Résumé complet d'anatomie (Matu)

Summary

Ce document résume les concepts clés d'anatomie et de physiologie. Il couvre la relation entre structure et fonction, l'homéostasie, les différents tissus et les membranes de revêtement. Il contient des définitions et des explications claires, avec des exemples concrets.

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Introduction 1. Définissez la biochimie et la physiologie Physiologie : science qui étudie les fonctions organiques par lesquelles la vie se manifeste et se maintient sous sa forme individuelle Biochimie : étude des constituants de la matière vivante et de leurs réactions chimiques. (Dans la cellul...

Introduction 1. Définissez la biochimie et la physiologie Physiologie : science qui étudie les fonctions organiques par lesquelles la vie se manifeste et se maintient sous sa forme individuelle Biochimie : étude des constituants de la matière vivante et de leurs réactions chimiques. (Dans la cellule) Organisme : être vivant (végétal ou animal) organisé, ensemble de tous les systèmes travaillant en synergie pour assurer le maintien de la vie Organe : ensemble de tissus ex : cœur : organe musculeux (musculomembraneux creux) qui chasse le sang vers la périphérie via des artères (myocardes/endocardes) 2. Expliquez le principe de relation entre la structure et la fonction en vous appuyant sur des exemples L’anatomie et la physiologie sont indissociables → principe de relation entre la structure et la fonction : un organe ne peut accomplir que les fonctions permises par sa forme (son anatomie). Accomplissement des fonctions → physiologie et biochimie Relation structure/fonction : Cortex somatosensible/ cortex somatomoteur → cortex somatosensible se trouve à côté du cortex somatomoteur ce qui permet de faciliter les échanges d’informations Le pancréas est entouré par le duodénum ce qui facilite le déversement de la bile et des sucs pancréatiques dans le duodénum. 3. Définissez l’homéostasie et citer les deux moyens de communications entre cellules ? Homéostasie : La tendance de l’organisme vivant à maintenir constant ses paramètres biologiques (milieu interne de l’organisme) face aux modifications du milieu extérieur. L’homéostasie se maintient quand les besoins cellulaires sont satisfaits et que le corps fonctionne bien. La communication entre les différentes parties de l’organisme est essentielle au maintien de l’homéostasie. Deux systèmes sont responsables de la communication : - Système nerveux : l’influx nerveux « neurotransmission » → permet aux cellules de communiquer entre elle - Système endocrinien : les hormones sont transportées par le sang vers des organes/cellules spécifiques Ces deux systèmes jouent un rôle de régulation (maintienne l’homéostasie) Un déséquilibre homéostatique augmente le risque de développer une maladie ! Lorsque l’organisme n’arrive plus à rétablir l’homéostasie, on parle de pathologie/maladie 4. Définissez un tissu et citez les 4 tissus primaires Tissu = ensemble de cellules ayant une structure semblable et qui remplissent des fonctions identiques ▪ Tissus nerveux : Neurone → transmission potentielle d’action ▪ Tissu conjonctif ▪ Tissu épithélial ▪ Tissu musculaire 3 types de tissus musculaires : a) tissu musculaire squelettique/ muscle strié squelettique = muscles volontaires : enveloppé de couches de tissu conjonctif dense, forme les muscles qui, attachés aux os du squelette par des tendons, forment la chair du corps humain. b) Tissu musculaire cardiaque/ muscle strié cardiaque = muscles involontaires : dans les parois du cœur seulement. Les cellules du muscle cardiaque sont striées. c) Tissu musculaire lisse/ muscle lisse = muscles involontaires : ainsi nommé car ses myocytes ne portent pas de stries visibles. On en trouve dans les parois de tous les organes creux (système digestif et voies urinaires, utérus et vaisseaux sanguins) sauf le cœur. Ce tissu sert généralement à faire avancer des substances dans l’organe au moyen d’une alternance de contractions et de relâchements Caractéristique du tissu musculaire a) L’excitabilité : capacité de percevoir un stimulus et d’y répondre. Le stimulus est habituellement de nature chimique pour les muscles (acétylcholine libérée par un neurone). Réponse = production d’une impulsion électrique qui est à l’origine de la contraction musculaire b) La contractilité : capacité de se contracter avec force en présence de la stimulation appropriée. c) L’extensibilité : capacité d’étirement. Quand elles se contractent, les fibres musculaires raccourcissent, mais, quand elles sont détendues, on peut les étirer au-delà de leur longueur au repos. d) L’élasticité : possibilité qu’ont les fibres musculaires de se rétracter et de reprendre leur longueur de repos quand on les relâche → inverse de l’extensibilité 5. Quels sont les deux types de tissus formant les membranes de revêtement ? Quels sont les 3 types de membranes de revêtement et les expliquez. Tissu épithélial + tissu conjonctif forment des membranes de revêtement Les 3 types de membrane de revêtement : 1. Peau 2. Muqueuses = membranes tapissant les cavités qui s’ouvrent sur le milieu externe, comme les cavités des organes creux du tube digestif et des voies respiratoires, urinaires et génitales. Ces systèmes communiquent avec l’environnement à travers d’orifice (tube digestif= cavité buccal et l’anus, voie respiratoire= narines, voie urinaire= l’urètre, génitale= urètre pour l’homme et vagin pour la femme) Toutes les muqueuses sont humides = elles sont baignées par des sécrétions ou par de l’urine. Les muqueuses remplissent souvent des fonctions d’absorption et de sécrétion (mucus pour les voies respiratoires et le tube digestif) Ex : mucus intestin grêle → sécrète enzyme 3. Séreuse 6. Qu’entend-on par tissu conjonctif et tissu épithélial ? Tissu épithélial Sécrétion, muqueuse et glande Tissu conjonctif Joue le rôle de soutien mécanique cela permet de maintenir les organes en place, les stabiliser Soutien physiologique → Cicatrisation (permet aux tissus aisés d’être remplacé : la peau se reforme au-dessus du tissus conjonctif) Sert de fondation afin de construire le tissu épithélial Se trouve partout dans l’organisme 7. Qu’entend-on par parenchyme ? par parenchyme pulmonaire ? Parenchyme : Tissu fonctionnel d'un organe glandulaire, formé de cellules douées d'une activité physiologique déterminée, par opposition au tissu conjonctif de soutien. Parenchyme hépatique (foie), mammaire, rénal Le parenchyme pulmonaire correspond au tissu fonctionnel des poumons : les alvéoles (échange gazeux), les capillaires sanguins. Clinique : parmi les principales atteintes du parenchyme pulmonaire figurent la pneumonie, l'emphysème, l'alvéolite ou encore la fibrose pulmonaire qui, elle, se manifeste par la perte d'élasticité du parenchyme pulmonaire 8. Citez les 3 séreuses de l’organisme et expliquez ce qu’est une séreuse Séreuse = membrane qui recouvre certains organes mobiles, formée de deux feuillets délimitant une cavité virtuelle composée de 2 feuillets : un pariétal tapissant la face interne de la paroi de la cavité antérieure et l’autre viscéral recouvrant les viscères (organes). Entre ces deux feuillets se trouve une cavité remplie de liquide lubrifiant (réduit par exemple la friction des poumons contre la paroi thoracique pendant la respiration) = sérosité qui est sécrété par les deux couches de la membrane. Fonction : diminuer les frottements entre organes → 3 séreuses dans l’organisme : a) la plèvre tapissant la paroi thoracique et recouvrant les poumons (cavité thoracique) b) le péricarde entourant le cœur (cavité thoracique) c) le péritoine : cavité abdomino- pelvienne et ses organes 9. Quels sont les niveaux d’organisation hiérarchique aboutissant à l’organisme : pour chacun des niveaux, spécifiez les ordres de grandeur - Niveau chimique (les atomes se combinent pour former des molécules) taille des atomes : environ 0.1 nm = 1 angstroem) ; tailles des molécules : de l’ordre du nm. - Niveau cellulaire (les cellules sont composées de molécules) taille des cellules : de l’ordre du µm, mais certains types de cellules peuvent atteindre une longueur de 20 cm (cellule musculaire 30cm) ! (Les myocytes striés squelettiques) ou même de plus d’1 mètre (neurone moteur) ! - Niveau tissulaire (les tissus sont constitués de cellules différenciées de manière semblable) - Niveau organique (les organes sont formés de tissus de plusieurs groupes) - Niveau des systèmes (les systèmes sont constitués d’organes qui travaillent ensemble) - Niveau de l’organisme (formé de plusieurs systèmes) 10. Décubitus : a) Définition Décrit un corps allongé à l’horizontale b) Expliquez et donnez un exemple de contexte clinique pour : b.1) un décubitus latéral La personne est tournée sur le côté (prévenir les escarres en mettant des coussins, on peut tourner la personne au côté opposé de la brûlure) b.2) un décubitus ventral La personne est à plat-ventre (position d’attente en cas de plaie ou de brûlure du dos) b.3) un décubitus dorsal (dorsal Normal ou semi-Fowler 30°) Décubitus dorsal : la personne est couchée à plat sur le dos. Position semi-Fowler à 30° ou décubitus dorsal Normal pour réduire au maximum le risque d’escarres (lorsque la position en semi-Fowler à 30° n’est pas possible) b.4) un décubitus proclive Le plan est incliné, la tête est plus haute que les membres inférieurs → diminution de la pression du sang dans la partie haute du corps et attraction des viscères vers le bas, conseillé en cas de difficulté respiratoire ou d'œdème cérébral b.5) un décubitus déclive Le plan est incliné, les membres inférieurs sont plus hauts que la tête ; ceci est supposé favoriser l'irrigation du cerveau. Position également utilisée chez l'enfant pour faciliter l'évacuation du mucus dans certaines pneumopathies obstructives, lorsque l'enfant ne peut pas spontanément les évacuer par la toux. Mais prudence… la pression des viscères sur le diaphragme gène la respiration, et l'augmentation de la pression peut favoriser un œdème cérébral ou des problèmes aux yeux 11. En quoi le fait de placer un-e patient-e en position semi-assise aide-t-il à respirer ? Pourquoi une position assise (tronc faisant un angle de 90° par rapport à un plan horizontal) est-elle moins favorable qu’une position semi-assise ? En position debout, la force de gravitation est perpendiculaire au centre du diaphragme. Ce dernier aura plus de peine à se relâcher. L’expiration sera moins aisée. En position couchée, les organes abdominaux (intestin grêle, estomac,) ont tendance à remonter et à comprimer le foie et ce dernier est repoussé contre le diaphragme et la respiration est altérée. En position semi-assise (position la plus favorable), la force de gravitation terrestre n’est pas perpendiculaire au diaphragme et les organes abdominaux sont attirés vers le bas cette fois. Cette position est donc la plus favorable car le diaphragme pourra mieux se contracter et mieux se relâcher. 