Science, Technique et Politique : Introduction PDF
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Summary
This document provides an introduction to the subject of science, technology, and politics. It discusses the fields of science, technology, and politics as major categories of human action and explores the relationships between them. The text examines different aspects of these categories, including their history and evolution.
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Science, Technique et Politique : introduction 2 lectures de l’intitulé de l’UV : (1) il renvoie à un champ de recherche bien balisé, celui des études dites « science, technologie et société » (STS), qui correspond à une sociologie et histoire des sciences et techniques ; nous puiserons beaucoup d...
Science, Technique et Politique : introduction 2 lectures de l’intitulé de l’UV : (1) il renvoie à un champ de recherche bien balisé, celui des études dites « science, technologie et société » (STS), qui correspond à une sociologie et histoire des sciences et techniques ; nous puiserons beaucoup dans ce champ de recherche. (2) mais on peut avoir aussi une lecture au plus large de l’intitulé Science, Technique et Politique. Objectif de ce cours d’introduction : faire un travail d’élucidation sur nos trois termes. C’est une des tâches canoniques de la philosophie. Tout le monde parle en permanence de science, de technique et de politique. Ce sont de grandes catégories qui nous permettent de classer les phénomènes, de mettre de l’ordre dans le monde autour de nous. Que veulent dire ces catégories, science, technique et politique ? Sont-elles bien fondées ? Quelle est leur histoire ? Comment ont-elles évolué ? A partir de là, parcourir un grand ensemble de références et ouvrir les questionnements qui seront approfondis par la suite. 1. La tripartition Science, Technique et Politique Prenons l’intitulé dans toute son étendue : Science, Technique et Politique ça définit quoi ? les plus grands champs de l’action humaine. Si on est capable de comprendre ces trois domaines là, on n’est pas loin de pouvoir expliquer comment fonctionne le monde contemporain au monde entier ! Intitulé délirant par l’étendue de ce qu’il contient. Cette triplette science-technique-politique (STP) vise directement les plus grandes catégories de l’action humaine. On se situe tout en haut. 1.1 science, technique, politique et quoi d’autre tant qu’à faire ? La première question que l’on peut se poser est de se demander si c’est complet. Qu’est-ce qui a comme concept au-dessus ? L’idée d’action ? On a une tripartition entre trois grands (immenses) champs de l’action humaine. Science, Technique et Politique. Qu’est-ce qu’on pourrait ajouter qui ferait bien dans la série ? Qui soit de même niveau ? Si on ajoute moteur à propulsion, ça ne va pas, ça rentre dans la technique. Si on ajoute mécanique quantique ou économie, c’est très impressionnant, mais ça ne va pas, ça rentre dans science. Qu’est- ce qui tiendrait la route pour compléter notre liste ? 3 options : art, religion, et le jeu peut-être comme domaines de l’action humaine qui ne rentrent pas dans les trois catégories déjà existantes ? La deuxième question est de savoir si les termes sont bien distincts. Est-ce que c'est bien disjoint ? Par où ça se distingue ? Questions logiques élémentaires dans une axiomatique : si c'est complet, si les axiomes ne se recouvrent pas. 1 1.2 définitions minimales Qu'est-ce qui distingue ces termes ? Essayons de construire des définitions ? Qu’est-ce que c’est que la science ? C’est quelque chose qui est de l’ordre de la théorie, d’un savoir qui cherche à expliquer, à connaître les causes ou les principes, qui prend pour objet les lois de la nature, si on pense à la physique. Si on regarde du côté de la technique, le problème ce n’est plus tellement de déployer un savoir – il en faut sans doute souvent -, mais d’obtenir une action efficace, de produire des effets. La théorie optique c’est de la science, la construction d’un laser c’est de la technique. Dans un cas, on cherche