl Ex em BA AG AT H BA 1. A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C). A ∩ (B ∪ C) = {x | x ∈ A et x ∈ B ∪ C} = {x | x ∈ A et (x ∈ B ou x ∈ C)} = {x | (x ∈ A et x ∈ B) ou (x ∈ A et x ∈ C)} = {x | (x ∈ A ∩ B) ou (x ∈ A ∩ C)} = {x | x ∈ (A ∩ B) ∪ (A ∩ C)} = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) 3 par règle de logique Proposition (Lois de Morgan) Soient A et B deux ensembles. AT AG Sa br in e TC H 2. A ∩ B = Ā ∪ B̄. 1. x ∈ A ∪ B ⇐⇒ x ∈ / A ∪ B ⇐⇒ x ∈ / A et x ∈ / B ⇐⇒ x ∈ Ā et x ∈ B̄ ⇐⇒ x ∈ Ā ∩ B̄, donc A ∪ B = Ā ∩ B̄ de 2. x ∈ A ∩ B ⇐⇒ x ∈ / A ∩ B ⇐⇒ x ∈ / A ou x ∈ / B ⇐⇒ x ∈ Ā ou x ∈ B̄ ⇐⇒ x ∈ Ā ∪ B̄, donc A ∩ B = Ā ∪ B̄ em pl ai re Proposition (associativité de ◦) AT AG (f ◦ g) ◦ h = f ◦ (g ◦ h) BA Ex 1. Soient f , g et h trois applications. Tant que la composition a du sens, on a Sa br in e TC H 2. Soit f une application de E dans F . Alors f ◦ idE = idF ◦ f = f re de 1. Posons h : E 7→ F , g : F 7→ G et f : G 7→ H. Alors: AG BA On a donc bien égalité entre les applications. Ex Dans l’autre sens: (f ◦ (g ◦ h)) (x) = f ((g ◦ h)(x)) = f (g(h(x))). em pl ai ∀x ∈ E, ((f ◦ g) ◦ h) (x) = (f ◦ g)(h(x)) = f (g(h(x))) AT 2. On a pour tout x ∈ E, (f ◦ idE )(x) = f (idE (x)) = f (x) et (idF ◦ f )(x) = idF (f (x)) = f (x) TC H D’où l’égalité entre les applications. Sa br in e Proposition x = f −1 (y) ⇐⇒ y = f (x) BA Ex em pl ai re de Soit x ∈ E, y ∈ F, f une application bijective de E dans F et f −1 l’application réciproque de f . AT AG (⇒) Si x = f −1 (y) alors par définition x est l’unique antécédent de y par f , donc c’est un antécédent: y = f (x). TC H (⇐) Si y = f (x), y a au moins un antécédent. Puisque f est bijective, il est unique, donc on a sans ambiguïté: x = f −1 (y). br in e Théorème (Caractérisation d’une bijection) de Sa Une application f de E dans F est une bijection si et seulement si il existe une application g : F −→ E telle que g ◦f = idE Ex em pl ai re et f ◦ g = idF . On a dans ce cas g = f −1 . AG BA (⇒) Si f est bijective, on pose g = f −1 . On a bien g : F −→ E et: AT H BA 1. A ∪ B = Ā ∩ B̄. – Pour tout x ∈ E, (g ◦ f )(x) = g(f (x)) = f −1 (f (x)) = x, donc g ◦ f = idE . – Pour tout y ∈ F , (f ◦ g)(y) = f (g(y)) = f (f −1 (y)) = y, donc f ◦ g = idF . (⇐) Montrons que f est injective et surjective. – Injective: soient x1 , x2 ∈ E tels que f (x1 ) = f (x2 ). Alors g(f (x1 )) = g(f (x2 )) donc idE (x1 ) = idE (x2 ) d’où x1 = x2 . 4 – Surjective: soit y ∈ F . Puisque y = idF (y) = (f ◦ g)(y), on a y = f (g(y)). Ainsi on a bien trouvé un antécédent de y par f : c’est g(y). On a démontré l’équivalence. Montrons maintenant que g = f −1 . AT AG BA On a f −1 : F −→ E et ∀y ∈ F, f (g(y)) = y donc f −1 (f (g(y))) = f −1 (y) d’où g(y) = f −1 (y). Ainsi g = f −1 . Sa br in e pl ai re em On a (g ◦ f ) : E −→ G et pour tout x ∈ E, (f −1 ◦ g −1 ) ◦ (g ◦ f ) (x) = f −1 (g −1 (g(f (x)))) = f −1 (f (x)) = x De même pour tout y ∈ G, (g ◦ f ) ◦ (f −1 ◦ g −1 ) (y) = g(f (f −1 (g −1 (y)))) = g −1 (g(y)) = y de Soient g : F −→ G et f : E −→ F deux applications bijectives. Alors g ◦ f est bijective et (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1 . TC H Proposition (Réciproque d’une composée) Ex On a donc trouvé une application qui, composée à droite ou à gauche, donne à chaque fois l’identité. Notre fonction est donc bijective H AT AG BA Ex em pl ai re de Sa br in e TC H AT AG BA Ex em pl ai re de Sa br in e TC H AT AG BA Ex em pl ai re de Sa br in e TC H AT AG BA et (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1 . 5