Physiologie Respiratoire (Partie 1) PDF

Summary

Ce document décrit la physiologie respiratoire. Il aborde les généralités de l'appareil respiratoire, notamment les muscles impliqués, la trachée et les bronches. Il présente également les différents mécanismes liés à l'inspiration et à l'expiration, ainsi que le rôle du système nerveux dans le contrôle de la respiration.

Full Transcript

**[Physiologie Respiratoire]** **[I. Généralités ]** L'appareil respiratoire est formé de **muscles** attachés (muscles intercostaux et diaphragme) entre la [cage thoracique]. C'est une structure **active** avec du cartilage en avant (entre les côtes et le sternum) et en arrière (entre les côtes e...

**[Physiologie Respiratoire]** **[I. Généralités ]** L'appareil respiratoire est formé de **muscles** attachés (muscles intercostaux et diaphragme) entre la [cage thoracique]. C'est une structure **active** avec du cartilage en avant (entre les côtes et le sternum) et en arrière (entre les côtes et les [vertèbres]). Elle est **mobile** quand les muscles se contractent pour la déformer. [A l'intérieur] de cette structure, on retrouve un ensemble de voie : - Trachée - **Portion extra-thoracique** (entre le larynx et le passage du cou) - ![](media/image2.png)**Portion intrathoracique** Le **régime de pression** entre cou et trachée est [différent]. Au niveau du cou, on inspire et on expire avec une certaine pression. La trachée, dans le thorax, subit : - A **[l'inspiration]** **traction** qui [ouvre le diamètre] de la trachée - A **[l'expiration]** **contre-pression positive** à la **rétraction** de la cage thoracique (chasse l'air des poumons) et entraîne une **diminution de calibre** sur la trachée (et les bronches en aval). [Les voies aériennes de la trachée] correspondent aux **bronches**, qui ont chacune des noms. - 2 bronches **souches**, au niveau du hile - [Subdivision] en **bronches** qui apportent de l'air dans les **3 lobes de droite** et les **2 lobes de gauche** - A droite : **BLS, BLM, BLI** - A gauche : **BLS, BLI** - Chaque bronche donne naissance à **2 bronches filles** (**dichotomie successive**) avec un [diamètre décroissant]. - **Bronchioles** : Ø \< 2mm Système des voies aériennes globalement **[passif]**. Autour des bronches, on retrouve des **faisceaux de muscles lisses** qui se contractent ou se relâchent en fonction de leur tonus. Le contrôle de ces muscles se fait par le **SNA sympathique et parasympathique**. Cet ensemble amène les poumons à [suivre les mouvements de la cage thoracique] par l'intermédiaire des : - **Plèvres pariétales**, collées sur la face [interne] de la cage thoracique - **Plèvres viscérales**, collée [contre] les poumons Entre ces 2 plèvres, un **système de pression négative** car les poumons ont un [volume + faible] que le volume naturelle de la cage thoracique. Donc **entre les 2 feuillets** on a un système de **dépression** (tire des 2 côtés) et contribue à [générer la **ventilation**]. En augmentant le diamètre [antéro-postérieure] et [latérale] de la cage thoracique, les poumons subissent la **même déformation** de volume. Tout ceci se régit par un [contrôle] : - **[Automatique]** : [sous corticale], au niveau du **centre de la respiration** du TC - **Réseau d'afférences et d'efférences nerveuses** pour ajuster la ventilation - **[Corticale / cortex]** : dépend des [situations] - interrompre la respiration, l'augmenter pour un soupir et en fonction des émotions, on peut influencer ce contrôle automatique - Génère **impression de respiration normale** ou **anormale** par le patient - Relation avec le **cortex limbique** donc l'interprétation d'une situation respiratoire anormale [varie] d'une personne à une autre - Interprétation de la