12. Quel est le système qui fait le lien entre le système digestif et le système urinaire ? Le système cardiovasculaire 13. Théorie des systèmes de contrôle de l’homéostasie : Expliquer les différents éléments qui interviennent dans le mécanisme de régulation de l’homéostasie et leurs interactions Un Stimulus est Facteur externe ou interne capable de déclencher une réaction physiologique. Ex : chaud/ froid Le récepteur est un capteur dont le rôle consiste à surveiller l’environnement et à réagir aux changements, ou stimulus, en envoyant des informations (entrée) au centre de régulation. Le centre de régulation de l’homéostasie, qui fixe la valeur de référence, analyse les données qu’il reçoit et détermine la réaction appropriée. Afférent = qui s’approche du centre de régulation Efférent = qui s’éloigne du centre de régulation La majorité des centres de régulation de l’homéostasie sont des mécanismes de rétro- inhibition. L’effecteur est le moyen par lequel le centre de régulation met en œuvre la réponse (sortie) au stimulus. La réponse produit une rétroaction qui agit sur le stimulus. Elle peut avoir pour effet de le réduire, de sorte que tout le mécanisme de régulation cesse son activité (rétro-inhibition) ou elle peut renforcer le stimulus (rétro-activation) afin d’amplifier la réaction. Définir les mécanismes de rétro-activation et de rétro-inhibition Mécanismes de rétro-activation : mécanismes qui amplifient le stimulus de départ, ce qui renforce l’activité (sortie). Le changement produit va dans la même direction que la fluctuation initiale, de sorte que la variable s’éloigne de plus en plus de sa valeur de départ. Régissent des phénomènes qui ne nécessitent pas d’ajustements continus. En général, ils déclenchent une série d’événements qui peuvent s’auto-entretenir (effet boule de neige une fois mis en route → événements « en cascade »). « Ne corrige pas » amplifie la situation de départ Ex : accouchement et allaitement Coagulation du sang (1er étape rétro-activation, 2ème étapes rétro-inhibition) Mécanismes de rétro-inhibition : expliquer : Mécanismes de rétro-inhibition : mécanismes qui, par leur réponse, mettent fin à un stimulus de départ ou réduisent son intensité. La valeur de la variable change donc dans une direction opposée au changement initial et revient à une valeur « idéale », d’où le terme « rétro-inhibition ». Régissent une fonction physiologique autour d’une valeur précise ou maintient la concentration des composantes sanguines dans une fourchette très étroite. Corrige situation de départ pour rétablir/maintenir l’homéostasie Ex : trop de pression sanguine  centre de régulation (hypothalamus) intervient afin de diminuer la pression sanguine Autre exemple : thermorégulation ❖ Mécanisme rétro-inhibition - Régulation de la température corporelle (thermorégulation) : en lien avec le chapitre « Système tégumentaire Partie supérieure du schéma = thermolyse : « case la chaleur » Partie inférieur= thermogenèse : fabrication de chaleur La température qui varie est la température superficielle (qui se trouve entre les muscles et la peau – thermorégulation - fièvre » en lien avec le chapitre « Système immunitaire et lymphatique » - Régulation de la glycémie : en lien avec le chapitre « Système endocrinien » - Régulation de la pression artérielle : en lien avec le chapitre « Système cardiovasculaire » - Régulation de l’érythropoïèse : en lien avec le chapitre « Hématologie : sang, hémostase-réparation des tissus, groupes sanguins » ❖ Mécanisme rétro-activation Allaitement Accouchement 14. Citez les 6 facteurs (éléments) nécessaires au maintien de la vie. Expliquer les fonctions du cholestérol et d’où provient-il en mentionnant les pourcentages respectifs ? 1. Les aliments → nutriments (après la digestion) - les principaux : protéines, lipides, glucides - petites quantités : vitamines, sels minéraux Sels minéraux Glucides - sucres + amidon, forment 1-2% de la masse cellulaire - fonction : le glucose est la principale source d’énergie du corps humain Lipide - Insolubles dans l’eau, mais solubles dans d’autres solvants tel que l’alcool, l’éther. - Contiennent C, O, H Le cholestérol - 15% provient de notre alimentation et 85% provient du foie - fonctions du cholestérol : a) Synthèse des hormones stéroïdiennes : a.1) sexuelles : oestrogènes, progestérone et testostérone a.2) corticosurrénaliennes : minéralo- et glucocorticoïdes b) Synthèse de la vitamine D c) Synthèse de sels biliaires d) Synthèse des membranes cellulaires 2. Eau 3. Oxygène 4. Température corporelle : Entre 36.1 et 37.8°C : condition pour que les réactions chimiques nécessaires au maintien de la vie puissent se produire. Si la température diminue dramatiquement, il y a ralentissement progressif des processus physiologiques. Si la température augmente, les réactions chimiques deviennent très rapides, risque de dénaturation (dégradation) des protéines. 5. pH physiologique 6. Sommeil 15. Qu’entend-on par liquide extra- et intracellulaire ? Liquide extracellulaire : liquide à l’extérieur de la cellule (plasma+ liquide interstitiel) Liquide intracellulaire : liquide à l’intérieur de la cellule 16. Quels sont les deux moyens (vecteurs) de transport des substances dans l’organisme ? La lymphe et le sang 17. Définissez la cellule en mentionnant ce qu’elle va faire une fois les nutriments et l’oxygène incorporés dans la cellule. Qu’entend-on par ATP et à quoi l’ATP sert-elle ? Cellule : Unité structurale et fonctionnelle de tous les êtres vivants. Elle se nourrit de glucose et d’oxygène pour ensuite produire de l’énergie une grande quantité sous forme de chaleur (60%) et le reste sous forme d’ATP (40%) utiliser pour la contraction des muscles. Elle échange des informations avec son entourage La cellule se multiplie (mitose ou méiose pour les cellules sexuelles) et meurt au bout d’un certain temps (mort naturelle→ apoptose, la durée de vie varie d’une cellule à l’autre ex : cellule de la paroi de l’estomac 2- 3 jours, globules rouges 100-120 jours) chaque cellule qui meurt est remplacée (sauf les cellules nerveuses) 18. Qu’entend-on par métabolisme cellulaire ? Métabolisme cellulaire : Activité biochimique de nos cellules Les deux mécanismes : - Catabolisme : dégradation d’une substance/ molécule - Anabolisme : fabrication de nouvelle substance/ molécule 19. Quelles sont les 4 fonctions principales des muscles ? a) Production du mouvement b) Maintien de la posture c) Stabilisation et renforcement des articulations du squelette d) Dégagement de chaleur : chaleur produite et permettant le maintien de la température corporelle constante 20. Comment appelle-t-on la structure faisant la limite entre les cavités thoraciques et abdominales ? Le diaphragme 21. Expliquer l’interdépendance des systèmes de l’organisme en vous appuyant sur les systèmes communiquant avec l’environnement extérieur au travers d’orifices Les systèmes travaillent ensemble et si l’un ne fonctionne pas bien, il y aura des répercussions sur les autres systèmes. Les systèmes qui communiquent avec l’environnement extérieur contienne du tissu conjonctif et épithélial  forme membrane de revêtement (muqueuses) Système digestif → cavité buccal (ou oral) et anus Système respiratoire→ cavité nasale Système urinaire → urètre Système tégumentaire → pores Système génital → urètre chez l’homme, Vagin chez la femme 22. Anatomie topographique : a) Expliquer la position anatomique (ou position de référence) b) Décrire les régions du corps humain Position anatomique : le sujet en position debout, face à l'observateur ; les membres inférieurs sont joints, l'axe du pied faisant avec la jambe un angle de 90° le regard à l’horizontale ; les bras pendants le long du corps ; les avant-bras et les mains en supination (les mains ouvertes, la paume vers l'avant, le pouce en direction latérale, les autres doigts pointant vers le bas) Région du corps humain : c) Nommer les 9 quadrants de la cavité abdominale et identifiez les organes qui s’y trouvent en précisant leurs relations topographiques Région hypochondriaque D Une partie du diaphragme + partie droite du lobe droit du foie+ une partie de la vésicule biliaire Région hypochondriaque G Une partie Diaphragme + rate + rein gauche Région épigastrique Lobe gauche du foie + une partie gauche du lobe droit du foie + une partie de la vésicule biliaire+ ligament falciforme (entre les deux lobes du foie) + une partie du diaphragme+ une partie de l’estomac+ pancréas Région latérale D Rein droit + côlon ascendant Région latérale G Côlon descendant Région ombilicale Intestin grêle + côlon transverse Région inguinale D Appendice+ caecum Région inguinale G Début côlon sigmoïde Région pubienne Vessie (+ prostate chez l’homme) + intestin grêle + rectum + anus + la dernière partie du côlon sigmoïde d) Quels sont les deux cavités formant la cavité postérieure et quels sont les trois cavités formant la cavité antérieure du corps humain ? Que contiennent-elles respectivement ? Cavité postérieure Cavité crânienne (encéphale) + cavité vertébrale (moelle épinière) → constitue l’axe du corps (squelette axial) Cavité antérieure Cavité thoracique (cœur, poumon, thymus) + cavité abdominal (contient principalement les organes digestif, rein, rate) + cavité pelvienne (vessie, rectum, anus, organe génitaux internes : prostate) e) Qu’entend-on par médiastin ? Le médiastin comprend la région de la cage thoracique située entre les deux poumons, qui contient le cœur, l'œsophage, la trachée et les deux bronches f) Nommer les 3 plans de référence et pour chacun de ces 3 plans, nommer les 2 axes correspondants (= à l’intérieur du plan concerné) g) Termes relatifs à l’orientation des régions du corps humain : expliquer en s’appuyant sur des exemples ce qu’on entend par : - supérieur - inférieur - latéral - médial - proximal - distal - antérieur - postérieur h) Pour chacun des termes listés à la question 22. g), mentionner l’axe de référence concerné et le plan de référence concerné (aide : un axe de référence est perpendiculaire au plan de référence) 1. Plan sagittal 2. Plan horizontal/ transversal 3. Plan frontal Dans chaque plan il y a 2 axes 1. Plan sagittal Axe longitudinale et axe sagittal 2. Plan horizontal/ transversal Axe horizontal/ transversal et axe sagittal 3. Plan frontal Axe horizontal/ transversal et l’axe longitudinale Supérieur/ inférieur : terme utilisé pour le tronc, la tête et le cou Antérieur : plus on va vers l’avant plus c’est antérieur Postérieur : plus on va vers l’arrière plus c’est postérieur Médial : on se rapproche de l’axe du corps Latéral : on s’éloigne de l’axe du corps Proximal/ distal : terme utilisé pour les membres inférieurs et supérieurs Echanges liquidiens (osmose, dynamique des échanges capillaires), compartiments hydriques et équilibre acido-basique du sang 1. Par quels moyens élimine-t-on l’eau de notre organisme ? Nommez les systèmes qui interviennent et spécifiez les valeurs (%) approximatives de déperdition quotidienne moyenne Déperdition hydrique : - Matière fécale 4 % - Sueur 8 % - Perte par la peau et les poumons 28% - L’urine 60% 2. Quelles sont les sources d’apport hydrique à l’organisme ? Spécifiez les valeurs approximatives d’apport quotidien moyen Apport hydrique : - Métabolisme 10% - Aliment 30 % - Boisson 60% 3. Complétez-les % dans les rectangles du tableau suivant : Trop de liquide interstitiel = œdème Quantité d’eau dans le liquide interstitiel représente 16% de la masse corporelle Plasma représente 4% de la masse corporelle 4. Expliquez les fonctions de l’eau dans l’organisme Grande capacité thermique, l’eau peut absorber et libérer beaucoup de chaleur sans que sa propre température change de manière significative. Sa présence en si grande proportion prévient les changements soudains de la température corporelle qui peuvent résulter soit des facteurs externes (soleil, le froid), soit des facteurs internes entraînant une forte production de chaleur (activité musculaire, digestion des aliments, fièvre). L’eau se trouvant dans le sang redistribue la chaleur dans les tissus → l’eau maintient l’homéostasie. Grande chaleur de vaporisation, l’eau s’évapore par la transpiration (sueur), par les voies respiratoires : cela nécessite une rupture des liaisons hydrogènes des molécules d’eau qui demande beaucoup d’énergie thermique. A mesure que la sueur s’évapore de la surface de la peau, une grande quantité de chaleur est retirée de notre corps et perdue dans l’environnement → permet de maintenir la température corporelle dans les limites compatibles avec la vie cellulaire → maintien de l’homéostasie Amortissement, protège par exemple le liquide céphalo-rachidien entourant la moëlle épinière et le cerveau des traumas physiques. Hydrolyse, dans la dégradation des aliments qui se fait grâce, outre des enzymes, à l’ajout d’une molécule d’eau à chacune des liaisons qui doit être rompue. Synthèse, la formation de liaisons chimiques s’accompagne de la formation d’une molécule d’eau. Solvant et milieu de suspension, pour les molécules organiques et inorganiques. 