1ère et 2ème semaines du développement 2024 PDF

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This document provides an overview of the first and second weeks of human development, including segmentation, the formation of the morula and blastocyst, and implantation. It also touches upon the topic of twin pregnancies.

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PREMIÈRE ET DEUXIÈME SEMAINES DU DÉVELOPPEMENT : - 1ère semaine : SEGMENTATION (CLIVAGES) : formation de la MORULA, puis du BLASTOCYSTE - 2ème semaine : IMPLANTATION (NIDATION) : formation du DISQUE BILAMINAIRE LES GROSSESSES « GÉMELLAIRES » PREMIERE SEMAIN...

PREMIÈRE ET DEUXIÈME SEMAINES DU DÉVELOPPEMENT : - 1ère semaine : SEGMENTATION (CLIVAGES) : formation de la MORULA, puis du BLASTOCYSTE - 2ème semaine : IMPLANTATION (NIDATION) : formation du DISQUE BILAMINAIRE LES GROSSESSES « GÉMELLAIRES » PREMIERE SEMAINE segmentation : formation du blastocyste; arrivée dans l’utérus; début de l’implantation arrivée à l’utérus (jours 4 / 5) Jour 5 Jour 4 Jour 3 Jour 2 Jour 1 fécondation : jour 0 éclosion (rupture Z.P.) (jours 6 / 7) et début de l’implantation Z.P. blastocyste en train d’émerger À cause de la zone pellucide, le blastocyste a la même taille que le zygote : les blastomères sont de plus en plus petits. (16-32 blastomères) (Early morula) Développement humain in vitro (première semaine) zygote 1 jour 2 jours (ovocyte fécondé; embryon à 2 blastomères embryon à 4 blastomères embryon unicellulaire) (env. 24h) (env. 45h) embryon à 8-16 blastomères; embryon au stade de embryon au stade morula (env. 72h) morula (après compaction) blastocyste (> 100h) 2.5-3 jours 4 jours 5 jours BLASTOCYSTE MURIN première semaine du développement : 1. segmentation : zygote morula blastocyste 2. compaction de la morula 3. cavitation de la morula 4. blastocyste : trophoblaste et masse cellulaire interne (MCI) 5. éclosion (rupture de la ZP) et différenciation du trophoblaste (debut de l’implantation, jour 6-7) 6. début de la différenciation de la MCI PREMIERE SEMAINE 1. Segmentation, clivages - Environ une division cellulaire toutes les 18 heures - Activation de l'expression du génome embryonnaire : stade 4 cellules 1 jour 2 jours embryon à 2 blastomères embryon à 4 blastomères (env. 24h) (env. 45h) RAPPEL L’empreinte génomique parentale est établie pendant la gamétogenèse Les gamètes sont transcriptionnellement inactifs: leur ADN est fortement méthylé Activation de l'expression du génome de l’embryon: stade 4 cellules (stade 2 cellules chez la souris); l’ADN est majoritairement déméthylé PGCs gamètes (en migration) (dans les crêtes génitales) PREMIERE SEMAINE 1. Segmentation, clivages - Environ une division cellulaire toutes les 18 heures - Activation de l'expression du génome du zygote : stade 4 cellules - Jusqu'au stade 8 cellules, les blastomères sont tous égaux et totipotents ( = peuvent former un embryon, comme le zygote) ➔ Diagnostic préimplantatoire ZP blastomère Diagnostic préimplantatoire (fécondation in vitro) Biopsie d'un blastomère : c’est possible car le développement est de type « régulatif » (à spécification « conditionnelle ») PREMIERE SEMAINE 2. Morula : Compaction des blastomères Au stade 8 cellules : 1ère différenciation morphogénétique. PREMIERE SEMAINE 2. Compaction 2 populations (lignages) cellulaires : externe "trophoblaste" formera le placenta interne masse cellulaire interne ("embryoblaste") formera l’embryon Au stade 16 cellules, il y a 9 à 14 externes, et 2 à 7 internes (le développement des mammifères est de type "régulatif"...) Différenciation morphogénétique cellulaire et tissulaire : Etablissement de jonctions intercellulaires entre les cellules périphériques (jonctions serrées, nexus, desmosomes). Les