respiration est variable [pour une même perception d'anomalie] respiratoire (**gêne respiratoire**) = **dyspnée et douleur** ([2 symptômes majeurs] en physio humaine) - Les régulations sont **fines mais similaires** [Le système respiratoire est-il doté suffisamment de fonction par rapport au système cardiovasculaire et musculaire ?] En termes de performance, comme sportif de haut niveau, le système **cardiaque**, **musculaire** et **respiratoire** doivent être au meilleur de leur forme. C'est un **reflet de la capacité de l'organisme** en termes de puissance de [consommation de l'oxygène], le **[VO2]**. + on est capable de consommer de l'oxygène en montant l'intensité, + on est en système aérobie, + on est performant pour ramener de l'oxygène vers les muscles (x10 de la capacité aérobie). Les [ordres de grandeur varient d'un système à un autre] : - Le **cardiovasculaire** passe de **4-5min de débit** cardiaque de repos à **25 maximum**. - Facteur x5 - Elément limitatif [chez tout le monde] - Le système **musculaire** ne peut pas multiplier + de x3 la capacité de repos - Le système **pulmonaire** est [le + performant] - Pairs, volumineux - Il peut augmenter sa ventilation d'une **10aine de L/min (repos) à presque 150L/min** - **X20** - [Surdoté] par rapport aux capacités de l'organisme Néanmoins, les **facteurs environnants** [améliorent ou abiment] la capacité respiratoire : - **[Capital positif de la respiration sur la vie]** - Avoir une **bonne respiration** contribue au **bien-être**, beaucoup de messages positifs sont véhiculés autour. - La respiration nous permet de faire [tout ce qu'on veut faire], de **vivre**, d'aller voir les autres (dimensions **sociales**). - Le système est capable de **s'adapter entre différentes situations** (repos, exercices) sur [différentes zones du globe] : - \+ on monte en altitude, + la pression baisse donc la [quantité] d'oxygène diminue - Manque d'oxygène en haute altitude ventilation augmente spontanément - Dans un avion, des appareils maintiennent une pression équivalente à l'altitude de 1800/2000 mètres -- sensibilisation pour insuffisants respiratoires - La respiration nous permet d'atteindre des performances à un haut niveau sportif. - [Everest] : **dépression** baisse d'O (on monte + haut) - [Abysses] : **compression** (surpression tous les 10 mètres en profondeur et on multiplie par 2 la pression environnante) (on descend + bas sous l'eau) - **[Maladies respiratoires obstructives]** (maladies bronchiques) : 3^e^ cause de mortalité mondiale, fréquents +++ - **Obstructif** = entrave à l'écoulement de l'air dans les bronches - **Atteinte des voies de conduction** = aérienne (de la nez/bouche vers les alvéoles) - **Bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO (10% de la pop G)** conséquence du tabagisme en plus des cancers. - **Emphysème **: parenchyme pulmonaire détruit et [ne transmet plus l'oxygène] (tabac détruit bronches et alvéoles). Facilement diagnostiqué sur un scanner thoracique - **Asthme (10% de la pop G)** : sensibilité aux pollens, autres éléments... - **Dilatation des bronches** DDB = **bronchectasie** - **Mucoviscidose** : 1^e^ maladie génétique/autosomique en France, atteinte du [gène CFTR] et les bronches deviennent **hypersécrétantes** lieu de colonisation bronchique difficilement traitable, **infection bronchique récurrente et aggravante** - Bénéficie des progrès des sciences et pharmacologiques (réexpression du canal chlore), transformation du pronostic - **[Maladies respiratoires restrictives]** - Maladies concernant les **[volumes d'air dans les alvéoles]** - Pour une [ventilation], il y a forcément un [mouvement musculaire] et donc une [contraction]. - La **myopathie** provoque une [atteinte] respiratoire besoin **d'assistance régulière** avec des appareils pour [assister la respiration] - **Déformation** de la cage thoracique : conséquence sur la capacité à [mobiliser de l'air] dans la cage - **Séquelles d'interventions**  - **Tuberculose** : on retirait les côtes pour affaisser les LS et éviter la prolifération du bacille de Koch (aime la ventilation) - **Séquelles de la chirurgie thoracique** des cancers du poumon : - **Pneumectomie** (retire le poumon entier) ou **lobectomie** (retire un lobe). Avec un poumon, on peut vivre normalement. - **Pneumopathie de type interstitielle **: atteinte de l'espace entre alvéoles et petits capillaires (**interstitium**) - [Réponse inadapté du SI] transforme le tissu en **fibrose** (tissu cicatriciel) perte de la capacité d'échange gazeux. Le poumon se rétracte sur toutes les zones de cicatrisation et empêche progressivement de respirer (besoin d'assistance par lunette) - *Le parenchyme pulmonaire s'étire lors de l'inspiration et permet de chasser l'air, il est en constante exposition au milieu extérieur à priori toxique (particules, etc...). C'est un système avec des protections de défenses élaborées notamment immunitaire, cellulaire et humorale.* *Beaucoup de maladies sont secondaires à des dysfonctions du système immunitaire* Quand on tombe malade, 2 maladies : - **Obstructives** : problème de **débit** dans les VA - **Restrictives** : problème de **volume d'air** **Conséquences** : **[dyspnée]** (gêne respiratoire) et hématose compromise on présente une **[cyanose]** (extrémité un peu bleu (lèvres, doigts...). *L'hémoglobine contient du Fe dans son hème. Le Fe en contact de l'O est rouge et séparé de l'O, devient bleu.* Tout ceci définit un **état [d'insuffisance respiratoire].** **[II. Ecoulement de l'air dans les voies aériennes]** **[1) Zones des voies aériennes]** *Ne pas retenir les numéros de dichotomie des bronches*. La **[zone de conduction]** correspond à l'air qui passe dans les [bronches jusqu'aux bronchioles] [terminales]. Il n'y a **pas d'échanges gazeux**, c'est un **[espace mort]** « anatomique » [nécessaire]. Il se symbolise par un « **V~D~** » d'environ **150mL**. La **[zone respiratoire]** correspond à la **parois des bronches** avec des **alvéoles** et des **capillaires**, permettant les **échanges gazeux**. On est à la [17^e^ dichotomie de bronches], seulement visibles au scanner. Elles continuent à se diviser et s'enrichissent sur leur face [latérale] d'alvéoles. Elles deviennent des **canaux** comprenant **uniquement des alvéoles** pour ensuite donner des **culs de sac** (dernière division possible). A chaque niveau de division, on a un **2\^n**. On **augmente x2** le nombre de bronches filles. Trachée 2 bronches souches 2\*2 = 4 bronches 2\^3... **[2) Flux et vitesse d'écoulement]** Si on [cumule la surface] de chaque division, on retrouve un système respiratoire en forme d'ent**onnoir inversé.** Là où ça coince immédiatement, c'est potentiellement à l'entrée puisqu'elle est unique. La **surface** est **faible** [au niveau de la trachée] puis **augmente** en arrivant aux [bronchioles]. L'air aura plus d'opportunité à se placer au niveau [distal]. On a **flux d'air** *entrant* à propriété de débit **[turbulent]**. Il y a une production de « bruit » et un [phénomène de résistance] qui peut être un problème. Le flux devient **[laminaire]** à un niveau **+ bas**. Les propriétés physiques sont différentes. Le **maximum de résistance** à l'écoulement de l'air se fait au **niveau proximal des VA** puis au fur et à mesure, les résistances s'effacent et l'écoulement de l'air est + facile. La **[vitesse d'écoulement]** de l'air s'exprime en m/min. C'est le rapport du **débit (m^3^/min) sur