5. Qu’entend-on par : a) Solution : Mélange homogène de substances qui peuvent être des gaz, des liquides ou des solides. Une substance est dite homogène si un échantillon prélevé n’importe où a exactement la même composition (atomes et molécules qu’il contient) que n’importe quel autre échantillon prélevé ailleurs dans la solution. b) Solvant : Permet de dissoudre des solutions (dans l’organisme = l’eau) c) Soluté avec sa fonction Substance qui va attirer l’eau vers elle - Sodium (le plus grand attracteur d’eau de l’organisme) - Albumine (représente entre 60 à 65 % de toutes les protéines plasmatiques, elle est produite par le foie, permet d’éviter des œdème) - Glucose (diabète, diurétique → dans les tubules rénaux attire l’eau vers lui donc plus d’urine) d) Concentration d’une solution et comment peut-on l’exprimer ? Le nombre de particule contenu dans un volume donné. Unité : mol/l e) Tonicité : Capacité d’une solution de modifier le tonus ou la forme des cellules en agissant sur leur volume d’eau interne f) Solution isotonique : Deux solutions ayant la même concentration. Par exemple : la solution à l’intérieur de la cellule a une concentration identique à celle qui se trouve à l’extérieur de la cellule. On parle d’homéostasie Valeur homéostatique de NaCl → 300 mosmol/l = 0,9g/ 100ml de sang La cellule garde sa forme initiale → ni perte, ni gain d’eau g) Solution hypotonique : solution dans laquelle le plasma a une concentration en soluté inférieur à la cellule sanguine Cellule se gonfle d’eau par osmose → augmentation du volume cellulaire h) Solution hypertonique solution dans laquelle le plasma a une concentration en soluté supérieur à celle de la cellule sanguine Cellule perd l’eau par osmose → diminution du volume cellulaire 6. Pourquoi faut-il éviter à tout prix de consommer : a) de l’eau distillée ? Très peu de sel minéral donc le plasma est fortement hypotonique. La cellule va se gonfler d’eau. Ce qui va provoquer une lyse cellulaire (la cellule va se « casser ») b) de l’eau de mer ? La concentration en NaCl peut aller jusqu’à 30% (30 fois plus que ce qu’on a dans notre corps). On aura une très grande sorti d’eau des cellules pour rétablir l’isotonicité. Ce qui va provoquer une nécrose cellulaire (mort accidentel de la cellule) 7. La soif : Soif : déshydratation de la cellule (Le volume d’eau est d’inférieur à 40% de la masse corporel) bien qu’il y ait une isotonicité entre la cellule et ce qui l’entoure Les deux causes de la soif : 1. Transpiration abondante 2. Consommation de sel Boisson isotonique : permet de rétablir l’isotonicité 8. Mentionner les 3 compartiments hydriques de l’organisme et déterminer leur fonction commune en précisant les organes et les éléments concernés 1. Liquide intracellulaire 2. Liquide interstitiel 3. Plasma 2+3 = liquide extracellulaire Les organes concernés - Poumon - Tube digestif (estomac, intestin grêle, gros intestin) - Rein Leur fonction commune est l’échange de gaz, de nutriments, d’eau et des déchets. Le 98 % d’oxygène se lie à l’hémoglobine 9. Quelles sont les 2 fonctions du système lymphatique ? a) Surveillance de l’organisme et en particulier de la lymphe par des globules blancs (lymphocytes et macrophagocytes) se concentrant dans les organes lymphoïdes. Ces globules blancs lanceront dans le cas échéant une attaque contre des virus, bactéries, débris cellulaires. b) Les vaisseaux lymphatiques rapportent dans la circulation sanguine le surplus de liquide interstitiel résultant de la filtration des capillaires et ce, afin d’éviter la formation d’œdème. 10. Quelle est la fonction commune entre les systèmes lymphatique et cardiovasculaire en précisant les pourcentages d’eau concernés (lien avec les œdèmes) ? Leur fonction commune est d’empêcher la formation d’œdème 11. La lymphe communique avec le sang à la base du cou (partie gauche et partie droite) à l’intersection de 3 veines : quels noms donne-t-on à ces veines ? La lymphe se mélange au sang au niveau : - Veines jugulaires internes - Veine subclavière - Veine brachio-céphaliques (réunion des veines jugulaires interne et subclavière, les des veines brachio-céphaliques se réunissent ensuite pour former la veine cave supérieur) 12. Quelle est la composition de la lymphe ? Contient des protéines d’origine tissulaire, substances étrangères à l’organisme pouvant apparaître dans les tissus (microbes bactéries, …etc.). Les vaisseaux lymphatiques (système lymphatique) drainent les organes lymphoïdes (système immunitaire : thymus, moelle osseuse rouge, nœuds lymphatiques, tonsilles, rate, plaques de Peyer,) où la lymphe se charge en lymphocytes, qui sont ensuite déversés dans le sang (système cardiovasculaire). 13. Mécanismes de transport de substances : expliquer en vous appuyant sur des exemples : a) Le transport passif en différenciant les 4 types dudit transport Transport passif : sans utilisation d’énergie ATP Les 4 types Diffusion Concerne les échanges gazeux entre le sang et le poumon Les molécules se déplacent de l’endroit où il y a le plus vers l’endroit où il y a le moins si on prend le même volume (zone de concentration élevé vers zone de basse concentration) Diffusion facilitée (fait intervenir des hormones) : des molécules, soit très grosses, soit peu solubles dans les graisses, franchissent la membrane cellulaire à l’aide de molécules de transport situées dans la membrane cellulaire. La plupart des sucres (glucose notamment) pénètrent dans la cellule : la protéine de transport transmembranaire se lie avec le glucose et le fait passer à travers la membrane grâce au gradient de concentration et sans dépense d’énergie → diffusion facilitée Osmose Filtration : Transport de liquide, de nutriments et des gaz à travers une membrane semi-perméable d’une région de pression hydrostatique élevée à une région de pression hydrostatique plus faible (dans le sens du gradient de pression). Exemples : mouvement de l’eau, des nutriments et des gaz à travers la paroi d’un capillaire sanguin, formation de l’urine dans les reins b) Le transport actif Utilisation d’énergie ATP Nécessite un apport d’énergie par la cellule et consiste à acheminer une substance à travers la membrane cellulaire à l’aide d’un système de transport. Transport contre un gradient de concentration, de pression. Exemple : la pompe sodium/potassium. Concentrations ioniques maintenus entre les liquides intra- et extracellulaires 14. Expliquez l’osmose et l’osmolarité. Quelle est la fonction de l’osmose ? Osmose : Phénomène de diffusion de l’eau à travers une membrane semi-perméable Qui ne laisse passer que des particules d’eau et bloque les particules de soluté Pour atteindre un équilibre de concentration en soluté entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule L’eau va de la solution la moins concentré vers la solution la plus concentré pour rétablir l’équilibre des concentrations But de l’osmose : maintenir/rétablir l’isotonicité Rétablir/ maintenir l’homéostasie Osmolarité Concentration de particules osmotiquement efficaces (signifie qu’elle attire l’eau) en mosm/l. Elle dépend de la concentration totale du soluté. Exemple : le plasma sanguin : l’osmolarité (et donc la pression osmotique) résulte de la concentration totale de toutes les particules osmotiquement actives et s’élève à 300 mosmol/l. Les solutions (ex. les solutés de perfusion) présentant la même osmolarité que le plasma, sont appelées solutions 15. Définissez la pression (la physique) Force exercée sur une surface donné (force divisée par la surface) 16. Dynamique des échanges capillaires (phénomène de Starling) a) Expliquez les échanges liquidiens au niveau des capillaires sanguins et des capillaires lymphatiques. Pression hydrostatique du sang (PHs) : force exercée par le sang sur la paroi des vaisseaux sanguin Pression osmotique du liquide interstitiel (POli) : force avec laquelle les solutés du liquide interstitiel attirent l’eau vers eux par unité de surface capillaire selon le processus d’osmose Pression osmotique du sang (POs) : force avec laquelle les solutés plasmatiques (sels minéraux comme NaCl, protéines comme albumine, ect.) attirent l’eau dans le sang par unité de surface capillaire selon le processus d’osmose. Pour les protéines, on parle de pression oncotique Pression hydrostatique du liquide interstitiel (PHli) : force exercée par le liquide interstitiel contre une paroi capillaire par unité de surface capillaire. Pression de filtration nette = la différence entre la filtration et la réabsorption PNF = (PHs + POli) – (POs + PHli) → (35+1) - (26+0) = 10 Si la PNF est positive la tendance sera plus à une filtration si PNF négatif tendance sera une réabsorption 20l d’eau sort par les capillaires artériels systémique en 24h et se retrouve dans l’interstitium (ces 20 litres se rajoutent au liquide déjà présent dans l’interstitium). 