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Épistaxis : Saignement de Nez

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Study Flashcards

362 Questions

Quel est le traitement de choix pour une ethmoïdite non extériorisée ?

Antibiothérapie probabiliste

Quel antibiotique est utilisé pour traiter une ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Cefotaxime

Quel est le traitement à envisager si l'efficacité n'est pas atteinte au bout de 48 heures ?

Traitement chirurgical

Quel est le traitement de choix pour une ethmoïdite à la phase collectée ?

Traitement chirurgical

Quel est le médicament associé à la codéine pour soulager les douleurs ?

Paracétamol

Quel est le germe qui est souvent incriminé dans l'ethmoïdite ?

Haemophilus influenzae

Quel est le traitement de l'ethmoïdite chronique ?

Association des deux

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant < 30 mois ?

Ceftriaxone

Quel est le scopie de la surveillance oculaire rapprochée ?

Toutes les réponses sont vraies

Quel est le cas où l'ethmoïdite est isolée ?

Lorsqu'elle est isolée dans une pathologie inflammatoire chronique

Quel est le traitement de l'ethmoïdite non extériorisée en ce qui concerne les antibiothérapies ?

Antibiothérapie probabiliste avec amoxicilline – acide clavulanique

Quel est le médicament utilisé pour soulager les douleurs dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Paracétamol associé à la codéine

Quel est le cas où la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie ?

Au bout de 7 jours minimum

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée ?

Déceler les complications oculaires

Quel est le traitement d'une ethmoïdite à la phase collectée ?

Traitement chirurgical en urgence

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Sinusite maxillaire ou frontale

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant > 30 mois ?

Cefotaxime (Claforan)

Quel est le traitement à envisager si l'efficacité n'est pas atteinte au bout de 48 heures ?

Traitement chirurgical

Quel est le type de piqûre qui peut causer des oedèmes résolutifs ?

Piqûre d'insecte

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant < 30 mois ?

Céftriaxone (Rocéphine)

Quel est le type de piqûre qui peut causer des oedèmes résolutifs ?

Piqûre d'insecte

Dans quels cas est-il nécessaire de surveiller l'acuité visuelle ?

Lors d'une ethmoïdite à la phase collectée

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez les enfants ?

Cefotaxime

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Une polypose naso-sinusienne

Quel est le traitement à envisager si l'efficacité n'est pas atteinte au bout de 48 heures ?

Un traitement chirurgical

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez les enfants > 30 mois ?

Ceftriaxone

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée ?

Surveiller l'acuité visuelle

Quel est le médicament utilisé pour soulager les douleurs dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Paracétamol

Quel est le type d'ethmoïdite qui accompagne souvent une sinusite maxillaire ?

Ethmoïdite chronique

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite non extériorisée ?

Amoxicilline

Quel est le traitement de l'ethmoïdite non extériorisée pour soulager les douleurs?

antalgiques

Dans quels cas la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie?

Après 7 jours minimum

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée?

Détecter les complications oculaires

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques?

Polypose naso-sinusienne

Quel est le traitement de choix pour une ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant < 30 mois?

Céfotaxime

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite non extériorisée?

Amoxicilline et acide clavulanique

Quel est le cas où le traitement chirurgical est à envisager?

Si l'efficacité n'est pas atteinte au bout de 48 heures

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques?

Sinusite maxillaire

Quel est le médicament utilisé pour soulager les douleurs dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire?

Paracétamol

Quel est le type de piqûre qui peut causer des oedèmes résolutifs?

Piqûre d'insecte

Quel est le traitement à adopter pour une ethmoïdite non extériorisée en ce qui concerne les vasoconstricteurs ?

Utiliser des vasoconstricteurs locaux

Quel est le traitement à adopter pour une ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant ?

Cefotaxime et ceftriaxone

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée ?

Éviter les complications oculaires

Quel est le type d'ethmoïdite qui accompagne souvent une sinusite maxillaire ?

Ethmoïdite chronique

Quel est le traitement à adopter pour une ethmoïdite à la phase collectée en urgence ?

Drainage par voie endonasale

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant < 30 mois ?

Céfotaxime

Quel est le cas où la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie ?

Après 7 jours minimum

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Toutes les réponses ci-dessus

Quel est le but de l'antibiothérapie probabiliste dans l'ethmoïdite non extériorisée ?

Traiter les bactéries résistantes

Quel est le médicament utilisé pour soulager les douleurs dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Paracétamol

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques?

Une atteinte plurisinusienne

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée?

De surveiller l'acuité visuelle

Quels sont les médicaments utilisés pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire?

Cefotaxime, ceftriaxone, fosfomycine et gentamycine

Quel est le traitement à adopter pour une ethmoïdite non extériorisée?

Antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux

Quel est le médicament utilisé pour soulager les douleurs dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire?

Paracétamol et codéine

Quel est le cas où le traitement chirurgical est à envisager?

Lorsqu'il y a absence d'efficacité au bout de 48 heures

Quel est le type d'ethmoïdite qui accompagne souvent une sinusite maxillaire?

Ethmoïdite antérieure

Quel est le but de l'antibiothérapie probabiliste dans l'ethmoïdite non extériorisée?

De traiter les germes incriminés

Quel est le cas où la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie?

Lorsqu'il y a une possibilité d'antibiothérapie efficace par voie orale

Quel est le traitement à adopter pour une ethmoïdite à la phase collectée?

Chirurgie et surveillance oculaire rapprochée

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée?

Évaluer l'acuité visuelle et les réflexes photomoteurs

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques?

Atteinte plurisinusienne

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant?

Céftriaxone

Quel est le cas où la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie?

Au bout de 7 jours

Quel est le type d'ethmoïdite qui accompagne souvent une sinusite frontale?

Ethmoïdite chronique

Quel est le traitement à adopter pour une ethmoïdite à la phase fluxionnaire?

Antibiothérapie parentérale et antalgiques

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite non extériorisée?

Amoxicilline-clavulanate

Quel est le cas où le traitement chirurgical est à envisager?

Au bout de 48 heures

Quel est le but de l'antibiothérapie probabiliste dans l'ethmoïdite non extériorisée?

Adapter le traitement au germe incriminé

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques?

Atteinte plurisinusienne

Quel est le traitement de choix pour une ethmoïdite non extériorisée en cas de douleur?

Antalgiques et antibiothérapie probabiliste

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant > 30 mois ?

Céfotaxime (Claforan)

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée ?

Déceler les complications oculaires

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Polypose naso-sinusienne

Quel est le traitement à adopter pour une ethmoïdite à la phase collectée en urgence ?

Traitement chirurgical en urgence

Quel est le but de l'antibiothérapie probabiliste dans l'ethmoïdite non extériorisée ?

Couvrir le spectre bactérien probable

Quel est le type d'ethmoïdite qui accompagne souvent une sinusite maxillaire ?

Ethmoïdite chronique

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite non extériorisée pour soulager les douleurs ?

Paracétamol associé à la codéine

Dans quels cas la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie ?

Au bout de 7 jours minimum

Quel est le type de piqûre qui peut causer des oedèmes résolutifs ?

Piqûre d'insecte

Quel est le médicament utilisé en association avec la codéine pour soulager les douleurs dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Paracétamol

Quel est le traitement à adopter en urgence dans l'ethmoïdite à la phase collectée ?

traitement chirurgical en urgence

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée ?

Déceler les complications oculaires

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Polypose naso-sinusienne

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant < 30 mois ?

Cefotaxime

Quel est le cas où la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie ?

Au bout de 7 jours minimum

Quel est le but de l'antibiothérapie probabiliste dans l'ethmoïdite non extériorisée ?

Traitement empirique des bactéries suspectées

Quel est le type de piqûre qui peut causer des oedèmes résolutifs ?

Piqûre d'insecte

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques en tant que sinusite ?

Sinusite maxillaire

Quel est le traitement à adopter en cas d'absence d'efficacité au bout de 48 heures ?

Traitement chirurgical à envisager

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant > 30 mois ?

Cefotaxime (Claforan)

Quel est le cas où il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique ?

L'ethmoïdite chronique isolée

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée ?

Dépister les complications oculaires

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Polypose naso-sinusienne

Quel est le traitement à envisager si l'efficacité n'est pas atteinte au bout de 48 heures ?

Traitements chirurgicaux

Quel est le médicament associé à la codéine pour soulager les douleurs dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Paracétamol

Quel est le type d'ethmoïdite qui accompagne souvent une sinusite frontale ?

Ethmoïdite chronique

Quel est le but de l'antibiothérapie probabiliste dans l'ethmoïdite non extériorisée ?

Traiter l'infection bactérienne

Quel est le cas où la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie ?

Au bout de 7 jours minimum

Quel est le type de piqûre qui peut causer des oedèmes résolutifs ?

Piqûre d'insecte

Quel est le germe le plus couramment incriminé lors d'une ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Haemophilus influenzae

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée lors d'une ethmoïdite à la phase collectée ?

Toutes les réponses ci-dessus

Quel est le médicament associé à la codéine pour soulager les douleurs lors d'une ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Paracétamol

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Toutes les réponses ci-dessus

Quel est le traitement à adopter en urgence lors d'une ethmoïdite à la phase collectée ?

Traitement chirurgical

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite non extériorisée ?

Amoxicilline - Acide clavulanique

Dans quels cas la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie ?

Au bout de 7 jours

Quel est le but de l'antibiothérapie probabiliste dans l'ethmoïdite non extériorisée ?

Traiter le germe incriminé

Quel est le type de piqûre qui peut causer des oedèmes résolutifs ?

Piqûre d'insecte

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez l'enfant < 30 mois ?

Ceftriaxone

Quelle est la pathologie rare liée à la présence de micromalformations artério-veineuses ?

Maladie de Rendu-Osler

Quel est le traitement le plus couramment utilisé pour stopper les saignements de la tache vasculaire?

Compression bidigitale

Quelle est la principale cause d'épistaxis répétées et dramatiques ?

Anomalies plaquettaires

Quel est le traitement à adopter en cas de troubles de l'hémostase ?

Mèches résorbables

Quel est le but du tamponnement antérieur ?

Permettre une compression des 2/3 antérieurs de la fosse nasale

Quelle est la principale cause d'épistaxis liée à une hypertension artérielle ?

À-coups tensionnels

Quel est le nom de la mèche utilisée pour le tamponnement vestibulaire ?

Tulle gras

Quel est le principal système artériel qui vascularise la moitié intérieure du cornet supérieur ?

Artère maxillaire

Quel est le but du tamponnement postérieur ?

Permettre une compression des 2/3 postérieurs de la fosse nasale

Qu'est-ce qui constitue la tache vasculaire de Kisselbach ?

Le réseau anastomotique

Quel est le nombre approximatif de personnes qui ont présenté ou présenteront un jour une épistaxis ?

50 % de la population

Quel est le nom de la sonde utilisée pour le tamponnement postérieur ?

Sonde à double ballonnets

Quel est le système veineux qui est très riche et disposé en 2 réseaux ?

Réseau veineux superficiel et profond

Quel est le traitement à adopter si l'efficacité n'est pas atteinte au bout de 48 heures ?

Changer de traitement

Quel est le but de la conduite à tenir en cas d'épistaxis ?

Appréciation du retentissement, réalisation de l'hémostase et enquête étiologique

Quel est l'artère qui participe à la vascularisation de la partie antérieure de la cloison nasale ?

Artère faciale

Quel est le sens dans lequel les artères ethmoïdales vascularisent les fosses nasales ?

De haut en bas

Quel est le nom de la moitié inférieure de la cloison nasale qui est vascularisée par l'artère sphéno-palatine ?

Cornet inférieur

Quelle est la principale cause des épistaxis?

Tumeurs malignes

Quel est le traitement le plus approprié pour les carcinomes différenciés?

Chirurgie + radiothérapie

Quel est le rôle de l'artériographie dans le diagnostic d'une rupture traumatique de l'artère carotide interne?

Confirmer la rupture de l'artère carotide interne

Quel est le type de tumeur bénigne qui peut causer des épistaxis?

Fibrome nasopharyngien

Quel est le rôle de l'endoscopie nasale dans le diagnostic des tumeurs malignes?

Visualiser la tumeur et apprécier ses caractéristiques morphologiques

Quel est le traitement le plus approprié pour les tumeurs bénignes?

Chirurgie seule

Quel est le rôle de la IRM cérébrale et faciale dans le diagnostic des tumeurs malignes?

Étudier l'extension des parties molles

Quel est le type de tumeur maligne qui peut causer des épistaxis?

Toutes les options ci-dessus

Quel est le but de la biopsie dans le diagnostic des tumeurs malignes?

Obtenir un échantillon de tissu pour analyse

Quel est le rôle de l'embolisation artériographique dans le traitement des tumeurs bénignes?

Faciliter la chirurgie

Quel est le pourcentage d'épistaxis bénignes par rapport au total des cas?

90 %

Quel est le signe clinique qui peut apparaitre dans les épistaxis graves?

Toutes les réponses sont correctes

Quel est le facteur défavorisant qui peut influencer la gravité de l'épistaxis?

Toutes les réponses sont correctes

Quel est le type de traumatisme qui peut causer une épistaxis?

Toutes les réponses sont correctes

Quel est le type d'examen qui peut être réalisé pour diagnostiquer la cause de l'épistaxis?

Toutes les réponses sont correctes

Quel est le signe biologique qui peut apparaitre dans les épistaxis graves?

Toutes les réponses sont correctes

Quel est le traitement qui peut être nécessaire dans les épistaxis graves?

Toutes les réponses sont correctes

Quel est le facteur qui peut influencer la gravité de l'épistaxis?

Toutes les réponses sont correctes

Quel est le type d'épistaxis qui peut nécessiter une surveillance particulière?

Épistaxis grave

Quel est le type de cause qui peut être à l'origine d'une épistaxis?

Toutes les réponses sont correctes

Quel est le traitement de choix pour les sinusites maxillaires aigües ?

Antibiotiques par voie générale

Quelle est la complication la plus fréquente des sinusites maxillaires aigües ?

Cellulites faciales

Quel est le symptôme le plus sensibles des sinusites maxillaires chroniques ?

Rhinorrhée postérieure

Quel est le but de la ponction-drainage du sinus ?

Prélèvement bactériologique

Quel est le médicament utilisé pour traiter les sinusites maxillaires aigües en cas d'échec d'une première antibiothérapie ?

Télithromycine

Quel est le traitement à adopter pour les sinusites maxillaires aigües qui persistent plus de trois jours après le début du traitement ?

Ponction-drainage du sinus

Quel est le but de la corticothérapie en cure courte ?

Diminution de l'inflammation

Quel est le traitement à adopter pour les sinusites maxillaires chroniques ?

Traitement symptomatique

Quel est le médicament utilisé pour soulager les douleurs dans les sinusites maxillaires aigües ?

Di-antalvic

Quel est le traitement à adopter pour les sinusites maxillaires aigües en cas d'allergie aux antibiotiques ?

Antihistaminiques

Quel est le but de l'irrigation à l'eau chaude dans le traitement des épistaxis?

Générer une réaction inflammatoire sous-muqueuse avec vasoconstriction

Quel est le type d'hémostase utilisée en cas d'échec des manoeuvres précédentes?