l'aire traversée (m^2^)**. Plus on [augmente la section], plus la [vitesse à l'écoulement diminue] car la surface est plus grande. Au départ, régime turbulent puis passe à laminaire car molécules s'échappent très librement (**phénomène de diffusion**). Le débit est très rapide au début, élément critique de passage car dès qu'il y a obstruction des voies aériennes proximal jusqu'à segmentaires environ difficulté à ventiler. **[3) Physique d'écoulement des gaz]**  Les bronches sont des [cylindres], on a une **pression d'entrée = pression atmosphérique** et une **pression en aval + faible** [à l'inspiration]. Les **mouvements d'air** vont des mouvements de **haute** pression à **basse** pression. - Le **delta de pression** est lié à la **force exercée** pour générer la **[dépression]** (muscles déterminant de la force [inspiratoire] et donc variation de pression). - **L'écoulement de l'air** dépend de son **état de [viscosité]** *sauf si on inspire de l'hélium* *(//plongée)*. - Dépend également du calibres des **bronches** qui sont caractérisées par leurs [rayons] et leurs [longueurs]. + elles sont rétrécies, + l'air passe difficilement - Le **débit** caractérise la [**quantité** d'air qui passe]. Ce qui relie les paramètres est la **[résistance d'écoulement de l'air]** (**loi de Poiseuille**, formule ++). Dès qu'on joue sur une [faible baisse] du calibre des bronches, on **augmente** les **résistances x4** problème chez les pathologies bronchiques (essoufflement). **Résistance** relié à la **force générée pour ventiler** et le **débit d'air** la **loi d'Ohm** (+++). C'est à partir de cette formule qu'on fait une [mesure de souffle avec le spiromètre] [mesure les débits] par une [manœuvre expiratoire standardisés] (paramètre qui rend compte de la [qualité des bronches]). En mesurant le débit, on est capable de donner un état fonctionnel normal ou sévère du tractus ventilatoire du patient... **[III. Les déterminants du calibre des voies aériennes]** *La plupart des maladies respiratoires sont liées à des atteintes/pathologies entre trachée et alvéole. + de maladies pulmonaires qu'alvéolaires en termes de SP. Le facteur de risque essentiel est le tabagisme (25% en France VS 15% en Angleterre).* **[1) Le calibre]** : *qu'est-ce qui détermine son maintien ?* - **Optimisation** de **l'ouverture** du calibre des bronches On retrouve des **muscles** [autour] des bronches et surtout au niveau des **[petites bronches]** (VA **distales**). Or les petites bronches ont **perdu leur cartilage** donc sont **très susceptibles aux changements** de calibres. Si on contracte le muscle autour, il y un **collapsus des VAD** ([fermetures] des petites bronches). [ **L'état de relaxation optimal**] du muscle lisse bronchique est [nécessaire à l'ouverture des VAD]. Les bronches sont [enchâssées dans le parenchyme pulmonaire] donc on retrouve des attaches physiques. Dès que la cage thoracique s'ouvre **parenchyme pulmonaire** [tiré] **bronches** [tirés] forces qui tirent [constamment la paroi bronchique] ouverture = **[forces de traction radiaires]** sont **naturelles** et [augmentent le calibre] des bronches en **inspirant**. **[Qualité du tissu pulmonaire = le parenchyme]** [Au repos respiratoire] : **équilibre** entre des forces qui tractent vers l'[intérieure] et [extérieure] Les poumons étant plus petit que la cage, le système pleural [étire en permanence] le parenchyme et les bronches (**élasticité permanente**). Si on retire la dépression naturelle des 2 feuillets de la plèvre, les poumons reprennent leur volume naturel anatomique (+ faible) = **pneumothorax** (*il suffit de recréer la dépression en aspirant*). On a en permanence un parenchyme étiré pour maintenir un [calibre