10% de ces 20 l constitue la lymphe (2l) 90% retourne dans le sang par les veines systémique (18l). La pression hydrostatique du sang dans les capillaires veineux systémique est plus faible que celle dans les capillaires artériels systémique car 20l d’eau / 24h sort des capillaires artériels systémique donc il y aura moins d’eau dans les capillaires veineux systémique - Filtration ? Filtration : processus physiologique qui fait sortir des substances (l’eau) du sang et se retrouve dans l’interstitium Les deux forces : Pression hydrostatique du sang et pression osmotique du liquide interstitiel - Réabsorption ? Réabsorption : processus physiologique qui permet de récupérer des substance (l’eau) qui auparavant, se trouvait dans le sang Les deux forces : Pression osmotique du sang et pression hydrostatique du liquide interstitiel - Filtrat ? Résultat de la filtration (l’excès d’eau l’interstitium), ce qui a été filtré, ce qui se trouve dans le sang c) Pourquoi une lésion hépatique, une lésion glomérulaire et une inflammation provoquent-elles un œdème ? Œdème = accumulation excessive (= rétention) d’eau dans les tissus (interstitium) Lésion hépatique : le foie ne fonctionne plus normalement et va produire moins d’albumine, il y aura moins de pression osmotique du sang donc moins de force pour réabsorber l’eau dans le sang (moins de réabsorption) → risque d’accumulation d’eau dans l’interstitium Lésion glomérulaire : présence anormale d’albumine (albuminurie) dans l’urine donc moins d’albumine dans le sang, il y aura une diminution de la pression osmotique du sang→ excès d’eau dans l’interstitium Inflammation : vasodilatation exagérée des vaisseaux sanguin, de l’eau sort, il y aura augmentation de la pression hydrostatique du sang et diminution de la pression osmotique du sang donc plus de filtration et moins de réabsorption → excès d’eau dans l’interstitium 17. Qu’entend-on par sel minéral et électrolytes/ions ? Ions/ électrolyte : substances (atome ou molécule) qui possède une charge positive ou négative Sel minéral : combinaison d’électrolyte 18. Pour chacun des électrolytes suivants, mentionnez l’endroit (compartiment intra- ou extracellulaire) où il y en a le plus : Na+ ; K+ ; Ca2+ ; Cl- Na+ → extracellulaire K+ → intracellulaire Ca2+ → extracellulaire Cl- → extracellulaire 19. Quel est le pH physiologique du sang et quels sont les 3 systèmes tampons physiologiques qui le contrôlent ? Processus physiologique qui permet de maintenir ou de rétablir le pH à sa valeur normal (pH sanguin entre 7.35 et 7.45) Système tampon : - Cardiovasculaire - Respiratoire - Urinaire 20. Qu’entend-on par pH sur le plan chimique ? Que signifie « alcalin/basique » en chimie ? Que signifie « acide » en chimie ? pH= potentiel hydrogène→ plus il y a de ion hydrogène dans le sang plus le pH diminue pH neutre 7 → si Ph inférieur à 7 la solution est acide, si le pH est supérieur à 7 la solution est alcalin/ basique 21. Qu’entend-on par : a) Acidose : pH sanguin inférieur à 7.35 b) Alcalose : pH sanguin supérieur à 7.45 c) Acidose métabolique en expliquant les causes possibles Métabolique : Les causes proviennent de la cellule (biochimie) - Diarrhée grave - Diabète : cellule n’arrive plus à assimiler le glucose à la place les cellules vont dégrader des acides gras afin de produire des acides particuliers (corps cétonique) ce qui va provoquer une diminution du pH du sang - Forte concentration d’ion potassium dans le liquide extracellulaire : Les ions potassium s’il y en a trop vont concurrencer les ions H+ et les reins vont éliminer les ions potassium en surplus au détriment des ions H+ (les reins favorisent l’élimination du potassium) donc il y aura une accumulation de ions H+ - Ingestion excessive d’alcool ou d’acide (aspirine) d) Alcalose métabolique en expliquant les causes possibles - Vomissement : les ions H+ perdus avec le HCl doivent être prélevés du sang pour remplacer l’acide gastrique ; leur concentration diminue et celle des ions Hco3- augmente en proportion. e) Acidose respiratoire en expliquant les causes possibles Cause hypoventilation (faible fréquence et amplitude respiratoire) : le gaz carbonique n’est pas assez éliminé donc il y aura un excès de gaz carbonique dans le sang. Plus il y a de gaz carbonique, plus le pH diminue Pneumopathie f) Alcalose respiratoire en expliquant les causes possibles Hyperventilation (augmentation fréquence et amplitude respiratoire) : élimination excessive de gaz carbonique. Moins il y a de gaz carbonique dans le sang, plus le pH augmente 22. Que se passe-t-il si l’organisme contient trop de gaz carbonique quand le système respiratoire fonctionne normalement (ex. l’apnée) ? Expliquez à l’aide de l’équation montrant la réaction du gaz carbonique du système tampon sanguin. Que fait le système respiratoire ? CO2 + H2O  H2CO3  H+ + HCO3 - ( Système tampon acide carbonique – bicarbonate) Si on a trop de gaz carbonique dans le sang cela signifie que le pH du sang devient inférieur à sa valeur normal (diminue) plus il y de gaz carbonique dans le sang, plus le pH sanguin diminue. Acide carbonique (dû à la réaction entre l’eau et le gaz carbonique) dans le sang afin de maintenir le pH constant va se dissocier en ions H+ (acide) et Hco3- (légèrement alcalin, pH de 8). 23. Pour quel type (métabolique ou respiratoire ?) d’acidose/alcalose et dans quel but une compensation rénale intervient-elle ? Par quel moyen physiologique les reins agissent-ils selon le type d’acidose/alcalose pour compenser cette acidose/alcalose ? Aide : (1) les paramètres suivants sont pris en compte : pH, PCO2, [HCO3- ] ; (2) connaître les valeurs normales de ces 3 paramètres ; (3) deux situations à prendre en compte : pour chaque situation : indiquer si le pH est < ou > à sa valeur normale, si PCO2 est < ou > à sa valeur normale, si [HCO3- ] est < ou > à sa valeur normale 1. On regarde le pH et mentionner s’il s’agit d’une alcalose ou acidose 2. Les causes 3. Regarde si il y a une compensation qui se fait ( pH rétablit à la normal) 1ère vignette clinique : pH = 7,2 PCO2 = 55 mm Hg HCO3- = 35 mmol/L 1) On commence par regarder le pH. Ici, il est inférieur à 7,35 et on est donc en acidose. 2) On cherche maintenant la cause. On voit qu’on a trop de gaz carbonique dans le sang (supérieur à 45 mm Hg) donc il y a trop de H + et donc le pH diminue. Il s’agit donc d’une acidose respiratoire. Il y a aussi trop de bicarbonate (supérieur à 26 mmol/L) mais cela ne peut pas être la cause vue que trop de bicarbonate fait augmenter le pH. 3) On regarde maintenant s’il y a une compensation qui se fait. On voit qu’il beaucoup de bicarbonate. C’est le système urinaire qui augmente cette quantité de bicarbonate par réabsorption. Il y a donc une compensation rénale. 4ème vignette : pH = 7,55 PCO2 = 25 mm Hg HCO3- = 15 mmol/L 1) Il s’agit d’une alcalose car le pH est supérieur à 7,45. 2) La cause est que la quantité de gaz carbonique est inférieure à 35 mm Hg. Il n’y aura donc pas assez d’ions H+ et donc ça sera plus basique ce qui augmente le pH. Il s’agit donc d’une alcalose respiratoire. 3) Le système rénal est en train de compenser afin de rétablir le pH sanguin à sa valeur normale en diminuant la quantité d’ions bicarbonate dans le sang. Les reins le font en diminuant de la réabsorption de bicarbonate. 24. Pour quel type (métabolique ou respiratoire ?) d’acidose/alcalose et dans quel but une compensation respiratoire intervient-elle ? Par quel moyen physiologique la respiration agit-elle selon le type d’acidose/alcalose pour compenser cette acidose/alcalose ? Aide : (1) les paramètres suivants sont pris en compte : pH, PCO2, [HCO3- ] ; (2) connaître les valeurs normales de ces 3 paramètres ; (3) deux situations à prendre en compte : pour chaque situation : indiquer si le pH est < ou > à sa valeur normale, si PCO2 est < ou > à sa valeur normale, si [HCO3- ] est < ou > à sa valeur normale 2ème vignette : pH = 7,2 PCO2 = 25 mm Hg HCO3- = 15 mmol/L 1) Le pH est inférieur à 7,35 donc on est en acidose. 2) La quantité de gaz carbonique est inférieure à 35, il n’y en a donc pas assez. Cela ne peut pas être la cause de l’acidose car pas assez de gaz carbonique fait augmenter le pH sanguin (car moins de H+ et donc c’est plus basique). Ce n’est donc pas une cause respiratoire. On voit qu’il n’y a pas assez de bicarbonate dans le sang donc le sang sera moins alcalin donc le pH va diminuer. C’est donc une acidose métabolique. 3) Le système respiratoire est en train de compenser pour rétablir le pH à sa valeur normale. Il s’agit de l’hyperventilation. On élimine beaucoup de gaz carbonique. 3ème vignette : pH = 7,55 PCO2 = 55 mm Hg HCO3- = 35 mmol/L 1) Il s’agit d’une alcalose car le pH est supérieur à 7,45. 2) La cause est métabolique car la quantité de bicarbonate est supérieure à 26 mmol/L. Il y en a trop. Comme le bicarbonate est alcalin, cela augmente le pH sanguin. Il s’agit donc d’une alcalose métabolique. 3) Le système respiratoire est en train de compenser cette alcalose métabolique en hypoventilant. La respiration est une respiratoire superficielle. On aura davantage de gaz carbonique qui va rester dans le sang. On va donc pouvoir rétablir le pH à sa valeur normale. 25. Qu’entend-on par « Compensation » dans le contexte d’une acidose/alcalose sanguine ? Processus physiologique assuré par un des 3 systèmes tampons afin de rétablir/maintenir le pH sanguin à sa valeur normal et rétablir/ maintenir l’homéostasie 26. Expliquer pourquoi une diarrhée prolongée sur plusieurs jours peut-elle provoquer une acidose métabolique. Diarrhée = mal absorption d’eau et d’électrolyte dont les ions bicarbonate Trop d’eau et d’électrolyte dans les selles dont le bicarbonate qui n’a pas été absorbé et reste dans les matières fécales donc moins de ions HCO3- dans le sang donc le pH va rester bas 27. Expliquer pourquoi une constipation peut-elle provoquer une alcalose métabolique Constipation= trop d’absorption d’eau et d’électrolyte En cas de constipation, on a plus assez d’eau dans les matières fécales et donc pas assez d’électrolytes. Trop de bicarbonates seront absorbées dans le sang. Le système respiratoire peut être amener à hypoventiler. Système immunitaire et lymphatique Fonction système lymphatique : a) Récupérer l’excès de d’eau qui se trouve dans l’interstitium afin d’éviter des œdèmes b) Surveillance de l’organisme et en particulier de la lymphe par des globules blancs (lymphocytes et macrophagocytes) se concentrant dans les organes lymphoïdes. Ces globules blancs lanceront le cas échéant une attaque contre des virus, bactéries, débris cellulaires. 1. Citez les organes lymphoïdes Moelle osseuse rouge Thymus Nœuds lymphoïdes Amygdales Rates Follicules lymphatiques agrégés (groupe de cellules qui se trouve dans la dernière portion de l’intestin grêle→ permettent de détruire les bactéries) Tonsilles 2. Expliquez la fonction : a) de la moelle osseuse rouge - Hématopoïèse → fabriquer les cellules souches sanguines - Rendre les lymphocyte B immunocompétent - Chez le nouveau-né, elle est présente dans tous les os. Après la naissance, elle est peu à peu remplacée par du tissu adipeux formant la moelle osseuse jaune des cavités médullaires des os longs. Chez l’adulte, la moelle osseuse rouge se trouve dans les vertèbres, les côtes, le sternum, les clavicules, les os du bassin et de la voûte du crâne, et les épiphyses proximales ou têtes de l’humérus et du fémur. La moelle osseuse rouge est fortement vascularisée et renferme des cellules pluripotentes qui se renouvellent continuellement b) du thymus - Derrière le sternum - Fortement vascularisé - Fait partie du système immunitaire/ lymphatique et endocrinien - Rend les lymphocyte T immunocompétent grâce à sa fonction endocrinienne (utilisation d’hormone thymique) - Le thymus diminue avec l’âge (le système immunitaire est moins efficace avec l’âge) c) des ganglions (nœuds) lymphatiques - rôle de filtres qui épurent la lymphe. Les macrophagocytes éliminent et détruisent les microorganismes et autres débris pénétrant dans la lymphe à partir du tissu environnant → empêchent les particules étrangères d’entrer dans le sang et de se disséminer dans l’organisme. - contribuent à l’activation du système immunitaire : les lymphocytes surveillent le courant lymphatique pour détecter des antigènes et lancer une attaque contre eux. - La lymphe quittant le nœud lymphatique contient beaucoup moins de particules étrangères