à connaître, pour connaître en un sens, dans l’autre à produire des effets, à partir de cette connaissance. Dans un cas, on est dans un registre théorique, dans l’autre dans celui de l’action pratique. Voyez-vous d’autres opérateurs de distinction ? Politique. Là aussi on est du côté de l’action, mais le but ce n’est plus tellement de construire quelque chose, de mobiliser des moyens en vue d’un but ou d’une fin comme on dit, mais de réfléchir et de déterminer les fins. Pourquoi on se rassemble en une communauté. Imaginons que vous vous retrouvez à plusieurs sur une île déserte, après un naufrage (Robinson), vous allez vous retrouvez à édicter des règles pour parvenir à vivre ensemble, pour éviter les conflits, pour résoudre les partages. Voilà quelque chose qui n’est ni de l’ordre de la connaissance théorique, ni de l’ordre de l’action efficace, mais de l’ordre d’une délibération sur les buts, les fins : qu’est-ce que c’est qu’un partage équitable, qu’est- ce que c’est qu’une société juste ? Voilà une question politique, qui n’est ni technique, ni scientifique. On délibère sur les formes de l’association. On se retrouve avec trois types d’actes : la recherche théorique, l’action efficace et la délibération sur les fins. On n’a pas les mêmes objets : on recherche d’abord les causes ou les principes, ce qui peut expliquer, on recherche quels moyens et quelle combinaison de moyens peut être efficace pour produire une effet donné, enfin on délibère sur les buts, les finalités, le projet. Ca vous donne aussi trois grands types humains : le théoricien ou le savant, l’artisan ou l’ingénieur, le législateur ou le souverain. Quelque chose comme ça. Trois manières de considérer l’homme, celui qui connaît (sapiens), celui qui fabrique (faber), celui qui vit en société. Vous voyez que là-dessus, effectivement, on pourrait rajouter dans que ça soit choquant l’art. L’art ça a une proximité avec la technique dans la mesure où il y a une production d’objet, il y a œuvre. Ça vaut pour celui qui fait une statue comme pour celui qui fait une chaussure. Sauf que l’œuvre dans un cas vise à l’utilité directe (la chaussure), dans l’autre à produire une satisfaction esthétique. On cherche le beau plutôt que l’efficace. Avec l’art, il semble qu’on soit plutôt du côté d’un libre jeu désintéressé, plutôt que du côté de la production d’un effet. Mais pendant longtemps les deux sphères ont été confondues. En français le mot « art » a encore parfois la signification de « technique ». Par exemple : être maître de son art, un ouvrage d’art (pour un pont), le conservatoire national des arts et métiers (CNAM), etc. La distinction entre les deux sphères technique et art se fait tardivement. A la renaissance, par exemple, les peintres revendiquent de ne plus être classés aux côtés des artisans (« arts mécaniques »), mais faire partie des « arts libéraux ». On pourrait faire toute une histoire des relations entre art et technique (ce que l’on fait dans l’UV PH03). 2 Idem pour la religion, qu’on pourra distinguer des autres termes. En se disant que ce qui est visé, c’est une manière d’agir en vue d’un autre monde (en tout cas pour les grands monothéismes), en vue du salut. On a un type de conduite supplémentaire, qui n’est ni celle de l’artiste, ni celle du savant, ni celle du technicien, ni celle du législateur… Prier, ni politique, ni art, ni science, ni technique. Mais là aussi on pourrait débattre. Se dire que religion = relier (religere) et donc c’est une fonction politique. Dans les grandes théories sur les religions, cela correspond à la position de Durkheim en sociologie des religions : à travers la religion, c’est la société elle-même qui se donne comme puissance supérieure. Ici, on dirait : en fait c’est du politique. Ou bien autre grande option des théories sur les religions : la genèse cognitiviste (Auguste Comte) où la religion apparaît comme un premier mode de connaissance incomplet. Ici, on dirait : en fait, on peut ranger la religion dans la science, comme une premier moment de connaissance inachevée, où on postule des divinités car on ne sait pas expliquer la nature. 