optimal] (ouverture) des bronches. Si on perd cette propriété élastique, les bronches [perdent] leur calibre = **emphysème** (atteinte du parenchyme) - **Aggravation** de **l'ouverture** du calibre des bronches Quand le muscle se **contracte** = **[bronchoconstriction]** (*crise d'asthme*), s'il y a une bronche inflammatoire et que les muqueuses gonflent ([prend plus de place] au dépend de la lumière de la bronche) **sécrétion des muqueuses** participe à **l'obstruction de l'air à l'intérieur**. **[2) Contrôle du tonus du musculaire bronchique]** *Pharmacologiquement dans le traitement des maladies bronchiques, on n'a que 2 médicaments qui jouent sur le calibre des bronches.* Naturellement, on a un **contrôle [nerveux]** : - **SNA sympathique [négligeable : ]**les premières paires vont jouer un petit rôle, mais vu qu'il a du cartilage, ça reste tjrs ouvert. [ ] - **Neurotransmetteur adrénaline +++ pour permettre la vasodilatation des bronches.** - **SNA parasympathique [prédominant] (médié par le nerf vague X)** - Renfort vers **5-7h du matin** (déclenchement des crises d'asthme souvent à ce moment, en 2^e^ partie de nuit) - Tonus vagal basal - **Contraction** du muscle bronchique par le biais de **[l'acétylcholine]** - **NANC** : non adrénaline non cholinergique - **[Inhibiteur]** : **VIP** (vasoactiv intestinal peptine), **NO** (monoxyde d'azote) **relâchement** du muscle lisse bronchique - **[Excitateur]** : **tachykinines**, SP (substance P), CGRP connexions synaptiques libèrent des médiateurs ordonnant la **contraction** du muscle lisse bronchique - Rencontré souvent dans [l'inhalation de fumée toxique], irritant, constriction des bronches (*réaction de l'organisme pour limiter l'entrée d'air nocif*) - Très reliés au réseau **d'afférences sensitives** (niveau de la muqueuse = capteur des éléments toxiques) **Contrôle [humoral]** : substances libérés par d'autres choses que des nerfs (dans le sang) - **Catécholamines** (noradrénaline, glandes surrénales) **relâchement** - [En situation de stress] : tachycardie, respiration rapide **dilatation du muscle lisse** par l'entrée **d'adrénaline** (*quand on fait du sport, bronches doit être ouvertes fortement donc adrénaline dilate)* - **Médiateurs locaux** - **Epithélium** (NEP : neutral epithelial peptide) sécrète des substances qui **[influencent le tonus du muscle]** - Quand irrité, sécrétion de médiateurs qui [contractent] +/- le muscle lisse bronchique - **Inflammation** (Cytokines sécrétés par les LyTh2, histamine, protasglandine...) *comme la maladie asthmatique allergique qui sécrète des cytokines allergiques (inflammation allergique).* **[IV. La limitation expiratoire des débits]** Problématique de bronche de calibre diminué sur la façon de respirer : **limitation expiratoire des débits**. Paramètre qui rend compte de **l'état du calibre des bronches** : **le débit** ![](media/image9.png)[A l'expiration], on **comprime** le thorax pour faire **remonter l'air** mais quand les bronches sont malades, il y a des [obstructions] et l'air ne peut plus remonter. **Temps de l'expiration +++ important** : on demande au patient d'inspirer le maximum d'air puis d'expirer le + vite possible. *Plus on part haut, plus on a de vitesse*. On obtient la courbe suivante. A l'expiration, **courbe asymétrique** : le **débit maximal se situe au début** puis écroulement. Les bronches **diminuent rapidement de calibre** [surpression] cage thoracique (remonte l'air) baisse rapide des [débits expiratoires]. *1h07 pour entendre le prof rigoler sur une mamie qui perd son dentier* [Illustration] : le **calibre des bronches** est dépendant du **régime de pression autour**. A **l'expiration passive**, régime de dépression [entre les 2 feuillets