et beaucoup plus de lymphocytes spécifiques qu’à son entrée - On a des ganglions lymphatiques profonds (système digestif) et des ganglions lymphatiques superficielle (cou, région axillaire, région inguinale) d) de la rate - Se trouve dans la région hypocondriaque gauche - Organe mou et richement irrigué - Est responsable de l’élimination des globules rouges arrivé en fin de vie - 3 produits de dégradation des globules rouges : acide aminé, fer, la bilirubine - Chez le fœtus la rate est le siège de l’hématopoïèse (fabrication de globule rouge) - Stock des plaquettes sanguines (responsables du processus de coagulation sanguine) Fonction immunitaire, mais spécialisée dans l’élimination des globules rouges âgés par les macrophages Les deux organes lymphoïdes où les lymphocytes B et T deviennent immunocompétents s’appellent organes lymphoïdes primaires. Les autres sont des organes lymphoïdes secondaires 3. Définissez : a) un antibiotique : substance d'origine microbienne (sucre, protéine, aminoglycoside, etc.) qui, à très petite dose, empêche la croissance d'autres micro- organismes ou les détruit. b) un vaccin : Préparation/médicament contenant une molécule antigénique ou un mélange d’antigènes déclenchant une réponse immunitaire spécifique. Pouvoir pathogène/toxique de l’antigène est fortement atténuer voire supprimer. c) Un antigène et donnez un exemple : substance étrangère à un organisme, telle que protéine, nucléoprotéine, polysaccharide et certains glycolipides, à laquelle les lymphocytes de l'organisme répondent ; le structure est dite immunogène quand elle induit une réponse immunitaire Ex : tuberculine d) un anticorps : immunoglobuline fabriquée par des lymphocyte B immunocompétent et qui va reconnaitre l’antigène (l’anticorps s’emboite avec l’antigène via des récepteurs spécifiques) e) une infection nosocomiale : Infection : pénétration dans un organisme d'un agent étranger (bactérie, virus, champignon, parasite) capable de s'y multiplier. = rupture de la première ligne de défense Les infections nosocomiales sont les infections qui sont contractées dans un établissement de soins. Une infection est considérée comme telle lorsqu'elle était absente au moment de l'admission du patient. Lorsque l'état infectieux du patient à l'admission est inconnu, l'infection est classiquement considérée comme nosocomiale si elle apparaît après un délai de 48 heures d'hospitalisation. Origine : - Endogène Le malade s'infecte avec ses propres germes, à la faveur d'un acte invasif et/ou en raison d'une fragilité particulière ; - Exogène Infections croisées, transmises d'un malade à l'autre par les mains ou les instruments de travail du personnel médical ou paramédical, Infections provoquées par les germes portés par le personnel, Infections liées à la contamination de l'environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation...) f) un désinfectant : des substances chimiques qui à température ambiante permettent de détruire ou d’inactiver les microorganismes se trouvant sur des surfaces inanimées g) un antiseptique : des substances chimiques qui à température ambiante permettent de détruire ou d’inactiver les microorganismes se trouvant sur des tissus vivants h) une épidémie : lorsque l’on constate une augmentation et une propagation à la fois soudaines et rapides du nombre de cas d’une maladie au sein d’une collectivité ou dans un territoire donné i) une pandémie : le terme pandémie désigne une épidémie qui s’étend au-delà des frontières des pays et qui peut se répandre à l’échelle mondiale, touchant ainsi des millions de personnes quand celles-ci ne sont pas immunisées ou quand la médecine ne dispose d’aucun médicament pour traiter les malades. j) bactériostatique : arrête la croissance des bactéries : en empêchant la prolifération bactérienne, il facilite donc la destruction des germes par les défenses de l'hôte. k) bactéricide : tue les bactéries. Ce type d'antibiotique sera préféré en cas d'infection grave et/ou à inoculum important, et chez tous les patients dont les défenses immunitaires sont déficientes l) un antiviral : analogue aux antibiotiques, mais contre les virus m) un virus : parasite intracellulaire obligatoire qui ne peut se multiplier qu’à l’intérieur de la cellule hôte en utilisant sa machinerie cellulaire (ADN). Il contient : une information génétique (sous forme d'ADN ou d'ARN), et une structure de protection souvent protéique, compacte, pour protéger son Acide Nucléique (La Capside) n) une bactérie : organisme unicellulaire dont les dimensions sont de l’ordre du micromètre 4. Expliquer : a) L’immunité non spécifique (INS= innée=naturelle) : Pas spécifique à un antigène - elle existe avant tout contact avec l'agent infectieux : sa mise en œuvre est donc immédiate - quel que soit l'agent infectieux rencontré (virus, bactérie, parasite), le mode d'action est le même : c'est la phagocytose, initiée et entretenue par la réaction inflammatoire. - 1ère ligne de défense Assurée par la peau et des muqueuses intactes et qui empêche les microorganismes de pénétrer dans l’organisme. = barrière cutanéomuqueuse - Épiderme : forme une barrière mécanique qui empêche l’infiltration d’agents pathogènes et d’autre substances nocives dans l’organisme - Acidité de la peau : les sécrétions de la peau (sueur et sébum) rendent la surface de l’épiderme acide, ce qui inhibe la croissance des bactéries ; le sébum contient aussi des agents chimiques bactéricides. - Kératine : assure la résistance contre les acides, les alcalis et les enzymes bactériennes Au niveau des muqueuses : - Mucus : emprisonne les microorganismes dans les respiratoires et digestives - Poils des cavités nasales : filtrent et emprisonnent les microorganismes dans les cavités nasales - Cils : font remonter le mucus chargé de débris vers la partie supérieure des voies respiratoires - Suc gastrique : contient de l’acide chlorhydrique concentré et des enzymes qui hydrolysent les protéines et détruisent les agents pathogènes dans l’estomac - Acidité de la muqueuse vaginale : inhibe la croissance des bactéries et des mycètes dans les voies génitales de la femme - Urine : le pH normalement acide inhibe la croissance bactérienne ; nettoie les voies urinaires inférieures lorsqu’elle est éliminée de l’organisme - Larmes/salives : lubrifient et nettoient constamment les yeux (larme) et la cavité orale (salive) ; contiennent du lysozyme, une enzyme qui détruit les microorganismes - 2ème ligne de défense : En lien avec le chapitre « Hématologie : sang, hémostase- réparation des tissus, groupes sanguins » En lien avec le chapitre « système tégumentaire-thermorégulation – fièvre » Objectif de la 2 ème ligne de défense →r amener à la guérison lorsque la 1ére ligne a été percée 1. Réaction inflammatoire Mécanisme de défense qui a pour fonction de ramener à la guérison, on remplace du tissu lésé par du tissu de même type Les 4 signes de la réaction inflammatoire : - Chaleur, rougeur, douleur et tuméfaction(=œdème) Lésion des tissus → libération des médiateurs chimiques L’histamine provient des globules blancs non spécifiques, elle a pour fonction de dilater les vaisseaux sanguins. La perméabilité de la paroi des vaisseaux sanguins augmente ce qui va permettre aux globules blancs de pouvoir sortir des vaisseaux sanguins afin de neutraliser/éliminer l’agent infectieux. Comme on a une vasodilatation, on a plus de débit sanguin, ce qui va provoquer la rougeur. Le sang transporte la chaleur produite par nos cellules (combustion du glucose). La vitesse du métabolisme augmente dû à l’augmentation de la température suite à cela le processus de guérison accélère. La pression hydrostatique du sang augment et la pression osmotique diminue (car des protéines sortent du sang dû à l’augmentation de la perméabilité des vaisseaux sanguins) la pression nette de filtration va augmenter → risque d’œdème. L’œdème va comprimer les nerfs ce qui va provoquer la douleur. Prostaglandine : provient des membranes des cellules lésées, responsable de la douleur Bradykinine : responsable de la douleur mais moins fort Fièvre : réaction systémique (concerne tous les systèmes) déclenchée par des substances pyrogènes (prostaglandine). La température corporelle élevées inhibe la multiplication microbienne et favorise le processus de réparation de l’organisme. Fait partie de la 2ème ligne de défense En cas de fièvre, la valeur du thermostat hypothalamique augmente (passe de 37,2 à 39) Étape de guérison : 1. Les globules blancs, stimulées par des agents infectieux, libèrent des substances pyrogènes (prostaglandines et cytokines) agissant sur l’hypothalamus 2. La valeur du thermostat hypothalamique augmente (au-dessus de la normale mais la température centrale du corps est encore à 37.2) 3. La température centrale du corps doit donc augmenter aussi à 39 degrés. Le processus de thermogenèse se met en place → vasoconstriction et frissons. 4. Température s’élève jusqu’à la nouvelle température de référence (39) jusqu’à ce les défenses naturelles de l’organismes ou antibiotiques inversent ce processus. 5. Thermostat revient normal mais température centrale est encore à 39. 6. Thermolyse se met en place : vasodilatation et transpiration. 2. Phagocytose Ingèrent et détruisent les agents pathogènes qui percent les barrières superficielles ; les macrophagocytes contribuent aussi à la réaction immunitaire b) L’immunité spécifique (= acquise= adaptative) : - 3ème ligne de défense - spécifique, elle est donc adaptée à chaque agent infectieux - elle nécessite une reconnaissance préalable de l'agresseur : sa première mise en œuvre est par conséquent retardée (phase de latence de la réaction "primaire"). - ses modalités sont variées et font appel à des lymphocytes T et B. - elle se distingue de l'INS par sa faculté de conserver en mémoire le souvenir de la première agression ; une agression ultérieure par le même agent infectieux entraînera une réponse immunitaire plus rapide, plus affine et plus intense (réaction "anamnestique" ou "secondaire") Trois aspects importants de la réaction immunitaire : a) elle est spécifique à un antigène : le système immunitaire reconnaît des antigènes (= substances étrangères, agents pathogènes) particuliers et dirige son attaque contre eux. b) elle est systémique : l’immunité n’est pas restreinte au siège initial de l’infection c) elle possède une « mémoire » : après une première exposition, le système immunitaire reconnaît les agents pathogènes déjà rencontrés et il élabore contre eux des attaques encore plus énergétiques Trois principaux types de cellules du système immunitaire : a) les lymphocytes B : donnent des plasmocytes (lymphocytes B activés) produisant des anticorps et sont responsables de l’immunité humorale. b) les lymphocytes T : ne produisent pas d’anticorps et sont chargés des réactions immunitaires à médiation cellulaire c) les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) : ne répondent pas à des antigènes spécifiques, mais jouent plutôt des rôles auxiliaires essentiels. Fonction principale : digestion des antigènes étrangers et présentation des fragments de ces antigènes, comme des panneaux de signalisation, sur leur membrane plasmique afin que les lymphocytes T puissent les reconnaître. Types de cellules : les macrophagocytes, les lymphocytes B activés. 