Hémostase régionale

Quel est le médicament utilisé pour traiter les épistaxis résistantes aux traitements précédents?

Etamsylate

Quel est le type de virus qui est responsable de plus de 30% des rhumes ?

Rhénovirus

Quel est le type d'artère qui peut être ligaturée pour stopper l'hémorragie?

Artère ethmoïdale

Quel est le type d'infection nasale qui représente près de la moitié des infections respiratoires aiguës?

Rhinosinusite

Quel est le nom de la réaction qui se produit dans la muqueuse nasale lors d'une infection virale ?

Réaction adaptée

Quel est le type de traitement utilisé pour les épistaxis résistantes aux traitements précédents?

Traitement chirurgical

Quel est le type de rhinite qui se caractérise par une obstruction nasale bilatérale et une rhinorrhée aqueuse antérieure ?

Rhinite aiguë

Quel est le type de complication qui survient surtout chez l'enfant en bas âge (< 5-6 ans) ?

Complications otologiques

Quel est le type de sonde utilisée pour récupérer le tampon dans la fosse nasale?

Sonde d'aspiration

Quel est le médicament qui est utilisé pour soulager les douleurs dans la rhinite aiguë ?

Paracétamol

Quel est le type d'hémostase qui consiste à injecter des particules résorbables ou non pour occlure l'artère en cause?

Hémostase interventionnelle

Quel est le type de rhinite qui est due à l'abus de vasoconstricteurs locaux ?

Rhinite médicamentuse

Quel est le type de médicament utilisé pour soulager les douleurs dans les épistaxis?

Lidocaïne

Quel est le type d'artère qui peut être embolisée pour stopper l'hémorragie?

Artère carotide interne

Quel est le type de virus qui a un effet cytopathique ?

Certains virus

Quel est le type de rhinite qui se caractérise par une éosinophilie dans le mucus nasal ?

Rhinite hyperéosinophilique non allergique

Quel est le type de complication qui est favorisée par certains facteurs tels que le tabagisme et la baisse des défenses immunitaires ?

Surinfection bactérienne

Quel est le type de traitement qui est utilisé pour traiter la rhinite aiguë ?

Symptomatique

Quel est le symptôme le plus sensible des sinusites frontales chroniques ?

Céphalées

Quelle est la complication la plus fréquente des sinusites sphénoïdales ?

Méningite

Quel est le facteur favorisant démontré des sinusites sphénoïdales ?

Diabète

Quel est le traitement de choix pour une sinusite sphénoïdale aiguë ?

Antibiothérapie parentérale

Quel est le résultat attendu après le pronostic avant l'avènement des antibiotiques ?

Mortalité de 80 %

Quel est le type de cavités sinusiennes qui apparaissent en premier dans un organisme ?

Cavités éthmoïdes

Quel est le pic de fréquence des ethmoïdites aiguës ?

1-5 ans et 10-15 ans

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans les sinusites sphénoïdales ?

Surveiller l'acuité visuelle

Quel est le traitement de choix pour une ethmoïdite chronique ?

Traitement chirurgical

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Atteinte oculaire

Quel est le traitement à adopter pour une rhinite infectieuse chronique causée par la lèpre?

Dapsone, rifampicine et clofazimine

Quel est le traitement à adopter pour une sinusite maxillaire aiguë?

Antibiotiques et vasoconstricteurs

Quel est le germe le plus souvent rencontré dans les sinusites maxillaires aiguës?

Streptococcus pneumoniae

Quel est le résultat attendu du nasofibroscope ou de l'endoscope dans une sinusite maxillaire aiguë?

Une issue de pus au niveau du méat moyen

Quel est le traitement à adopter pour une rhinite infectieuse chronique causée par la syphilis nasale?

Streptomycine et clofazimine

Quel est le traitement à adopter pour une sinusite maxillaire aiguë compliquée?

Soins locaux et antibiothérapie à base de streptomycine

Quel est le signe clinique le plus typique d'une sinusite maxillaire aiguë?

Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure

Quel est le résultat attendu de la rhinoscopie antérieure dans une sinusite maxillaire aiguë?

Des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive

Quel est le traitement à adopter pour une rhinite infectieuse chronique causée par le rhinosclérome?

Soins locaux et antibiothérapie à base de streptomycine

Quel est le cas où l'antibiothérapie est largement prescrite dans les rhinites infectieuses chroniques?

Dans le cas du nouveau-né

Quel est le principal objectif de la rhinoscopie au fibroscope dans le diagnostic d'une sinusite maxillaire ?

Rechercher une inflammation localisée au méat moyen avec présence de sécrétions muqueuses

Quel est le type d'examens complémentaires qui peut être utilisé pour détecter un foyer infectieux dentaire susceptible d'être à l'origine d'une sinusite maxillaire ?

Tous les états ci-dessus

Quel est le facteur environnemental qui peut être associé à une sinusite maxillaire ?

Tous les états ci-dessus

Quel est le type d'anomalie anatomique qui peut être associée à une sinusite maxillaire ?

Tous les états ci-dessus

Quel est le traitement étiologique qui peut être utilisé pour une sinusite maxillaire ?

Tous les états ci-dessus

Quel est le symptôme le plus rencontré dans une sinusite frontale aiguë ?

Céphalée frontale

Quel est le traitement d'urgence qui peut être nécessaire pour une sinusite frontale aiguë ?

Hospitalisation en urgence

Quel est le type d'opacité qui peut être détecté par scanner du massif facial dans une sinusite maxillaire ?

Opacité métallique

Quel est le type d'infection dentaire qui peut être associée à une sinusite maxillaire ?

Infection de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale

Quel est le type de truffe qui peut être associée à une sinusite maxillaire ?

Truffe aspergillaire

Quel est le but du traitement antibiotique parentéral dans le cas d'un abcès intra-crânien ?

Prévenir les complications endocrâniennes

Quel est le germe le plus souvent incriminé dans les complications endocrâniennes ?

Staphylococcus aureus

Quel est le signe clinique le plus évocateur de l'ostéomyélite de la paroi antérieure ?

Tuméfaction frontale interne, inflammatoire et très douloureuse

Quel est le traitement à adopter pour une ostéomyélite de la paroi postérieure ?

Chirurgical, visant à drainer l'abcès et à effectuer un parage soigneux des fragments osseux nécrosés

Quel est l'examen complémentaire essentiel pour diagnostiquer une ostéomyélite de la paroi postérieure ?

Scintigraphie au technétium 99

Quel est le mécanisme qui permet de résoudre l'oedème lors d'une piqûre d'insecte?

L'anamnèse

Quel est le risque majeur lié à l'abcès intra-crânien ?

Risque de décompensation neurologique

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ostéomyélite de la paroi postérieure ?

Amoxicilline-acide clavulanique

Quel est le traitement qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques?

Une sinusite maxillaire ou frontale

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire chez les enfants > 30 mois?

Cefotaxime

Quel est le délai maximal pour réaliser une ponction lombaire en cas de normalité du scanner cérébral ?

48 heures

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée?

Surveiller l'acuité visuelle

Quel est le taux de mortalité lié à l'abcès intra-crânien ?

20%

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans les complications orbitaires ?

Déceler une perte de vision

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite non extériorisée pour soulager les douleurs?

Paracétamol

Quel est le cas où la voie orale peut être entreprise pour l'antibiothérapie?

Lorsque la possibilité d'antibiothérapie efficace par voie orale est démontrée

Quel est le traitement à adopter pour une ethmoïdite à la phase collectée en urgence?

Une opération chirurgicale

Quel est le but de l'antibiothérapie probabiliste dans l'ethmoïdite non extériorisée?

Traiter l'infection

Quel est le mécanisme invoqué pour expliquer la fréquence des signes oculo-orbitaires lors d'une ethmoïdite?

La proximité du labyrinthe ethmoïdal avec la cavité orbitaire

Quel est le stade de l'atteinte orbitaire des ethmoïdites qui correspond à l'existence d'une exophtalmie axile et réductible?

Stade 2

Quel est le germe le plus souvent incriminé dans les ethmoïdites avant l'âge de 5 ans?

Staphylococcus aureus

Quel est l'examen paraclinique qui permet de préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès?

Scanner du massif facial

Quel est le diagnostic différentiel qui doit être évoqué en cas de tuméfaction orbitaire inflammatoire?

Tous les réponses ci-dessus

Quel est le signe qui permet de distinguer le stade fluxionnaire du stade collecté de l'atteinte orbitaire des ethmoïdites?

Réductibilité de l'exophtalmie

Quel est le type d'atteinte orbitaire qui correspond à une bilatéralisation des signes avec une réaction ménin-gée et des troubles du comportement?

Stade 5

Quel est le mécanisme qui permet aux germes de se propager de l'ethmoïde vers l'orbite?

Tous les réponses ci-dessus

Quel est le type d'examen qui permet de diagnostiquer une thrombophlébite du sinus caverneux?

IRM cérébrale

Quel est le signe qui permet de diagnostiquer une ethmoïdite aiguë extériorisée?

Tous les réponses ci-dessus

Quel est le pourcentage d'épistaxis qui sont bénignes ?

90 %

Quel est le traitement à adopter en cas d'épistaxis grave ?

Hospitalisation nécessaire

Quels sont les facteurs défavorisants pour l'évaluation de la gravité d'une épistaxis ?

Âge, tares associées, troubles de l'hémostase

Quel est le signe clinique le plus courant d'une épistaxis grave ?

Pâleur

Quelle est la principale cause locale d'épistaxis ?

Traumatique

Quel est le but de la compression bidigitale ?

Arrêter l'hémorragie

Quelle est la particularité de l'épistaxis bénigne ?

Extériorisation antérieure uniquement

Quel est le signe biologique de l'épistaxis grave ?

Anémie < 10 g/dl

Quel est le rôle de l'endoscopie nasale dans l'épistaxis ?

Déterminer la cause de l'hémorragie

Quel est le facteur qui influence le retentissement sur l'état général d'une épistaxis ?

Âge

Quel est le principal mode de contamination des rhinovirus ?

Contamination par voie aérienne directe

Quel est le pourcentage des rhumes attribués aux rhinovirus ?

30 %

Quel est le sérotype dominant des rhinovirus ?

RHINOVIRUS +++

Quel est l'effet cytopathique des rhinovirus sur la muqueuse nasale ?

Dégradation de la muqueuse nasale

Quel est le traitement symptomatique le plus couramment utilisé pour les rhumes ?

Antalgiques/antipyrétiques

Quel est le principal symptôme de la phase d'état des rhumes ?

Obstruction nasale bilatérale

Quel est le type de complications le plus fréquent chez l'enfant en bas âge ?

Complications otologiques

Quel est le type de rhinite non infectieuse ?

Rhinite hyperéosinophile non allergique

Quel est le principal facteur de risque pour la surinfection bactérienne ?

Tous les précédents

Quel est le traitement le plus couramment utilisé pour les complications otologiques ?

Antibiotiques

Quel est le type de tumeur qui peut causer des épistaxis récidivantes?

Adénocarcinome

Quel est le traitement de choix pour une tumeur bénigne qui cause des épistaxis?

Chirurgie

Quel est le type de pathologie qui peut causer des épistaxis diffuses et sans aucune tendance à s'arrêter spontanément?

Maladie de Rendu-Osler

Quelle est la forme de rhinite infectieuse chronique due au bacille de Hansen ?

Lèpre

Quel est le type de tumeur qui se développe chez l'adolescent en règle masculin au niveau du foramen sphéno-palatin?

Fibrome nasopharyngien

Quel est le traitement de choix pour une sinusite maxillaire aiguë ?

Déturgylone et antipyrétique

Quel est le type d'examen qui permet de visualiser une tumeur qui cause des épistaxis?

Endoscopie nasale

Quel est le germe responsable de la tuberculose nasale ?

Mycobacterium tuberculosis

Quel est le traitement des sinusites « dentaires » ?

Exérèse chirurgicale de la pâte dentaire

Quel est le type de tumeur qui peut causer des épistaxis accompagnées d'autres signes notamment obstruction nasale et rhinorrhée?

Tumeur maligne

Quel est le symptôme le plus fréquent des sinusites maxillaires aiguës ?

Rhinorrhée purulente antérieure

Quel est le traitement à envisager pour une tumeur maligne qui cause des épistaxis?

Radio-chimiothérapie

Quel est le résultat attendu de l'examen physique dans les sinusites maxillaires aiguës ?

Sécrétions purulentes au niveau du méat moyen

Quel est le type de pathologie qui peut causer des épistaxis accompagnées d'une exophtalmie pulsatile?

Rupture traumatique de l'artère carotide interne

Quel est le type d'examen qui permet de diagnostiquer une rupture traumatique de l'artère carotide interne?

Artériographie

Quel est le germe le plus fréquent dans les sinusites maxillaires aiguës ?

Streptococcus pneumoniae

Quel est le but de l'examen radiologique de Blondeau ?

Confirmer le diagnostic des sinusites maxillaires aiguës

Quel est le type de tumeur qui peut causer des épistaxis récidivantes et qui est souvent découvert sur une épistaxis?

Tumeur maligne

Quel est le traitement de l'obstruction nasale au nouveau-né ?

Drainage postural et lavage des fosses nasales

Quel est le traitement de la syphilis nasale ?

Dapsone, rifampicine et clofazimine

Quel est le but de l'irrigation à l'eau chaude dans le traitement de l'épistaxis?

Déclencher une réaction inflammatoire sous-muqueuse avec vasoconstriction

Quel est le rôle des ballonnets largables dans le traitement de l'épistaxis?

Occlure l'artère en cause

Quel est le traitement à envisager si l'efficacité n'est pas atteinte au bout de 48 heures?

Hémostase régionale

Quel est le but de la ligature de l'artère sphéno-palatine?

Stopper l'afflux sanguin dans le territoire supposé à l'origine de l'hémorragie

Quel est le médicament utilisé pour traiter l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire?

Xylocaïne

Quel est le rôle de la hémostase générale?

Activitateurs de l'hémostase

Quel est le traitement de l'ethmoïdite chronique?

Ligature artérielle

Quel est le rôle de la radiologie interventionnelle?

Occlure l'artère en cause

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée?

Surveiller l'acuité visuelle

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques?

Sinusite maxillaire

Quel est le type de pathologie qui caractérise les épistaxis répétées et dramatiques ?

Maladie héréditaire autosomique dominante

Quel est le trait dominant dans l'épistaxis essentielle ?

L'absence d'autres étiologies

Quel est le traitement local utilisé pour stopper les saignements de la tache vasculaire ?

Compression bidigitale

Quel est le type de mèche utilisée pour le tamponnement antérieur en cas de troubles de l'hémostase ?

Surgicel

Quel est le but du tamponnement postérieur ?

Blokquer le ballonnet dans la choane

Quel est le type d'anomalies qui peuvent causer des épistaxis ?

Toutes les options ci-dessus

Quel est le traitement utilisé pour soulager les douleurs lors de l' épistaxis ?

Lidocaïne adrénalinée

Quel est le but de la vérification de l'efficacité du tamponnement ?

Vérifier l'absence d'écoulement sur la paroi pharyngée postérieure

Quel est le type d'épistaxis qui survient préférentiellement entre l'âge de 5 et 20 ans ?

