Audit Interne et Gouvernance d’Entreprise SUPPORT DE COURS PDF
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Université Ibn Zohr FSJES Ait Melloul
2024
Rachid Tatouti
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Ce document est un support de cours sur l'audit interne et la gouvernance d'entreprise pour les étudiants du master CCA à l'Université IBN ZOHR FSJES Ait Melloul. Il couvre les objectifs pédagogiques, le plan de cours, ainsi que des définitions et une introduction à l'audit.
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Université IBN ZOHR FSJES Ait Melloul Master d’Excellence CCA Audit Interne et Gouvernance d’Entreprise Professeur : RACHID TATOUTI [email protected]...
Université IBN ZOHR FSJES Ait Melloul Master d’Excellence CCA Audit Interne et Gouvernance d’Entreprise Professeur : RACHID TATOUTI [email protected] 1 Année universitaire 2024-2025 OBJECTIFS PEDAGOGIQUES Donner aux étudiants les concepts fondamentaux, les techniques et les outils les plus efficaces en audit (audit interne et audit externe) leur permettant d’acquérir la méthodologie de conduite des missions d’audit, dans le respect des normes internationales (ISA) définies par l’International Fédération of Accountants (IFAC). OBJECTIFS PEDAGOGIQUES * Identifier et appliquer les normes éthiques et juridiques correspondant à la pratique de l’audit interne ; * Maitriser l’ensemble des savoirs, savoir-faire et savoir- être que doit détenir un auditeur interne professionnel ; * Prendre conscience de toutes les dimensions techniques et managériales de la fonction d‘auditeur interne ; * Assimiler les connaissances sur les risques et les contrôles des principaux domaines d’une organisation ; * Savoir Accompagner efficacement l’entreprise dans l’amélioration continue de la maîtrise de ses activités et de ses performances. Plan de cours PREMIERE PARTIE: L’ audit Chapitre Introductif: Maitriser les concepts fondamentaux de l’audit 1. Définitions de l’audit 2. Les normes d’audit 3. Cadre conceptuel des missions d’audit et services connexes 4. Les assertions d’audit 5. Le risque d’audit et la matérialité. Chapitre 2: Contrôle Interne 1. Définitions 2. Le référentiel COSO 1 - retour d’expérience et limites du CI 3. Diagnostic du système de contrôle interne par domaine de gestion 4. Sarbanes Oxley Act 5. Contrôle interne et gouvernement d’entreprise 6. Contrôle interne et gestion des risques ou le référentiel COSO 2 7. Contrôle interne et fraude 2 Plan de cours DEUXIEME PARTIE : MAITRISER LA DEMARCHE D’AUDIT 1. Présentation générale de l’approche d’audit 2. Prise de connaissance de l’entité et travaux préparatoires 3. Evaluation du contrôle interne et élaboration de la stratégie d’audit 4. Exécution des contrôles substantifs 5. Travaux de fin de mission. TROISIEME PARTIE : MISE EN OEUVRE DES TECHNIQUES ET DES OUTILS D’AUDIT 1. Les procédures d’examen analytique 2. Les techniques de description des cycles 3. Les techniques de confirmation directe ou circularisassions 2 Introduction: -Développement de l’audit dans la quasi-totalité des domaines du monde économique: audit de produits, audit social, audit d’environnement, audit marketing, audit des ressources humaines, audit opérationnel, audit informatique… - Cette prolifération ne doit pas nous occulter des fondements de cette technique : l’audit Financier et comptable « Nous vivons à l’age des machines, mais nous vivons aussi et c’est à peine moins important à l’age des comptes » P. Samuelson, prix Nobel de sciences économiques, 1970 I-Définition, objectifs et principes fondamentaux - la sphère de l’argent est souvent associée aux fraudes et aux malversations, - le contrôle constitue donc une étape plus primordiale pour le suivi et le bon fonctionnement de toute organisation. - le besoin de vérifier les informations comptables et financières s’est fait ressentir très tôt, d’abord sur le plan interne et ensuite au niveau externe, A LA DECOUVERTE DE L’AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER - L’histoire de l’audit est très ancienne, dès le 3ème siècle avant Jésus Christ, - les gouvernements romains désignaient des questeurs pour contrôler les comptabilités de toutes les provinces. - C’est à cette époque aussi que remonte l’utilisation du terme Audit qui provient du verbe latin Audir qui signifie écouter. A LA DECOUVERTE DE L’AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER - L’audit remonte à l’histoire arabo-musulmane et ce en la Hisba. - Le Mouhtassib a dû être une sorte de commissaire au compte de la cité arabo- musulmane andalouse ou maghrébine avant d’étendre ses prérogatives à d’autres domaines d’activité - les procédures de la Hisba ne constituaient rien d’autre qu’un système de contrôle interne Au Maroc Les entreprises publiques ont été traditionnellement soumises à des audits externes pour répondre aux exigences d’institutions financières, internationales comme la banque mondiale, pour certification des états financiers des entreprises qu’elles financent. Lettre Royale du 19 juillet 1993 Dans une lettre adressée au premier ministre, en 1993, feu sa majesté le Roi Hassan II, mentionne que : « l’audit est aujourd’hui de pratique courante dans les sociétés et les entreprises. Vous y ferez procéder dans tous les établissements publics où le besoin s’en fait sentir ». Lettre Royale du 19 juillet 1993 - Une certaine prise de conscience a commencé à se faire sentir dans le secteur privé. - Quelques groupes privés de type familial ressentent le besoin de restructurer le mode de suivi et de contrôle de leurs filiales par la mise en place de structure d’audit interne. - Le souci croissant de transparence imposé par le marché financier a poussé les entreprises cotées en bourse à mettre en place des structures d’audit interne. Définition du concept de l’audit : IFACI « un examen occasionnel périodique sur pièces et sur place des activités d’un ou plusieurs organismes en vue d’aider les autorités responsables à améliorer la gestion et les résultats de ces organismes. Cet examen comporte des jugements de valeur et des recommandations sur les politiques, les objectifs, les procédures, les informations et les moyens. Il est assuré par des personnes indépendantes de la hiérarchie, non responsables de l’organisation et de la gestion des activités qu’elles examinent ». Définition du concept de l’audit : On distingue deux grandes approches selon : L’appréciation de la qualité de l’information. L’appréciation des performances et de l’efficacité des systèmes d’information et d’organisation. Classifications de l'audit et typologies Il existe trois critères selon lesquels on peut classifier les différents types d’audit : 1- Une classification selon la nature 2- Une classification selon le statut de l’auditeur 3- Une classification selon la nature des unités auditables. B- Classification selon le statut de l'auditeur : Audit interne : C'est une fonction qui est apparue aux Etats-Unis en 1930. Depuis, elle n'a cessé de s'étendre vers les pays développés et ceux en voie de développement. Audit externe: L'audit externe est apparu avant l'audit interne, il a été effectué par des cabinets de conseils, son domaine d'application s'est élargie au fur et à mesure. C- Classification selon le type de l'unité auditable: Audit global Audit vertical Audit horizontal 1-Audit global : L'entreprise constitue une seule et même unité auditable, et le système global qu'elle représente est donc vu dans toutes ses activités en une seule fois. 2-Audit vertical : - Le champ d'action est alors calqué sur la répétition des responsabilités dans l'entreprise, de telle façon qu'à une unité auditable correspond une et une seule unité organisationnelle. - Il est dit vertical car il respecte le cloisonnement de responsabilité séparant les différentes lignes hiérarchiques. 