5. En vous appuyant sur la conférence en ligne de la HEdS-FR sur le SARS- CoV-2 (Covid-19) (https://www.youtube.com/embed/VMDYFNjR8YI) : a) Quelle est la taille d’un virus et quel est le lien avec les aérosols ? La taille du virus est environ de 120 nanomètres. Les aérosols sont si petits qu’ils restent en suspension dans l’air. Le virus est porté par les aérosols. b) Quels sont les modes de transmission du virus Covid-19 ? Modes de transmission : La première voie est : soit par les gouttelettes qui entrent directement en contact avec les muqueuses de l’autre ou soit indirectement (postillonne sur une surface que qqn touche avec sa main et qui la met à la bouche. L’autre voie est par les aérosols → faut être proche de la personne pendant un moment et respirer. c) Quelle est la fonction d’un masque de protection et décrivez la manière de le porter. Ils protègent contre les gouttelettes et aérosols. Il faut bien se laver les mains, le mettre bien sur le nez, ne pas toucher le visage en le mettant ou enlevant, ne pas toucher le masque. 6. Qu’entend-on par protéines antimicrobiennes en se référant aux interférons ? Expliquer leur action 2ème ligne de défense non-spécifique Interférons : Protéine produit par des cellules infectées, va pénétrer la cellule non infectée afin de stimuler la production d’antivirale par la cellule non infectée. Ces protéines vont empêcher la multiplication/ la pénétration du virus. 7. Quels sont les deux principaux types de lymphocytes intervenant dans une réaction immunitaire et expliquez leur fonction respective. Où sont-ils fabriqués et où acquièrent-ils leur immunocompétence ? Lymphocytes B : donnent des plasmocytes (lymphocytes B activés, liés aux antigènes) et produisent des anticorps. Ils sont responsables de l’immunité humorale (anticorps circulent librement dans le sang et lymphe et se fixent aux antigènes qu’ils inactivent pour favoriser leur destruction par les phagocytes). Ils sont produits dans la moëlle osseuse rouge et acquièrent aussi leur immunocompétence dans la moëlle osseuse rouge. Lymphocytes T : Ils ne produisent pas d’anticorps. Ils sont responsables de l’immunité cellulaire (ils agissent contre les cellules des tissus infectés par des virus ou parasites, cellules cancéreuses et cellules des greffons étrangers soit en effectuant la lyse des cellules étrangères soit en libérant des médiateurs chimiques qui accentuent la réaction inflammatoire). Ils sont produits dans la moëlle osseuse rouge et acquièrent leur immunocompétence dans le thymus. 8. Expliquez : Immunité acquise= immunité spécifique Acquise naturelle : ne provient pas d’un laboratoire Acquise artificiellement ; provient d’un laboratoire Active : l’organisme infecté produit des anticorps Passive : l’organisme infecté ne produit pas d’anticorps a) L’immunité acquise naturellement active et donnez un exemple Infection ; contact avec un agent pathogène Ex : La personne est infectée par le virus de la grippe, elle va fabriquer des anticorps dirigés vers les antigènes de la grippe b) L’immunité acquise naturellement passive et donnez un exemple Les anticorps passent de la mère au fœtus par le placenta ou par le lait (Allaitement). La durée de vie des anticorps 2 mois Ex : la mère a été infecté par le virus de la grippe durant la grossesse. Pour la mère il s’agit d’une immunité acquise naturellement active mais pour l’enfant se sera une immunité acquise naturellement passive puisqu’il n’a pas fabriqué les anticorps contre la grippe mais sa mère → l’enfant les reçoit les anticorps de sa mère c) L’immunité acquise artificiellement active et donnez un exemple Vaccin ; agents pathogènes morts ou atténués Ex : la mère se faire vacciner contre le virus de la grippe. La mère va fabriquer des anticorps contre le virus de la grippe d) L’immunité acquise artificiellement passive et donnez un exemple Injection d’un immuno-sérum (gammaglobuline). Immuno-sérum= solution physiologique qui contient des anticorps spécifiques dirigé vers un antigène spécifique EX : (quand le pronostic vital est engagé et qu’il faut agir rapidement) Quelqu’un qui faisait un élevage de serpent venimeux et il s’est fait mordre par un des serpents. Il était entre la vie et la mort. Il a fallu lui administrer un immuno-sérum pour le sauver car sinon on aurait dû attendre au moins 72h pour que le système immunitaire se déclenche (phase de latence) et là on n’avait que quelques heures pour le sauver. Cet immuno-sérum a pu combattre la toxine du serpent. Il avait un protocole avec les quantités et le débit. Ex : La mère a été vacciner contre le virus de la grippe lors de la grossesse. Pour la mère il s’agit d’une immunité acquise artificiellement active, pour son enfant il s’agit d’une immunité acquise artificiellement passive parce que l’enfant reçoit les anticorps de sa mère. La durée de vie des anticorps est de 2 mois dès la cessation d’abord d’anticorps dans l’organisme. 9. Définissez : Greffe : opération chirurgicale consistant à transférer sur un individu (homme ou animal) des parties prélevées a) une autogreffe : sont des greffes de tissus prélevés dans une région de l’organisme puis transplantés dans une autre sur la même personne (ex. : peau) b) une allogreffe : sont des greffes effectuées sur des individus qui ne sont pas génétiquement identiques mais qui appartiennent à la même espèce. c) une xénogreffe : sont des greffes dans lesquelles les donneurs et les receveurs n’appartiennent pas à la même espèce. d) une isogreffe : sont des greffes dans lesquelles les donneurs sont des individus génétiquement identiques (vrais jumeaux) 10. Pourquoi y a-t-il risque de rejet d’une greffe et pourquoi doit-on prendre des immunosuppresseurs à vie en cas de greffe autre que les auto- et isogreffes ? À la surface de nos cellules on des protéines du CMH (CMH = complexe majeur d’histocompatibilité ou système HLA = human leucocyte antigen) qui diffère d’un individu à l’autre de 1à 2 % ce qui est à l’origine de réactions indésirables/ rejet de greffe. Ce CMH permet au lymphocyte T de différencier des agents étrangers de notre propre cellule. Lors d’une greffe, les protéines du CMH seront considérées comme étrangères au soi et déclencheront une réaction immunitaire afin de les combattre. Les immunosuppresseurs vont diminuer l’efficacité du système immunitaire et diminuer le risque de rejet. 11. En automne 2019, Monsieur Tartempion a été vacciné contre le virus Influenza A de la grippe : Expliquez ce qui se passe dans son organisme en cas de contact avec le même virus 2 mois après le vaccin. Dans votre réponse, citez également les deux types de globules blancs impliqués directement ainsi que l’endroit respectif où ils sont fabriqués d’une part et deviennent immunocompétents d’autre part. Sous quelle dénomination commune appelle-t-on de tels endroits ? Au moment de la vaccination, on a un premier contact avec l’antigène. On a ensuite un temps de latence → en moyenne 72h (temps qui s’écoule entre le moment ou on est exposé à l’antigène A et le moment ou la réaction immunitaire débute). Durant ce temps de latence on est contagieux et on a de la fièvre. On a une réaction primaire. à la fin de la réaction primaire, on est guéri mais on a une certaine concentration d’anticorps par litre de sang, produite par les lymphocytes B spécifique. C’est la mémoire immunitaire Si on la personne est infecté une deuxième par le même virus, on a des anticorps qui vont reconnaitre l’antigène du virus. On aura plus de phase de latence, plus de fièvre, la réaction immunitaire sera plus rapide, efficace (production d’anticorps va augmenter puisque l’on a des lymphocyte B prêts a fabriqué des nouveau anticorps) la réaction immunitaire sera prolongée Les deux types de globules blancs sont les lymphocytes B et T fabriqués dans la moelle osseuse rouge. Organe lymphoïde = moelle osseuse rouge + thymus 12. Qu’entend-on par : a) maladie auto-immune Système immunitaire perd sa capacité à distinguer le soi (auto-antigène) du non soi (antigène étranger) → sécrétion par l’organisme d’anticorps (auto-anticorps) et des lymphocytes T cytotoxiques sensibilisés qui détruisent ses propres tissus Exemples : La sclérose en plaques : système immunitaire détruit les cellules spécifiques permettant la production de la gaine de myéline →Dégénérescence de la gaine de myéline Diabète de type 1 : système immunitaire élimine les cellules spécifiques permettant la production d’insuline→ absence d’insuline b) hypersensibilité (allergie) Ce sont des réactions immunitaires anormalement vigoureuses au cours desquelles le système immunitaire cause des lésions tissulaires en combattant ce qu’il perçoit comme une « menace (allergène) » (ex. : le pollen, les poils d’animaux) mais qui ne représenterait aucun danger pour l’organisme. Différents types d’hypersensibilités qui se distinguent par le temps d’apparition de leurs symptômes et par la nature des principaux éléments immunitaires en jeu, soit les anticorps ou les lymphocytes T Hypersensibilité de type I (anaphylactiques) Causée par les anticorps (IgE) Commence à se faire sentir quelques secondes après le contact avec l’allergène Dilatation exagérée des vaisseaux sanguins périphériques et chute de la pression sanguine Formation d’œdème (accumulation de liquide séreux dans les espaces extracellulaires = enflure) On peut donner des antihistaminiques (pour stopper la réaction inflammatoire) Exemple : piqure d’abeille Hypersensibilité de type II (cytotoxique) Causée par les anticorps (IgG et IgM) Apparition plus lente : de 1 à 3 heures après l’exposition à l’antigène Exemples : asthme, rhume des foins Hypersensibilité type III (semi-retardées) Hypersensibilité type IV (retardée) Réactions apparaissant plus de 12 heures après le contact avec l’antigène Exemples : eczéma de contact apparaissant après le contact de la peau avec du venin, des métaux lourds (plomb, mercure, cuivre, etc.) et avec certains produits chimiques (cosmétiques et déodorant). Rejet de greffons étrangers ou d’organes transplantés Système endocrinien Système endocrinien : intervient dans l’homéostasie  hormones transportées par le sang sont responsables par des échanges cellulaires de la majorité des communications 1. Définissez et donnez un exemple : a) Une hormone en mentionnant les 3 ingrédients nécessaires à son bon fonctionnement. Hormone : Substance sécrétée par une glande endocrine ou une cellule nerveuse (communication neurovasculaire dans l’hypothalamus → système neuroendocrinien) ou élaborée par un tissu, déversée directement dans le sang et exerçant une action biologique spécifique sur le fonctionnement d'un organe ou sur un processus biochimique. b) une glande exocrine c) une glande endocrine Organe ayant pour fonction d'élaborer des substances et de les déverser - soit par l'intermédiaire d'un canal excréteur, ce canal excréteur va déverser les substances dans une cavité (glandes exocrines, comme les glandes sudoripares et salivaires, le pancréas→ déverse le suc pancréatique dans le duodénum.) les glandes exocrines sont associées à un système - soit directement dans le sang (glandes endocrines, comme l'adénohypophyse, la thyroïde, le pancréas, etc.). Les glandes endocrines constituent le système endocrinien 2. Différence principale entre une hormone et une enzyme Hormone : substance libérée dans le sang