Épistaxis essentielle

Quel est le type de méchage réalisé après mouchage ou aspiration des caillots ?

Méchage par tamponnement

Quels sont lesExamens complémentaires servant au diagnostic des sinusites sur sonde d'intubation nasale?

Endoscopie sinusienne et scanner des sinus

Quel est le traitement des sinusites barotraumatiques?

Antibiotiques par voie générale et vasoconstricteurs locaux

Quel est le délai minimal pour définir une sinusite maxillaire chronique?

Trois mois

Quel est le symptôme le plus sensible dans les sinusites maxillaires chroniques?

Rhinorrhée postérieure

Quel est le but de la ponction-drainage du sinus dans les sinusites maxillaires aiguës?

Réaliser un prélèvement bactériologique et permettre des lavages sinusiens

Quel est le médicament utilisé pour traiter les sinusites maxillaires aiguës en cas d'échec d'une première antibiothérapie?

Télithromycine

Quel est l'objectif de la corticothérapie dans les sinusites maxillaires aiguës?

Réduire l'inflammation et soulager les douleurs

Quel est le délai maximal pour évaluer l'efficacité du traitement des sinusites maxillaires aiguës?

48 heures

Quel est le rôle des vasoconstricteurs locaux dans le traitement des sinusites maxillaires aiguës?

Réduire l'obstruction nasale

Quel est le médicament utilisé pour soulager les douleurs dans les sinusites maxillaires aiguës?

Di-antalvic

Quel est le critère pour entreprendre la voie orale pour l'antibiothérapie dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Après 7 jours minimum de traitement parentéral

Quel est le nom de la pathologie qui peut être évoquée lorsque l'ethmoïdite est isolée ?

Polypose naso-sinusienne

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans l'ethmoïdite à la phase collectée ?

Déceler les complications oculaires

Quel est le type d'ethmoïdite qui accompagne souvent une sinusite frontale ?

Ethmoïdite non extériorisée

Quel est le médicament associé à la codéine pour soulager les douleurs dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

Paracétamol

Quel est le type d'inflammation qui peut être difficile à surveiller en raison des douleurs et de l'importance de l'inflammation ?

Inflammation de l'œil

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques ?

Atteinte plurisinusienne

Quel est le critère pour adopter un traitement chirurgical dans l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire ?

L'absence d'efficacité du traitement après 48 heures

Quels sont les deux moyens de diffusion du processus inflammatoire de l'ethmoïde vers l'orbite?

Les embols septiques via le riche réseau veineux et les pertuis vasculaires osseux

Quel est le stade d'ethmoïdite où l'on observe une exophtalmie irréductible et un début d'ophtalmoplégie?

Stade 4

Quel est le germe qui est préférentiellement incriminé dans les ethmoïdites chez les enfants de moins de 5 ans?

Staphylococcus aureus

Quel est le résultat attendu d'une IRM cérébrale dans les cas suspects de complications endocrâniennes?

Démontrer la thrombophlébite du sinus caverneux

Quel est le signe clinique qui différencie l'ethmoïdite à la phase fluxionnaire de la phase collectée?

La réductibilité de l'exophtalmie

Quel est le résultat attendu d'une échographie orbitaire en mode B dans les cas d'ethmoïdite?

Déterminer la localisation de l'abcès orbitaire

Quel est le diagnostic différentiel qui doit être évoqué en présence d'une tuméfaction orbitaire inflammatoire?

Toutes les réponses précédentes

Quel est le résultat attendu d'une ponction lombaire dans les cas suspects de thrombophlébite du sinus caverneux?

Démontrer la thrombophlébite du sinus caverneux

Quel est le résultat attendu d'une scanner du massif facial dans les cas d'ethmoïdite?

Démontrer la localisation de l'abcès orbitaire

Quel est le stade d'ethmoïdite où l'on observe une bilatéralisation des signes avec une réaction méningée?

Stade 5

Quel est le germe le plus souvent en cause dans les complications endocrâniennes de l'ethmoïdite?

Staphylococcus aureus

Quel est le mejor choix de traitement pour les ostéomyélites frontales?

Antibiothérapie parentérale associée à une chirurgie

Quel est le signe clinique le plus évocateur d'ostéomyélite de la paroi antérieure?

Tuméfaction frontale interne, inflammatoire et très douloureuse

Quel est le meilleur examen d'imagerie pour détecter les abcès intra-crâniens?

IRM cérébrale

Quel est le taux de mortalité des complications endocrâniennes de l'ethmoïdite?

10%

Quel est le rôle de la scintigraphie au technétium 99 dans l'ostéomyélite frontale?

Préciser l'extension de l'ostéomyélite

Quel est le meilleur traitement pour les cellulites orbitaires?

Antibiothérapie parentérale associée à une chirurgie

Quel est le signe clinique le plus évocateur des complications crâniennes de l'ethmoïdite?

Céphalée

Quel est le meilleure moyen de diagnostiquer les complications endocrâniennes de l'ethmoïdite?

Examen clinique associé à une IRM cérébrale

Quel est le rôle de la ponction lombaire dans les complications endocrâniennes de l'ethmoïdite?

Diagnostiquer les méningites

Quel est le symptôme le plus sensible dans les sinusites frontales chroniques?

Céphalée

Quel est le type d'intervention à essayer en première intention dans les sinusites frontales chroniques?

Techniques de reperméabilisation du canal naso-frontal

Quel est le facteur favorisant démontré dans les sinusites sphénoïdales?

Diabète

Quel est le traitement à instituer en cas d'échec ou de sphénoïdite chronique?

Traitement chirurgical

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les sinusites sphénoïdales?

Toutes les réponses ci-dessus

Quel est le but de la rhinoscopie au fibroscope dans l'examen physique des sinusites maxillaires?

De recherche une anomalie anatomique susceptible de provoquer un conflit muqueux avec le méat moyen

Quel est le résultat du diagnostic clinique dans les sinusites sphénoïdales?

Pus à l'ostium sphénoïdal

Quel est le type d'examen qui permet de détecter une opacité localisée ou diffuse du sinus maxillaire incriminé?

Scanner du massif facial

Quel est le traitement à instituer en cas d'infection peu bruyante dans les sinusites sphénoïdales?

Antibiothérapie probabiliste

Quel est le facteur environnemental associé aux sinusites maxillaires?

Tous les Choice sont corrects

Quel est le résultat du traitement des sinusites sphénoïdales?

Amélioration du taux de mortalité

Quel est le type d'atteinte qui accompagne souvent les ethmoïdites chroniques?

Sinusite maxillaire

Quel est le traitement étiologique des sinusites maxillaires?

Tous les Choice sont corrects

Quel est le symptôme le plus rencontré dans les sinusites frontales aiguës?

Céphalées frontales

Quel est le type d'atteinte qui touche essentiellement l'enfant?

Ethmoïdite

Quel est l'indication d'hospitalisation dans les sinusites frontales aiguës?

Tous les Choice sont corrects

Quel est le but de la surveillance oculaire rapprochée dans les sinusites frontales aiguës?

De prévenir les complications oculaires

Quel est le type d'anomalie anatomique susceptible de provoquer un conflit muqueux avec le méat moyen?

Tous les Choice sont corrects

Quel est le type d'infection dentaire qui peut être à l'origine des sinusites maxillaires?

Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure

Quel est le type de traitement qui peut être utilisé pour traitement des sinusites frontales aiguës?

Tous les Choice sont corrects

Quel est le système artériel qui vascularise la partie la plus supérieure des fosses nasales?

Système carotidien interne

Quel est le tissu qui se trouve au niveau des cornets?

Tissu caverneux

Quel est le nom de la zone riche en anastomoses située dans la partie antéro-inférieure de la cloison?

Tache vasculaire de Kisselbach

Quel est le mot qui définit une hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisées par celles-ci?

Épistaxis

Quel est le rôle de l'artère maxillaire?

Vasculariser la muqueuse des fosses nasales

Quel est le système qui participe à la vascularisation de la partie antérieure de la cloison nasale?

Système facial

Quel est le nom de la branche terminale de l'artère maxillaire?

Artère sphéno-palatine

Quel est le nombre de systèmes artériels qui vascularisent les fosses nasales?

2

Study Notes

Épistaxis

  • Définition : une hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée « saignement de nez ».
  • Fréquence : 50 % de la population aura présenté ou présentera un jour une épistaxis.
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artere maxillaire (artère sphéno-palatine)
      • Artere faciale
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique à la tache vasculaire de Kisselbach

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure
    • Unilatéralité
    • Cédant spontanément ou à la compression bidigitale
    • État général conservé
  • Diagnostic de gravité :
    • Âge > 70 ans
    • Tares associées, mauvais état général
    • Troubles de l'hémostase
    • Hypertension artérielle
    • Durée de l'épisode hémorragique
    • Inefficacité des autres traitements

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques (fractures de l'étage antérieur de la base du crâne, rhinorrhée cérébro-spinale)
    • Tumorales (tumeurs malignes, fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatrices (rhinites infectieuses)
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase (maladie de Rendu-Osler, anomalies plaquettaires, anomalies des facteurs de la coagulation)
    • Hypertension artérielle
    • Épistaxis essentielle (diagnostic d'élimination)

Moyens thérapeutiques

  • Hémostase locale :
    • Compression bidigitale
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
    • Méchages par tamponnement
    • Hémostatiques locaux (eau oxygénée, thrombase, irrigation à l'eau chaude)
    • Injections sous-muqueuses (lidocaïne, produit sclérosant)
    • Cautérisations (électrique, chimique, photocoagulation au LASER)
  • Hémostase régionale :
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical (ligatures artérielles)
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase (etamsylate, hemocoagulase)
    • Inhibiteurs et substitutifs (concentrés plaquettaires, PPSB, sulfate de protamine)

Rhinites aiguës ou rhumes

  • Définition : infections nasales d'origine virale
  • Virologie :
    • Rhinovirus
    • Adénovirus
    • Autres virus (entérovirus, virus syncitial respiratoire, myxovirus influenzae et para-influenzae)
  • Physiopathologie :
    • Effet cytopathique des virus sur la muqueuse
    • Réaction de la muqueuse (oedème, hypersécrétion et hypercellularité)
  • Tableau clinique :
    • Symptomatologie (asthénie, irritation nasale et pharyngée, obstruction nasale bilatérale, rhinorrhée aqueuse antérieure, éternuements et toux irritative)
    • Examen physique (fièvre modérée, rhinoscopie, adénopathies sensibles)### Rhinites et Sinusites

Surinfection Bactérienne

  • Favorisée par le tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires
  • Évolution plus longue

Complications Otologiques

  • Surviennent chez l'enfant en bas âge (< 5-6 ans) en raison des dispositions anatomiques et physiologiques de la trompe d'Eustache à cet âge
  • Otitis moyenne aiguë doit être suspectée en cas d'otalgie et de fièvre

Complications Bronchiques

  • Bronchite
  • Décompensation d'une BPCO ou d'un asthme

Rhinites

Rhinite Allergique
  • Notion d'atopie, prurit oculaire, éternuements en salive, efficacité des anti-H1 et des corticoïdes locaux
Rhinite HyperEOSinophile Non Allergique (NARES)
  • Tableau de rhinite allergique, sans allergie, et volontiers perannuelle, avec éosinophilie dans le mucus nasal, efficacité des corticoïdes locaux seuls
Rhinite Vasomotrice
  • Obstruction nasale (+++) et rhinorrhée survenant face à certaines substances ou médicaments
Rhinite Médicamentuse
  • Due à l'abus de vasoconstricteurs locaux

Sinusites Maxillaires Aiguës

Symptiomatologie
  • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale
  • Obstruction nasale
  • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires
Examen Physique
  • Rougeur inconstante de la pommette
  • Fièvre modérée et inconstante notamment en cas de prise d'antipyrétiques
  • La rhinoscopie antérieure montre des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive
Examens Complémentaires
  • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications : sinusite compliquée, immunodépression, résistance au traitement
  • radiosinologie de Blondeau
Formes Cliniques
  • Sinusites "dentaires" : les symptômes sont concomitants d'une algie dentaire supérieure
  • Sinusites sur sonde d'intubation nasale : elles sont découvertes devant la présence d'une fièvre inexpliquée chez un patient intubé
  • Sinusites post-traumatiques : elles sont favorisées par un hémosinus, une souillure des plaies ou un méchage nasal

Traitement des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, huit à dix jours
  • Antalgiques
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique
  • Vasoconstricteurs locaux

Complications des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent beaucoup moins de complications que les autres sinusites du fait de leur accessibilité, de l'épaisseur des parois osseuses, de leur éloignement relatif des structures fragiles (orbites, méninges)

Sinusites Maxillaires Chroniques

  • Leur cadres nosologique reste mal défini
  • Définition : dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois
Symptomatologie
  • Contrairement aux formes aiguës, elle est peu spécifique
  • C'est la persistance, le caractère récidivant qui demeure la plainte principale
  • Rhinorrhée postérieure (probablement le symptôme le plus sensible)
  • Obstruction nasale plus inconstante et variable en intensité
  • Troubles de l'odorat peuvent être présents
Examen Physique
  • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux et aspiration des sécrétions
  • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer
Examens Complémentaires
  • Radiographies standard de Blondeau (face basse) et face de profil à la recherche d'un niveau hydro-aérique ou d'une opacité calcique évocatrice de la présence d'un corps étranger intra-sinusien d'origine dentaire
  • Panoramique dentaire, voire Dentascan (scanner du maxillaire supérieur à orientation spécifique pour étude dentaire) en cas de suspicion de foyer infectieux dentaire
  • Scanner du massif facial (+++) à la recherche d'une opacité localisée ou diffuse du sinus maxillaire incriminé
Étiologies les Plus Fréquentes
  • Facteurs environnementaux associés : vapeurs irritantes, pollution, tabagisme…
  • Anomalie anatomique sinusienne : déviation septale (+++), pneumatisation du cornet moyen (concha bullosa), inversion de courbure du même cornet…
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale…
Traitement
  • Étiologique
  • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique par voie endonasale avec au minimum méatotomie moyenne (élargissement du méat moyen) ou septoplastie (rectification de la cloison)
  • Traitements des infections dentaires
  • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire par voie endonasale### Traitement de la Sphénoïdite
  • En cas d'infection peu bruyante, traitement par antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale (cure courte de 5 jours) et un scanner de contrôle à 3 semaines.
  • En cas d'infection supposée aiguë, antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien, avec vasoconstricteurs locaux.
  • En cas d'échec ou de sphénoïdite chronique, traitement chirurgical par sphénoïdotomie pour évacuer un abcès intrasinusien.

Éthmoïdites Aiguës

  • Les éthmoïdites aiguës touchent essentiellement l'enfant, avec pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.
  • La proximité du labyrinthe éthmoïdal avec la cavité orbitaire explique la fréquence des signes oculo-orbataires lors d'une éthmoïdite.
  • Le processus inflammatoire issu de l'éthmoïde peut diffuser vers l'orbite par 5 moyens.

Physiopathologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient de la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les éthmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause, notamment Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Le prélèvement est à faire au niveau du méat moyen.
  • Les hémocultures reviennent parfois positives chez les enfants de moins de 5 ans.