1.3 un modèle « parfait » pour la tripartition science, technique et politique : Aristote, Éthique à Nicomaque Aristote explique que tout ce qu’on fait peut se répartir en trois catégories. Vous pouvez essayer. A chaque acte, vous vous demander dans quel type d’acte, je range ce que je fais. Et chez Aristote, vous vous retrouvez avec trois types d’actes ultimes. Les trois plus grandes catégories de l’action humaine : theoria (qui correspond à la science), poiesis (pour la technique et la production) et praxis (pour l’action et la politique). Texte paradigmatique, qui peut nous servir de modèle. Car il propose une déduction intégrale des trois termes. Avec plus de rigueur ce que nous venons de faire. Dans l’ouvrage l’éthique à Nicomaque, on a cette tripartition qui est restée célèbre. Pourquoi ce texte là est intéressant ? Raison 1 : Sur le fond : c’est la déduction réussie de notre tripartition. Raison 2 : Mais aussi par son auteur : parce que c’est Aristote. (Et raison 3 : parce que le texte nous est largement incompréhensible, c’est-à-dire que les ressorts de la distinction reposent sur des arguments ou des catégories que nous n’utiliserions plus aujourd’hui!) Qui est Aristote et pourquoi ce qu’il dit compte ? Elève de Platon. Fondateur d’une des 4 écoles de philosophie de l’Antiquité à Athènes, le Lycée (autres écoles : Académie de Platon, le Portique pour les stoïciens, le Jardin pour les Epicuriens). Il vit à un moment de tournant dans l’histoire du monde grec. C’est le précepteur d’Alexandre le grand. Au moment donc où le monde grec vit une révolution politique majeure et bascule de la Cité (avec comme modèle la démocratie athénienne ou Spartes) à l’empire ou à la royauté. Passer de citoyen d’une Cité-Etat à sujet d’un roi. Aristote a une œuvre immense qui couvre tous les domaines, qui a été largement transmise. Si bien que son œuvre forme le socle de tout le savoir arabe et européen pendant plus de 15 siècles. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de cette durée ! Aussi il ne faut pas vous étonner si on se ballade avec des bouts d’Aristote collés à la chaussure. Il a défini ce que c’était que la science, l’organisation du savoir, pour des siècles et des siècles. Défini matériellement puisque les institutions d’enseignement les Universités se sont calquées sur les 3 découpages du savoir inspiré d’Aristote. Cela vaut pour les Universités médiévales comme pour la science arabe. On peut dire qu’il a inventé la physique, la biologie, l’économie, la logique et j’en passe ! Tout cela a été profondément bouleversé à partir de la renaissance et à l’époque moderne (17e), mais c’est une sorte de socle. Aristote c’est la source d’une bonne partie de nos catégories. On peut donc se retrouver à dire du Aristote sans le savoir. Et c’est peut-être ce qu’on fait avec notre triplette STP, héritée de la division entre theoria, poiesis et praxis. Il est intéressant d’avoir ce texte là comme base, comme point de départ, expression pure et parfaite de la tripartition STP, pour y revenir, et pour mesurer la distance qui nous en sépare. Est-ce qu’on peut encore parler aujourd’hui comme Aristote ? Non, et pourquoi ? C’est une autre manière de poser la question de ce cours. Lecture TEXTE 01 La lecture du texte a de grandes chances de vous laisser complètement déboussolés ! On ne comprend rien à ce que dit Aristote. Mais cette incompréhension est en elle-même intéressante et significative : il parvient à une distinction pure et parfaite de science, technique et politique ; mais avec des catégories ou des arguments qui ne sont plus du tout les nôtres. Pour aborder ces textes abstraits et difficiles, il vous faut deux clés de lecture. La première est l’objectif que se donne Aristote. Distinguer de manière rigoureuse les domaines de l’action humaine. Il y parvient en s’appuyant - 2e clé de lecture – sur une distinction qui doit vous sembler étrange entre « les choses qui ne peuvent être autres qu’elles sont » et « les choses qui peuvent être autres qu’elles sont ». Sans pour