cellules en position externe : forment des microvillosités apicales forment un épithélium (perméabilité contrôlée) PREMIERE SEMAINE morula (la ZP a été enlevée) avant la compaction au début de la compaction PREMIERE SEMAINE Compaction ➔ Cavitation 3. Morula 16-32 cellules 3 jours après la fécondation Arrivée dans l'utérus (4-5è j.). PREMIERE SEMAINE 3. Cavitation Du liquide s'accumule dans les espaces intercellulaires. Formation de lacunes intercellulaires ZP PREMIERE SEMAINE 4. Blastocyste 4ème-5ème jour après la fécondation Les lacunes intercellulaires confluent pour former une cavité : le blastocèle. 2 populations cellulaires : trophoblaste masse cellulaire interne ( = embryoblaste) - pluripotentes Zone pellucide en voie de disparition (éclosion). zone pellucide masse cellulaire masse cellulaire interne interne trophoblaste trophoblaste blastocèle blastocèle BLASTOCYSTE développement de type « régulatif » (spécification cellulaire « conditionnelle ») avant la compaction : biopsie d'un blastomère (totipotent) pour le diagnostique préimplantatoire Compaction de la morula : 2 populations cellulaires externe trophoblaste interne masse cellulaire interne ? traçage de lignages de cellules dans l’embryon la spécification cellulaire conditionnelle permet la génération de chimères : injection de blastocyste (souris) cellules souches embryonnaires (ES cells) ou cellules souches pluripotentes induites (iPS cells) Génération de chimères (avec des embryons de souris) : injection de morulas ou blastocystes blastocystes ayant reçu des cellules souches fluorescentes Chimère chimère, l’animal mythologique avec deux têtes, de lion et de chèvre, et un serpent au lieu de la queue technique de “complémentation tétraploïde” blastocystes chimère embryons à embryon dérivé 2 blastomères (ES ou iPS) entièrement des cellules injectées (ES ou iPS) (fusion des le zygote tétraploïde 2 blastomères) devient un blastocyste où zygote : embryon à seul le trophoblaste se forme : 1 blastomère développe uniquement tétraploïde (4n) un placenta sans embryon ( = une môle hydatiforme) présence de 2 génomes paternels !!! show ES transfer movie (13’ 44”) Compaction de la morula: 2 populations cellulaires: externe trophoblaste interne masse cellulaire interne Demostration avec expériences de transfert de blastomères (développement de type « régulatif ») Expériences illustrant l'hypothèse « intérieur-extérieur » de la détermination cellulaire dans les embryons pré-implantatoires des mammifères. A, si un blastomère (marqué) est inséré à l'intérieur d'une morula, sa progéniture fera partie de la masse cellulaire interne. B, si le blastomère est placé à l'extérieur de la morula hôte, alors ses descendants contribueront au trophoblaste. ECLOSION DU BLASTOCYSTE ZP 1. Zone pellucide 2. Trophoblaste (cellules externes) 3. Hypoblaste (partie de la masse cellulaire interne) 4. Blastocèle 5. Épiblaste (partie de la masse cellulaire interne) Show 1st week movie (cleavage, student consult) Apposition et adhésion du blastocyste à l’épithélium endométrial La disolution locale de la mucine (gène MUC1) induite par le blastocyste, expose des molécules d’adhésion. Les pinopodes sont de petites protrusions apicales des cellules epithéliales endométriales: pinocytose et sécrétion de nutriments; ils déterminent une diminution du contact entre les cellules épithéliales, ce qui favorise la pénétration du trophoblaste… PREMIERE SEMAINE 5. Différenciation du trophoblaste Au 7ème jour, formation de 2 couches : a) couche interne de cellules individuelles = cytotrophoblaste b) couche externe au contact avec l'endomètre utérin = syncytiotrophoblaste (cellules du cytotrophoblaste fusionnées : syncytium = cell. multinucléée-, invasives) endomètre