Tableau Clinique des Éthmoïdites Aiguës

  • Le diagnostic clinique d'une éthmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association de signes tels que la rhinite purulente, les céphalées, la fièvre élevée, et les manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques des Éthmoïdites Aiguës

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.
  • IRM cérébrale si complication endocrânienne suspectée, notamment une thrombophlébite du sinus caverneux.
  • Prélèvements bactériologiques : pus au niveau du méat moyen et hémocultures dans les formes extériorisées.

Traitement des Éthmoïdites Aiguës

  • Éthmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste, et vasoconstricteurs locaux.
  • Éthmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale, à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s).
  • Éthmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quirurgicaux.

Éthmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intègrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : une hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée « saignement de nez ».
  • Fréquence : 50 % de la population aura présenté ou présentera un jour une épistaxis.
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artere maxillaire (artère sphéno-palatine)
      • Artere faciale
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique à la tache vasculaire de Kisselbach

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure
    • Unilatéralité
    • Cédant spontanément ou à la compression bidigitale
    • État général conservé
  • Diagnostic de gravité :
    • Âge > 70 ans
    • Tares associées, mauvais état général
    • Troubles de l'hémostase
    • Hypertension artérielle
    • Durée de l'épisode hémorragique
    • Inefficacité des autres traitements

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques (fractures de l'étage antérieur de la base du crâne, rhinorrhée cérébro-spinale)
    • Tumorales (tumeurs malignes, fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatrices (rhinites infectieuses)
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase (maladie de Rendu-Osler, anomalies plaquettaires, anomalies des facteurs de la coagulation)
    • Hypertension artérielle
    • Épistaxis essentielle (diagnostic d'élimination)

Moyens thérapeutiques

  • Hémostase locale :
    • Compression bidigitale
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
    • Méchages par tamponnement
    • Hémostatiques locaux (eau oxygénée, thrombase, irrigation à l'eau chaude)
    • Injections sous-muqueuses (lidocaïne, produit sclérosant)
    • Cautérisations (électrique, chimique, photocoagulation au LASER)
  • Hémostase régionale :
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical (ligatures artérielles)
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase (etamsylate, hemocoagulase)
    • Inhibiteurs et substitutifs (concentrés plaquettaires, PPSB, sulfate de protamine)

Rhinites aiguës ou rhumes

  • Définition : infections nasales d'origine virale
  • Virologie :
    • Rhinovirus
    • Adénovirus
    • Autres virus (entérovirus, virus syncitial respiratoire, myxovirus influenzae et para-influenzae)
  • Physiopathologie :
    • Effet cytopathique des virus sur la muqueuse
    • Réaction de la muqueuse (oedème, hypersécrétion et hypercellularité)
  • Tableau clinique :
    • Symptomatologie (asthénie, irritation nasale et pharyngée, obstruction nasale bilatérale, rhinorrhée aqueuse antérieure, éternuements et toux irritative)
    • Examen physique (fièvre modérée, rhinoscopie, adénopathies sensibles)### Rhinites et Sinusites

Surinfection Bactérienne

  • Favorisée par le tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires
  • Évolution plus longue

Complications Otologiques

  • Surviennent chez l'enfant en bas âge (< 5-6 ans) en raison des dispositions anatomiques et physiologiques de la trompe d'Eustache à cet âge
  • Otitis moyenne aiguë doit être suspectée en cas d'otalgie et de fièvre

Complications Bronchiques

  • Bronchite
  • Décompensation d'une BPCO ou d'un asthme

Rhinites

Rhinite Allergique
  • Notion d'atopie, prurit oculaire, éternuements en salive, efficacité des anti-H1 et des corticoïdes locaux
Rhinite HyperEOSinophile Non Allergique (NARES)
  • Tableau de rhinite allergique, sans allergie, et volontiers perannuelle, avec éosinophilie dans le mucus nasal, efficacité des corticoïdes locaux seuls
Rhinite Vasomotrice
  • Obstruction nasale (+++) et rhinorrhée survenant face à certaines substances ou médicaments
Rhinite Médicamentuse
  • Due à l'abus de vasoconstricteurs locaux

Sinusites Maxillaires Aiguës

Symptiomatologie
  • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale
  • Obstruction nasale
  • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires
Examen Physique
  • Rougeur inconstante de la pommette
  • Fièvre modérée et inconstante notamment en cas de prise d'antipyrétiques
  • La rhinoscopie antérieure montre des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive
Examens Complémentaires
  • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications : sinusite compliquée, immunodépression, résistance au traitement
  • radiosinologie de Blondeau
Formes Cliniques
  • Sinusites "dentaires" : les symptômes sont concomitants d'une algie dentaire supérieure
  • Sinusites sur sonde d'intubation nasale : elles sont découvertes devant la présence d'une fièvre inexpliquée chez un patient intubé
  • Sinusites post-traumatiques : elles sont favorisées par un hémosinus, une souillure des plaies ou un méchage nasal

Traitement des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, huit à dix jours
  • Antalgiques
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique
  • Vasoconstricteurs locaux

Complications des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent beaucoup moins de complications que les autres sinusites du fait de leur accessibilité, de l'épaisseur des parois osseuses, de leur éloignement relatif des structures fragiles (orbites, méninges)

Sinusites Maxillaires Chroniques

  • Leur cadres nosologique reste mal défini
  • Définition : dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois
Symptomatologie
  • Contrairement aux formes aiguës, elle est peu spécifique
  • C'est la persistance, le caractère récidivant qui demeure la plainte principale
  • Rhinorrhée postérieure (probablement le symptôme le plus sensible)
  • Obstruction nasale plus inconstante et variable en intensité
  • Troubles de l'odorat peuvent être présents
Examen Physique
  • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux et aspiration des sécrétions
  • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer
Examens Complémentaires
  • Radiographies standard de Blondeau (face basse) et face de profil à la recherche d'un niveau hydro-aérique ou d'une opacité calcique évocatrice de la présence d'un corps étranger intra-sinusien d'origine dentaire
  • Panoramique dentaire, voire Dentascan (scanner du maxillaire supérieur à orientation spécifique pour étude dentaire) en cas de suspicion de foyer infectieux dentaire
  • Scanner du massif facial (+++) à la recherche d'une opacité localisée ou diffuse du sinus maxillaire incriminé
Étiologies les Plus Fréquentes
  • Facteurs environnementaux associés : vapeurs irritantes, pollution, tabagisme…
  • Anomalie anatomique sinusienne : déviation septale (+++), pneumatisation du cornet moyen (concha bullosa), inversion de courbure du même cornet…
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale…
Traitement
  • Étiologique
  • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique par voie endonasale avec au minimum méatotomie moyenne (élargissement du méat moyen) ou septoplastie (rectification de la cloison)
  • Traitements des infections dentaires
  • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire par voie endonasale### Traitement de la Sphénoïdite
  • En cas d'infection peu bruyante, traitement par antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale (cure courte de 5 jours) et un scanner de contrôle à 3 semaines.
  • En cas d'infection supposée aiguë, antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien, avec vasoconstricteurs locaux.
  • En cas d'échec ou de sphénoïdite chronique, traitement chirurgical par sphénoïdotomie pour évacuer un abcès intrasinusien.

Éthmoïdites Aiguës

  • Les éthmoïdites aiguës touchent essentiellement l'enfant, avec pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.
  • La proximité du labyrinthe éthmoïdal avec la cavité orbitaire explique la fréquence des signes oculo-orbataires lors d'une éthmoïdite.
  • Le processus inflammatoire issu de l'éthmoïde peut diffuser vers l'orbite par 5 moyens.

Physiopathologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient de la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les éthmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause, notamment Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Le prélèvement est à faire au niveau du méat moyen.
  • Les hémocultures reviennent parfois positives chez les enfants de moins de 5 ans.

Tableau Clinique des Éthmoïdites Aiguës

  • Le diagnostic clinique d'une éthmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association de signes tels que la rhinite purulente, les céphalées, la fièvre élevée, et les manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques des Éthmoïdites Aiguës

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.
  • IRM cérébrale si complication endocrânienne suspectée, notamment une thrombophlébite du sinus caverneux.
  • Prélèvements bactériologiques : pus au niveau du méat moyen et hémocultures dans les formes extériorisées.

Traitement des Éthmoïdites Aiguës

  • Éthmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste, et vasoconstricteurs locaux.
  • Éthmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale, à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s).
  • Éthmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quirurgicaux.

Éthmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intègrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : une hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée « saignement de nez ».
  • Fréquence : 50 % de la population aura présenté ou présentera un jour une épistaxis.
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artere maxillaire (artère sphéno-palatine)
      • Artere faciale
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique à la tache vasculaire de Kisselbach

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure
    • Unilatéralité
    • Cédant spontanément ou à la compression bidigitale
    • État général conservé
  • Diagnostic de gravité :
    • Âge > 70 ans
    • Tares associées, mauvais état général
    • Troubles de l'hémostase
    • Hypertension artérielle
    • Durée de l'épisode hémorragique
    • Inefficacité des autres traitements

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques (fractures de l'étage antérieur de la base du crâne, rhinorrhée cérébro-spinale)
    • Tumorales (tumeurs malignes, fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatrices (rhinites infectieuses)
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase (maladie de Rendu-Osler, anomalies plaquettaires, anomalies des facteurs de la coagulation)
    • Hypertension artérielle
    • Épistaxis essentielle (diagnostic d'élimination)

Moyens thérapeutiques

  • Hémostase locale :
    • Compression bidigitale
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
    • Méchages par tamponnement
    • Hémostatiques locaux (eau oxygénée, thrombase, irrigation à l'eau chaude)
    • Injections sous-muqueuses (lidocaïne, produit sclérosant)
    • Cautérisations (électrique, chimique, photocoagulation au LASER)
  • Hémostase régionale :
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical (ligatures artérielles)
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase (etamsylate, hemocoagulase)
    • Inhibiteurs et substitutifs (concentrés plaquettaires, PPSB, sulfate de protamine)

Rhinites aiguës ou rhumes

  • Définition : infections nasales d'origine virale
  • Virologie :
    • Rhinovirus
    • Adénovirus
    • Autres virus (entérovirus, virus syncitial respiratoire, myxovirus influenzae et para-influenzae)
  • Physiopathologie :
    • Effet cytopathique des virus sur la muqueuse
    • Réaction de la muqueuse (oedème, hypersécrétion et hypercellularité)
  • Tableau clinique :
    • Symptomatologie (asthénie, irritation nasale et pharyngée, obstruction nasale bilatérale, rhinorrhée aqueuse antérieure, éternuements et toux irritative)
    • Examen physique (fièvre modérée, rhinoscopie, adénopathies sensibles)### Rhinites et Sinusites

Surinfection Bactérienne

  • Favorisée par le tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires
  • Évolution plus longue

Complications Otologiques

  • Surviennent chez l'enfant en bas âge (< 5-6 ans) en raison des dispositions anatomiques et physiologiques de la trompe d'Eustache à cet âge
  • Otitis moyenne aiguë doit être suspectée en cas d'otalgie et de fièvre

Complications Bronchiques

  • Bronchite
  • Décompensation d'une BPCO ou d'un asthme

Rhinites

Rhinite Allergique
  • Notion d'atopie, prurit oculaire, éternuements en salive, efficacité des anti-H1 et des corticoïdes locaux
Rhinite HyperEOSinophile Non Allergique (NARES)
  • Tableau de rhinite allergique, sans allergie, et volontiers perannuelle, avec éosinophilie dans le mucus nasal, efficacité des corticoïdes locaux seuls
Rhinite Vasomotrice
  • Obstruction nasale (+++) et rhinorrhée survenant face à certaines substances ou médicaments
Rhinite Médicamentuse
  • Due à l'abus de vasoconstricteurs locaux

Sinusites Maxillaires Aiguës

Symptiomatologie
  • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale
  • Obstruction nasale
  • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires
Examen Physique
  • Rougeur inconstante de la pommette
  • Fièvre modérée et inconstante notamment en cas de prise d'antipyrétiques
  • La rhinoscopie antérieure montre des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive
Examens Complémentaires
  • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications : sinusite compliquée, immunodépression, résistance au traitement
  • radiosinologie de Blondeau
Formes Cliniques
  • Sinusites "dentaires" : les symptômes sont concomitants d'une algie dentaire supérieure
  • Sinusites sur sonde d'intubation nasale : elles sont découvertes devant la présence d'une fièvre inexpliquée chez un patient intubé
  • Sinusites post-traumatiques : elles sont favorisées par un hémosinus, une souillure des plaies ou un méchage nasal

Traitement des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, huit à dix jours
  • Antalgiques
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique
  • Vasoconstricteurs locaux

Complications des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent beaucoup moins de complications que les autres sinusites du fait de leur accessibilité, de l'épaisseur des parois osseuses, de leur éloignement relatif des structures fragiles (orbites, méninges)

Sinusites Maxillaires Chroniques

  • Leur cadres nosologique reste mal défini
  • Définition : dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois
Symptomatologie
  • Contrairement aux formes aiguës, elle est peu spécifique
  • C'est la persistance, le caractère récidivant qui demeure la plainte principale
  • Rhinorrhée postérieure (probablement le symptôme le plus sensible)
  • Obstruction nasale plus inconstante et variable en intensité
  • Troubles de l'odorat peuvent être présents
Examen Physique
  • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux et aspiration des sécrétions
  • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer
Examens Complémentaires
  • Radiographies standard de Blondeau (face basse) et face de profil à la recherche d'un niveau hydro-aérique ou d'une opacité calcique évocatrice de la présence d'un corps étranger intra-sinusien d'origine dentaire
  • Panoramique dentaire, voire Dentascan (scanner du maxillaire supérieur à orientation spécifique pour étude dentaire) en cas de suspicion de foyer infectieux dentaire
  • Scanner du massif facial (+++) à la recherche d'une opacité localisée ou diffuse du sinus maxillaire incriminé
Étiologies les Plus Fréquentes
  • Facteurs environnementaux associés : vapeurs irritantes, pollution, tabagisme…
  • Anomalie anatomique sinusienne : déviation septale (+++), pneumatisation du cornet moyen (concha bullosa), inversion de courbure du même cornet…
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale…
Traitement
  • Étiologique
  • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique par voie endonasale avec au minimum méatotomie moyenne (élargissement du méat moyen) ou septoplastie (rectification de la cloison)
  • Traitements des infections dentaires
  • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire par voie endonasale### Traitement de la Sphénoïdite
  • En cas d'infection peu bruyante, traitement par antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale (cure courte de 5 jours) et un scanner de contrôle à 3 semaines.
  • En cas d'infection supposée aiguë, antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien, avec vasoconstricteurs locaux.
  • En cas d'échec ou de sphénoïdite chronique, traitement chirurgical par sphénoïdotomie pour évacuer un abcès intrasinusien.

Éthmoïdites Aiguës

  • Les éthmoïdites aiguës touchent essentiellement l'enfant, avec pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.
  • La proximité du labyrinthe éthmoïdal avec la cavité orbitaire explique la fréquence des signes oculo-orbataires lors d'une éthmoïdite.
  • Le processus inflammatoire issu de l'éthmoïde peut diffuser vers l'orbite par 5 moyens.

Physiopathologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient de la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les éthmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause, notamment Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Le prélèvement est à faire au niveau du méat moyen.
  • Les hémocultures reviennent parfois positives chez les enfants de moins de 5 ans.

Tableau Clinique des Éthmoïdites Aiguës

  • Le diagnostic clinique d'une éthmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association de signes tels que la rhinite purulente, les céphalées, la fièvre élevée, et les manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques des Éthmoïdites Aiguës

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.
  • IRM cérébrale si complication endocrânienne suspectée, notamment une thrombophlébite du sinus caverneux.
  • Prélèvements bactériologiques : pus au niveau du méat moyen et hémocultures dans les formes extériorisées.

Traitement des Éthmoïdites Aiguës

  • Éthmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste, et vasoconstricteurs locaux.
  • Éthmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale, à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s).
  • Éthmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quirurgicaux.

Éthmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intègrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : une hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée « saignement de nez ».
  • Fréquence : 50 % de la population aura présenté ou présentera un jour une épistaxis.
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artere maxillaire (artère sphéno-palatine)
      • Artere faciale
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique à la tache vasculaire de Kisselbach

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure
    • Unilatéralité
    • Cédant spontanément ou à la compression bidigitale
    • État général conservé
  • Diagnostic de gravité :
    • Âge > 70 ans
    • Tares associées, mauvais état général
    • Troubles de l'hémostase
    • Hypertension artérielle
    • Durée de l'épisode hémorragique
    • Inefficacité des autres traitements

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques (fractures de l'étage antérieur de la base du crâne, rhinorrhée cérébro-spinale)
    • Tumorales (tumeurs malignes, fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatrices (rhinites infectieuses)
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase (maladie de Rendu-Osler, anomalies plaquettaires, anomalies des facteurs de la coagulation)
    • Hypertension artérielle
    • Épistaxis essentielle (diagnostic d'élimination)

Moyens thérapeutiques

  • Hémostase locale :
    • Compression bidigitale
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
    • Méchages par tamponnement
    • Hémostatiques locaux (eau oxygénée, thrombase, irrigation à l'eau chaude)
    • Injections sous-muqueuses (lidocaïne, produit sclérosant)
    • Cautérisations (électrique, chimique, photocoagulation au LASER)
  • Hémostase régionale :
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical (ligatures artérielles)
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase (etamsylate, hemocoagulase)
    • Inhibiteurs et substitutifs (concentrés plaquettaires, PPSB, sulfate de protamine)

Rhinites aiguës ou rhumes

  • Définition : infections nasales d'origine virale
  • Virologie :
    • Rhinovirus
    • Adénovirus
    • Autres virus (entérovirus, virus syncitial respiratoire, myxovirus influenzae et para-influenzae)
  • Physiopathologie :
    • Effet cytopathique des virus sur la muqueuse
    • Réaction de la muqueuse (oedème, hypersécrétion et hypercellularité)
  • Tableau clinique :
    • Symptomatologie (asthénie, irritation nasale et pharyngée, obstruction nasale bilatérale, rhinorrhée aqueuse antérieure, éternuements et toux irritative)
    • Examen physique (fièvre modérée, rhinoscopie, adénopathies sensibles)### Rhinites et Sinusites

Surinfection Bactérienne

  • Favorisée par le tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires
  • Évolution plus longue

Complications Otologiques

  • Surviennent chez l'enfant en bas âge (< 5-6 ans) en raison des dispositions anatomiques et physiologiques de la trompe d'Eustache à cet âge
  • Otitis moyenne aiguë doit être suspectée en cas d'otalgie et de fièvre

Complications Bronchiques

  • Bronchite
  • Décompensation d'une BPCO ou d'un asthme

Rhinites

Rhinite Allergique
  • Notion d'atopie, prurit oculaire, éternuements en salive, efficacité des anti-H1 et des corticoïdes locaux
Rhinite HyperEOSinophile Non Allergique (NARES)
  • Tableau de rhinite allergique, sans allergie, et volontiers perannuelle, avec éosinophilie dans le mucus nasal, efficacité des corticoïdes locaux seuls
Rhinite Vasomotrice
  • Obstruction nasale (+++) et rhinorrhée survenant face à certaines substances ou médicaments
Rhinite Médicamentuse
  • Due à l'abus de vasoconstricteurs locaux

Sinusites Maxillaires Aiguës

Symptiomatologie
  • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale
  • Obstruction nasale
  • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires
Examen Physique
  • Rougeur inconstante de la pommette
  • Fièvre modérée et inconstante notamment en cas de prise d'antipyrétiques
  • La rhinoscopie antérieure montre des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive
Examens Complémentaires
  • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications : sinusite compliquée, immunodépression, résistance au traitement
  • radiosinologie de Blondeau
Formes Cliniques
  • Sinusites "dentaires" : les symptômes sont concomitants d'une algie dentaire supérieure
  • Sinusites sur sonde d'intubation nasale : elles sont découvertes devant la présence d'une fièvre inexpliquée chez un patient intubé
  • Sinusites post-traumatiques : elles sont favorisées par un hémosinus, une souillure des plaies ou un méchage nasal

Traitement des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, huit à dix jours
  • Antalgiques
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique
  • Vasoconstricteurs locaux

Complications des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent beaucoup moins de complications que les autres sinusites du fait de leur accessibilité, de l'épaisseur des parois osseuses, de leur éloignement relatif des structures fragiles (orbites, méninges)

Sinusites Maxillaires Chroniques

  • Leur cadres nosologique reste mal défini
  • Définition : dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois
Symptomatologie
  • Contrairement aux formes aiguës, elle est peu spécifique
  • C'est la persistance, le caractère récidivant qui demeure la plainte principale
  • Rhinorrhée postérieure (probablement le symptôme le plus sensible)
  • Obstruction nasale plus inconstante et variable en intensité
  • Troubles de l'odorat peuvent être présents
Examen Physique
  • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux et aspiration des sécrétions
  • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer
Examens Complémentaires
  • Radiographies standard de Blondeau (face basse) et face de profil à la recherche d'un niveau hydro-aérique ou d'une opacité calcique évocatrice de la présence d'un corps étranger intra-sinusien d'origine dentaire
  • Panoramique dentaire, voire Dentascan (scanner du maxillaire supérieur à orientation spécifique pour étude dentaire) en cas de suspicion de foyer infectieux dentaire
  • Scanner du massif facial (+++) à la recherche d'une opacité localisée ou diffuse du sinus maxillaire incriminé
Étiologies les Plus Fréquentes
  • Facteurs environnementaux associés : vapeurs irritantes, pollution, tabagisme…
  • Anomalie anatomique sinusienne : déviation septale (+++), pneumatisation du cornet moyen (concha bullosa), inversion de courbure du même cornet…
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale…
Traitement
  • Étiologique
  • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique par voie endonasale avec au minimum méatotomie moyenne (élargissement du méat moyen) ou septoplastie (rectification de la cloison)
  • Traitements des infections dentaires
  • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire par voie endonasale### Traitement de la Sphénoïdite
  • En cas d'infection peu bruyante, traitement par antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale (cure courte de 5 jours) et un scanner de contrôle à 3 semaines.
  • En cas d'infection supposée aiguë, antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien, avec vasoconstricteurs locaux.
  • En cas d'échec ou de sphénoïdite chronique, traitement chirurgical par sphénoïdotomie pour évacuer un abcès intrasinusien.

Éthmoïdites Aiguës

  • Les éthmoïdites aiguës touchent essentiellement l'enfant, avec pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.
  • La proximité du labyrinthe éthmoïdal avec la cavité orbitaire explique la fréquence des signes oculo-orbataires lors d'une éthmoïdite.
  • Le processus inflammatoire issu de l'éthmoïde peut diffuser vers l'orbite par 5 moyens.

Physiopathologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient de la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les éthmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause, notamment Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Le prélèvement est à faire au niveau du méat moyen.
  • Les hémocultures reviennent parfois positives chez les enfants de moins de 5 ans.

Tableau Clinique des Éthmoïdites Aiguës

  • Le diagnostic clinique d'une éthmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association de signes tels que la rhinite purulente, les céphalées, la fièvre élevée, et les manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques des Éthmoïdites Aiguës

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.
  • IRM cérébrale si complication endocrânienne suspectée, notamment une thrombophlébite du sinus caverneux.
  • Prélèvements bactériologiques : pus au niveau du méat moyen et hémocultures dans les formes extériorisées.

Traitement des Éthmoïdites Aiguës

  • Éthmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste, et vasoconstricteurs locaux.
  • Éthmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale, à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s).
  • Éthmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quirurgicaux.

Éthmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intègrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : une hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée « saignement de nez ».
  • Fréquence : 50 % de la population aura présenté ou présentera un jour une épistaxis.
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artere maxillaire (artère sphéno-palatine)
      • Artere faciale
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique à la tache vasculaire de Kisselbach

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure
    • Unilatéralité
    • Cédant spontanément ou à la compression bidigitale
    • État général conservé
  • Diagnostic de gravité :
    • Âge > 70 ans
    • Tares associées, mauvais état général
    • Troubles de l'hémostase
    • Hypertension artérielle
    • Durée de l'épisode hémorragique
    • Inefficacité des autres traitements

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques (fractures de l'étage antérieur de la base du crâne, rhinorrhée cérébro-spinale)
    • Tumorales (tumeurs malignes, fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatrices (rhinites infectieuses)
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase (maladie de Rendu-Osler, anomalies plaquettaires, anomalies des facteurs de la coagulation)
    • Hypertension artérielle
    • Épistaxis essentielle (diagnostic d'élimination)

Moyens thérapeutiques

  • Hémostase locale :
    • Compression bidigitale
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
    • Méchages par tamponnement
    • Hémostatiques locaux (eau oxygénée, thrombase, irrigation à l'eau chaude)
    • Injections sous-muqueuses (lidocaïne, produit sclérosant)
    • Cautérisations (électrique, chimique, photocoagulation au LASER)
  • Hémostase régionale :
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical (ligatures artérielles)
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase (etamsylate, hemocoagulase)
    • Inhibiteurs et substitutifs (concentrés plaquettaires, PPSB, sulfate de protamine)

Rhinites aiguës ou rhumes

  • Définition : infections nasales d'origine virale
  • Virologie :
    • Rhinovirus
    • Adénovirus
    • Autres virus (entérovirus, virus syncitial respiratoire, myxovirus influenzae et para-influenzae)
  • Physiopathologie :
    • Effet cytopathique des virus sur la muqueuse
    • Réaction de la muqueuse (oedème, hypersécrétion et hypercellularité)
  • Tableau clinique :
    • Symptomatologie (asthénie, irritation nasale et pharyngée, obstruction nasale bilatérale, rhinorrhée aqueuse antérieure, éternuements et toux irritative)
    • Examen physique (fièvre modérée, rhinoscopie, adénopathies sensibles)### Rhinites et Sinusites

Surinfection Bactérienne

  • Favorisée par le tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires
  • Évolution plus longue

Complications Otologiques

  • Surviennent chez l'enfant en bas âge (< 5-6 ans) en raison des dispositions anatomiques et physiologiques de la trompe d'Eustache à cet âge
  • Otitis moyenne aiguë doit être suspectée en cas d'otalgie et de fièvre

Complications Bronchiques

  • Bronchite
  • Décompensation d'une BPCO ou d'un asthme

Rhinites

Rhinite Allergique
  • Notion d'atopie, prurit oculaire, éternuements en salive, efficacité des anti-H1 et des corticoïdes locaux
Rhinite HyperEOSinophile Non Allergique (NARES)
  • Tableau de rhinite allergique, sans allergie, et volontiers perannuelle, avec éosinophilie dans le mucus nasal, efficacité des corticoïdes locaux seuls
Rhinite Vasomotrice
  • Obstruction nasale (+++) et rhinorrhée survenant face à certaines substances ou médicaments
Rhinite Médicamentuse
  • Due à l'abus de vasoconstricteurs locaux

Sinusites Maxillaires Aiguës

Symptiomatologie
  • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale
  • Obstruction nasale
  • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires
Examen Physique
  • Rougeur inconstante de la pommette
  • Fièvre modérée et inconstante notamment en cas de prise d'antipyrétiques
  • La rhinoscopie antérieure montre des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive
Examens Complémentaires
  • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications : sinusite compliquée, immunodépression, résistance au traitement
  • radiosinologie de Blondeau
Formes Cliniques
  • Sinusites "dentaires" : les symptômes sont concomitants d'une algie dentaire supérieure
  • Sinusites sur sonde d'intubation nasale : elles sont découvertes devant la présence d'une fièvre inexpliquée chez un patient intubé
  • Sinusites post-traumatiques : elles sont favorisées par un hémosinus, une souillure des plaies ou un méchage nasal

Traitement des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, huit à dix jours
  • Antalgiques
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique
  • Vasoconstricteurs locaux

Complications des Sinusites Maxillaires Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent beaucoup moins de complications que les autres sinusites du fait de leur accessibilité, de l'épaisseur des parois osseuses, de leur éloignement relatif des structures fragiles (orbites, méninges)

Sinusites Maxillaires Chroniques

  • Leur cadres nosologique reste mal défini
  • Définition : dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois
Symptomatologie
  • Contrairement aux formes aiguës, elle est peu spécifique
  • C'est la persistance, le caractère récidivant qui demeure la plainte principale
  • Rhinorrhée postérieure (probablement le symptôme le plus sensible)
  • Obstruction nasale plus inconstante et variable en intensité
  • Troubles de l'odorat peuvent être présents
Examen Physique
  • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux et aspiration des sécrétions
  • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer
Examens Complémentaires
  • Radiographies standard de Blondeau (face basse) et face de profil à la recherche d'un niveau hydro-aérique ou d'une opacité calcique évocatrice de la présence d'un corps étranger intra-sinusien d'origine dentaire
  • Panoramique dentaire, voire Dentascan (scanner du maxillaire supérieur à orientation spécifique pour étude dentaire) en cas de suspicion de foyer infectieux dentaire
  • Scanner du massif facial (+++) à la recherche d'une opacité localisée ou diffuse du sinus maxillaire incriminé
Étiologies les Plus Fréquentes
  • Facteurs environnementaux associés : vapeurs irritantes, pollution, tabagisme…
  • Anomalie anatomique sinusienne : déviation septale (+++), pneumatisation du cornet moyen (concha bullosa), inversion de courbure du même cornet…
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale…
Traitement
  • Étiologique
  • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique par voie endonasale avec au minimum méatotomie moyenne (élargissement du méat moyen) ou septoplastie (rectification de la cloison)
  • Traitements des infections dentaires
  • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire par voie endonasale### Traitement de la Sphénoïdite
  • En cas d'infection peu bruyante, traitement par antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale (cure courte de 5 jours) et un scanner de contrôle à 3 semaines.
  • En cas d'infection supposée aiguë, antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien, avec vasoconstricteurs locaux.
  • En cas d'échec ou de sphénoïdite chronique, traitement chirurgical par sphénoïdotomie pour évacuer un abcès intrasinusien.

Éthmoïdites Aiguës

  • Les éthmoïdites aiguës touchent essentiellement l'enfant, avec pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.
  • La proximité du labyrinthe éthmoïdal avec la cavité orbitaire explique la fréquence des signes oculo-orbataires lors d'une éthmoïdite.
  • Le processus inflammatoire issu de l'éthmoïde peut diffuser vers l'orbite par 5 moyens.

Physiopathologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient de la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les éthmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie des Éthmoïdites Aiguës

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause, notamment Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Le prélèvement est à faire au niveau du méat moyen.
  • Les hémocultures reviennent parfois positives chez les enfants de moins de 5 ans.

Tableau Clinique des Éthmoïdites Aiguës

  • Le diagnostic clinique d'une éthmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association de signes tels que la rhinite purulente, les céphalées, la fièvre élevée, et les manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques des Éthmoïdites Aiguës

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.
  • IRM cérébrale si complication endocrânienne suspectée, notamment une thrombophlébite du sinus caverneux.
  • Prélèvements bactériologiques : pus au niveau du méat moyen et hémocultures dans les formes extériorisées.

Traitement des Éthmoïdites Aiguës

  • Éthmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste, et vasoconstricteurs locaux.
  • Éthmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale, à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s).
  • Éthmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quirurgicaux.

Éthmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intègrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée "saignement de nez".

Anatomie

  • Fréquence des épistaxis : 50% de la population aura une épistaxis un jour
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artère maxillaire (branche terminale : artère sphéno-palatine)
      • Artère faciale (voie : arcade coronaire de la lèvre supérieure et artère de la sous-cloison)
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique : richement anastomosé, notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure et postérieure
    • Unilatéral ou bilatéral
    • État général conservé ou altéré
  • Diagnostic de gravité :
    • Facteurs défavorisants :
      • Âge > 70 ans
      • Tares associées
      • Troubles de l'hémostase
      • Hypertension artérielle
    • Signes cliniques :
      • Hypotension artérielle
      • Tachycardie
      • Sueurs
      • Pâleur
      • Dyspnée
    • Signes biologiques :
      • Anémie < 10 g/dl
      • Hématocrite < 35 %
      • Thrombopénie < 80 000

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques
      • Traumatismes maxillo-faciaux
      • Iatrogènes
    • Tumorales
      • Malignes (adénocarcinome, carcinome épidermoïde indifférencié)
      • Bénignes (fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatoires
      • Rhinites infectieuses
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase
      • Maladie de Rendu-Osler (angiomatose hémorragique familiale)
      • Anomalies plaquettaires
      • Anomalies des facteurs de la coagulation
    • Hypertension artérielle

Traitement

  • Hémostase locale :
    • Procédés de compression
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
  • Hémostatiques locaux :
    • Eau oxygénée
    • Thrombase
    • Irrigation à l'eau chaude
  • Injections sous-muqueuses :
    • Lidocaïne
    • Produit sclérosant (Ethibloc)
  • Cautérisations :
    • Électrique
    • Chimique
    • Photocoagulation au LASER
  • Hémostase régionale :
    • Radiologie interventionnelle
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical : ligatures artérielles
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase
    • Inhibiteurs et substitutifs### Infections Nasales et Sinusites
  • La surinfection bactérienne est due essentiellement à Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Les facteurs favorisant la surinfection bactérienne sont : tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires.
  • L'évolution est plus longue.

Sinusites Aiguës

  • Les sinusites aiguës sont les plus fréquentes chez l'adulte et compliquent le plus souvent une rhinite aiguë.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale.
    • Obstruction nasale.
    • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires.
  • Examen physique :
    • Rougeur inconstante de la pommette.
    • Fièvre modérée et inconstante.
    • Rhinoscopie antérieure montrant des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive.
  • Examens paraciniques :
    • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications.
    • Les germes habituellement rencontrés sont les mêmes que ceux rencontrés lors d'une OMA.
  • Formes cliniques :
    • Sinusites « dentaires ».
    • Sinusites sur sonde d'intubation nasale.
    • Sinusites post-traumatiques.

Traitement des Sinusites Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, pendant 8-10 jours.
  • Antalgiques.
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens.
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique.
  • Vasoconstricteurs locaux.

Complications des Sinusites Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent peu de complications.
  • Les complications orbitaires et endocrâniennes sont décrites avec les ethmoïdites et les sinusites frontales.

Sinusites Chroniques

  • Leur cadre nosologique reste mal défini.
  • La définition est celle d'un dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée postérieure.
    • Obstruction nasale.
    • Troubles de l'odorat.
    • Pesanteur faciale.
  • Examen physique :
    • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux.
    • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer.
  • Examens complémentaires :
    • Radiographies standard de Blondeau.
    • Scanner du massif facial.

Étiologies des Sinusites Chroniques

  • Facteurs environnementaux associés.
  • Anomalie anatomique sinusienne.
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale.

Traitement des Sinusites Chroniques

  • Étiologique :

    • Éviction des facteurs environnementaux.
    • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique.
    • Traitement de la ou des dents en cause.
    • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire.
  • Antibiothérapie à large spectre.

  • Soins locaux et substances régénératrices de la muqueuse respiratoire.### Traitement de la Sphénoïdite

  • Le traitement dépend du caractère de la sphénoïdite :

    • Infection peu bruyante : antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale et un scanner de contrôle à 3 semaines.
    • Infection supposée aiguë : antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien.
    • Échec ou sphénoïdite chronique : traitement chirurgical visant à évacuer un véritable abcès intrasinusien.

Pronostic

  • Le pronostic s'est considérablement amélioré depuis l'avènement des antibiotiques, avec une baisse du taux de mortalité de 80 à 10 % des cas.
  • Les séquelles sont beaucoup plus fréquentes : baisse de l'acuité visuelle, paralysies oculomotrices pour la plupart.

Ethmoïdites Aiguës

Physiopathologie

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les ethmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause.
  • Avant l'âge de 5 ans, Staphylococcus aureus est plus souvent en cause, suivi de Haemophilus influenzae et de Streptococcus pneumoniae.

Tableau Clinique

  • Le diagnostic clinique d'une ethmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association d'une rhinite purulente, de céphalées, de fièvre élevée et de manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.

Diagnostics Différentiels

  • Érysipèle dans sa forme phlegmonneuse : recherche d'une porte d'entrée et scanner du massif facial au moindre doute.
  • Furoncle de la paupière : anamnèse retrouvant un antécédent de folliculite superficielle.
  • Cellulite secondaire à une pathologie cutanée : anamnèse retrouvant la porte d'entrée.

Traitement

  • Ethmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux.
  • Ethmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s) et traitement chirurgical à envisager si absence d'efficacité au bout de 48 h.
  • Ethmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quidés à l'optique.

Ethmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intégrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Elles accompagnent une sinusite maxillaire ou frontale lorsqu'elles prédominent dans le secteur antérieur.
  • Elles accompagnent une sphénoïdite lorsqu'elles prédominent dans le secteur postérieur.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée "saignement de nez".

Anatomie

  • Fréquence des épistaxis : 50% de la population aura une épistaxis un jour
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artère maxillaire (branche terminale : artère sphéno-palatine)
      • Artère faciale (voie : arcade coronaire de la lèvre supérieure et artère de la sous-cloison)
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique : richement anastomosé, notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure et postérieure
    • Unilatéral ou bilatéral
    • État général conservé ou altéré
  • Diagnostic de gravité :
    • Facteurs défavorisants :
      • Âge > 70 ans
      • Tares associées
      • Troubles de l'hémostase
      • Hypertension artérielle
    • Signes cliniques :
      • Hypotension artérielle
      • Tachycardie
      • Sueurs
      • Pâleur
      • Dyspnée
    • Signes biologiques :
      • Anémie < 10 g/dl
      • Hématocrite < 35 %
      • Thrombopénie < 80 000

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques
      • Traumatismes maxillo-faciaux
      • Iatrogènes
    • Tumorales
      • Malignes (adénocarcinome, carcinome épidermoïde indifférencié)
      • Bénignes (fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatoires
      • Rhinites infectieuses
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase
      • Maladie de Rendu-Osler (angiomatose hémorragique familiale)
      • Anomalies plaquettaires
      • Anomalies des facteurs de la coagulation
    • Hypertension artérielle

Traitement

  • Hémostase locale :
    • Procédés de compression
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
  • Hémostatiques locaux :
    • Eau oxygénée
    • Thrombase
    • Irrigation à l'eau chaude
  • Injections sous-muqueuses :
    • Lidocaïne
    • Produit sclérosant (Ethibloc)
  • Cautérisations :
    • Électrique
    • Chimique
    • Photocoagulation au LASER
  • Hémostase régionale :
    • Radiologie interventionnelle
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical : ligatures artérielles
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase
    • Inhibiteurs et substitutifs### Infections Nasales et Sinusites
  • La surinfection bactérienne est due essentiellement à Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Les facteurs favorisant la surinfection bactérienne sont : tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires.
  • L'évolution est plus longue.

Sinusites Aiguës

  • Les sinusites aiguës sont les plus fréquentes chez l'adulte et compliquent le plus souvent une rhinite aiguë.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale.
    • Obstruction nasale.
    • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires.
  • Examen physique :
    • Rougeur inconstante de la pommette.
    • Fièvre modérée et inconstante.
    • Rhinoscopie antérieure montrant des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive.
  • Examens paraciniques :
    • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications.
    • Les germes habituellement rencontrés sont les mêmes que ceux rencontrés lors d'une OMA.
  • Formes cliniques :
    • Sinusites « dentaires ».
    • Sinusites sur sonde d'intubation nasale.
    • Sinusites post-traumatiques.

Traitement des Sinusites Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, pendant 8-10 jours.
  • Antalgiques.
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens.
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique.
  • Vasoconstricteurs locaux.

Complications des Sinusites Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent peu de complications.
  • Les complications orbitaires et endocrâniennes sont décrites avec les ethmoïdites et les sinusites frontales.

Sinusites Chroniques

  • Leur cadre nosologique reste mal défini.
  • La définition est celle d'un dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée postérieure.
    • Obstruction nasale.
    • Troubles de l'odorat.
    • Pesanteur faciale.
  • Examen physique :
    • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux.
    • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer.
  • Examens complémentaires :
    • Radiographies standard de Blondeau.
    • Scanner du massif facial.

Étiologies des Sinusites Chroniques

  • Facteurs environnementaux associés.
  • Anomalie anatomique sinusienne.
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale.

Traitement des Sinusites Chroniques

  • Étiologique :

    • Éviction des facteurs environnementaux.
    • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique.
    • Traitement de la ou des dents en cause.
    • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire.
  • Antibiothérapie à large spectre.

  • Soins locaux et substances régénératrices de la muqueuse respiratoire.### Traitement de la Sphénoïdite

  • Le traitement dépend du caractère de la sphénoïdite :

    • Infection peu bruyante : antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale et un scanner de contrôle à 3 semaines.
    • Infection supposée aiguë : antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien.
    • Échec ou sphénoïdite chronique : traitement chirurgical visant à évacuer un véritable abcès intrasinusien.

Pronostic

  • Le pronostic s'est considérablement amélioré depuis l'avènement des antibiotiques, avec une baisse du taux de mortalité de 80 à 10 % des cas.
  • Les séquelles sont beaucoup plus fréquentes : baisse de l'acuité visuelle, paralysies oculomotrices pour la plupart.

Ethmoïdites Aiguës

Physiopathologie

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les ethmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause.
  • Avant l'âge de 5 ans, Staphylococcus aureus est plus souvent en cause, suivi de Haemophilus influenzae et de Streptococcus pneumoniae.

Tableau Clinique

  • Le diagnostic clinique d'une ethmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association d'une rhinite purulente, de céphalées, de fièvre élevée et de manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.

Diagnostics Différentiels

  • Érysipèle dans sa forme phlegmonneuse : recherche d'une porte d'entrée et scanner du massif facial au moindre doute.
  • Furoncle de la paupière : anamnèse retrouvant un antécédent de folliculite superficielle.
  • Cellulite secondaire à une pathologie cutanée : anamnèse retrouvant la porte d'entrée.

Traitement

  • Ethmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux.
  • Ethmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s) et traitement chirurgical à envisager si absence d'efficacité au bout de 48 h.
  • Ethmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quidés à l'optique.

Ethmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intégrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Elles accompagnent une sinusite maxillaire ou frontale lorsqu'elles prédominent dans le secteur antérieur.
  • Elles accompagnent une sphénoïdite lorsqu'elles prédominent dans le secteur postérieur.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée "saignement de nez".

Anatomie

  • Fréquence des épistaxis : 50% de la population aura une épistaxis un jour
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artère maxillaire (branche terminale : artère sphéno-palatine)
      • Artère faciale (voie : arcade coronaire de la lèvre supérieure et artère de la sous-cloison)
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique : richement anastomosé, notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure et postérieure
    • Unilatéral ou bilatéral
    • État général conservé ou altéré
  • Diagnostic de gravité :
    • Facteurs défavorisants :
      • Âge > 70 ans
      • Tares associées
      • Troubles de l'hémostase
      • Hypertension artérielle
    • Signes cliniques :
      • Hypotension artérielle
      • Tachycardie
      • Sueurs
      • Pâleur
      • Dyspnée
    • Signes biologiques :
      • Anémie < 10 g/dl
      • Hématocrite < 35 %
      • Thrombopénie < 80 000

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques
      • Traumatismes maxillo-faciaux
      • Iatrogènes
    • Tumorales
      • Malignes (adénocarcinome, carcinome épidermoïde indifférencié)
      • Bénignes (fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatoires
      • Rhinites infectieuses
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase
      • Maladie de Rendu-Osler (angiomatose hémorragique familiale)
      • Anomalies plaquettaires
      • Anomalies des facteurs de la coagulation
    • Hypertension artérielle

Traitement

  • Hémostase locale :
    • Procédés de compression
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
  • Hémostatiques locaux :
    • Eau oxygénée
    • Thrombase
    • Irrigation à l'eau chaude
  • Injections sous-muqueuses :
    • Lidocaïne
    • Produit sclérosant (Ethibloc)
  • Cautérisations :
    • Électrique
    • Chimique
    • Photocoagulation au LASER
  • Hémostase régionale :
    • Radiologie interventionnelle
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical : ligatures artérielles
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase
    • Inhibiteurs et substitutifs### Infections Nasales et Sinusites
  • La surinfection bactérienne est due essentiellement à Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Les facteurs favorisant la surinfection bactérienne sont : tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires.
  • L'évolution est plus longue.

Sinusites Aiguës

  • Les sinusites aiguës sont les plus fréquentes chez l'adulte et compliquent le plus souvent une rhinite aiguë.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale.
    • Obstruction nasale.
    • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires.
  • Examen physique :
    • Rougeur inconstante de la pommette.
    • Fièvre modérée et inconstante.
    • Rhinoscopie antérieure montrant des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive.
  • Examens paraciniques :
    • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications.
    • Les germes habituellement rencontrés sont les mêmes que ceux rencontrés lors d'une OMA.
  • Formes cliniques :
    • Sinusites « dentaires ».
    • Sinusites sur sonde d'intubation nasale.
    • Sinusites post-traumatiques.

Traitement des Sinusites Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, pendant 8-10 jours.
  • Antalgiques.
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens.
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique.
  • Vasoconstricteurs locaux.