3-Audit horizontal : - Il y a donc complet découpage entre unités organisationnelles et unités auditables. A une unité organisationnelle peuvent correspondre plusieurs unités auditables et à une unité auditable, plusieurs unités organisationnelles. - Il traverse les cloisonnements de responsabilité entre lignes hiérarchiques. Bref historique de l’audit – Raisons structurelles : dissociations entre apporteurs de fonds et Le développement dirigeants suite au développement des sociétés par de l’audit financier actions externe est lié au – Raisons circonstancielles : désastre financier en 1929 amplifié par les capitalisme informations financières trompeuses – Fonction apparue dans les années 20 aux Etats-Unis L’émergence de la – Missions élargies : fonctions comptables mais aussi fonctions commerciales, de fonction d’audit production, informatiques, … interne – Volonté d’un audit d’efficacité (opérationnel) Audit interne et – audit externe, deux L’auditeur interne doit pouvoir s’appuyer sur fonctions les travaux de l’auditeurexterne et réciproquement complémentaires Et les entreprises – Ils ont suivi ce mouvement avec retard et – Développement à la fois de l’audit de conformité (financier), de l’audit établissements d’efficacité (stratégique) et de fonctionnement (organisationnel) publics ? 2 © Rachid Facteurs favorisant le développement de la culture d’audit Globalisation de l’économie mondiale Moralisation des affaires : transparence, reddition des Émergence de « normes comptes globales » Facteur Réformes économiques et financières s Restructuration sectorielles et opérationnelles de certains secteurs (libéralisations) Codes de gouvernance Implantation de grands cabinets internationaux au Maroc et développement de cabinets nationaux 23 © Rachid FSJES 2023-2024 Qu’est ce que l’audit ? 1 4 2 3 L’audit en général Définitio L’audit est n « l’examen d’informations par une personne indépendante de celle qui les prépare et les utilise, dont l’intention est d’établir leur véracité et de réaliser un rapport sur son examen, avec le souhait d’augmenter l’utilité et la qualité de l’information pour l’utilisateur » Entité qui doit Entité qui « rendre « requiert compte » l’information» Rapport exprimant Auditeur une opinion, un avis, des 3 parties recommandations concernées 2 © Rachid Audit global Audit financier Audit de Audit comptable conformité Audit de stratégie Audit des performances : Audit Audit de gestion économie, opérationnel efficacité et efficience Audit des opérations 2 © Rachid Bernard MADOFF Affaire ENRON 16ème firme mondiale Premier courtier CA EN 2000: CHUTE mondial en énergie 100 MILLIARD $ DE LA VALEUR BOURSIERE DE 90 $ A0.60 $ 40 milliards de dollars de dettes impayées. 8000 licenciements immédiats. 27 Les règles comptables La réévaluation artificielle des actifs; Intense lobbying auprès des parlementaires américains; Création des structures financières special purposes entities (SPE); La présentation de comptes pro forma 28 Audit et Conseil Cabinet Andersen : Certification des comptes falsifiés afin de préserver ses activités de conseil auprès d’Enron; Implication des banques d’affaires: participent à l’ingénierie financière utilisée par le courtier en énergie, conseiller à l’achat de leurs titres par l’intermédiaire de leurs analystes financiers En décembre 2001, elle fit Faillite en raison des pertes occasionnées par ses opérations spéculatives sur le marché de l'électricité, qui avaient été maquillées en bénéfices via 29 des manipulations comptables Gouvernement d’entreprise Absence du rôle de surveillance Les investisseurs étaient censés exercer un plus grand contrôle Les stock-options: Les managers servaient leur propre intérêt (Une stock option est une forme de rémunération variable allouée par les actionnaires d'une entreprise à ses dirigeants ou ses salariés.) 30 Worldcom 2002 Une entreprise de telecommunication américaine. MCI-WorldCom devient ainsi le deuxième opérateur de télécommunications longue distance aux États-Unis, derrière le leader mondial AT&T. Le scandale des manipulations comptables Près de 11 milliards de dollars de revenus totalement fictifs. Par le biais des stock-options, les dirigeants de la société se sont enrichis de manière spectaculaire sans que ces gains reposent sur les bénéfices d'exploitation mais uniquement sur le gonflement des cours boursiers. Worldcom Suite à cette découverte, l'action de Worlcom a baissé de 90 % le lundi premier juillet la cotation de l'action avait été suspendue au Nasdaq du 26 juin jusqu'au premier juillet. Worldcom Le 14 avril 2003, WorldCom U.S a choisi de changer de nom pour adopter celui de Bernard Ebbers, ancien président de WorldCom a été condamné le 13 juillet 2005 à 25 ans de prison pour avoir orchestré la plus importante fraude comptable de l'histoire américaine. L’affaire Norbourg 2005, au Québec Une entreprise de fonds de placement Une fraude financière Détournement de 130 millions de CAD fraudant 8 000 à 9 000 investisseurs PDG Vincent Lacroix Madoff Securities Bernard L. Madoff Securities (alias Madoff Securities) a été fondée en 1960 Ses clients sont des banques, des intermédiaires, des institutions financières, des fonds de gestion à haut risque (hedge funds), des « zinzin » (investisseurs institutionnels) et quelques individuels fortunés. Elle gère entre autres pour le compte de ses clients des comptes d’actions du Nasdaq et du New York Stock Exchange, particulièrement des S&P500(1) Madoff Sécurities aurait entre 11 et 25 clients directs. Cette entreprise est contrôlée par Freshling & Horowitz, un cabinet d’expert comptable inconnu employant 3 personnes, dont deux comptable et une secrétaire dans laquelle, (sous réserve de confirmation de l’enquête) l’opération de « vases communicants » de l’escroquerie se serait pratiquée depuis 1970. (1) marché américain des actions des 500 sociétés les plus cotées en bourse. PYRAMIDE MADOFF Clients (système dit Ponzi) Apports Retraits Opération sous contrôle de Frieshling & Horowitz, experts comptables Capital Ponction sur capital INVESTISSEMENT + Retour apparent Retour Investissement Sur investissement réel sur investissement Commissions, frais de gestion et... Rémunération de « frais annexe » L’hypocrisie du contrôle interne Enron et les autres , aujourd'hui, sont le symbole de l'échec sur tous les plans des mesures de contrôle. Les conseils d'administration ont failli, les auditeurs des comptes ont failli, les conseillers juridiques ont failli,... Se moquer des contrôleurs considérés comme« des centres de coûts non productifs » est depuis longtemps la règle. Les auditeurs internes aboient et la caravane passe. Les organes de tutelle qui ferment les yeux sur cette grande hypocrisie: La vérité est que l’absence de contrôle et de régulation amènent automatiquement des comportements qui se généralisent sur le principe du « pas vu pas pris » et qu’ils finissent par être le fonctionnement normal du système … jusqu’à ce que la crise amène à donner en pâture au public quelques boucs émissaires … un public qui, sous une forme ou une autre, finira par payer la note. 3 7 Les enjeux actuels des organisations Faire preuve de gouverner, développer une culture d’entreprise basée sur l’éthique Regagner ou conserver la confiance du public Démontrer une orientation claire et élaborer des stratégies solides Être capable de gérer les risques Demeurer à jour à l’égard de la technologie 38 Protéger voire développer le savoir qui assure l’avenir Définition Les termes de contrôle, révision, audit sont utilisés généralement indistinctement pour signifier les opération de vérification des systèmes et procédures et/ ou comptes annuels d’une entreprise par une personne qui n’a pas participé à leur élaboration. Les expressions « audit externe » ou « contrôle externe » s’emploient lorsque les opérations de vérifications sont menés par un professionnel extérieur à l’entreprise. L’audit interne désigne généralement le service de l’entreprise chargé de la vérification des conditions d’application des procédures en vigueur et leur amélioration. Le système de contrôle interne est l’ensemble des politiques et procédures mises en œuvre par la direction d’une entité en vue d’assurer, dans la mesure du possible, la gestion rigoureuse et efficace de ses activités Définition L’audit : vient du verbe latin ‘audire’, écouter -> contrôler. - L’apparition de l’audit est lié à la nécessité de contrôle afin d’éviter la survenance de différents risques. L’audit s’est introduit dans le domaine de la gestion au début du 20ème siècle, l’audit est pratiqué d’abord dans le domaine financier et comptable, puis par extension, dans les autres fonctions de l’entreprise (audit opérationnel). Risque ? 