syncytiotrophoblaste cytotrophoblaste épiblaste hypoblaste trophoblaste blastocèle invasion initiale et traversée de l'épithélium endométrial par le syncytiotrophoblaste multinucléé Les projections du syncytiotrophoblaste poussent entre les cellules épithéliales utérines et brisent la membrane basale (a). Le syncytiotrophoblaste enveloppe l'épithélium utérin (b), qui est dégradé à mesure qu'une invasion plus profonde se produit (c). Adhésion et invasion précoce des blastocystes chez les primates et la souris Schéma illustrant les différents types de cellules pendant l'implantation de blastocyste chez l'homme et la souris. (a) le trophoblaste polaire chez l'homme se différencie en syncytiotrophoblaste, qui envahit l'épithélium endométrial. (b) chez la souris, c’est le trophoblaste mural qui se différencie en « cellules géantes trophoblastiques » (= syncytiotrophoblaste). Syncytine (gène ERVWE) protéine nécessaire pour la formation du syncytiotrophoblaste : induction de la fusion des cellules du cytotrophoblaste (chez tous les mammifères) souris KO pour le gène Ervwe : ne sont pas viables (défaut de formation du placenta) gène d’origine rétrovirale, codant pour une protéine de l’enveloppe (env) du rétrovirus NB : de nombreux virus ont la capacité d’induire la fusion de cellules (formation de syncytia) PREMIERE SEMAINE 6. Début de différenciation de la masse cellulaire interne, à la fin de la 1ère semaine Couche cellulaire à la base de la masse cellulaire interne, en contact avec le blastocèle = hypoblaste (= endoderme extraembryonnaire, ou endoderme « primitif », ou endoderme « viscéral ») Le reste de la masse cellulaire interne = épiblaste endomètre syncytiotrophoblaste cytotrophoblaste épiblaste hypoblaste trophoblaste blastocèle blastocystes murins à trois stades de différenciation de la masse cellulaire interne : endoderme primitif (protéine GATA6 ; VERT) et épiblaste (protéine Nanog ; ROUGE) ; le trophoblaste est en BLEU. (Plusa et al Development 135, 3081 (2008)) épiblaste 2 3 (tardif) hypoblaste 1 (précoce) deuxième semaine du développement : - implantation ( = nidation) du blastocyste, - formation du disque bilaminaire (épiblaste et hypoblaste) et du mésoderme extraembryonnaire, avec le cœlome extraembryonnaire deuxième semaine du développement : 1. (7.) implantation 2. (8.) formation du disque bilaminaire (MCI) 3. (9.) formation de la cavité amniotique 4. (10.) formation du mésoderme extraembryonnaire 5. (11.) formation du célome extraembryonnaire 6. (12.) formation du sac vitellin secondaire 7. (13.) formation de la membrane oropharyngée 1ère semaine du développement : formation du blastocyste Évènements de la 2ème semaine (coupes sagittales) devient disque bilaminaire masse cellulaire interne jour 6/7: début de la nidation (= sac chorial) DEUXIEME SEMAINE 7. Implantation ( = nidation) Fin de la 1ère semaine + pendant 2ème semaine. Normalement dans la partie supérieure de l'utérus. DEUXIEME SEMAINE 7. Implantation ( = nidation) Fin de la 1ère semaine + pendant 2ème semaine. Normalement dans la partie supérieure de l'utérus. a) disparition de la zone pellucide: trophoblaste exposé (éclosion). Jour 5. b) attachement du trophoblaste à la surface (épithélium) de l'endomètre. Jour 6. c) formation du syncytiotrophoblaste. Jour 7. d) syncytiotrophoblaste pénètre à travers l'épithélium de l'endomètre. Jours 7-8. jour 6 jour 7 endomètre IMPLANTATION syncytiotrophoblaste cytotrophoblaste * cavité utérine ~ jour 7 DEUXIEME SEMAINE 7. Implantation ( = nidation) Fin de la 1ère semaine + pendant 2ème semaine. Normalement dans la partie supérieure de l'utérus. a) disparition de la zone pellucide: trophoblaste exposé (éclosion). Jour 5. b) attachement du trophoblaste à la