BILHARZIOSE UROGÉNITALE - 2023-2024

Document Details

Uploaded by Deleted User

Dr Mac Mansou WADJIRI

Tags

urology bilharziase diagnosis medical presentation

Summary

This presentation covers the topic of Uro-genital Bilharzia, including signs, diagnosis, and treatment strategies for a presentation on Bilharzia, made for the 2023-2024 academic year.

Full Transcript

BILHARZIOSE UROGÉNITALE Signes-Diagnostic-Traitement Présenté par : Dr Mac Mansou WADJIRI DES UROLOGIE-ANDROLOGIE Année académique 2023-2024 Plan INTRODUCTION 2-1-4- Examens complémentaires 1- GENERALITES 2-...

BILHARZIOSE UROGÉNITALE Signes-Diagnostic-Traitement Présenté par : Dr Mac Mansou WADJIRI DES UROLOGIE-ANDROLOGIE Année académique 2023-2024 Plan INTRODUCTION 2-1-4- Examens complémentaires 1- GENERALITES 2-1-5- Evolution 1-1 - Définition 2-1-5-1- Eléments de surveillance 1-2 - Intérêt 2-1-5-2- Modalités évolutives 1-3- Rappels anatomiques 2-2- Formes cliniques 1-4- Etiopathogénie 3- Diagnostic 1-5- Physiopathologie 3-1- Diagnostic positif 1.6- Les facteurs étiologiques 3-2- Diagnostic différentiel 1-7- Anatomo-pathologie 4- Traitement 2- SIGNES 4-1- But 2-1- TDD 4-2- Moyens et méthodes 2-1-1- Signes fonctionnels 4-3- Indications 2-1-2- Signes généraux 4-4- Résultats 2-1-3- Signes physiques CONCLUSION 2 Introduction  Monde: près du milliard d’individus à risque et plus de 200 millions infectés dans 74 pays, plus répandue en Afrique intertropicale, à Madagascar, au Proche-Orient, toute la vallée du Nil et Péninsule arabique, véritable problème de santé publique.  Apres le Paludisme, Bilharziose second rang parasitose mondial 3 Introduction  Infection parasitaire causée par un ver adulte hématophage, Schistosomia dont seule l’espèce haematobium responsable de sa forme urinaire  Liée au sous développement → corollaire: absence d’hygiène fécale/ urinaire  Existence contraste tolérance clinique / lésions anatomiques considérables 4 1. Généralités 1.1 Définition : Inflammatoire aiguё, chronique ou séquellaire des parenchymes et des voies excrétrices de l’appareil uro-génital consécutive à la présence d’œufs de bilharzie dans les parois de ces organes. 5 1. Généralités 1.2 Intérêt:  Epidémiologique: Problème Santé Publique ← développement ressources en eau Sénégal : 2M infestés/6M exposés, Mali (Kayes) 80%,  Diagnostique: : Longue latence des séquelles => découverte à la phase de complications 6 1. Généralités  Thérapeutique: médical (phase aigüe), chirurgical (séquelles)  Pronostique: Risque IR, dégénérescence en cancer épidermoïde  - Mauvais pronostic 7 1.3. Rappels anatomiques Haut Gauche Vue frontale de l’appareil Urinaire 8 1.3. Rappels anatomiques  OG féminins Haut  Ovaire Arrière  Trompe  Utérus  Vagin Coupe sagittale médiane du bassin 9 1.3. Rappels anatomiques  OG masculins Haut  Prostate Arrière  Vésicules séminales  Déférent  Épididyme  Testicule Coupe sagittale paramédiane du bassin 10 1.4. Physiopathologie  Vers adultes :  Vivant : aucune manifestation sur le plan tissulaire  Mort : réaction d’endophlebite proliférative entraînant une lésion de nécrose et de fibrose  Œufs+++ → des lésions anatomiques et signes cliniques :  Franchissement des épithéliums des parois vasculaires et des organes creux sous-jacent par œufs → microsaignements : hématurie 11 1.4. Physiopathologie  Accumulation des œufs dans les tissus → réaction inflammatoire : granulome bilharzien ou bilharziome fibroscléreux  Au cours des années : confluence des granulomes → devenir macroscopique → évolution : hyperplasique ou nécrotico- ulcéreuse → sclérose secondaire, source de rétraction cicatricielle des organes contaminés : infection + stase urinaire 12 1.4. Physiopathologie Evolution en 3 phases :  Phase de pénétration sous-cutanée des larves : Dermatite cercarienne : prurit; réaction urticarienne