1. Tout événement, tout comportement, toute situation, affectant la réalisation des objectifs. 2. Est une perte potentielle suite à un événement ou à une série d’événements internes ou externes. Deux aspects : - Le risque positif : représente le risque pris par l’organisation et s’accompagne avec un accroissement des résultats. - Le risque négatif : le risque d’avoir les résultats de l’organisation en diminution, c’est ce dernier qui intéresse le plus les dirigeants.. Audit ? Processus méthodique, indépendant et documenté permettant d’obtenir des preuves d’audit et de les évaluer de manière objective. Il s’attache notamment à détecter les anomalies et les risques dans les organisations et secteurs d’activités qu’il examine. Rôles de l’auditeur ? Evaluer et apprécier le degré de maîtrise des risques et de la structure à travers sa politique de contrôle interne. - Proposer des mesures d’amélioration réalistes et opérationnelles afin de permettre à la structure de mieux maîtriser ses risques et atteindre ses objectifs. 2. Le référentiel COSO 44 Limites du contrôle interne Le système de contrôle interne ne peut fournir qu’une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs. La probabilité d’atteindre ceux-ci est soumise aux limites inhérentes à tout système de contrôle interne Des événements et des situations peuvent échapper au contrôle de dirigeants 4 5 Limites du contrôle interne Jugement erroné : l’efficacité des contrôles sera limitée par le risque d’erreur humaine lors des prises de décisions ayant un impact sur les opérations de l ’entreprise ; Dysfonctionnements : Mauvaises interprétations des instructions, erreur par manque d ’attention ou à cause de la routine, manque de formation... ; Contrôles outrepassés dans le but d ’en tirer profit, d ’améliorer la présentation des résultats, dissimuler la non- conformité aux obligations légales 4 6 Limites du contrôle interne Ratio Coût/Bénéfice : Les entreprises doivent comparer les coûts et avantages relatifs des contrôles avant de les mettre en place( corrélation coût/activités) Collusion : la collusion entre deux ou plusieurs personnes peut déjouer le système de contrôle interne (employé chargé d’une fonction de contrôle et client ou fournisseur…) 4 7 Limites du contrôle interne - lors de son appréciation liées aux auditeurs leurs aptitudes à assumer la fonction, leurs connaissances, leur formation, leurs qualités intrinsèques. liées aux audités leur comportement, leurs réactions face aux contrôles qu’ils subissent, leurs habitudes. Liées à l’attitude des dirigeants rattachement hiérarchique de l’audit interne, élaboration du programme annuel, prise en compte des recommandations. 4 8 3. Diagnostic du système de contrôle interne par domaine de gestion 49 Approche générale 1 Diagnostic du système de contrôle interne par domaine de gestion Domaine Domaine Domaine Domaine Gestion Système Stratégie Organisation Courante d ’information 2 Renforcement du système de contrôle interne Plan de mise à niveau Plan de refonte de Plan de correction de des structures certaines procédures certaines procédures de contrôle 3 Plan d ’action 5 0 Le diagnostic du système de contrôle interne * Objectifs Le renforcement d ’un système de contrôle interne doit s’appuyer sur un premier diagnostic… 1/ Recenser les contraintes / opportunités réglementaires en prenant en compte les métiers, l’organisation et la culture de l’entreprise 2/ Réaliser un inventaire des points forts / points faibles de l’entreprise au regard des Obligations réglementaires et des règles de gestion 3/ Restituer / intégrer les évolutions organisationnelles et informatiques récentes ou en cours dans la Problématique « système de contrôle interne » 5 1 Le diagnostic du système de contrôle interne *Domaines du diagnostic DOMAINES DU DIAGNOSTIC STRATEGIE CONTRÔLE INTERNE ORGANISATION GESTION COURANTE SYSTEME D’INFORMATION 5 2 Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine1 : Planification stratégique 1 STRATEGIE 2 Processus de planification stratégique ORGANISATION Analyse de l ’environnement et du potentiel interne Chronologie de réalisation du plan 3 stratégique GESTION COURANTE Suivi de la réalisation du plan stratégique Analyse et explication d ’écart entre 4 prévisions et réalisations SYSTEME D’INFORMATION Elaboration de plans glissants et de mise à jour du plan stratégique Le contrôle interne est aussi un moyen de réduire les survenances de risques dans le processus de la planification stratégique... 5 3 Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine2 : Organisation 1 STRATEGIE 2 ORGANISATION Adéquation organisation / objectifs / moyens 3 Répartition des responsabilités GESTION COURANTE Qualités des structures de contrôle (contrôle de gestion, audit interne, inspection, …) 4 Evolution de l ’organisation et effets SYSTEME D’INFORMATION sur l ’amélioration du système de contrôle interne 5 4 Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine 3 : Gestion Courante 1 Risque de règlement Risques opérationnels STRATEGIE Risque commercial 2 Risque comptable,... ORGANISATION 3 GESTION COURANTE Le domaine gestion courante peut être 4 décomposé selon différents cycles SYSTEME D’INFORMATION d ’activités... 55 Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine 3 : Gestion Courante VENTES - CLIENTS TRESORERIE ACHATS - FOURNISSEURS CYCLES Immobilisations STOCKS PAIE 56 Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine 3 : Gestion Courante VENTES - CLIENTS Exemple : Cycle de ventes : Pratiques de contrôle interne à valider – Toutes les commandes sont traitées rapidement (Pas de livraison pouvant générer ultérieurement des litiges). – Les conditions de la commande sont acceptables (elles doivent être établies avec soin avant d’accepter la commande). – Le client est solvable : la commande reçue ne doit pas impliquer un dépassement du crédit maximum qui lui est alloué. – Les factures sont toutes correctement et rapidement 5 7 établies et enregistrées. Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine 3 : Gestion Courante VENTES - CLIENTS Exemple (suite …) : Cycle de ventes : Pratiques de contrôle interne à valider – Les quantités livrées ont été correctement saisies et correspondent aux quantités commandées et aux quantités facturées. – Les prix sont correctement appliqués et les différents rabais ou remises accordés en fonction des accords passés avec les clients. – La facture est arithmétiquement correcte. – La relance des clients est systématique et les provisions sont constatées. – Le suivi des encaissements est assuré. 5 8 Le diagnostic du système de contrôle interne Immobilisations Domaine 3 : Gestion Courante Objectifs généraux du contrôle interne Toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits annexes sont enregistrés (exhaustivité). Toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits correspondants sont réels (réalité), appartiennent à l'entreprise et sont correctement protégés. Toutes les immobilisations, ainsi que les charges et produits correspondants sont correctement évalués. 