surface de l'endomètre. Jour 6. c) formation du syncytiotrophoblaste. Jour 7. d) syncytiotrophoblaste pénètre à travers l'épithélium de l'endomètre. Jours 7-8. e) lacunes dans le syncytiotrophoblaste, dans lesquelles se déversent glandes et capillaires maternels. Jours 9-10. f) passage du blastocyste à travers la surface épithéliale de l'endomètre. Jours 12-13. g) début de la « réaction déciduale », au sens strict : transformation des glandes et du stroma de l'utérus autour de l'embryon. Jours 13-14. Implantation dans un endroit inadéquat = grossesse ectopique. syncytiotrophoblaste IMPLANTATION glandes (suite) 2ème semaine épithélium de syncytiotrophoblaste l’endomètre glandes jour 9 vaisseaux lacunes épithélium de l'endomètre ~ jour 13 La profondeur d'implantation chez les primates (stade lacunaire) est variable. (a) singes du nouveau monde (ouistiti), (b) singes de l'ancien monde (macaque rhésus et babouin) (c) grands singes (humain) GROSSESSES ECTOPIQUES ( = EXTRAUTERINES ) site d'implantation normal grossesses extrautérines placenta praevia (fréquemment dans les trompes, mais aussi à la surface de l’ovaire ou dans les mésentères) GROSSESSES ECTOPIQUES Lithopédion : fœtus ectopique mort et calcifié GROSSESSES ECTOPIQUES L'implantation (résumé) Les cellules du trophoblaste se différencient en 2 populations : – cytotrophoblaste – syncytiotrophoblaste Le syncytiotrophoblaste est extrêmement invasif : – il creuse dans la paroi utérine, de sorte qu'à la fin de la 2ème semaine l'embryon y est entièrement enfoui. Des cavités se creusent dans le syncytiotrophoblaste = lacunes; il s'y déverse: sang maternel et produit de sécrétion des glandes. Au site de l'implantation, le tissu utérin se transforme = « réaction déciduale » (les cellules déciduales sont grandes, remplies de glycogène et lipides, utiles pour nourrir l’embryon). Cytotrophoblaste + syncytiotrophoblaste + cellules déciduales (endométriales), forment une partie du PLACENTA (il manque le mésoderme extraembryonnaire, qui apparaît plus tard…) endomètre épithélium syncytiotrophoblaste épiblaste hypoblaste blastocèle cavité utérine endomètre syncytiotrophoblaste lacunes épiblaste disque embryonnaire hypoblaste bilaminaire ~ jour 13 cavité utérine L'implantation : quelques questions Des problèmes liés à l'implantation sont responsables de nombreux cas de stérilité (avortements spontanés). Peut-on les surmonter ? L'implantation implique un "dialogue" entre la mère et l'embryon. Quels rôles jouent les hormones, les facteurs de croissance ? L'implantation est un phénomène invasif et destructeur. Comment est-il maîtrisé ? La réaction inflammatoire de l’endomètre reste contrôlée : les cellules déciduales empêchent la production d’IL-17, qui recrute les neutrophiles… Le syncytiotrophoblaste secrète des facteurs immunosuppresseurs… L'embryon est une greffe de tissu étranger : Comment se fait-il qu'elle ne soit pas rejetée ? Aucun antigène HLA ne s’exprime à la surface du syncytiotrophoblaste, à l’exception de HLA-G, de classe I non classique, impliqué dans la tolérance fœto-maternelle. Nombreux gènes placentaires et du développement sont étudiés en oncologie : ils confèrent le caractère invasif aux cellules et l’évasion immunologique. D’origine rétrovirale, avec empreinte maternelle. (2019) Un dispositif micro-fluidique innovant a permis de modéliser les événements survenant chez des embryons humains lorsqu’ils s’implantent dans la paroi de l’utérus. Il pourrait être utilisé pour aider à comprendre la perte de grossesse précoce. LA PREMIERE SEMAINE masse cellulaire interne ectoderme mésoderme endoderme morula DEUXIEME SEMAINE 1. Formation du disque bilaminaire (épi et hypoblaste) 2. Formation de la cavité amniotique = Espaces