avec disparition rapide  Phase d’invasion : Réactions allergiques de l’organisme (signes urticariens et généraux)  Phase d’état : Atteinte de la vessie +++, uretère et génitales 13 1.5. Anatomopathologie  Macroscopie :  Différentes lésions au niveau organes des voies uro- génitales  Ulcération de la muqueuse  Fibrose cicatricielle ± sclérosée ou calcifiée de la sous muqueuse  Développement des lésions polypoïdes sessiles ou pédiculées 14 1.5. Anatomopathologie  Microscopie : Lésion fondamentale=granulome inflammatoire à corps étranger, constitué autour d’un œuf  Remaniement de l’épithélium selon mode atrophique, prolifératif ou métaplasique  Épithélium transitionnel → type épidermoïde, kératinisé ou non → dégénérescence glandulaire ou kystique, production de cellules mucinoïdes, prolifération de glandes de type colique 15 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire 2.1.1. Signes fonctionnels  Hématurie terminale, indolore, capricieuse  Syndrome irritatif : pollakiurie, brûlures mictionnelles  Dysurie, douleurs mictionnelles  Douleurs sus pubiennes, périnéales  Crise de colique néphrétique 16 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire 2.1.2. Signes généraux  EG +/ conservé; pâleur cutanéo-muqueuse  TA normale ou basse  Température normale 17 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire 2.1.3. Signes physiques  Examen de la miction : Hématurie, dysurie  Examen des FL : masse lombaire ou non  Examen de l’hypogastre : douleur sus pubienne  Examen des OGE : testicules et épididymes douloureux et augmentés de volume parfois  TR : prostate douloureuse +/- 18 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire 2.1.4. Examens paracliniques A visée diagnostique : ASP :  Calcifications de la paroi vésicale : fines calcifications linéaires plus ou moins continues, calcification totale (vessie « porcelaine »), ou bande plissée horizontale visible dans le petit bassin (vessie en réplétion 19 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire 2.1.4. Examens paracliniques ASP : Image de vessie bilharzienne (Vessie en porcelaine) 20 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire  UIV : (pratiquement remplacée par l’Uroscanner) Sténose urétérale bilatérale mais asymétrique (uretères monoliformes) localisée à l’uretère terminal +++ Hydronéphrose (image en boule) Néphrographie retardée : retard d’élimination Rein muet (en cas de sténose importante) Cystographie : aspect pseudo tumoral ou anomalies d’évacuation vésicale 21 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire 22 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire Échographie de l’arbre urinaire :  Epaississement paroi vésicale (vessie à paroi irrégulière, mamelonnée)  Formations à développement endoluminal (bilharziome).  Urétéro-hydronéphrose uni ou bilatérale Epaississement paroi vésicale 23 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire  Cystoscopie :  Indiquée en préopératoire +++; pour préciser étendue des lésions, bilan d’hématurie, biopsie vésicale  Aspect endoscopique de la bilharziose urinaire :  Stade 1: le semis « de grains de sucre semoule» : Fines granulations réfringentes, entourées d’un halo congestif, correspondant à un granulome bilharzien centré par un œuf 24 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire Ulcère stellaire bilharzien + granulations réfringentes (Stade I) 25 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire Cystoscopie :  Stade 2 : « les grains d’acné » : Nodules plus ou moins ulcérés correspondant à des granulomes bilharziens géants centrés par un ou plusieurs œufs se détachant sur une muqueuse congestive Col vésical : aspect en « tache de bougie » 26 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire  Cystoscopie :  Stade 3 : «Tumeur fambroisée», sessile ou