5 9 Le diagnostic du système de contrôle interne Immobilisations Domaine 3 : Gestion Courante Principales caractéristiques du cycle immobilisations Le processus type d'une opération d'investissement étude et décision d'investissement, procédure d'acquisition et de mise en place, utilisation, entretien et protection, décision de remplacement, de cession ou de mise au rebut. 6 0 Le diagnostic du système de contrôle interne Immobilisations Domaine 3 : Gestion Courante Acquisition ou amélioration des immobilisations Objectif: Acquérir le matériel nécessaire à assurer l ’activité tout en optimisant le rapport qualité/prix Mise en œuvre : l’établissement d ’une liste des investissements possibles la détermination d ’enveloppe destinée à l ’investissement, l’analyse de la rentabilité ou de l ’utilité des investissements prévus, la sélection des projets dans la cadre d ’un budget d ’investissement, l’autorisation de la dépense en fonction du budget préalablement défini, l’autorisation de mise en chantier lorsqu’il s ’agit d ’une livraison à soi- même. 6 1 Immobilisations Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine 3 : Gestion Courante Maintenance et protection des immobilisations Objectif: Préserver le patrimoine de la société contre les risques de vols, incendies... Mise en œuvre : des inventaires physiques périodiques, l ’ existence d ’un service chargé de la maintenance des immobilisations, une assurance suffisante des immobilisations contre les principaux sinistres. 6 2 Le diagnostic du système de contrôle interne Immobilisations Domaine 3 : Gestion Courante Suivi des immobilisations Objectifs Assurer une meilleure gestion des immobilisations Offrir à la comptabilité les informations techniques qui ne relèvent pas de ces compétences 6 3 Le diagnostic du système de contrôle interne Immobilisations Domaine 3 : Gestion Courante Suivi des immobilisations Mise en œuvre Le suivi peut être fait par des fiches manuelles ou informatiques qui donnent pour chaque bien: la description (nature, numéro de série), la date d'installation la date de mise en service (point de départ de l’amortissement) la localisation le compte comptable concerné les renseignements comptables (factures, valeurs hors taxes, TVA récupérée, mode et durée d'amortissement etc.), les valeurs d'expertise, le montant des amortissements pratiqués chaque année, les conditions de cession en cas de sortie du patrimoine, les dépenses de réparation et d'entretien engagées. 6 4 Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine 4 : Système d ’Information 1 STRATEGIE Lexique 2 informatique ORGANISATION 3 Organisation informatique Architecture du système GESTION COURANTE d ’information La sécurité informatique 4 L ’intégrité, l ’exhaustivité et la SYSTEME D’INFORMATION fiabilité des traitements 65 Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine 4 : Système d ’Information Eléments d ’approche : Quelques risques dominants Au niveau de la fonction système d'information actuelle: non performance du système d’information perte d’efficacité : dérapage sur des délais afférents aux projets informatiques menés en interne absence de pérennité des modes de fonctionnement au sein de l’organisation informatique ... 6 6 Le diagnostic du système de contrôle interne Domaine 4 : Système d ’Information Eléments d ’approche : Quelques risques dominants Evolutions de la fonction informatique retard au niveau de la mise en œuvre opérationnelle de nouveaux systèmes manque de compétences pour l’accompagnement des mutations du système faible niveau de fiabilité des données ... Sécurité du système d’information disparition totale ou partielle du système d’information intrusion dans le système 6 7 4. Sarbanes Oxley Act 68 – SARBANES OXLEY Act « Loi Sarbanes-Oxley » préparée par la SEC et votée par le Congrès en juillet 2002 suite aux scandales des affaires Enron et Worldcom, institue une vaste série de mesures. Objectifs: restaurer la confiance du public dans les marchés des capitaux américains à la suite de plusieurs scandales mettant en cause l’information financière publiée aux États- Unis 6 9 SEC La Securities and Exchange Commission (SEC) est l'organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers. C'est en quelque sorte le « gendarme de la Bourse » américain, aux fonctions généralement similaires à celles de l'autorité des marchés financiers des autres États. Ses pouvoirs et sa composition ont été profondément remaniés par le Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act de 2010. SARBANES OXLEY: quatre principes: l'exactitude l'accessibilité de l'information, la responsabilité des gestionnaires et l'indépendance des vérificateurs/auditeurs 71 SARBANES OXLEY: La plupart des observateurs s'accordent pour dire que cette loi est celle qui affecte le plus la gouvernance des entreprises, l'information financière et l'expertise- comptable depuis les lois américaines sur les investissements du début des années 30. Elle s'applique à toutes les entreprises cotées sur les bourses US (CA > 75 M $) 72 La loi vise à augmenter la responsabilité corporative et à mieux protéger les investisseurs pour rétablir leur confiance dans le Marché La loi Sarbanes-Oxley compte plus de 50 sections, chacune ayant sa propre date d'entrée en vigueur. Sections les plus importantes de la loi: 302, 404 et 409 sont celles qui affectent principalement la sécurité. 73 SARBANES OXLEY Act Section 103 - Normes et règles relatives à l'audit, au contrôle de la qualité, à l'indépendance - L'auditeur (et par conséquent l'entreprise) doit conserver pendant sept ans tous les documents relatifs aux audits, y compris les documents électroniques pendant sept ans Section 201 - Services hors champ d'exercice des auditeurs ; activités interdites - Les sociétés qui procèdent à l'audit des comptes ne peuvent plus lui offrir de services de conseil. Rotation obligatoire des commissaires aux comptes. 74 SARBANES OXLEY Act Section 301 - Comités d'audit des sociétés faisant appel à l'épargne publique - Les entreprises doivent publier des systèmes ou des procédures qui permettent aux collaborateurs de communiquer de façon confidentielle avec le comité d'audit Section 302 - Responsabilité de l'entreprise vis-à-vis des rapports financiers - Le directeur général et le directeur financier doivent préparer une déclaration certifiant l'exhaustivité et la justesse des rapports financiers. Toute irrégularité volontaire ou consciente est pénalisée. Les dirigeants pris en faute encourent jusqu’à 25 ans de prison 75 SARBANES OXLEY Act La loi Sarbanes-Oxley oblige les entreprises cotées à mettre en place un système permettant aux employés d'effectuer des témoignages anonymes et confidentiels, concernant des pratiques d'audit ou comptables qu'ils jugeraient suspectes. « Whisleblowing system », canaux anonymes d’information hors hiérarchie 76 SARBANES OXLEY Act Section 404 - Evaluation par la direction des contrôles internes - Les directeurs généraux, les directeurs financiers et les auditeurs externes doivent attester de l'efficacité des contrôles internes destinés aux rapports financiers., les entreprises doivent avoir des comités de vérification indépendants pour superviser le processus de vérification.. 77 SARBANES OXLEY Act Section 409 - Signalement des problèmes en temps réel - Les entreprises doivent signaler “ rapidement et sans délai ” les changements matériels importants de leur état financier Section 802 - Prescriptions pénales pour falsification de documents - Les entreprises doivent conserver et protéger les documents d'audit, de même que les documents (qui leurs sont liés) relatifs (y compris sous format électronique). 