l’instant, se demander ce que cela veut dire, la division est très simple : la science s’occupe « des choses qui ne peuvent pas être autres qu’elles sont » (appelons cela le domaine de l’être ou du nécessaire). La technique (appelée « art » dans la traduction du texte, selon l’usage ancien) et l’action s’occupent des choses qui « peuvent être autres qu’elles sont » (appelons ça le domaine du « devenir »). Si on met de côté l’abstraction de la formule, c’est facile à comprendre pour la technique et la politique : elles visent à transformer les choses – là où il y avait de l’argile il y a maintenant une brique – et portent sur les choses qui peuvent changer. Dans le champ de l’action politique, c’est le modèle de la prudence qui n’est ni une science (car elle s’occupe des choses changeantes), ni une technique (car elle ne produit rien). Donc le découpage est simple : - domaine du « nécessaire » = l’affaire de la science - domaine du devenir = l’affaire ou bien de la production (technique) ou bien de l’action (politique, prudence), chacune bien séparée l’une de l’autre : la production a son but en dehors d’elle-même (faire une brique ou une chaussure) alors que l’action a son but en soi (bien agir, trouver l’action bonne par la délibération ou la prudence). On pourrait rajouter que le domaine de la production comporte aussi les phénomènes naturels chez Aristote (il y a la production technique, la production naturelle, et si on veut même aller tout au bout de la manière de classer les choses chez Aristote, le domaine du hasard). Quoi qu’il en soit, science, technique et politique apparaissent bien comme 3 sphères parfaitement distinctes des activités humaines. On a retrouvé un modèle qui distingue 4 parfaitement science, technique et politique et range tout dans ces trois termes. Ce qui est sans doute le plus bizarre pour nous est cette définition de la science qui s’occupe du nécessaire ou des choses qui ne changent pas. Et donc « incorruptibles » et « inengendrées » ou encore « éternelles ». Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Une des façons de l’aborder est d’abord de prendre conscience que cette division entre l’être en soi (ce qui ne change pas) et le devenir (ce qui change) est la grande structure de la philosophie grecque, même si pour nous ça ne fonctionne plus comme ça. On pourrait résumer le problème n°1 ainsi : s’il n’y a que des choses qui changent en permanence, alors est-ce qu’il peut y avoir des propositions vraies, en un sens fort ? Non parce que ce qui est vrai aujourd’hui : « je suis souffrant » ou « le chat est blanc » ne le sera pas nécessairement demain (je serai en bonne santé, le chat sera gris ou mort). Vous avez tout un courant de la philosophie grecque, ceux qu’on appelle les sceptiques, qui dit « il ne peut pas y avoir de vérité », car autour de nous tout change tout le temps. Il n’y a que des opinions aussi changeantes que les choses. Et donc aucune raison de fond de choisir l’une plutôt que l’autre. Tout se vaut, est indifférent. Vous avez des philosophes qui ont vécu comme ça, comme Pyrrhon… qui tombait dans des trous (parce qu’à quoi bon ne pas y tomber) ou était célébré pour avoir laissé un ami se noyer ! Cf. pour les anecdotes sur la vie de Pyrrhon : http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/laerce/9pyrrhon1.htm C’est aussi ce qu’on retrouve dans les formules du philosophe Héraclite : « tout coule », autrement dit il n’y a que du devenir ; ou « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ». Ça n’a l’air de rien, mais ça pose la question du « même », de l’identité : si tout est toujours changeant, alors comment est-ce que je peux avoir la science de quelque chose ? Puisqu’il n’y a même pas de « quelque chose » stable dont on pourrait parler. Une fois qu’on a ce problème là – celui de la vérité dans un monde qui change en permanence – on comprend à quoi correspondent les grandes écoles de la philosophie antique. Chacune apporte sa solution à la question : qu’est-ce qui dans le devenir ne change pas et peut servir d’accroche au savoir ou au vrai ? Le