intercellulaires entre l'épiblaste et le trophoblaste fente, puis cavité syncytiotrophoblaste glandes cytotrophoblaste cavité amniotique épiblaste disque bilaminaire hypoblaste épithélium endométrial disque bilaminaire et cavité amniotique cavité amniotique épiblaste hypoblaste DEUXIEME SEMAINE 3. Formation d'un toit épithélial à la cavité amniotique = Cellules migrant depuis l'épiblaste couche qui délimite la cavité amniotique = amnios cavité amniotique amnios amnios épiblaste cavité amniotique hypoblaste sac vitellin primitif DEUXIEME SEMAINE 4. Formation du mésoderme extraembryonnaire, de la membrane de Heuser et du sac vitellin primitif - Cellules migrant depuis l'épiblaste, avec des cellules de l’hypoblaste : peuplent, de manière lâche, la périphérie du blastocèle = formation du mésoderme extraembryonnaire forment la membrane de Heuser (ou exocélomique) = délimite la cavité du sac vitellin primitif, qui dérive du blastocèle épiblaste cavité amniotique amnios mésoderme hypoblaste extraembryonnaire membrane de Heuser (=membrane exocélomique) sac vitellin primitif (dérivé du blastocèle) DEUXIEME SEMAINE 5. Formation du cœlome (célome) extraembryonnaire 11ème jour : des espaces apparaissent dans le mésoderme extraembryonnaire. cœlome extraembryonnaire en formation DEUXIEME SEMAINE 5. Formation du cœlome extraembryonnaire 13ème jour : ces espaces ont fusionné en une cavité : cœlome extraembryonnaire (sac ou cavité choriale). Cœlome extraembryonnaire: sur toute la périphérie de l'embryon, sauf où l'amnios reste relié au trophoblaste = pédicule abdominal (futur cordon ombilical) pédicule abdominal pédicule abdominal cœlome extraembryonnaire 6. Formation du sac vitellin secondaire (suite à la formation du sac chorial) pédicule abdominal sac vitellin secondaire sac vitellin primitif en voie de sac vitellin séparation primitif DEUXIEME SEMAINE 6. Formation du sac vitellin secondaire Migration de cellules de l'hypoblaste le long de la membrane de Heuser; délimitant le sac vitellin secondaire (définitif). Les restes du sac vitellin primitif dégénèrent rapidement. sac vitellin secondaire (désormais, «sac vitellin») hypoblaste mésoderme extraembryonnaire coleome extraembryonnaire membrane de Heuser sac vitellin primitif (dégénérant) sac vitellin primitif DEUXIEME SEMAINE 7. Délimitation du mésoderme extraembryonnaire Somatique (pariétal) : le long du cytotrophoblaste et autour de l'amnios. Avec le trophoblaste (cyto- et syncytio-), forme le chorion. Splanchnique (viscéral) : autour du sac vitellin. somatique splanchnique chorion (forme la partie fœtale du futur placenta) DEUXIEME SEMAINE A la fin de la 2ème semaine pédicule abdominal mésoderme cavité amniotique splanchnique (splanchnopleure) disque embryonnaire («disque bilaminaire») mésoderme ( = embryon) somatique (somatopleure) sac vitellin cœlome extraembryonnaire ( = cavité chorionique ou sac chorial) DEUXIEME SEMAINE 8. Formation de la membrane oro-pharyngée ( = plaque préchordale) Épaississement focal circulaire des cellules de l'hypoblaste / endoderme Définit la région crâniale de l'embryon ( = extrémité antérieure du futur tube digestif) pédicule abdominal antérieur (céphalique) postérieur (caudal) (=membrane région oro-pharyngée) antérieur (céphalique ou cranial) de l’embryon LA PREMIERE SEMAINE masse cellulaire interne ectoderme mésoderme endoderme morula - sac vitellin sec. ----- - amnios - mésoderme extraembryonnaire DEUXIEME SEMAINE 8. Formation de la membrane oro-pharyngée Etablit ainsi un axe antéro-postérieur avec symétrie bilatérale. syncytiotrophoblaste antérieur (céphalique) membrane A la fin de la 2ème semaine, la oropharyngée mère peut prendre conscience de sa grossesse (absence des règles ; disque sac chorial test