par des glandes endocrine qui va agir sur une cellule spécifique pour modifier leur métabolisme Enzyme : substance (souvent protéine) qui va permettre aux réactions biochimiques de se dérouler Hormone niveau cellulaire Enzyme niveau biochimique Les enzymes ne sont pas produites par des glandes endocrines 3. Qu’entend-on par « Système endocrinien » ? Comment peut-on vulgariser le système endocrinien ? Système endocrinien→ glande endocrine : les hormones sont libérées directement dans le sang et vont agir sur des cellules via des récepteurs afin de modifier l’activer biochimique Sensibilité de l’hormone à son récepteur : capaciter de l’hormone à reconnaitre son récepteur pour s’y lier Résistance d’un récepteur à une hormones : incapacité de l’hormone à reconnaitre son récepteur et ne peut donc pas se lier à celui-ci (diabète type 2 → insulino résistance : le récepteur n’arrive plus à reconnaitre l’insuline) Vulgarisation du système endocrinien : - Clé : hormone - Serrure : récepteur à l’hormone - Porte d’entrée/sortie : protéine transmembranaire 4. Quels sont les deux grands groupes d’hormones et quelle est la différence entre ces deux groupes en termes d’apparition de phénomènes hormonaux ? a) Hormones dérivées d’acides aminés qui sont hydrosolubles : comprend la plupart des hormones (insuline et adrénaline) - Temps de réaction très rapide puisque l’hormone est soluble à l’eau Ex : insuline effet dans les minutes après la prise de boisson/nourriture sucrée b) Hormones stéroïdes qui sont liposolubles et qui sont synthétisées à partir du cholestérol : hormones gonadiques et hormones du cortex surrénal - Temps de réaction plus lent - Besoin d’un transporteur 5. Citer les principales glandes endocrines - Le corps pinéal : sécrète mélatonine - Hypothalamus : C’est un centre de régulation (système nerveux et endocrinien) - Hypophyse (adénohypophyse, partie antérieure de l’hypophyse) - Glande thyroïde - Glandes parathyroïdes - Thymus : sa fonction est de rendre les lymphocyte T immunocompétent pour se faire le thymus doit libérer des hormones thymiques (système endocrinien, système immunitaire et lymphatique) - Glande surrénale - Pancréas : système digestif (glande exocrine) et système endocrinien (glande endocrine) - Glande endocrine de la muqueuse du tube digestif - Les gonades : glandes sexuelle testicules (testostérone) chez l’homme et ovaires (œstrogène et progestérone) chez la femme 6. Expliquez les 3 mécanismes de l’action hormonale 1. Stimulus humoral Les variations des taux sanguins de certains ions et de certains nutriments entraînent la libération de certaines hormones. - Calcium : un faible taux de calcium dans le sang déclenche la libération d’hormone parathormone (PTH) - Glucose : un taux de glycémie haut ou bas va provoquer la production d’hormone (glucagon et insuline) 2. Stimulus nerveux Réponse immédiate au stress (phase d’alarme) 3. Stimulus hormonal Une hormone déclenche la libération d’une autre hormone (cascade hormonal) 7. Qu’entend-on par demi-vie d’une hormone Temps mis par une substance (médicaments, hormones) pour perdre la moitié de son activité pharmacologique, physiologique. 8. Décrire la relation entre hypothalamus et hypophyse en expliquant les deux parties de l’hypophyse L’hypophyse et l’hypothalamus sont reliés par l’infundibulum. L’hypothalamus libère des hormones dans le sang qui vont agir sur adénohypophyse (partie antérieure de l’hypophyse). Les hormones TSH, FSH, LH, ACTH, GH, PRL sont libérées par adénohypophyse grâce à l’action hormonal de l’hypothalamus L’hypothalamus contient des neurones qui descente jusqu’à la partie postérieure de l’hypophyse (Neurohypophyse) qui vont libérées des substances (hormones) dans le sang. La neurohypophyse libère les hormones ADH et ocytocines sous l’action hormonal de l’hypothalamus. 9. Glandes surrénales : a) Mentionner les 2 parties Cortex surrénal et médullosurrénale b) Pour chacune des 2 parties : - Décrivez la physiologie hormonale en mentionnant les hormones libérées et leurs fonctions respectives - Le type de stress Lors de la phase d’alarme, sous l’influence du système nerveux la médulla surrénale (plus précisément les cellules chromaffines) libère des catécholamines : adrénaline et noradrénaline. → Stimulus nerveux Lors de la phase de résistances au stress, les neurones hypothalamiques libèrent l’hormone corticolibérine (CRF) qui stimule adénohypophyse et libère l’hormone du stress (ACTH) qui va à son tour agir sur le cortex surrénal qui libère deux familles : d’hormone minéralocorticoïdes et glucocorticoïdes. → Stimulus hormonal 10. Qu’entend-on par stress physiologique ? Quelles sont les 3 phase de réaction au stress ? Le mot " STRESS ", a été inventé par le Professeur Hans SELYE, célèbre physiologiste canadien considéré comme le père du stress (1936), qui définit le stress comme le " Syndrome Général Les 3 phases de la réaction au stress : Une phase d’alerte (alarme) au cours de laquelle l’organisme mobilise ses ressources pour faire face à l’agression ; cette phase est caractérisée par une libération de catécholamines (adrénaline et noradrénaline) et une baisse momentanée de la résistance de l’organisme Une phase de résistance au cours de laquelle les défenses de l’organisme sont augmentées vis à vis de l’agent stresseur en cause, mais diminuées vis à vis d’autres agressions Une phase d’épuisement qui correspond à la défaillance des capacités d’adaptation (Affaiblissement système immunitaire) 11. Pancréas endocrine : a) Localisation : lien avec le chapitre Introduction à l’anatomie et physiologie Le pancréas de trouve derrière l’estomac, dans la région épigastrique b) Quels sont les deux hormones libérées et expliquez de manière détaillée leurs fonctions respectives en précisant leur temporalité respective (deux dénominations à mentionner) par rapport à un repas ? Les deux hormones libérées sont l’insuline et le glucagon Temps de réaction rapide car ce sont des hormones hydrosolubles dérivé d’acide aminé L’insuline est libérée lors d’un repas et 4 heures après un repas (postprandial) Le Glucagon est libéré lors que l’on est à jeun (état de jeune) Mécanisme Stimulus humoral L’insuline se lies sur son récepteur ce qui permet la fabrication de protéine transmembranaire pour ensuite permettre à l’insuline de pénétrer dans la cellule. Les réactions biochimiques se font dans la cellule. Le glucagon se lie sur son récepteur ce qui va déclencher des réactions biochimiques (notamment la glycogénolyse) ce qui va ensuite permettre au glucose de pénétrer à travers des membranes transmembranaires et vont ensuite se retrouver dans le sang. c) Comment appelle-t-on les zones du pancréas responsable de la libération respective des deux hormones ? endocrinocytes alpha → produit glucagon endocrinocytes beta→ produit l’insuline 12. Glande thyroïde a) Localisation (anatomie topographique) - Organe en forme de papillon et situé dans la partie antérieure du cou - Repose sur la trachée, juste au-dessous du larynx - Entre deux tendons musculaires - - hormones thyroïdiennes (TH, contiennent de l’iode) : thyroxine ou T4 (tétraiodothyronine) et T3 (triiodothyronine) b) Fonctions : - au niveau du métabolisme (lien entre la glande thyroïde et la thermorégulation) - au niveau du remaniement osseux. Lien avec le chapitre système osseux et musculaire 1. Niveau métabolique La glande thyroïde sécrète des hormones qui stimulus le métabolisme (accélère la vitesse du métabolisme) donc accélérer la production de gaz carboniques, d’eau et de chaleur. On est plus tolérant au froid qu’au chaud. Ça stimule également le système nerveux sympathique Thermorégulation→ thermogenèse Lors de la thermogenèse en plus de la vasoconstriction et des frissons, on a l’activation des glandes thyroïdes. Plus la glande tyroïde travaille plus il y a de production de chaleur. On est plus tolérant au froid 2. Niveau du remaniement osseux Remaniement osseux = remodelage/ renouvellement osseux Favorisent la croissance et la maturation du squelette ▪ Hyposécrétion Chez l’enfant, retard de la croissance, arrêt de la croissance squelettique, proportions inadéquates du squelette ; chez l’adultes, douleur articulaire ▪ Hypersécrétion Chez l’enfant, croissance squelettiques excessive au début et atteinte d’une petite taille ; chez l’adulte, déminéralisation des os Système tégumentaire- thermorégulation 1. Quel est le plus grand organe du corps humain ? Peau = tégument (« couverture ») 2. Quelle est la fonction principale de la peau ? 1ère ligne de défense → barrière cutanéomuqueuse 3. Décrire les 3 couches cutanées et leur contenu respectif 1. Épiderme Constitué de : - Kératinocyte → produit kératine - Mélanocyte → produit mélanine Rôle dans la 1ère ligne de défense 2. Derme Composé de : - Glandes sudoripares - Glandes sébacées (réparties sur toute la surface corporelle, à l’exception de la paume des mains et de la plante des pieds.) 3. Hypoderme Composé de tissu adipeux 4. Expliquez les fonctions de la peau a) Barrière chimique Formée par les sécrétions de la peau (sébum et sueur) et la mélanine. Les mélanocytes de l’épiderme fabriquent de la mélanine. Les cellules de l’épiderme sécrètent un antibiotique naturel = défensine humaine. Mélanine = bouclier de pigments chimiques faisant obstacle aux rayons ultraviolets. b) Barrière physique = barrière mécanique Les kératinocytes produisent de la kératine (protéine fibreuse). Les substances pouvant diffuser à travers la peau : - substances liposolubles comme l’oxygène, le gaz carbonique, les vitamines liposolubles (A, D, E, et K) et les stéroïdes - les solvants organiques comme l’acétone, les détergents et les diluants utilisés par les peintres - les sels des métaux lourds comme le plomb, le mercure et le nickel qui deviennent solubles en se liant aux acides gras du sébum c) Barrière biologique - Joue un rôle dans le système immunitaire - Composée de macrophagocytes 5. Qu’entend-on par glandes sudoripares ? Sont réparties sur toute la surface corporelle, à l’exception des mamelons et de certaines parties des organes génitaux externes. On en possède environ 2.5 millions Plusieurs types : Sueur Glandes cérumineuses sécrètent une substance poisseuse = cérumen (méat acoustique externe) Glandes mammaires : glande exocrine. Cellules fabriquant et sécrétant le lait. Transpiration abondante = diaphorèse Foie produit de l’urée éliminé de deux façons : Transpiration et les reins 6. Sueur : provenance, définition, composition Sueur = transpiration (sécrétion régie par le système nerveux sympathique) : composée à 99% d’eau, de quelques sels minéraux (en grande partie du NaCl), de vitamine C, d’anticorps, d’un peptide microbicide (qui s’attaque aux bactéries et aux mycètes en les détruisant), des traces de déchets métaboliques (urée, acide urique, ammoniac) et d’acide lactique→ en cas de sport intense : les muscles se contractent vigoureusement (attire les moustiques). Sueur est acide (4 oreillette droite du cœur. - La veine jugulaire interne et veine subclavière se réunissent pour donner la veine brachiocéphalique et les veines brachiocéphaliques droite et gauche se réunissent pour donner la veine cave supérieure. - La lymphe se mélange au sang à l’endroit où la veine jugulaire interne et veine subclavière se réunissent pour donner la veine brachiocéphalique. 