modèle de Platon, ce sont ce qu’il appelle les Idées, qui sont inspirées de la situation des mathématiques. La vérité en mathématique, voilà un modèle de vérité pure et absolue, quelles que soient les conditions ou les circonstances. Voilà de « l’être en soi », vrai de tout temps, en tout lieu, nécessaire, échappant au devenir. Le problème, c’est que le coût à payer pour cette conception si haute de la vérité est élevé. Si le modèle de la vérité, ce sont les mathématiques, est-ce qu’il y a quoi que ce soit de vrai à dire de notre monde ? En effet, les objets mathématiques sont des idéalités et ne sont pas de ce monde. Un exemple tout simple : toute la géométrie repose sur la notion de point ; un segment, une ligne, une surface sont faits de points. Mais un point ça ne peut pas exister dans l’univers du devenir. A chaque fois que je dessine un point, en réalité je dessine une surface. Essayez de figurer un point au sens mathématique, c’est impossible ! Le point ne peut exister, et pourtant toute la géométrie est fondée là-dessus. Tout le problème ça va être de trouver une zone de contact entre l’univers parfait des mathématiques et le monde qui nous entoure. Un des secteurs qui fonctionne bien pour ça, c’est l’astronomie. Les astres sont réputés être faits chez les Grecs d’une matière spéciale, éternelle et 5 incorruptible (qui ne meure ni ne s’abîme pas) et donc suivre des trajectoires géométriques parfaites. Vous retrouvez les propriétés de l’être en soi évoquées dans le premier paragraphe du texte sur la science : nécessaire car ne peut être autrement ; éternité car la naissance (inengendré) et la mort (incorruptible) sont le premier changement. Hélas, les Grecs distinguent entre l’univers « supralunaire », celui des astres, où la vérité est de type géométrique, et le « sublunaire » (sous la lune), qui est marqué par le changement dans toutes ses formes : changer de taille, de qualité (couleur), de lieu, mais aussi naître et mourir, qui est la forme la plus radicale du changement. Est-ce que dans ce flux de choses changeantes on peut discerner du « même », des choses qui ne changent pas, de l’être ? La réponse d’Aristote, c’est oui : ce qui ne change pas ce sont les formes des espèces : l’eidos. Et c’est là-dessus qu’il fonde sa physique, sa science de la nature (physis c’est la nature en grec), qui est très largement une biologie. Et qui repose pour le coup sur une fixité des espèces, par opposition à la théorie de l’évolution. Mais vous avez d’autres réponses possibles : par exemple, les épicuriens qui sont atomistes, et qui disent ce qui résiste au changement, ce sont les atomes petits éléments « insécables » qui sont les briques de base de l’univers et se composent pour former les corps. Je ne vais pas plus avant dans ces considérations. Le but n’est pas de faire un cours de philosophie antique, mais d’approcher un peu ce sur quoi se fonde la tripartition entre science, technique et politique chez Aristote. Ou est-ce qu’il rangerait la religion ? Soit dans la praxis, si on insiste sur l’aspect moral, mais plus probablement dans la theoria, dans la mesure où il y a une théologie rationnelle chez Aristote, avec les preuves de l’existence de dieu et cie. Donc ce serait un secteur particulier des vérités éternelles : la science du divin. Ou il range l’art ? Sans hésitation dans la poiesis. Poiesis est l’origine du terme français poésie. Si vous vous voulez en savoir plus sur la philosophie antique : - Pierre Hadot, Qu'est-ce que la philosophie antique ? Sur les différentes écoles et surtout en quoi consistait concrètement la pratique de la philosophie - Jospeh Moreau, Aristote et son école : un des rares bouquins qui arrive à rendre compréhensible la physique d’Aristote ! Une fois qu’on a dit tout ça, la grande question maintenant : que vaut cette tripartition qui a pour elle l’ancienneté ? Il me semble qu’elle présente deux défauts majeures, qui font qu’il est difficile, voir impossible d’être aristotélicien aujourd’hui, ou que ça ne nous avancerait pas à grand-chose. Ces deux défauts, les percevez-vous ? 6