HCG); embryon ~0.3mm... bilaminaire HCG : gonadotrophine chorionique, produite par syncytiotrophoblaste sac vitellin pédicule postérieur (caudal) abdominal DEUXIEME SEMAINE L'embryon de 2 semaines est une série de cavités cellulaires emboîtées, remplies de liquide, qui soutiennent le développement d'une couche cellulaire relativement simple (disque bilaminaire), qui est l’embryon proprement dit. Quels sont les mécanismes cellulaires et moléculaires de ces étapes précoces du développement ? Les embryons humains issus d’une FIV ne peuvent être cultivés en laboratoire que pendant 14 jours. Atteindre ce seuil in vitro est un défi car l’embryon humain se niche dans l’utérus au 7è jour et il est difficile d’imiter cette implantation en laboratoire. Pour les stades au-delà de 14 jours, les scientifiques doivent s'appuyer sur des dons de matériel provenant de grossesses interrompues dès les premiers stades, ce qui est extrêmement difficile d'accès. Des structures similaires à un embryon de 2 semaines ont été entièrement réalisées à partir de cellules souches !!! (19 octobre 2023) “synthetic embryos” Ces modèles contournent complètement la manière dont l’embryon humain est établi. Aucune fécondation n'a lieu, il n'y a pas de formation de blastocyste ni d'implantation : les cellules souches passent directement aux étapes de développement post-implantatoire (2è sem.), contournant complètement la 1è semaine. (Cela signifie que ces modèles d’embryons « synthétiques » n’éclairent pas les événements qui se produisent aux premiers stades du développement, y compris les interactions entre le blastocyste et l’endomètre.) Show “extraembryonic structures” movie (Larsen) Les jumeaux Une grossesse sur 100, environ (grossesse « gémellaire »). 2/3 = jumeaux dizygotiques (« bi-vitellins », ou "faux"). – Ponte et fécondation de 2 ovules. 2 individus génétiquement différents. JUMEAUX DIZYGOTIQUES («faux jumeaux») 2 cavités amniotiques (diamniotiques) 2 placentas (peuvent être fusionnés) (dichoriaux) Les jumeaux Une grossesse / 100 environ. 2/3 = jumeaux dizygotiques (« bi-vitellins », ou "faux"). – Ponte et fécondation de 2 ovules. 2 individus génétiquement différents. 1/3 = jumeaux monozygotiques (« uni-vitellins », ou "vrais"). – 1 ovule + 1 spermatozoïde. 2 individus, génétiquement identiques. – Le plus souvent (65%) : division de la masse cellulaire interne au stade blastocyste (fin 1ère semaine) (un blastocyste, un placenta). (specification cellulaire “conditionnelle”) JUMEAUX MONOZYGOTIQUES («vrais jumeaux») 2/3 des cas; division de la masse cellulaire interne (1 blastocyste avec 2 MCI) 2 cavités amniotiques (diamniotiques) 1 placenta (vaisseaux peuvent être fusionnés) (monochoriaux) Les jumeaux Une grossesse / 100 environ. 2/3 des cas = jumeaux dizygotiques (bi-vitellins, "faux"). – Ponte et fécondation de 2 ovules. 2 individus génétiquement différents. 1/3 des cas = jumeaux monozygotiques (uni-vitellins, "vrais"). – 1 ovule + 1 spermatozoïde. 2 individus génétiquement identiques. – Le plus souvent (65%) : division de la masse cellulaire interne au stade blastocyste (fin 1ère semaine) (un placenta). – Plus rarement (35%): séparation des blastomères avant la compaction (début 1ère semaine) (deux morulas). JUMEAUX MONOZYGOTIQUES ~ 1/3 des cas; séparation des blastomères (précoce) COMME LES DIZYGOTIQUES ! 2 cavités amniotiques (diamniotiques) 2 placentas (peuvent être fusionnés) (dichoriaux) Les jumeaux Une grossesse / 100 environ. 2/3 = jumeaux dizygotiques (bi-vitellins, "faux"). – Ponte et fécondation de 2 ovules. 2 individus génétiquement différents. 1/3 = jumeaux monozygotiques (uni-vitellins, "vrais"). – 1 ovule + 1 spermatozoïde. 