pédiculée, rougeâtre, saignotante, siègeant généralement au bas fond vésical ou du trigone, «bilharziome»  Stade 4 Séqullaire : aspect terne et calcifications diffuses : fibrose étendue à toute l’épaisseur de la paroi, la rendant inextensible 27 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire Aspect polyploïde et bourgeonnant (stade III) Bilharziome vésical 28 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire A visée de retentissement : Numération Formule Sanguine : Hyperéosinophilie à la phase d’invasion ; Anémie GS/Rh ECBU+ATB Azotémie, créatininémie Bandelette urinaire réactive : hématurie microscopique 29 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire A visée étiologique : Recherche œufs de bilharzies dans urines: phase d’état  Œufs recherchés dans culot de centrifugation ou de sédimentation des urines de 24H avec coloration au Zielh- Neelson (négatif pour S.h), recueillis après effort physique, de préférence sur 1ere miction du matin ou dans selles 30 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire  Appréciation de leur vitalité traduisant bilharziose évolutive A visée étiologique : Examen anatomo-pathologique  Recherche des œufs de bilharzies et appréciation de leur vitalité après biopsie vésicale  Recherche Tumeur vésicale 31 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire A visée étiologique : Sérodiagnostic par immunofluorescence indirecte ou ELISA (Enzyme Linked Immunosorbent Assay) +++ :  Pendant 2 premiers mois de l’infestation  Orientation diagnostique évidente +++ 32 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire 2.1.5. Evolution Favorable sans séquelle si diagnostic précoce Défavorable vers des complications si vue et même traitée tardivement : Complications :  Reins : PNA ; Pyonéphrose ; Lithiase ; Urétérohydronéphrose ; Insuffisance rénale 33 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire 2.1.5. Evolution Complications :  Uretère : Sténoses, volontiers distales (pelviennes) ; Sclérose pariétale ; Fibrose de l’uretère intramural avec reflux  Vessie : Petite vessie bilharzienne ; Sclérose du col vésical ; Bilharziome ; Lithiase ; Carcinome épidermoïde  Urètre : Rétrécissement scléreux ; Fistules urétro-cutanées 34 2.1. TDD: Bilharziose urinaire chez un homme adulte jeune au stade séquellaire Complications :  Appareil génital : Spermocystite ; Prostatite ; Funiculite ; Épididymite- orchite  Appareil génital : Lésions vulvaires (lésions bourgeonnantes ou ulcérées) ; Légions vaginales (lésions inflammatoires ulcérées ou pseudotumorales) ; Lésions des trompes et ovaires (masse latéro-utérine dure indolore, mobile ou fixe)  Utérus : Aspect fibromateux 35 2.2. Formes cliniques 2.2.1. Formes évolutives Pénétration cercarienne  Prurit, érythème disparaissant en quelques heures  Diagnostic rarement à ce stade 36 2.2. Formes cliniques 2.2.1. Formes évolutives Stade toxémique : phase allergique  Fièvre, céphalées, sueurs, douleurs articulaires, toux, dyspnée, hépatomégalie modérée  Parfois signes dermato : urticaires, œdèmes fugaces (face, membres, scrotum) 37 2.2. Formes cliniques 2.2.1. Formes évolutives Stade de cancérisation (vessie++)  Interrogatoire : séjour en zone d’endémie, épisode de bilharziose traité ou non  Examen clinique et paraclinique : identique au cas de cancer de la vessie  Anapath : lésions épidermoïdes++ (carcinome épidermoïde) 38 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes topographiques Lésions urétérales : Lésions  Sténoses organiques : fibrose, calcification et rétrécissement lumière urétérale  Dilatation atonique urétérale : atteinte fibres nerveuses du muscle urétéral  Reflux par fibrose de l’uretère intramural  Pseudo-lithiase urétérale 39 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes topographiques Lésions urétérales : Symptomatologie  Lombalgies, CN, douleur lombaire ascendante lors mictions, pyélonéphrite à répétition, pyurie aseptique  Hématurie macroscopique ou microscopique  Dysurie, pollakiurie, RAU  Masse lombaire ou abdominale 40 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes topographiques Lésions urétérales :  ASP: calcifications vésicales  Echographie: hydronéphrose uni- ou bilatérale  UIV: urétérohydronéphrose uni ou bilatérale 41 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes topographiques Lésions vésicales :  Petite vessie bilharzienne  Cancer de la vessie bilharzienne  Obstruction du col vésical  Manifestations cliniques : hématurie, dysurie, RAU  Diagnostic : cystoscopie, UIV et biopsie vésicale + anapath 42 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes topographiques Lésions urétrales :  Sténose bilharzienne : rare mais complications (infectieuses, mécaniques, métaboliques, néphrologiques)  Dysurie, rétention et complications  Diagnostic : UIV + cliché mictionnel, UCRM, 43 Urétrocystoscopie 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes topographiques Lésions génitales :  Bilan d’une stérilité,  Troubles génitaux : hémospermie , écoulement urétral hémorragique ou purulente, prostatorrhée  Douleur des bourses, grosse bourses  Dysurie 44 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes topographiques Lésions génitales :  Spermatocystite : douleur à l’éjaculation, hémospermie, tuméfaction ou calcification des vésicules séminales à l’échographie.  Grosse bourse douloureuse ou non : orchi-épididymite, funiculite rebelle aux traitements non spécifique, hydrocèle vaginale  Prostatite, urétrite, sclérose du col vésical 45 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes selon le terrain Forme de la femme :  Séjour en zone d’endémie  Métrorragie, infertilité, troubles du cycle menstruelle, algies pelviennes  Lésions basses à type de pseudotumeurs végétantes vulvaires, 46 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes selon le terrain Forme de la femme : Lésions congestives ou ulcéro-végétantes cervico-vaginales, avec hémorragies intermittentes  Lésions hautes d’endométrites ou d’annexite entraînant obstruction tubaire 47 2.2. Formes cliniques 2.2.2. Formes selon le terrain Forme de la femme :  Présence d’œufs dans placenta fréquente, mais sans conséquence sur fœtus  Lésions hautes d’endométrites ou d’annexite entraînant obstruction tubaire  Présence d’œufs dans placenta fréquente, mais sans conséquence sur fœtus 48 3.1. Diagnostic positif  Interrogatoire :  Hématurie macroscopique terminale  Séjour dans une zone d’endémie bilharzienne  Examen physique : Aucun signe physique n’est spécifique  Examen paraclinique :  Culot urinaire, Sérologie bilharzienne,  Examen anatomo-pathologique pièces opératoires ou biopsie 49 3.2. Diagnostic différentiel  Tuberculose uro-génitale : IDR positive, pyurie amicrobienne, recherche négative des œufs de bilharzie et histologie (granulome tuberculeux).  Tumeur de vessie : Cystoscopie et Biopsie 50 3.2. Diagnostic différentiel  Infection uro-génitale à germe banal : ECBU positive, amendement de la symptomatologie après traitement  Tumeur maligne uro-génitale : (prostate, vésicule séminale, endomètre, col de l’utérus) : biopsie 51 3.3. Diagnostic étiologique  Parasite : Schistosoma haematobium  Ver blanchâtre 13 × 1mm  Embranchement : Plathelminthe  Famille : Trematode  Classe : Schistosomatides  Genre : Schistosoma Schistosoma adulte  Espèce : Haematobium 52 3.3. Diagnostic étiologique  Oeufs  Ovalaires, éperon caractéristique  Coque œuf : embryon cilié→ mobile (Miracidium)  300 œufs/ponte/j sous- muqueuse vésicale , Furcocercaires élimination urinaire 53 3.3. Diagnostic étiologique  Cycle parasitaire  Eclosion œufs dans eau douce (temp 25-30°c; ensoleillement)  