78 Sur recommandation de la SEC Creation d’un nouvel organisme de réglementation et de surveillance, le Public Company Accounting Oversight Board, doit superviser les firmes comptables ; établir des standards, enquêter et sanctionner les personnes physiques et morales qui ne respectent pas les règles. 79 La plupart des entreprises ont réagi favorablement aux mesures annoncées et se sont mises rapidement en conformité avec les nouvelles règles La SOX reste controversée ( polémique et débat)de par sa portée extra- territoriale… notamment par l'Europe et le Canada dont les sociétés cotées aux Etats unis doivent se soumettre aux normes établies par la Loi Sarbanes-Oxley 80 Réglementation - France En France, la Loi sur la Sécurité Financière (LSF) a été adoptée par le Sénat en mars 2003 et fait suite au rapport Bouton sur la gouvernance d’entreprise. Elle a été votée le 1er août 2003. – Champ d’application : Toutes les Sociétés Anonymes, La LSF s’inscrit dans un cadre qui dépasse largement le contrôle interne. Trois articles traitent des obligations liées au CI : – Article 117 : Obligation d’information de l’Assemblée Générale par le Président du Conseil d’Administration ou de Surveillance, dans un rapport joint au rapport annuel, sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration, ainsi que sur les procédures de CI mises en œuvre. Responsable: Le Président du Conseil d’Administration ou de Surveillance – Article 120 : Présentation à l’Assemblée Générale par le Commissaire Aux Comptes d’un rapport sur la sincérité du rapport du président sur le contrôle interne. Responsable : CAC – Article 121 : Obligation pour les sociétés faisant appel public à l’épargne de publier ces informations. Responsable : Personne morale (société) faisant appel public à l’épargne. Réglementation - France En juin 2013, publication d’une version révisée de l’Afep-Medef, le code de gouvernement des sociétés côtées ou sociétés anonymes à partir de juin 2013 Mise en place d’un Haut-Comité qui aura pour mission d’interpréter les dispositions du code, de proposer les mises à jour, de s’auto-saisir en cas de non-application Un champ d’application élargit Contrôle de la rémunération des mandataires sociaux par l’assemblée générale : le « Say on pay » Les indemnités de prise de fonction « Golden hello » sont reconnues, mais doivent être communiquées Les indemnités de non-concurrence sont plus strictement encadrées et doivent être reconnues par le Conseil d’administration Limitation des parachutes dorés : l’indemnité ne peut pas dépasser deux ans de salaire et doit s’appuyer sur des preuves de compétences appréciées sur au moins deux exercices. Cumuls des mandats : un code plus restrictif Une force accrue conférée à la règle dite du « Comply or explain » : lorsqu’elles voudront s’écarter de la réglementation, les entreprises devront présenter rigoureusement les motifs de cet écart et présenter les alternatives choisies Pourquoi ces Réglementations ? La loi Sarbanes – Oxley La loi sur la Sécurité financière Afep- MEDEF ou LSF Certification et évaluation Transparence et fiabilité de Encadrement de la par les dirigeants de l’information gouvernance de l’efficacité du contrôle Responsabilité des l’entreprise interne dirigeants Contrôle périodique de l’information publiée Assurer la transparence et la fiabilité des informations publiées par les sociétés. Constat : Les crises successives ont ébranlé la confiance des marchés sur la maîtrise et la véracité de l’information financière publiée : – ENRON – WORLDCOM Les nouvelles dispositions réglementaires sont une réponse législative à la crise de confiance des marchés financiers Désormais : – Les dirigeants doivent s’engager sur la qualité du contrôle interne – Risques pénaux et financiers – La réglementation internationale change et devient de plus en plus contraignante 5. Contrôle interne et Gouvernance 85 Les enjeux actuels des organisations Faire preuve de gouverner, développer une culture d’entreprise basée sur l’éthique Regagner ou conserver la confiance du public Démontrer une orientation claire et élaborer des stratégies solides Être capable de gérer les risques Demeurer à jour à l’égard de la technologie 86 Protéger voire développer le savoir qui assure l’avenir L’éthique Tirée du mot grec «ethos» qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société. L'éthique fait l'examen de la justification rationnelle de nos jugements moraux, L’éthique s’appuie donc sur la morale et fait référence à des valeurs telles que la morale, certes, mais aussi la sagesse, le plaisir, le souverain bien, l’harmonie intérieure, la connaissance, l’accord avec la nature et avec Dieu. L'éthique établit les critères pour juger si une action est bonne ou mauvaise et pour juger les motifs et les conséquences d'un acte ». La morale est l’ensemble de nos devoirs- l’ensemble des obligations ou des interdits que nous nous imposons à nous-mêmes, indépendamment de toute récompense ou sanction attendue, et même de toute espérance. C’est l’ensemble de ce qui vaut ou s’impose, pour une conscience donnée, inconditionnellement. La mondialisation éloigne la DG du terrain de jeu opérationnel Comment assurer l’efficacité du contrôle et sur quel type de risque ? DG DG 88 Comment faire face? la gouverne est ce qui doit servir de règle de conduite dans une affaire 89 Les acteurs qui interviennent dans la mise en place la Gouverne d’entreprise: Éthique Contrôle de gestion Conseil d’administration Comité d’audit Direction Mission Vision Communication Audit interne Mettre en place la Gouverne d’entreprise Éthique Contrôle Conseil de gestion d’administration Mission Vision Direction Comité d’audit Communication Audit interne 91 Définition La gouverne s’entend de l’exercice de l’autorité, de l’orientation et du contrôle. Elle s’apparente au droit et à l’obligation d’établir les fins et les principes régissant le fonctionnement d’une organisation et d’en structurer la gestion en conséquence. La gouverne traite des mesures qu’une organisation doit prendre; elle insiste donc beaucoup sur la planification, sur l’établissement des buts et des objectifs et sur l’élaboration des politiques pour guider l’organisation et suivre la mise en œuvre des plans. La gouverne se préoccupe des mesures qu’une organisation doit prendre, la gestion traite de la façon dont elle les applique 9 2 La pensée stratégique comme « VISION » MINTZBERG En Haut Au Delà Derrière Devant A Travers En Bas A Coté La vision permet la bonne conduite avec tous les moyens du bord Compteur de vitesse : Rétroviseur : Indicateur de Analyses de performances. performances sur les & actions terminées. Jauge d’essence : Indicateur de S’assurer qu’aucun ressources. acteur n’a été perdu tout au long des Volant : projets. Outil de pilotage pour aller vers les objectifs définis. Donne la possibilité Pare-brise : au manager de recadrer les équipes Vision sur les objectifs (métiers / techniques) pour fixés via des indicateurs les remettre sur le droit chemin. Imprime la de tendances trajectoire de l’entreprise vers ses objectifs. Frein : Levier de vitesses : Accélérateur : Prévient le risque, élément Maîtrise des activités des Contrôle du rendement de Anticipateur s’il est bien Utilisé, métiers. Contrôle la vie de l’organisation et l’avancement élément perturbateur dans le cas l’organisation. du projet. inverse Embrayage : Cadence et rythme la vie de Elément de synchronisation l’organisation. La solution C’est donc la gestion globale de l’entreprise La gestion intégrée de l’entreprise L’optimisation des ressources L’imputabilité des administrateurs, gestionnaires et employés de l’entreprise 9 5 Des administrateurs de qualité Honnêtes, intègres Compétents Enthousiastes Manifestant un esprit d’équipe Esprit ouvert Goût de trouver des solutions Rationnels dans la prise de décision 9 6 Des administrateurs