pleuraux] (force **tractrices** de bronches pour les maintenir ouvertes). Les alvéoles sont **souvent étirés** donc **élasticité** mais se présentent [+ petites qu'elles ne paraissent] force supplémentaire = **pression élastique de 7cm d'eau**. La **pression dans [l'alvéole]**, c'est la **différence de la pression [élastique] avec la pression [pleurale]** (**7 -- 6** donc **+ 1**). La pression reste **positive** à **1cm d'eau** dans l'alvéole, par rapport à l'atmosphère. **P(alvéolaire) = P(élastique) + P(pleural)** L'air des [bronchioles vers paroi **proximale**] va **frotter** les parois des bronches (perte de friction de l'air). On passe de **+1 à +0,5** puis [atteinte de la pression atmosphérique] (au niveau de la bouche). Les bronches restent [toujours ouvertes] car la **pression reste positive** dans les VA par rapport à la pression dans le thorax. **Expiration forcée** : on inspire le maximum d'air pour le faire sortir le + vite possible (départ à la capacité pulmonaire totale) - Force musculaire de **contraction** (intercostale et thoracique) pression **positive** thoracique (// *écrase les bronches*) + **étirement** du parenchyme et alvéole pression élastique [augmente] et donc **P(alvéolaire) augmente** pour [éviter collapsus]. **P(alvéolaire) (90) = P(élastique) + P(pleural)** Du moment que la pression dans les bronches [reste supérieure à la pression autour] 60), la bronche reste [ouverte]. Le débit **sortant** sera **positif**. Chez qqn avec une maladie des bronches, on a la même pression générée à l'expiration (60). Or P(élastique) chez qqn qui **perd la qualité des alvéoles** (emphysème), chute de 30 à 5. Donc uniquement 65 dans alvéole et la chute de pression (0) en remontant dans les bronches rencontrent le **[point d'égale pression]**. Si ce point est à la [sortie des bronches], c'est good mais si trop proche des bronchioles (dans thorax) **collapsus** et **effondrement du débit** (incapable de faire sortir l'air). Physiologiquement, phénomène [dans toutes bronchopathies chroniques] (BPCO, asthme...) **limitation expiratoire**. Temps expiratoire entraîne collapsus des bronches et conséquences sur la capacité à ventiler. **[V. La pompe ventilatoire : ventilation alvéolaire et espace mort ]** **[1) Cage thoracique]** - **Inspiration** : **augmentation** du diamètre [antéro postérieure et latérale] (horizontalisation des côtes) et donc augmentation **capacité volumique**. [Structure non inerte] avec des cartilages souples au fur et à mesure de la vie. - *Kiné respiratoire : travail de la souplesse de la cage thoracique* - **Disproportion** : volume des poumons [+ petits que cage ] - [Contenant et contenu en équilibre grâce à la plèvre] : cage thoracique soumise en permanence aux **forces de rétractions pulmonaires** (même procédé pour le parenchyme pulmonaire). Tant que j'ai de l'élasticité dans mon parenchyme, ma cage thoracique ne s'étendra pas trop - **Emphysème = perte de l'élasticité**, on perd la force de rétraction du poumon sur cage thoracique et **distension** - ![](media/image11.png)![](media/image13.png)La **dépression** (5cm d'eau) qui règne [entre les 2 feuillets de la plèvre] permet de **subordonner** les poumons [aux mouvements] de la cage thoracique **Ventilation** = [activité musculaire] dédié à la respiration dont le diaphragme. Anatomiquement = dôme avec une **composante verticale majeure** et une **portion centrale fibreuse** [peu musculaire]. A la contraction du centre, il s'horizontalise et augmente diamètre de tout **[l'hémithorax inférieur]**. - **Partie musculaire** : - Costal fin - Crural épais - **Partie tendineuse horizontale** - Muscle exceptionnel, supérieur au cœur car possède de **nombreux axes