Libération Miracidium → hôte intermédiaire spécifique : Bulin (molusque aquatique)  Sortie larves de bilharzies (furcocercaires) ← Bulin, rencontre hôte définitif : l’homme 54 3.3. Diagnostic étiologique  Traversée peau, Vx lymphatiques, cœur droit, poumons, cœur gauche, grande circulation et Vx hépatiques  Maturation des larves  Accouplement dans Vx hépatiques, migration adultes femelles Vx vésicaux  Pendaison œufs, élimination urinaire 55 3.3. Diagnostic étiologique Cycle évolutif de la bilharziose 56 3.3. Diagnostic étiologique  Facteurs favorisants  Age : enfants , jeux et baignades dans ruisseaux et rivières  Sexe : femmes souvent de « corvée » d’eau (lavage linge, besoin alimentaire,…)  Profession : cultivateurs, pêcheurs en eau douce, riziculteurs, ouvriers entretenant canaux d'irrigations  Religion : obligation religieuse, ablutions journalières, 57 3.3. Diagnostic étiologique  Facteurs étiologiques  Mise en valeur des ressources hydrauliques: barrages, canaux d’irrigation permanents favorisant présence des mollusques (hôtes intermédiaires)  Sous développement et son corollaire: absence d’hygiène fécale et urinaire  Susceptibilité génétique de l’hôte: (en cours d’évaluation par de nombreuses équipes de recherche) 58 4.Traitement 4.1. But  Traiter les lésions  Arrêter la production des œufs par l’élimination du ver  Préserver la fonctionnalité de l’organe atteint  Traiter ou éviter les séquelles et complications  Eviter les récidives 59 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes 4.2.1. Prévention  Education sanitaire  Adduction d’eau potable  Lutte contre les mollusques 60 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes 4.2.2. Moyens médicamenteux  Praziquantel : BILTRICIDE ®  Action : actif sur vers femelles et schistosomules moins 15 jours  Posologie : 40 mg/kg en 1 ou 2 prises en 1 jour  Effets secondaires : nausées, diarrhée, céphalées, somnolence, vertiges, réaction urticarienne ou prurigineuse, voire fièvre 61 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes 4.2.2. Moyens médicamenteux Metrifonate : BILARCIL ®  Posologie : 2 prises orales de 7,5 à 10 mg/kg à 15 jours d’intervalle Oltipraz :  Posologie : cp à 500 mg efficace à dose unique de 30 à 35 mg/kg ou 1,5 g/j en 1 prise ou 2g/j en 2 ou 4 prises 62 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes 4.2.2. Moyens médicamenteux  Nitridazole: AMBILHAR ®  Posologie : 25mg/kg pdt 1e semaine sous couverture de diazépam  Effets secondaires : Toxicité neurologique 63 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes 4.2.2. Moyens médicamenteux  Hycanthome : ETRENOL ® Posologie : 3mg/kg en IM dose unique Effets secondaires : Mal toléré (digestif), Hépatites aigues 64 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes 4.2.2. Moyens chirurgicaux Moyens de drainage du HAU : Sonde urétérale, Montée de sonde JJ, Néphrostomie Chirurgie réparatrice  Auto-transplantation rénale  Résection segmentaire + urétérorraphie termino-terminale  Réimplantation urétérovésicale +/- antireflux 65 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes Chirurgie réparatrice : Lambeau vésical tubulé de Boari-Kuss Découpe du lambeau vésical Réimplantation urétérale Fermeture du lambeau 66 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes Chirurgie réparatrice : Lambeau vésical spiralé: technique de CHANG et KOCH Fermeture du lambeau et réimplantation urétérovésicale Découpe du lambeau 67 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes Chirurgie réparatrice : Auto-transplantation rénale 68 4.Traitement 4.2. Moyens et Méthodes 4.2.2. Moyens chirurgicaux  Chirurgie d’exérèse  RTUV +/- électrocoagulation  Néphrectomie  Cystectomie partielle ou totale  Cystoprostatectomie  Pelvectomie antérieure 69 4.Traitement 4.3. Indications  Œufs de bilharzies détectés à