de qualité Sens des affaires De bonne nature Capables de focus Capables d’évaluer les gens Humbles Disponibles Courageux Curieux Capables d’écoute 9 7 Des gestionnaires de qualité Un peu de tout ce qui précède Sens de l’éthique Des connaissances pertinentes Capables de communiquer Dédiés à l’entreprise sans complaisance Transparents, responsables Visionnaires capables de pro action S’améliorent continuellement 9 8 Un ou Une PDG qui: Détermine et contrôle, de concert avec le C.A l’orientation stratégique de l’entreprise Établi et met à exécution les stratégies et politiques Établi la structure, les plans et les budgets nécessaires à la rencontre des objectifs ( en collégialité ) Dirige les activités et les processus Supervise le recrutement la rémunération, la formation, la relève des ressources humaines S’assure de l’optimisation des ressources Veille au respect des politiques, à l’éthique, et à la conformité légale des activités Est à l’affût des tendance qui peuvent influencer les activités de l’entrepris Un conseil d’administration qui: Assume la supervision de l’organisme Comprend les enjeux, les tendances, les grandes orientations, les stratégies, les risques, les systèmes, les mesures de contrôle interne, l’impact des lois ainsi les pratiques de gouverne de vérification et de comptabilité. Se prépare en vue de chaque assemblée Compte sur la participation systématique de ses membres. Possède un code d’éthique Délibère et prend des décisions claires et inspirées Communique 1 0 0 Un comité d’audit qui: Jouit d’une indépendance factuelle à l’égard du Conseil d’administration et de la direction Expérimenté Habile en systèmes et en finance Supervise le processus de vérification et l’intégrité des rapports financiers Fait le lien entre l’auditeur interne et l’auditeur externe S’assure de l’indépendance des auditeurs, la protège continuellement Supporte la crédibilité et l’objectivité des informations financières et de la qualité des systèmes qui les supportent 1 0 1 Le contrôle interne contribue directement au gouvernement d’entreprise Gouvernement d'Entreprise Créer/rétablir le « chaînon manquant" Activités de contrôle 1 0 2 Contrôle Interne et Gouvernance Le conseil d’administration organise la tutelle de l’Organisation par l’intermédiaire de plusieurs comités spécialisés dont le comité d’audit, chargés d’exercer des contrôles. En dehors du contrôle précis des comptes, le comité d’audit cherche souvent à évaluer le niveau de contrôle interne de l’Organisation, au travers notamment: de l’analyse des risques; du programme d’audit; du bilan des activités d’audit. 1 0 3 Contrôle Interne et Gouvernance dirigeants d’entreprise cotées sont tenus d’établir et entretenir des Lescontrôles internes adéquats à la maîtrise de leurs activités et pour une meilleure transparence. Le management est tenu d’évaluer la performance des contrôles internes. Lors du rapport annuel, la Direction et le CAC doivent attester que le système de ce CI et de gestion d’information financière de l’entreprise est efficace. La publication du rapport annuel sur l’appréciation du CI par les dirigeants donne une vision plus claire du présent et de l’avenir de la société. 1 0 4 5. Contrôle interne et Gestion des Risques ou le référentiel COSO 2 10 5 Définition « Le CI est le processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant aux objectifs fixés. Les objectifs fixés sont les suivants : la réalisation et l’optimisation des opérations, la fiabilité des opérations financières, la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur » COSO (Committee Of Sponsoring Organizations) publié en 1992 1 0 6 Les acteurs du contrôle interne Direction Direction Financière Informatique Risk Audit Interne Management Direction Compliance Générale Directions Opérationnelles Dispositif de contrôle interne Fiabiliser Renforcer la l‘info financière gouvernance Enjeux Optimiser Maîtriser les les processus risques Prévenir Clarifier les la fraude responsabilités Principes fondamentaux du contrôle interne Le contrôle interne prend appui sur des principes fondamentaux: Organisation; Séparation des fonctions; Autocontrôle; Bonne information; Qualité du personnel; Harmonie; Universalité; Indépendance; Permanence. 1 0 8 Pourquoi mettre en place un management des risques de l’entreprise ? Aligner et intégrer Construire la Réduire la variabilité les vues confiance des non maîtrisée des différentes sur les investisseurs risques et leur et des parties résultats gestion prenante s Répondre avec Aligner la Renforcer la succès aux stratégie avec corporate changements de la culture de governance l’environnement l’entreprise 1 0 9 Définition de la gestion des risques Selon le COSO II, le management des risques traite des risques et des opportunités ayant une incidence sur la création ou la préservation de la valeur. Il se définit comme suit : Le management des risques est un processus mis en œuvre par le conseil d'administration, la direction générale, le management et l'ensemble des collaborateurs de l'organisation. Il est pris en compte dans l'élaboration de la stratégie ainsi que dans toutes les activités de l'organisation. Il est conçu pour identifier les événements potentiels susceptibles d'affecter l'organisation et pour gérer les risques dans les limites de son appétence pour le risque*. Il vise à fournir une assurance raisonnable quant à l'atteinte des objectifs de l'organisation. 1 1 0 * Appétence au risque : niveau de risque souhaité pour atteindre les objectifs de l’entreprise Définition de la gestion des risques Processus : continu et transversal à l’organisation Élaboration de la stratégie : anticiper plutôt que réagir Toutes les activités de l’entreprise : implique des changements dans l’organisation et le comportement des gens Appétence pour le risque : définir ce qui acceptable et ce qui ne l’est pas, préalable à l’élaboration de la stratégie Atteinte des objectifs de l’organisation : comprendre les objectifs permet de comprendre les risques que l’entreprise choisit de prendre et ceux qu’elle décide d’éviter 1 1 1 Le cube COSO Pilotage l Suivre l’ensemble du eÉvaluation des R isques Activités de contrôle n n t i é processus, l’adapter le cas o e tiac m r 2 Élaborer les normes ré n fCoontrôle 1 évti o Activité p Aa n i ctivités de n échéant F et procédures de Activité 1 O C éi t t i c contrôle v A Pilotage B cti 2 Pilotage Appliquer ces normes Unité B Information et A nté A et procédures Information et i Unité A Communication étU i n Activités de Contrôle U Évaluation des Risques Evaluation des risques Information et Communication Environnement de Contrôle Avoir conscience des risques S’assurer que les systèmes et les maîtriser d’information et de communication Fixer des objectifs et les permettent au personnel de intégrer aux activités ( recueillir et échanger les Environment de contrôle commerciales, financières, informations nécessaires à la conduite, à la gestion et au contrôle Définir l’environnement dans lequel de production, de les personnes accomplissent leurs marketing...) des opérations tâches Instaurer des mécanismes S’assurer des qualités individuelles permettant d’identifier, des collaborateurs et surtout leur analyser et gérer les risques intégrité, leur éthique et leur correspondants 11 compétence 2 Les référentiels de contrôle interne COSO Qu’est-ce que le COSO? – En 1985, aux Etats-Unis, la «Treadway Commission » constitue un groupe de travail réunissant des représentants de grandes entreprises, de cabinets d’audit et des membres de l’IIA (Institute of Internal Auditors) et l’AICPA (American Institute of Certified Public Accountants). En découle en 1992 une étude devenue référentielle «Internal Control Framework», plus connue sous le nom de «COSO Report» («Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission». Les