vasculaires** : - **Indépendants** - **Anastomosées** (s'il y a un bouchon, pas d'infarctus du diaphragme) - [Nombreux] **capillaires** Diaphra gme a une forme de dôme s'il était plat, il se raccourcirait. Alors que en dôme, il va entrainer une ouverture de l'hémithorax inférieur. **Innervation phrénique** (**C3 - C4 - C5**) relativement **basse** dans les [cervicales] et permet de **préserver la ventilation** en cas de [traumatisme thoracique] (on vérifie la ventilation naturelle chez les polytraumatisés de la route, *au-dessus de C3 pronostic vital*). **Fibres musculaires** : - **40%** type I **oxydatif** muscles **[infatiguable]** (*cas exceptionnel : cyclisme notamment, défaillance*) - **30%** type **IIa** **[mixte]** - Les 2 pourcentages précédents : **résistance fatigue = endurance ++** - ![](media/image15.png)**30%** type **IIb** **[glycolytique]** **[Autres muscles inspiratoires accessoires : ]** - **Elévation** et **augmentation** du [volume du thorax] - **Contraction** : - **Scalènes** - **SCM (sterno-cléïdo-mastoïdien)** - **Intercostaux externes** relèvent/horizontalisent les côtés - +/- pectoraux (surtout pour insuffisance respiratoire) Contribuent à **1/3 de la ventilation inspiratoire**, les **2/3** sont liés à **l'activité du diaphragme** Le **temps actif** de la ventilation est le **temps inspiratoire**. On part d'un temps de [repos respiratoire] (entre force d'extension de la cage et traction de poumons). On doit [déformer] ce système en **consommant de l'énergie** pour contracter. Elle est [restituée à l'expiration]. Les muscles respiratoires ne sont pas nécessaires à la respiration de repos. Mais si on veut **accélérer la ventilation** (sport), des muscles expiratoires vont gérer [l'excès de pression]. Lors **d'expiration active**, interviennent les muscles : - **Intercostaux internes (referme les côtes)** - **Paroi abdominale +++** mobiliser le volume expiratoire jusqu'en bas nécessite une paroi abdominale présente (si pathologie comme obésité, la paroi peut se distendre) - **Grands droits** - **Obliques** - **Transverses** **Volume d'air entrant** avec le **volume sortant équivalent** pour reprendre le repos initial **[Mouvement]** - **Au temps inspiratoire** : **distension** cage thoracique **dépression pleurale** (pression entre feuillets et plèvres descend, -5 à -8 cm d'eau) puis remonte progressivement. - A l'activité, on va plus vite qu'au repos. Dans **le cycle ventilatoire**, on n'a **qu'1 temps pour l'inspiration** et **2 temps pour l'expiration**. - **Pression alvéolaire** : l'air arrive dans les alvéoles et suffit d'une [légère dépression] pour le faire descendre. - Débit **entrant** d'air (1,5L/s) et **sortant** - ![](media/image17.png)L'air n'a pas d'autres choix que d'aller vers les alvéoles à l'inspiration et d'en sortir à l'expiration En condition [statique] et [au repos respiratoire], on a un **V(alvéolaire) = 3L** (**volume d'air contenu dans les alvéoles**). *Si on est + grand, on aura un V(alvéolaire) supérieure...* Le **volume de l'espace mort** n'est **que de 150mL** et [à chaque cycle ventilatoire], on **ramène qu'1,5L (500 mL ???)\***. 150mL de ce 500 mL [reste dans l'espace mort] et ne contribue pas à la ventilation alvéolaire. Les **350mL restant** vont dans les alvéoles pour y faire de **l'échange**. **Entre 2/3 ou ¾ d'un cycle ventilatoire** ne contribue [réellement qu'à l'échange], ils atteignent les espaces alvéolaires. On mesure la constante sur 1 min, [combien d'air j'ai brassé] Environ **7 à 8L de brassé** dans le système (fréquence de 15/min). La **ventilation des alvéoles** sera de **5,2L/min** (350mL\*15). Si un espace mort [augmente], cela se fait **au** **détriment de la Va** et de la possibilité de faire de l'échange gazeux. Au-delà de l'espace mort anatomique, on a, dans les maladies respiratoires pulmonaires, des situations où des alvéoles sont ventilées sans capillaires (emphysème). Il y a une **adéquation** entre débit [pulmonaire] et débit [sanguin] grâce au **parenchyme pulmonaire.