2 individus génétiquement identiques. – Le plus souvent (65%) : division de la masse cellulaire interne au stade blastocyste (fin 1ère semaine) (un placenta). – Plus rarement (35%) : séparation des blastomères avant la compaction (début 1ère semaine) (deux placentas). – 5% des cas : division du disque embryonnaire (2ème semaine) (les 2 sont dans la même cavité amniotique). JUMEAUX MONOZYGOTIQUES division du disque embryonnaire bilaminaire (tardive) «jumeaux siamois» les fœtus peuvent être joints 1 cavité amniotique (monoamniotiques) 1 placenta (monochoriaux) «jumeau parasite» Les jumeaux Une grossesse / 100 environ. 2/3 = jumeaux dizygotiques (bi-vitellins, "faux"). – Ponte et fécondation de 2 ovules. 2 individus génétiquement différents. 1/3 = jumeaux monozygotiques (uni-vitellins, "vrais"). – 1 ovule + 1 spermatozoïde. 2 individus génétiquement identiques. – Le plus souvent (65%) : division de la masse cellulaire interne au stade blastocyste (fin 1ère semaine) (un placenta). – Plus rarement (35%): séparation des blastomères avant la compaction (début 1ère semaine) (deux placentas). – 5% des cas : division du disque embryonnaire (2ème semaine) (les 2 sont dans la même cavité amniotique). – 1/100’000 : séparation incomplète du disque embryonnaire = jumeaux siamois. JUMEAUX MONOZYGOTIQUES JOINTS ("siamois") 4 ans après la séparation MAIS… il peut aussi succéder le contraire… (specification cellulaire “conditionnelle”) fusion de deux embryons: (morulas de souris) génération d’une chimère («chimérisme») 2 morulas Zones Pellucides fusionnent et 1 2 deviennent 1 fusion de deux blastocystes blastocyste 3 4 (faux jumeaux) juste avant unique (ou au moment de) l’implantation (chimère) 5 6 MAIS… il peut aussi succéder le contraire… fusion de deux embryons: l’un XX et l’autre XY génération d’une chimère (ici, un cas d’hermaphroditisme vrai) fusion spontanée de deux embryons après FIV January 15, 1998 (fécondation in vitro): génération d’une chimère N Engl J Med 1998; 338:166-169 DOI: 10.1056/NEJM199801153380305 https://www.epfl.ch/labs/duboule-lab/wp-content/uploads/2018/09/12-12-13-Chimeres-jai-deux-ADN-en-moi-Le-Temps.ch_.pdf https://www.epfl.ch/labs/duboule-lab/wp-content/uploads/2018/09/12-12-13-Chimeres-jai-deux-ADN-en-moi-Le-Temps.ch_.pdf https://www.epfl.ch/labs/duboule-lab/wp-content/uploads/2018/09/12-12-13-Chimeres-jai-deux-ADN-en-moi-Le-Temps.ch_.pdf …/ Microchimérisme Présence de cellules “étrangères”, c.-à-d. génétiquément différentes, dans l'organisme. Il s’agît essentiellement du transfert de cellules fœtales dans le corps maternel, ou de cellules maternelles dans l'organisme fœtal. Arbre généalogique du microchimérisme. Le microchimérisme est un échange bidirectionnel de cellules fœtales et maternelles pendant la grossesse. Les cellules fœtales peuvent entrer dans le corps maternel et augmenter en quantité pendant la gestation. De même, chaque fœtus hérite de cellules d'origine maternelle. Il peut arriver que des frères et sœurs plus jeunes puissent également obtenir des cellules de frères ou sœurs plus âgés. La présence de cellules fœtales dans le corps de la mère (microchimérisme fœtal) est associé à des effets positifs et négatifs sur la santé maternelle: les cellules fœtales peuvent contribuer à la fois à l'entretien somatique maternel (par exemple: cicatrisation des plaies) et « manipuler » la physiologie maternelle. Par exemple: améliorer la production de lait et la fonction thyroïdienne, affecter la santé émotionnelle et psychologique de la mère, ou au contraire faciliter le développement de l’autoimmunité, ou le cancer (tératomes…). séparation incomplète du disque embryonnaire: siamois (1/100,000) 99% 30% 65% 5% “faux” jumeaux (2/3) “vrais” jumeaux, monovitellins (1/3)

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