grands principes du COSO – Le contrôle interne est un processus : c’est un moyen, pas une fin ; il ne se cantonne pas à un recueil de procédures mais nécessite l’implication de tous à chaque niveau de l’organisation. – Le contrôle interne doit procurer l’assurance raisonnable (mais non absolue) d’un management et d’une direction respectueuse des lois. – Le contrôle interne est adapté à la réalisation effective des objectifs. Définition de la gestion des risques n o l neÉvaluation des Risques e ité it c m n r Activité 2 a o 2 ér nac tivité s d enfC o n trô le 1 ti Activité 1 A i é p O F Co é vi Pilotage t it c Unité B v Pilotage Inform ation et Unité A B cti A ComInform ation et m unication A nté A i Com m unication ét U Activités de Contrôle i n Activités de Contrôle U Évaluation des Risques Évaluation Environnem des ent Risquesde Contrôleent de Environnem Contrôle *Le référentiel COSO 1 a été complété en 2004 par le COSO 2 « Entreprise Risk Management ERM » 1 1 4 Les référentiels de contrôle interne De COSO au COSO 2 Qu’est-ce que le COSO2? – En 2004, la commission élargit le périmètre de ses réflexions et élabore un nouveau référentiel COSO 2 qui est axé davantage sur le processus de management des risques en entreprise. On se soucie désormais du degré de méthodologie et de formalisme du management des risques. – En effet, cette tendance peut s’expliquer par deux facteurs : - D’une part, l’évolution d’un contexte économique de plus en plus risqué pousse les entreprises à se munir d’un processus de maitrise de risque efficace. - D’autre part, suite aux scandales financiers, l’apparition d’un renforcement de la gouvernance d’entreprise entraine une surveillance accrue des comités d’administration et une transparence de la part des dirigeants. De nouveaux objectifs: – Identifier les événements potentiels pouvant affecter l’organisation, – Maîtriser les risques afin qu’ils soient dans les limites du « Risk Appetite (appétence au risque)» de l’organisation, – Fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de l’organisation. Les référentiels de contrôle interne COSO 1 et COSO 2 : Quels changements? Les référentiels de contrôle interne Le cube COSO 2 Des objectifs transversaux – Le dispositif COSO 2 de management des risques est intégré au processus de management global de l’organisation. Ainsi il sert à la fois les objectifs stratégiques, opérationnels, de reporting et de conformité. Le risque est la possibilité qu’un évènement survienne et nuise à l’atteinte des objectifs. L’organisation constitue une stratégie de management du risque selon son degrés d’appétence au risque. Il s’agit du niveau de risque global auquel l’organisation accepte de faire face, en cohérence avec ses objectifs de création de valeur. Il reflète sa conception en matière de contrôle interne et influence son approche opérationnelle. Le dispositif de management des risques du COSO 2 comprend 8 étapes (strates du cube) : – L’environnement interne de contrôle – La définition des objectifs – L’identifcation des évenements – L’évaluation des risques – Le traitement des risques – Les activités de contrôle – L’information et communication – Le Pilotage Les référentiels de contrôle interne Les 7 étapes du cube COSO 2 L’environnement de contrôle interne – L’environnement interne comprend notamment la culture du risque (l’appétence pour le risque), l’exemplarité des dirigeants, la culture d’intégrité, la structure organisationnelle. Il est le fondement sur lequel s’appuie tous les autres éléments du dispositif de management des risques. – Dans ce sens, l’environnement interne exerce une influence sur : La façon dont les activités sont structurées et les risques identifiés, évalués et gérés. La conception et le fonctionnement des activités de contrôle Les systèmes d’information et de communications Le suivi des opérations – L’impact d’un environnement interne inefficace peut être l’altération de l’image de marque mais aussi des pertes financières. Pour limiter cet impact ou risque, le COSO 2 conseille une définition rigoureuse des objectifs du management des risques. Les référentiels de contrôle interne Les 7 étapes du cube COSO 2 La définition des objectifs – Le cadre COSO 2 a pour ambition d’aider les entreprises à définir des objectifs au niveau global de l’organisation et au niveau plus détaillé des activités afin d’identifier les facteurs clés de succès. Ainsi, la direction définit les objectifs stratégiques, choisit la stratégie pour les atteindre et décline la stratégie en différents types d’objectifs : Opérationnels Reporting Conformité. Stratégiques – Les objectifs doivent être clairs, intelligibles et mesurables Les référentiels de contrôle interne Les 7 étapes du cube COSO 2 L’identification des évènements – L’identification de tous les évènements importants doit se faire de manière objective et indépendante. Un évènement est un incident ou une occurrence, d’origine interne ou externe , qui affecte la mise en œuvre ou l’atteinte des objectifs. – L’identification des évènements couvre à la fois le passé et le futur Les techniques centrées sur les faits et tendances passées permettant de constituer une base de données d’évènements et leur conséquences réelles. Les techniques orientées vers le futur qui cherchent à anticiper les risques. Les référentiels de contrôle interne Les 7 étapes du cube COSO 2 L’évaluation des risques – Une fois les évènements identifiés, le cadre COSO 2, évalue le risque associé. Cela consiste à en apprécier la gravité estimée sur la base de la matrice probabilité d’occurrence x impact. – Ce risque évalué peut être classé Risque inhérent est défini comme étant le risque auquel une entité est exposée en l’absence de mesures correctives pour en modifier la probabilité Risque résiduel est le risque auquel l’entité reste exposée malgré la prise en compte du risque Les référentiels de contrôle interne Les 7 étapes du cube COSO 2 Le traitement des risques : – Le cadre COSO 2 retient 4 types de traitement Le partage : externalisation ou sous-traitance en vue de couvrir le risque et diminuer sa probabilité d’occurrence. L’acceptation : lorsque le risque inhérent se situe déjà au niveau de la tolérance au risque, la solution consiste à n’engager aucun cout spécifique supplémentaire. L’évitement qui consiste à céder ou arrêter les activités génératrices de risques La réduction qui consiste à mettre en place de nouvelles procédures en vue de réduire la probabilité d’occurrence. Les référentiels de contrôle interne Les 7 étapes du cube COSO 2 Les activités de contrôle – Les activités de contrôle sont constituées des politiques et des procédures qui permettent de s’assurer que les traitements des risques fonctionnent et que les activités se déroulent sous contrôle. – Il existe différents types de contrôle : Les contrôles préventifs / détectifs Les contrôles manuels / informatisés – Les contrôles peuvent se présenter sous différentes formes : Les contrôles hiérarchiques La revue de la direction Le reporting La supervision directe L’utilisation d’indicateurs Les référentiels de contrôle interne Les 8 étapes du cube COSO 2 Le Pilotage – Les activités de pilotage sont réalisées de 4 manières Le pilotage continu c’est-à-dire courant : il s’intègre dans les activités courantes et fait partie des activités habituelles Il repose principalement sur l’observation des éventuels dysfonctionnements. L’évaluation spécifique périodique : elle porte principalement sur les personnes qui s’occupent de la gestion du risque ( auto évaluation, audit interne) Un reporting sur les défaillances internes communiqué régulièrement aux supérieurs hiérarchiques. Suivi des actions correctrices en vue d’une amélioration continue Définition de la gestion des risques Le contrôle interne fait partie intégrante du management des risques. Le management des risques élargit la notion de contrôle interne tout en s’appuyant sur celui-ci pour former un concept plus solide, axé davantage sur le risque. référentiels de CI et de management des risques (MR) Les prévoit pareillement 3 catégories d’objectifs avec un 4ème objectif pour le RMR. Au sein du référentiel de CI, la catégorie concernant l’information financière est définie comme la fiabilité des états financiers publiés Dans le cadre du référentiel de MR, la catégorie concernant le reporting est plus large puisqu’elle englobe tous les rapports produits par une 1 Organisation en interne comme en externe. 