** **Vc ou V(tidal)** se subdivise en [2 composantes] : le volume passant dans les bronches (V(mort) = 150mL) + Ventrant dans l'alvéole (Va)). Ainsi dans notre exemple, à la **fin d'une inspiration normale de 500 ml** (VT ), **seuls 350 ml entrent** dans les alvéoles. La **ventilation alvéolaire** sera donc de **350 \* 15 = 5250 ml/min** **[6) Le parenchyme pulmonaire]** : - ***300M d'alvéoles*** - ***Ø** d'une alvéole d'environ **¼ mm*** - *Surface [totale] alvéolaire d'environ **130m^2^*** - *Surface [en contact] avec capillaires d'environ **75m^2^*** - ***Membrane alvéolo-capillaire** d'environ **½ micromètre*** **[VI. Compliance pulmonaire et ses déterminants]** **[1) Compliance pulmonaire = propriétés de distension ]** **Compliance** : propriété d'un tissu **à se déformer facilement** (quand on tire dessus). Reprend sa forme initiale après déformation donc **déformation réversible**. *L'inverse est **l'élastance**, **résistance** d'un tissu à sa déformation* La compliance est la **variation de volume à une pression exercée sur le tissu donné.** *Une veine est plus compliante qu'une artère mais parenchyme pulmonaire plus compliant qu'une veine.* ![](media/image19.png) Je peux mesurer la compliance mais très difficilement : en labo c'est possible. La pente obtenue sur le graph permet d'obtenir la compliance. Maintenant, c'est remplacé par le scanner. **[2) Composantes de la compliante : ]** - **Qualité du tissu de soutien** - **Emphysème : compliance élevée** - **Fibrose : compliance basse** et tissu de + en + dur. Pénibilité pour le patient car difficulté respiratoire - ![](media/image21.png)![](media/image23.png)**Normal** : compliance optimale - **Tension de surface** - Les alvéoles sont **humides** (trophicité ++), il y a une **[interface air-liquide]** **traction** qu'exerce le liquide [sur lui-même] pour chasser l'air. Cette force de traction entre les molécules pour **maintenir leur cohésion** est caractérisée par la **loi de Laplace**. + la tension de surface T est élevée, + la p est élevée et + le volume diminue. - La tension de surface naturellement présente à cause de cette interface air-liquide tendrait à entraîner un collapsus permanent des alvéoles [mais il n'y a pas que de l'eau dans les alvéoles]. - **Surfactant** - **[Détergent]** = **fixe la [surface liquidienne]** et **diminue ses [forces de cohésion]** - S'intercale entre les molécules d'eau et [casse la tension naturelle]. Il **baisse la tension de surface** et [maintient le calibre des bronches] **ouverts** de manière optimal - **Pouvoir [tensioactif] et [baisse de la tension de surface]** - Dans certaines maladies, surfactant n'est pas là et poumons se rétractent. - Notamment [processus de naissance] l'air rentre d'un coup dans les poumons, si pas de surfactant, pas de survie car force respiratoire demandée trop compliquée pour le bébé devient tout bleu, néonat, ventilation... - Pour les préma, on peut donner un médicament à la mère pour sécréter le surfactant avant la naissance. - [Fonction] : - **Diminuer la tension de surface** : **augmentation [compliance] pulmonaire** (pour éviter un travail respiratoire trop exigeant) et diminution travail inspiratoire - **Stabilise le V(alvéolaire) (Laplace)** : **évite** le **collapsus à faible volume** et **maintien les bronchioles ouvertes** - **Stabilise la pression entre compartiment [aérien] et [vasculaire]** : évite le **transsudat** (œdème pulmonaire)

Use Quizgecko on...
Browser
Browser