Complications des Sinusites Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent peu de complications.
  • Les complications orbitaires et endocrâniennes sont décrites avec les ethmoïdites et les sinusites frontales.

Sinusites Chroniques

  • Leur cadre nosologique reste mal défini.
  • La définition est celle d'un dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée postérieure.
    • Obstruction nasale.
    • Troubles de l'odorat.
    • Pesanteur faciale.
  • Examen physique :
    • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux.
    • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer.
  • Examens complémentaires :
    • Radiographies standard de Blondeau.
    • Scanner du massif facial.

Étiologies des Sinusites Chroniques

  • Facteurs environnementaux associés.
  • Anomalie anatomique sinusienne.
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale.

Traitement des Sinusites Chroniques

  • Étiologique :

    • Éviction des facteurs environnementaux.
    • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique.
    • Traitement de la ou des dents en cause.
    • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire.
  • Antibiothérapie à large spectre.

  • Soins locaux et substances régénératrices de la muqueuse respiratoire.### Traitement de la Sphénoïdite

  • Le traitement dépend du caractère de la sphénoïdite :

    • Infection peu bruyante : antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale et un scanner de contrôle à 3 semaines.
    • Infection supposée aiguë : antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien.
    • Échec ou sphénoïdite chronique : traitement chirurgical visant à évacuer un véritable abcès intrasinusien.

Pronostic

  • Le pronostic s'est considérablement amélioré depuis l'avènement des antibiotiques, avec une baisse du taux de mortalité de 80 à 10 % des cas.
  • Les séquelles sont beaucoup plus fréquentes : baisse de l'acuité visuelle, paralysies oculomotrices pour la plupart.

Ethmoïdites Aiguës

Physiopathologie

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les ethmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause.
  • Avant l'âge de 5 ans, Staphylococcus aureus est plus souvent en cause, suivi de Haemophilus influenzae et de Streptococcus pneumoniae.

Tableau Clinique

  • Le diagnostic clinique d'une ethmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association d'une rhinite purulente, de céphalées, de fièvre élevée et de manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.

Diagnostics Différentiels

  • Érysipèle dans sa forme phlegmonneuse : recherche d'une porte d'entrée et scanner du massif facial au moindre doute.
  • Furoncle de la paupière : anamnèse retrouvant un antécédent de folliculite superficielle.
  • Cellulite secondaire à une pathologie cutanée : anamnèse retrouvant la porte d'entrée.

Traitement

  • Ethmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux.
  • Ethmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s) et traitement chirurgical à envisager si absence d'efficacité au bout de 48 h.
  • Ethmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quidés à l'optique.

Ethmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intégrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Elles accompagnent une sinusite maxillaire ou frontale lorsqu'elles prédominent dans le secteur antérieur.
  • Elles accompagnent une sphénoïdite lorsqu'elles prédominent dans le secteur postérieur.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée "saignement de nez".

Anatomie

  • Fréquence des épistaxis : 50% de la population aura une épistaxis un jour
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artère maxillaire (branche terminale : artère sphéno-palatine)
      • Artère faciale (voie : arcade coronaire de la lèvre supérieure et artère de la sous-cloison)
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique : richement anastomosé, notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure et postérieure
    • Unilatéral ou bilatéral
    • État général conservé ou altéré
  • Diagnostic de gravité :
    • Facteurs défavorisants :
      • Âge > 70 ans
      • Tares associées
      • Troubles de l'hémostase
      • Hypertension artérielle
    • Signes cliniques :
      • Hypotension artérielle
      • Tachycardie
      • Sueurs
      • Pâleur
      • Dyspnée
    • Signes biologiques :
      • Anémie < 10 g/dl
      • Hématocrite < 35 %
      • Thrombopénie < 80 000

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques
      • Traumatismes maxillo-faciaux
      • Iatrogènes
    • Tumorales
      • Malignes (adénocarcinome, carcinome épidermoïde indifférencié)
      • Bénignes (fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatoires
      • Rhinites infectieuses
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase
      • Maladie de Rendu-Osler (angiomatose hémorragique familiale)
      • Anomalies plaquettaires
      • Anomalies des facteurs de la coagulation
    • Hypertension artérielle

Traitement

  • Hémostase locale :
    • Procédés de compression
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
  • Hémostatiques locaux :
    • Eau oxygénée
    • Thrombase
    • Irrigation à l'eau chaude
  • Injections sous-muqueuses :
    • Lidocaïne
    • Produit sclérosant (Ethibloc)
  • Cautérisations :
    • Électrique
    • Chimique
    • Photocoagulation au LASER
  • Hémostase régionale :
    • Radiologie interventionnelle
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical : ligatures artérielles
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase
    • Inhibiteurs et substitutifs### Infections Nasales et Sinusites
  • La surinfection bactérienne est due essentiellement à Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Les facteurs favorisant la surinfection bactérienne sont : tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires.
  • L'évolution est plus longue.

Sinusites Aiguës

  • Les sinusites aiguës sont les plus fréquentes chez l'adulte et compliquent le plus souvent une rhinite aiguë.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale.
    • Obstruction nasale.
    • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires.
  • Examen physique :
    • Rougeur inconstante de la pommette.
    • Fièvre modérée et inconstante.
    • Rhinoscopie antérieure montrant des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive.
  • Examens paraciniques :
    • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications.
    • Les germes habituellement rencontrés sont les mêmes que ceux rencontrés lors d'une OMA.
  • Formes cliniques :
    • Sinusites « dentaires ».
    • Sinusites sur sonde d'intubation nasale.
    • Sinusites post-traumatiques.

Traitement des Sinusites Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, pendant 8-10 jours.
  • Antalgiques.
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens.
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique.
  • Vasoconstricteurs locaux.

Complications des Sinusites Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent peu de complications.
  • Les complications orbitaires et endocrâniennes sont décrites avec les ethmoïdites et les sinusites frontales.

Sinusites Chroniques

  • Leur cadre nosologique reste mal défini.
  • La définition est celle d'un dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée postérieure.
    • Obstruction nasale.
    • Troubles de l'odorat.
    • Pesanteur faciale.
  • Examen physique :
    • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux.
    • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer.
  • Examens complémentaires :
    • Radiographies standard de Blondeau.
    • Scanner du massif facial.

Étiologies des Sinusites Chroniques

  • Facteurs environnementaux associés.
  • Anomalie anatomique sinusienne.
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale.

Traitement des Sinusites Chroniques

  • Étiologique :

    • Éviction des facteurs environnementaux.
    • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique.
    • Traitement de la ou des dents en cause.
    • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire.
  • Antibiothérapie à large spectre.

  • Soins locaux et substances régénératrices de la muqueuse respiratoire.### Traitement de la Sphénoïdite

  • Le traitement dépend du caractère de la sphénoïdite :

    • Infection peu bruyante : antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale et un scanner de contrôle à 3 semaines.
    • Infection supposée aiguë : antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien.
    • Échec ou sphénoïdite chronique : traitement chirurgical visant à évacuer un véritable abcès intrasinusien.

Pronostic

  • Le pronostic s'est considérablement amélioré depuis l'avènement des antibiotiques, avec une baisse du taux de mortalité de 80 à 10 % des cas.
  • Les séquelles sont beaucoup plus fréquentes : baisse de l'acuité visuelle, paralysies oculomotrices pour la plupart.

Ethmoïdites Aiguës

Physiopathologie

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les ethmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause.
  • Avant l'âge de 5 ans, Staphylococcus aureus est plus souvent en cause, suivi de Haemophilus influenzae et de Streptococcus pneumoniae.

Tableau Clinique

  • Le diagnostic clinique d'une ethmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association d'une rhinite purulente, de céphalées, de fièvre élevée et de manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.

Diagnostics Différentiels

  • Érysipèle dans sa forme phlegmonneuse : recherche d'une porte d'entrée et scanner du massif facial au moindre doute.
  • Furoncle de la paupière : anamnèse retrouvant un antécédent de folliculite superficielle.
  • Cellulite secondaire à une pathologie cutanée : anamnèse retrouvant la porte d'entrée.

Traitement

  • Ethmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux.
  • Ethmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s) et traitement chirurgical à envisager si absence d'efficacité au bout de 48 h.
  • Ethmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quidés à l'optique.

Ethmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intégrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Elles accompagnent une sinusite maxillaire ou frontale lorsqu'elles prédominent dans le secteur antérieur.
  • Elles accompagnent une sphénoïdite lorsqu'elles prédominent dans le secteur postérieur.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée "saignement de nez".

Anatomie

  • Fréquence des épistaxis : 50% de la population aura une épistaxis un jour
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artère maxillaire (branche terminale : artère sphéno-palatine)
      • Artère faciale (voie : arcade coronaire de la lèvre supérieure et artère de la sous-cloison)
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique : richement anastomosé, notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure et postérieure
    • Unilatéral ou bilatéral
    • État général conservé ou altéré
  • Diagnostic de gravité :
    • Facteurs défavorisants :
      • Âge > 70 ans
      • Tares associées
      • Troubles de l'hémostase
      • Hypertension artérielle
    • Signes cliniques :
      • Hypotension artérielle
      • Tachycardie
      • Sueurs
      • Pâleur
      • Dyspnée
    • Signes biologiques :
      • Anémie < 10 g/dl
      • Hématocrite < 35 %
      • Thrombopénie < 80 000

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques
      • Traumatismes maxillo-faciaux
      • Iatrogènes
    • Tumorales
      • Malignes (adénocarcinome, carcinome épidermoïde indifférencié)
      • Bénignes (fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatoires
      • Rhinites infectieuses
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase
      • Maladie de Rendu-Osler (angiomatose hémorragique familiale)
      • Anomalies plaquettaires
      • Anomalies des facteurs de la coagulation
    • Hypertension artérielle

Traitement

  • Hémostase locale :
    • Procédés de compression
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
  • Hémostatiques locaux :
    • Eau oxygénée
    • Thrombase
    • Irrigation à l'eau chaude
  • Injections sous-muqueuses :
    • Lidocaïne
    • Produit sclérosant (Ethibloc)
  • Cautérisations :
    • Électrique
    • Chimique
    • Photocoagulation au LASER
  • Hémostase régionale :
    • Radiologie interventionnelle
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical : ligatures artérielles
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase
    • Inhibiteurs et substitutifs### Infections Nasales et Sinusites
  • La surinfection bactérienne est due essentiellement à Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Les facteurs favorisant la surinfection bactérienne sont : tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires.
  • L'évolution est plus longue.

Sinusites Aiguës

  • Les sinusites aiguës sont les plus fréquentes chez l'adulte et compliquent le plus souvent une rhinite aiguë.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale.
    • Obstruction nasale.
    • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires.
  • Examen physique :
    • Rougeur inconstante de la pommette.
    • Fièvre modérée et inconstante.
    • Rhinoscopie antérieure montrant des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive.
  • Examens paraciniques :
    • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications.
    • Les germes habituellement rencontrés sont les mêmes que ceux rencontrés lors d'une OMA.
  • Formes cliniques :
    • Sinusites « dentaires ».
    • Sinusites sur sonde d'intubation nasale.
    • Sinusites post-traumatiques.

Traitement des Sinusites Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, pendant 8-10 jours.
  • Antalgiques.
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens.
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique.
  • Vasoconstricteurs locaux.

Complications des Sinusites Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent peu de complications.
  • Les complications orbitaires et endocrâniennes sont décrites avec les ethmoïdites et les sinusites frontales.

Sinusites Chroniques

  • Leur cadre nosologique reste mal défini.
  • La définition est celle d'un dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée postérieure.
    • Obstruction nasale.
    • Troubles de l'odorat.
    • Pesanteur faciale.
  • Examen physique :
    • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux.
    • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer.
  • Examens complémentaires :
    • Radiographies standard de Blondeau.
    • Scanner du massif facial.

Étiologies des Sinusites Chroniques

  • Facteurs environnementaux associés.
  • Anomalie anatomique sinusienne.
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale.

Traitement des Sinusites Chroniques

  • Étiologique :

    • Éviction des facteurs environnementaux.
    • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique.
    • Traitement de la ou des dents en cause.
    • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire.
  • Antibiothérapie à large spectre.

  • Soins locaux et substances régénératrices de la muqueuse respiratoire.### Traitement de la Sphénoïdite

  • Le traitement dépend du caractère de la sphénoïdite :

    • Infection peu bruyante : antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale et un scanner de contrôle à 3 semaines.
    • Infection supposée aiguë : antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien.
    • Échec ou sphénoïdite chronique : traitement chirurgical visant à évacuer un véritable abcès intrasinusien.

Pronostic

  • Le pronostic s'est considérablement amélioré depuis l'avènement des antibiotiques, avec une baisse du taux de mortalité de 80 à 10 % des cas.
  • Les séquelles sont beaucoup plus fréquentes : baisse de l'acuité visuelle, paralysies oculomotrices pour la plupart.

Ethmoïdites Aiguës

Physiopathologie

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les ethmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause.
  • Avant l'âge de 5 ans, Staphylococcus aureus est plus souvent en cause, suivi de Haemophilus influenzae et de Streptococcus pneumoniae.

Tableau Clinique

  • Le diagnostic clinique d'une ethmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association d'une rhinite purulente, de céphalées, de fièvre élevée et de manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.

Diagnostics Différentiels

  • Érysipèle dans sa forme phlegmonneuse : recherche d'une porte d'entrée et scanner du massif facial au moindre doute.
  • Furoncle de la paupière : anamnèse retrouvant un antécédent de folliculite superficielle.
  • Cellulite secondaire à une pathologie cutanée : anamnèse retrouvant la porte d'entrée.

Traitement

  • Ethmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux.
  • Ethmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s) et traitement chirurgical à envisager si absence d'efficacité au bout de 48 h.
  • Ethmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quidés à l'optique.

Ethmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intégrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Elles accompagnent une sinusite maxillaire ou frontale lorsqu'elles prédominent dans le secteur antérieur.
  • Elles accompagnent une sphénoïdite lorsqu'elles prédominent dans le secteur postérieur.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée "saignement de nez".

Anatomie

  • Fréquence des épistaxis : 50% de la population aura une épistaxis un jour
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artère maxillaire (branche terminale : artère sphéno-palatine)
      • Artère faciale (voie : arcade coronaire de la lèvre supérieure et artère de la sous-cloison)
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique : richement anastomosé, notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure et postérieure
    • Unilatéral ou bilatéral
    • État général conservé ou altéré
  • Diagnostic de gravité :
    • Facteurs défavorisants :
      • Âge > 70 ans
      • Tares associées
      • Troubles de l'hémostase
      • Hypertension artérielle
    • Signes cliniques :
      • Hypotension artérielle
      • Tachycardie
      • Sueurs
      • Pâleur
      • Dyspnée
    • Signes biologiques :
      • Anémie < 10 g/dl
      • Hématocrite < 35 %
      • Thrombopénie < 80 000

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques
      • Traumatismes maxillo-faciaux
      • Iatrogènes
    • Tumorales
      • Malignes (adénocarcinome, carcinome épidermoïde indifférencié)
      • Bénignes (fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatoires
      • Rhinites infectieuses
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase
      • Maladie de Rendu-Osler (angiomatose hémorragique familiale)
      • Anomalies plaquettaires
      • Anomalies des facteurs de la coagulation
    • Hypertension artérielle

Traitement

  • Hémostase locale :
    • Procédés de compression
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
  • Hémostatiques locaux :
    • Eau oxygénée
    • Thrombase
    • Irrigation à l'eau chaude
  • Injections sous-muqueuses :
    • Lidocaïne
    • Produit sclérosant (Ethibloc)
  • Cautérisations :
    • Électrique
    • Chimique
    • Photocoagulation au LASER
  • Hémostase régionale :
    • Radiologie interventionnelle
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical : ligatures artérielles
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase
    • Inhibiteurs et substitutifs### Infections Nasales et Sinusites
  • La surinfection bactérienne est due essentiellement à Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Les facteurs favorisant la surinfection bactérienne sont : tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires.
  • L'évolution est plus longue.