la paraclinique (phase précoce)  Traitement médicamenteux  Lésions rénales  Urétérohydronéphrose importante : Néphrostomie  Pyonéphrose : Néphrectomie 70 4.Traitement 4.3. Indications  Lésions urétérales  Urétérite sténosante (iliaque ou lombaire) : uréterectomie segmentaire + urétérorraphie termino- terminale  Sténose peu étendue de l’uretère juxta vésical : résection sténose + R.U.V. 71 4.Traitement 4.3. Indications  Lésions urétérales  Sténose urétérale étendue : Entéro-urétéroplastie, Iléo-urétéroplastie; Confection vessie psoïque, Lambeau vésical tubulé de Boari-Kuss ; Lambeau vésical spiralé de Chang et Koch 72 4.Traitement 4.3. Indications  Œufs de bilharzies détectés à la paraclinique (phase précoce)  Traitement médicamenteux  Lésions rénales  Urétérohydronéphrose importante : Néphrostomie  Pyonéphrose : Néphrectomie 73 4.Traitement Lésions urétérales  Urétérite sténosante (iliaque ou lombaire) : uréterectomie segmentaire + urétérorraphie termino-terminale  Sténose peu étendue de l’uretère juxta vésical : résection sténose + R.U.V.  Sténose urétérale étendue : Entéro-urétéroplastie, Iléo- urétéroplastie; Confection vessie psoïque, Lambeau vésical tubulé de Boari-Kuss ; Lambeau vésical spiralé de Chang et Koch 74 4.Traitement  Lésions vésicales  Bilharziomes :  Persistant après ttt médical : RTUV  Très petite taille: Electrocoagulation endoscopique  Petite vessie bilharzienne : Entérocystoplastie 75 4.Traitement  Lésions vésicales  Cancer sur vessie bilharzienne  RTUV,  Cystectomie partielle,  Cystoprostatectomie chez l’homme + Curage IO,  Pelvectomie antérieure chez la femme + Curage IO 76 4.Traitement  Lésions vésicales  Cancer sur vessie bilharzienne  TVNIM : RTUV +/- BCG ou mitomycine C selon risque récidive  TVIM :  Cystectomie partielle,  Cystoprostatectomie ,Pelvectomie antérieure + Curage IO  Bricker/ enterocystoplastie 77 4.Traitement  Radiochimiotherapie : patient inopérable  Lésions urétrales  Rétrécissements urétraux bilharziens  Urétrectomie segmentaire + urétrorraphie termino- terminale  Urétroplastie par lambeau en 1 ou 2 temps 78 4.Traitement Lésions génitales masculines  Abcès prostatiques et épididymaires : Incision et drainage  Lésions épididymaires chroniques: Epididymectomie  Testicules détruits par nécrose ou infection : Orchidectomie  Lésions prostatiques infectées et excavées : mise à plat par résection endoscopique 79 4.Traitement  Traitement médicamenteux sans effet sur œufs déjà émis mais sur vers adulte  Guérison : précocité traitement  Traité tardivement, lésions inflammatoires chroniques évoluant pour leur propre compte entraînant pathologies obstructives des voies uro-génitales ou tumorale  PEC lésions obstructives urinaires: protection du rein 80 4.Traitement  Après traitement bilharziose évolutive, surveillance:  Clinique et parasitologique à 3, 6, 9, 12 mois pour vérifier disparition de la ponte ovulaire  Hyperéosinophilie débutant vers le 15e jour après infestation disparaissant en 6 à 12 mois après disparition des vers  Surveillance sérologique : élévation Ac entre 2ème et 4ème semaine, disparition lente en 2 à 3 ans 81 conclusion  Endémique en Afrique; diagnostic clinique, biologique, endoscopique anatomopathologique,  Gravité des complications et séquelles: infertilité, IR, cancer épidermoïde agressif  Ttt médical efficace au stade précoce; inefficace si séquelles.  Ttt chirurgical réservé aux séquelles obstructives ou rétractiles  Nécessité de renforcer les moyens de prévention IEC, lutte bulin 82 Références  Bourée P. Parasitoses génito-urinaires. EMC - Urologie 2017;10(2):1-17 [Article 18-231-A-10].  Mianné D, Perret JL, Lavilledieu S. Bilharziose urogénitale. Encyclopédie médicale chirurgicale (Elsevier, Paris), Nephrol Urol 1998;13:18-230-A-10. 83 MERCI 84

Use Quizgecko on...
Browser
Browser