2 5 Définition de la gestion des risques Introduction dans le référentiel de MR des concepts d’appétence pour le risque et de tolérance au risque Appétence pour le risque: c’est le niveau de risque qu’une Organisation est prête à accepter dans le cadre de sa mission et de sa vision. Il sert de point de repère dans le cadre de la détermination de la stratégie et des objectifs qui y sont associés La tolérance au risque: c’est le niveau de variation acceptable 1 dans la réalisation d’un objectif 2 6 Définition de la gestion des risques Au sein des deux référentiels, l’identification du risque est considérée au regard de l’impact potentiel d’un risque sur l’atteinte d’un objectif. Cette identification s’appuie sur un ensemble de techniques qui prennent en compte les données historiques, les tendances à venir ainsi que les facteurs qui provoquent les événements. Les deux référentiels exigent une évaluation des risques à la fois en termes de probabilité d’occurrence et d’impact potentiel. 1 2 7 Qu’est ce que le Risque ? Un risque est la possibilité que produise un évènement aléatoire susceptible de compromettre plus ou moins gravement la réussite d’un projet. Le risque de perte peut résulter de procédures internes inadéquates ou défaillantes, de personnes et systèmes ou d’événements extérieurs. Le risque est multidimensionnel: le risque opérationnel, le risque commercial, de réputation, fiscal, comptable, le risque politique, le risque juridique, etc. 1 2 8 Attention: un risque n’est pas un problème Un risque: peut se concrétiser ou non devient un problème lorsque la défaillance se produit effectivement doit être abordé préventivement, en cherchant les mesures permettant de limiter la menace qu’il représente. Un problème: Est un écart constaté entre une situation réelle et une situation souhaitée (exemple: un nouveau logiciel est mal utilisé) Peut ou non avoir été identifié comme un risque avant de se poser (compétences des utilisateurs) Est traité après s’être déclaré, en élaborant un plan d’action pour éliminer l’écart gênant (formation des utilisateurs) 1 2 9 Variétés, Complexité , Sophistication des risques Sophistication Sophistication Globalisation des produits des process Risques de plus en plus complexes et diversifiés Qui concernent toutes les activités de l’entreprise 1 3 Préoccupation des auditeurs 0 L’approche systémique L’entreprise comme tout système est caractérisée par le fait qu’elle : échange avec son milieu des flux est constituée d’un ensemble d’éléments en interaction orientés vers la raison d’être du système, son but. met en œuvre ses ressources pour produire sur les flux d’entrée les changements prévus a pour objectif de générer un produit ou service qui est le résultat de la transformation des flux d’entrée en ouput, se pilote en intervenant sur des variables d’action, qui permettent le guidage du dispositif vers la réalisation de ses objectifs, dispose d’un dispositif d’information renseignant sur l’état du système L’approche systémique La gestion des risques doit être à la fois globale et intégrée. Globale car elle concerne toute l’organisation et tous ses Stakeholders Intégrée car elle doit correspondre à la réalité de l’entreprise caractérisée par son organisation, ses activités, ses processus, son économie nationale ainsi que son environnement culturel 1 3 2 L’approche systémique INTERVENANTS DANS LA GESTION DES RISQUES 1. Régulateurs 8. Investisseurs Institutionnels 2. Direction Générale 7. Analystes 3. Risk Management 6. Agences de Notation 4. Auditeurs 5. Assureurs 1 3 3 L’approche systémique Risques opérationnels panne des machines augmentation des défauts dans les produits destruction d ’une usine par les Risques du marché de intempéries Risques liés à la production consommation stocks obsolètes augmentation du prix des perte de clients achats obsolescence des produits grèves augmentation de la concurrence démission des meilleurs diminution de la Risques fiscaux collaborateurs demande Risque faillite augmentation d ’un fournisseur de l ’impôt sur le revenu Risques financiers modification du coût du capital global augmentation des taxes sur les variation des taux de change ventes inflation augmentation de la violation d ’une disposition taxe professionnelle Risques réglementaires contractuelle modification de la législation cessation de paiement sur l ’environnement modification de l ’encadrement Risques légaux des prix responsabilité pour les produits fin de la protection des importations restriction des Source: Les échos « l’art de la gestion des échanges risques » commerciaux 85 poursuites contre les actionnaires L’approche systémique Le processus IVTS Ces questionnements justifient le recours à l’approche moderne, et ce en 4 étapes : Première étape : l’identification des risques (I) Deuxième étape : l’évaluation des risques suivie de leur hiérarchisation (V) Troisième étape : le traitement des risques (T) Quatrième étape : le suivi des risques par le reporting et le contrôle des actions (S) L’Identification des risques Identifier un risque ou un objet de risque reviendra à : 1. la localisation de sa source, c’est-à-dire de l’activité génératrice du risque, 2. la connaissance des causes, 3. l’évaluation des conséquences et 4. la connaissance des différents scénarios L’Identification des risques L’identification des risques peut se mener de plusieurs façons : par les ressources affectées, par les objets de risques, par les centres, par les processus, par les conséquences, par les causes. L’Evaluation des risques Pour chaque risque identifié, on associera une situation et une cause. La situation correspond à l’état précurseur du sinistre. Sinistre qui ne se produira que si un événement extérieur entre en jeu. Cet élément n’est autre que la cause. La situation conditionnera la gravité du dommage. La cause déterminera la probabilité de survenance. La cartographie des risques C’est un mode de représentation et de hiérarchisation des risques d’une Organisation. Les risques identifiés se voient attribuer deux caractéristiques (probabilité et gravité) qui permettent de les situer sur une carte. C’est un outil de pilotage des risques et un moyen de communication sur les risques. 90 La Cartographie des risques SURVENANCE Fréquent Occasionnel Rare Improbable GRAVITE Négligeable Marginal Critique Catastrophique La Cartographie des risques Classification des Risques SURVENANCE Fréquent RISQUES DE FREQUENCE RISQUES Occasionnel MAJEURS Rare RISQUES RISQUES DE Improbable MINEURS GRAVITE GRAVITE Négligeable Marginal Critique Catastrophique L’Acceptabilité des risques Limite d’acceptabilité:Risques Acceptables vs Risques Inacceptables SURVENANCE Fréquent RISQUES Occasionnel INACCEPTABLES Rare RISQUES Improbable ACCEPTABLES GRAVITE Négligeable Marginal Critique Catastrophique Le Traitement des risques Après avoir été identifiés et évalués, les risques inacceptables doivent être traités Prévention: les actions entreprises réduisent la survenance ( objets aggravants le risque) on agit sur les causes Protection: la gravité du dommage est réduite suite au respect de certaines mesures (sprinklers, détecteurs de fumée, programme de formation en faveur des a