10. Une opération chirurgicale a eu lieu au niveau de la cuisse gauche. Suite à l’opération, un thrombus s’est formé dans la veine fémorale gauche et un morceau (=embole) s’en détache : Décrivez le trajet (en indiquant les noms des vaisseaux sanguins) de l’embole et mentionnez le nom du vaisseau sanguin qui va être obstrué par l’embole. Veine fémorale -> veine iliaque gauche -> veine cave inférieure (traverse le diaphragme pour arriver dans la cavité thoracique) -> oreillette droite -> ventricule droit -> tronc pulmonaire -> artère pulmonaire -> artériole pulmonaire + capillaire artérielle pulmonaire L’obstruction sera au niveau du réseau artériel plus précisément les artérioles pulmonaires car le diamètre est alors très fin. On peut parler d’embolie pulmonaire. 11. Un embole se détache d’une plaque athéromateuse localisée dans l’artère carotide. Va-t-il obstruer une artère ou une veine et dans quelle région ? Argumentez votre réponse. L’embole va obstruer une artère vue que les artères qui partent du cœur auront un diamètre grand et plus le sang avance, plus le diamètre va diminuer (jusqu’aux capillaires) Région de l’encéphale  L’artère carotide contient du sang qui va irriguer l’encéphale 12. Définissez : Un thrombus : caillot qui se forme généralement dans une veine systémique car dans le réseau veineux systémique la pression sanguine est plus faible que dans le réseau artériel systémique Une thrombose : obstruction d’une veine par un thrombus Un embole : morceau de plaque athéromateuse ou d’un caillot qui se détache et qui va obstruer un vaisseau sanguin Une embolie Obstruction d’une artère par un embole Embolie gazeuse : obstruction d’une veine ou d’une artère par une bulle d’air qui ont été formé dans un cathéter Une ischémie : interruption de l’irrigation sanguine des tissus situés en aval provoqué par une embolie, les tissus situés en aval ne sont plus irrigués ce qui va provoquer une nécrose Un infarctus : nécrose (mort accidentelle d’une cellule) Une phlébite : inflammation d’une veine en général une veine superficielle ce qui peut provoquer un petit caillot 13. Pourquoi une thrombose se produit-elle dans une veine systémique et non dans une artère systémique ? La pression sanguine dans la veine systémique est plus faible que celle dans l’artères systémique. La vitesse d’écoulement du sang dans la veine systémique est plus faible que la vitesse d’écoulement du sang dans l’artère systémique donc plus de risque de coagulation dans une veine systémique 14. Définissez le cœur. Combien pèse un cœur sain chez l’adulte ? Le cœur est un organe musculo-membraneux creux qui chasse le sang vers la périphérie via les artères et qui reçoit le sang provenant de la périphérie via les veines. Musculo= myocarde Membraneux= péricarde Creux= les 4 cavités Un cœur sain pèse entre 300 et 320 gr (jusqu’à 600 gr chez une personne malade) 15. Quel est l’organe qui reçoit l’oxygène en premier ? Le cœur car les premières branches de l’aorte sont les artères coronariennes 16. Décrivez les éléments anatomiques qui constituent le cœur Péricarde - Membrane de revêtement constitué de tissu épithélial et conjonctif - Contient deux feuillets : 1 feuillet pariétal et 1 feuillet viscéral - Entre les deux feuillets se trouve la cavité péricardique entouré de sérosité Myocarde - 99% constitué de la musculature striée cardiaque et 1% constitué de cellule électrique du cœur qui vont générer le potentiel d’action Endocarde - Tapisse la partie interne du myocarde Les cavités cardiaques - Oreillette et ventricule Valve - 4 valves : 2 auriculoventriculaire (valve mitrale→ valve auriculoventriculaire gauche), valve pulmonaire, valve aortique - Replis de l’endocarde qui empêche le reflux sanguin - Sépare les oreillettes des ventricules - Les valves sont reliées au myocarde par des cordages tendineux (trabécule charnu) Vaisseaux sanguins - Artère et veine coronarienne : le sang contenu dans les veines coronariennes se dirige vers le sinus coronarien qui communique avec l’oreillette droite du cœur, juste en dessous de la veine cave supérieur. À cet endroit, on retrouve des cellules électriques du cœur (nœud sinusal) Nœud sinusal - Génère potentiel d’action - Contrôlé par le système nerveux sympathique et parasympathique Nœud auriculoventriculaire - Contrôlé par le système nerveux sympathique et parasympathique 17. Définissez pour le cœur : a) une systole : phase de contraction du muscle cardiaque (éjection) b) une diastole : phase de relâchement du muscle cardiaque (remplissage) c) une valve cardiaque (avec sa fonction). Qu’entend-on par valve mitrale ? La valve cardiaque a pour rôle d’empêcher le reflux sanguin au niveau du cœur Valve mitrale = valve auriculoventriculaire gauche d) la pression sanguine systolique : pression mesurée à la sortie du ventricule lors de sa systole gauche. Valeur normal 120 mmHg. e) la pression sanguine diastolique : pression mesurée à la sortie du ventricule gauche lors de sa diastole. Valeur normal 80 mmHg On mesure la pression systolique et diastolique au niveau du bras car on est plus proche du cœur. 18. Pourquoi le myocarde du ventricule gauche est-il plus épais que celui du ventricule droit ? Le ventricule gauche chasse le sang dans la grande circulation sanguine. Le sang aura parcouru plus de 100’000km avant de retourner au cœur Comme la distance est grande, il faudra plus de résistance donc plus de force et de pression 19. Pourquoi la pression sanguine systolique du ventricule gauche est-elle plus élevée que celle du ventricule droit ? Même chose que l’obj.18 20. Définissez : une artère, une veine, un sinus sanguin. Donnez deux exemples de sinus sanguin. Quelle est la différence entre un sinus sanguin et une veine ? Artère : Un organe qui draine le sang du cœur vers la périphérie Sang oxygéné pour une artère systémique Sang désoxygéné pour une artère pulmonaire Veine : Un organe qui draine le sang de la périphérie vers le cœur Sang oxygéné pour une veine pulmonaire Sang désoxygéné pour une veine systémique Sinus Un sinus est une cavité creusée dans la dure-mère et contenant du sang désoxygéné. A la différence d’une veine, un sinus ne contient pas de valvules. La fonction des sinus respiratoire : 1. Allégé la tête 2. Humidifier l’air que l’on inspire 3. Réchauffer l’air que l’on inspire 4. Sécrétion de mucus qui a pour fonction d’emprisonner les poussières (1 ère ligne de défense) 21. A quel endroit de l’organisme le sinus coronarien s’abouche-t-il ? D’où provient le sang du sinus coronarien ? Sinus coronarien : Gros vaisseau dépourvu de valvule qui reçoit le sang qui provient des veines du cœur S’abouche au niveau de l’oreillette droite du cœur sans passé par les veines caves 22. Quelles sont les premières branches de l’aorte ? Les artères coronariennes 23. Expliquez les deux mécanismes qui favorisent le retour veineux On a besoin de facteur qui favorise le retour veineux particulièrement au niveau des jambes car - La vitesse d’écoulement du sang est plus faible dans les veines systémiques que dans les artères systémiques - La force de gravitation terrestre est plus importante au niveau des jambes - La pression sanguine est plus faible dans les veines systémiques 1. Pombe respiratoire Quand on inspire, le diaphragme se contracte. Le muscle va se raccourcir et s’abaisser (descende du diaphragme) cela va entrainer la compression des organes de l’abdomen qui vont comprimer les veines locales de l’abdomen et favorisé le retour veineux vers la cavité thoracique et empêcher le reflux veineux en direction de la cavité pelvienne. 2. Pombe musculaire → musculature strié squelettique au niveau de la jambe Les veines des membres inférieurs possèdent des valvules. La contraction des muscles striés squelettiques comprime les veines ceci va permettre d’ouvrir la valvule en aval par rapport au muscle et fermer celle en amont. 24. Expliquer la fonction d’un bas de contention Ils compriment les membres inférieurs et donc les veines, ce qui permet d’ouvrir les valvules veineuses en aval et fermer celles qui sont en amont. Le retour veineux est favorisé. 25. Qu’entend-on par bruit du cœur ? 1er bruit fermeture des valves auriculoventriculaire 2ème bruit fermeture des valves aortiques et pulmonaire 26. Définissez le myocarde. De quoi se compose-t-il ? Structure anatomique du cœur qui est constitué de 99% de muscles striés squelettiques de 1% de cellules électriques qui vont générer des potentiels d’action. 27. Pourquoi le système nerveux agit-il sur le cœur ? Le cœur est semi-autonome car si on enlevait le cœur et le mettait dans une solution physiologique, il continuerait à battre mais uniquement à la même fréquence. Le système nerveux a pour fonction d’adapter la fréquence cardiaque à l’environnement. Par exemple, en cas de stress, la fréquence cardiaque augmente. 28. Définissez une insuffisance d’un organe X C’est l’état dans lequel l’organe X ne fournit pas assez d’offre pour satisfaire la demande → conséquence possible : nécrose Insuffisance cardiaque : le cœur n’arrive pas à pomper suffisamment de sang (ne fournit pas assez d’offre pour la demande) 29. Définissez le débit sanguin. Quelle est la relation entre le débit d’un fluide, sa vitesse d’écoulement et la section (diamètre) d’un cylindre ? Volume de sang qui s’écoule dans un vaisseau, dans un organe ou dans le système cardiovasculaire entier en une période donnée (ml/min). A l’échelle du système cardiovasculaire, le débit sanguin équivaut au débit cardiaque et, au repos, il est relativement constant Relation entre débit, vitesse d’écoulement d’un fluide et section d’un tube : Débit (volume en m3 /min) = vitesse d’écoulement d’un fluide (m/min) x section d’un tube (m2) 1 ml = 10-6 m3 Si on augmente la section d’un tube mais que la vitesse reste constante → le débit augmente Si on garde le débit constant et que l’on augmente la section du tube → la vitesse va diminuer 30. Définissez le débit cardiaque La quantité de sang éjecté par chaque ventricule en 1 minute La fréquence cardiaque multiplié par le volume systolique 31. Pourquoi la vitesse d’écoulement du sang dans l’ensemble des capillaires sanguins est-elle quasiment nulle ? Débit (volume en m3 /min) = vitesse d’écoulement d’un fluide (m/min) x section d’un tube (m2) Le sang circule d’abord dans le réseau artériel et plus on se rapproche des lits capillaires artérielles plus le diamètre diminue Plus le diamètre diminue, plus on a de ramification Le débit est constant car le sang est distribué dans toutes les ramifications. Si on met toutes ces ramifications ensemble, c’est comme on avait de plus grand diamètre/ une plus grande section. La section augmente donc la vitesse diminue 32. Pourquoi la pression hydrostatique dans les capillaires est-elle égale à la pression sanguine ? La vitesse d’écoulement du sang dans les capillaires est quasi nulle. La pression sanguine à l’intérieur de l’ensemble des capillaires va être équivalent à la pression hydrostatique. 33. Pourquoi la pression sanguine dans les veines caves inférieure et supérieure est-elle très faible ? Quand le sang arrive dans les veines caves, il a déjà parcouru 100,000km. Comme la distance est grande, il y a une plus grande résistance et la vitesse va donc diminuer. 34. Qu’entend-on par stase sanguine et quel impact sur l?

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