Sinusites Aiguës

  • Les sinusites aiguës sont les plus fréquentes chez l'adulte et compliquent le plus souvent une rhinite aiguë.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale.
    • Obstruction nasale.
    • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires.
  • Examen physique :
    • Rougeur inconstante de la pommette.
    • Fièvre modérée et inconstante.
    • Rhinoscopie antérieure montrant des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive.
  • Examens paraciniques :
    • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications.
    • Les germes habituellement rencontrés sont les mêmes que ceux rencontrés lors d'une OMA.
  • Formes cliniques :
    • Sinusites « dentaires ».
    • Sinusites sur sonde d'intubation nasale.
    • Sinusites post-traumatiques.

Traitement des Sinusites Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, pendant 8-10 jours.
  • Antalgiques.
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens.
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique.
  • Vasoconstricteurs locaux.

Complications des Sinusites Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent peu de complications.
  • Les complications orbitaires et endocrâniennes sont décrites avec les ethmoïdites et les sinusites frontales.

Sinusites Chroniques

  • Leur cadre nosologique reste mal défini.
  • La définition est celle d'un dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée postérieure.
    • Obstruction nasale.
    • Troubles de l'odorat.
    • Pesanteur faciale.
  • Examen physique :
    • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux.
    • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer.
  • Examens complémentaires :
    • Radiographies standard de Blondeau.
    • Scanner du massif facial.

Étiologies des Sinusites Chroniques

  • Facteurs environnementaux associés.
  • Anomalie anatomique sinusienne.
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale.

Traitement des Sinusites Chroniques

  • Étiologique :

    • Éviction des facteurs environnementaux.
    • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique.
    • Traitement de la ou des dents en cause.
    • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire.
  • Antibiothérapie à large spectre.

  • Soins locaux et substances régénératrices de la muqueuse respiratoire.### Traitement de la Sphénoïdite

  • Le traitement dépend du caractère de la sphénoïdite :

    • Infection peu bruyante : antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale et un scanner de contrôle à 3 semaines.
    • Infection supposée aiguë : antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien.
    • Échec ou sphénoïdite chronique : traitement chirurgical visant à évacuer un véritable abcès intrasinusien.

Pronostic

  • Le pronostic s'est considérablement amélioré depuis l'avènement des antibiotiques, avec une baisse du taux de mortalité de 80 à 10 % des cas.
  • Les séquelles sont beaucoup plus fréquentes : baisse de l'acuité visuelle, paralysies oculomotrices pour la plupart.

Ethmoïdites Aiguës

Physiopathologie

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les ethmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause.
  • Avant l'âge de 5 ans, Staphylococcus aureus est plus souvent en cause, suivi de Haemophilus influenzae et de Streptococcus pneumoniae.

Tableau Clinique

  • Le diagnostic clinique d'une ethmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association d'une rhinite purulente, de céphalées, de fièvre élevée et de manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.

Diagnostics Différentiels

  • Érysipèle dans sa forme phlegmonneuse : recherche d'une porte d'entrée et scanner du massif facial au moindre doute.
  • Furoncle de la paupière : anamnèse retrouvant un antécédent de folliculite superficielle.
  • Cellulite secondaire à une pathologie cutanée : anamnèse retrouvant la porte d'entrée.

Traitement

  • Ethmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux.
  • Ethmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s) et traitement chirurgical à envisager si absence d'efficacité au bout de 48 h.
  • Ethmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quidés à l'optique.

Ethmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intégrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Elles accompagnent une sinusite maxillaire ou frontale lorsqu'elles prédominent dans le secteur antérieur.
  • Elles accompagnent une sphénoïdite lorsqu'elles prédominent dans le secteur postérieur.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée "saignement de nez".

Anatomie

  • Fréquence des épistaxis : 50% de la population aura une épistaxis un jour
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artère maxillaire (branche terminale : artère sphéno-palatine)
      • Artère faciale (voie : arcade coronaire de la lèvre supérieure et artère de la sous-cloison)
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique : richement anastomosé, notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure et postérieure
    • Unilatéral ou bilatéral
    • État général conservé ou altéré
  • Diagnostic de gravité :
    • Facteurs défavorisants :
      • Âge > 70 ans
      • Tares associées
      • Troubles de l'hémostase
      • Hypertension artérielle
    • Signes cliniques :
      • Hypotension artérielle
      • Tachycardie
      • Sueurs
      • Pâleur
      • Dyspnée
    • Signes biologiques :
      • Anémie < 10 g/dl
      • Hématocrite < 35 %
      • Thrombopénie < 80 000

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques
      • Traumatismes maxillo-faciaux
      • Iatrogènes
    • Tumorales
      • Malignes (adénocarcinome, carcinome épidermoïde indifférencié)
      • Bénignes (fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatoires
      • Rhinites infectieuses
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase
      • Maladie de Rendu-Osler (angiomatose hémorragique familiale)
      • Anomalies plaquettaires
      • Anomalies des facteurs de la coagulation
    • Hypertension artérielle

Traitement

  • Hémostase locale :
    • Procédés de compression
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
  • Hémostatiques locaux :
    • Eau oxygénée
    • Thrombase
    • Irrigation à l'eau chaude
  • Injections sous-muqueuses :
    • Lidocaïne
    • Produit sclérosant (Ethibloc)
  • Cautérisations :
    • Électrique
    • Chimique
    • Photocoagulation au LASER
  • Hémostase régionale :
    • Radiologie interventionnelle
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical : ligatures artérielles
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase
    • Inhibiteurs et substitutifs### Infections Nasales et Sinusites
  • La surinfection bactérienne est due essentiellement à Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Les facteurs favorisant la surinfection bactérienne sont : tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires.
  • L'évolution est plus longue.

Sinusites Aiguës

  • Les sinusites aiguës sont les plus fréquentes chez l'adulte et compliquent le plus souvent une rhinite aiguë.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale.
    • Obstruction nasale.
    • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires.
  • Examen physique :
    • Rougeur inconstante de la pommette.
    • Fièvre modérée et inconstante.
    • Rhinoscopie antérieure montrant des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive.
  • Examens paraciniques :
    • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications.
    • Les germes habituellement rencontrés sont les mêmes que ceux rencontrés lors d'une OMA.
  • Formes cliniques :
    • Sinusites « dentaires ».
    • Sinusites sur sonde d'intubation nasale.
    • Sinusites post-traumatiques.

Traitement des Sinusites Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, pendant 8-10 jours.
  • Antalgiques.
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens.
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique.
  • Vasoconstricteurs locaux.

Complications des Sinusites Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent peu de complications.
  • Les complications orbitaires et endocrâniennes sont décrites avec les ethmoïdites et les sinusites frontales.

Sinusites Chroniques

  • Leur cadre nosologique reste mal défini.
  • La définition est celle d'un dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée postérieure.
    • Obstruction nasale.
    • Troubles de l'odorat.
    • Pesanteur faciale.
  • Examen physique :
    • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux.
    • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer.
  • Examens complémentaires :
    • Radiographies standard de Blondeau.
    • Scanner du massif facial.

Étiologies des Sinusites Chroniques

  • Facteurs environnementaux associés.
  • Anomalie anatomique sinusienne.
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale.

Traitement des Sinusites Chroniques

  • Étiologique :

    • Éviction des facteurs environnementaux.
    • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique.
    • Traitement de la ou des dents en cause.
    • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire.
  • Antibiothérapie à large spectre.

  • Soins locaux et substances régénératrices de la muqueuse respiratoire.### Traitement de la Sphénoïdite

  • Le traitement dépend du caractère de la sphénoïdite :

    • Infection peu bruyante : antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale et un scanner de contrôle à 3 semaines.
    • Infection supposée aiguë : antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien.
    • Échec ou sphénoïdite chronique : traitement chirurgical visant à évacuer un véritable abcès intrasinusien.

Pronostic

  • Le pronostic s'est considérablement amélioré depuis l'avènement des antibiotiques, avec une baisse du taux de mortalité de 80 à 10 % des cas.
  • Les séquelles sont beaucoup plus fréquentes : baisse de l'acuité visuelle, paralysies oculomotrices pour la plupart.

Ethmoïdites Aiguës

Physiopathologie

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les ethmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause.
  • Avant l'âge de 5 ans, Staphylococcus aureus est plus souvent en cause, suivi de Haemophilus influenzae et de Streptococcus pneumoniae.

Tableau Clinique

  • Le diagnostic clinique d'une ethmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association d'une rhinite purulente, de céphalées, de fièvre élevée et de manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.

Diagnostics Différentiels

  • Érysipèle dans sa forme phlegmonneuse : recherche d'une porte d'entrée et scanner du massif facial au moindre doute.
  • Furoncle de la paupière : anamnèse retrouvant un antécédent de folliculite superficielle.
  • Cellulite secondaire à une pathologie cutanée : anamnèse retrouvant la porte d'entrée.

Traitement

  • Ethmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux.
  • Ethmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s) et traitement chirurgical à envisager si absence d'efficacité au bout de 48 h.
  • Ethmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quidés à l'optique.

Ethmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intégrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Elles accompagnent une sinusite maxillaire ou frontale lorsqu'elles prédominent dans le secteur antérieur.
  • Elles accompagnent une sphénoïdite lorsqu'elles prédominent dans le secteur postérieur.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

Épistaxis

  • Définition : hémorragie en provenance des fosses nasales ou extériorisée par celles-ci, également appelée "saignement de nez".

Anatomie

  • Fréquence des épistaxis : 50% de la population aura une épistaxis un jour
  • Vascularisation des fosses nasales :
    • Système carotidien externe :
      • Artère maxillaire (branche terminale : artère sphéno-palatine)
      • Artère faciale (voie : arcade coronaire de la lèvre supérieure et artère de la sous-cloison)
    • Système carotidien interne :
      • Artères ethmoïdales (antérieures et postérieures)
    • Réseau anastomotique : richement anastomosé, notamment dans la partie antéro-inférieure de la cloison

Diagnostic

  • Diagnostic positif :
    • Extériorisation antérieure et postérieure
    • Unilatéral ou bilatéral
    • État général conservé ou altéré
  • Diagnostic de gravité :
    • Facteurs défavorisants :
      • Âge > 70 ans
      • Tares associées
      • Troubles de l'hémostase
      • Hypertension artérielle
    • Signes cliniques :
      • Hypotension artérielle
      • Tachycardie
      • Sueurs
      • Pâleur
      • Dyspnée
    • Signes biologiques :
      • Anémie < 10 g/dl
      • Hématocrite < 35 %
      • Thrombopénie < 80 000

Étiologies

  • Causes locales :
    • Traumatiques
      • Traumatismes maxillo-faciaux
      • Iatrogènes
    • Tumorales
      • Malignes (adénocarcinome, carcinome épidermoïde indifférencié)
      • Bénignes (fibrome nasopharyngien, polype saignant de la cloison)
    • Inflammatoires
      • Rhinites infectieuses
  • Causes générales :
    • Perturbations de l'hémostase
      • Maladie de Rendu-Osler (angiomatose hémorragique familiale)
      • Anomalies plaquettaires
      • Anomalies des facteurs de la coagulation
    • Hypertension artérielle

Traitement

  • Hémostase locale :
    • Procédés de compression
    • Tamponnement vestibulaire
    • Tamponnement antérieur et postérieur
    • Sondes à double ballonnets
  • Hémostatiques locaux :
    • Eau oxygénée
    • Thrombase
    • Irrigation à l'eau chaude
  • Injections sous-muqueuses :
    • Lidocaïne
    • Produit sclérosant (Ethibloc)
  • Cautérisations :
    • Électrique
    • Chimique
    • Photocoagulation au LASER
  • Hémostase régionale :
    • Radiologie interventionnelle
    • Embolisation sélective
    • Ballonnets largables
    • Traitement chirurgical : ligatures artérielles
  • Hémostase générale :
    • Activateurs de l'hémostase
    • Inhibiteurs et substitutifs### Infections Nasales et Sinusites
  • La surinfection bactérienne est due essentiellement à Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.
  • Les facteurs favorisant la surinfection bactérienne sont : tabagisme, terrain fragilisé, baisse des défenses immunitaires.
  • L'évolution est plus longue.

Sinusites Aiguës

  • Les sinusites aiguës sont les plus fréquentes chez l'adulte et compliquent le plus souvent une rhinite aiguë.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure, volontiers unilatérale.
    • Obstruction nasale.
    • Douleurs faciales sous-orbitaires uni ou bilatérales irradiant dans l'orbite, le front et les arcades dentaires.
  • Examen physique :
    • Rougeur inconstante de la pommette.
    • Fièvre modérée et inconstante.
    • Rhinoscopie antérieure montrant des sécrétions purulentes et une muqueuse congestive.
  • Examens paraciniques :
    • Prélèvements bactériologiques demandés que dans certaines indications.
    • Les germes habituellement rencontrés sont les mêmes que ceux rencontrés lors d'une OMA.
  • Formes cliniques :
    • Sinusites « dentaires ».
    • Sinusites sur sonde d'intubation nasale.
    • Sinusites post-traumatiques.

Traitement des Sinusites Aiguës

  • Antibiotiques par voie générale, de nature probabiliste, pendant 8-10 jours.
  • Antalgiques.
  • Anti-inflammatoires stéroïdiens.
  • Lavage des fosses nasales au sérum physiologique.
  • Vasoconstricteurs locaux.

Complications des Sinusites Aiguës

  • Les sinusites maxillaires donnent peu de complications.
  • Les complications orbitaires et endocrâniennes sont décrites avec les ethmoïdites et les sinusites frontales.

Sinusites Chroniques

  • Leur cadre nosologique reste mal défini.
  • La définition est celle d'un dysfonctionnement chronique sinusien continu pendant au moins trois mois.
  • Symptômes :
    • Rhinorrhée postérieure.
    • Obstruction nasale.
    • Troubles de l'odorat.
    • Pesanteur faciale.
  • Examen physique :
    • Rhinoscopie au fibroscope après pulverisation ou méchage de vasoconstricteurs locaux.
    • Analyse de l'état dentaire supérieur à la recherche d'un foyer.
  • Examens complémentaires :
    • Radiographies standard de Blondeau.
    • Scanner du massif facial.

Étiologies des Sinusites Chroniques

  • Facteurs environnementaux associés.
  • Anomalie anatomique sinusienne.
  • Infection dentaire de l'hémiarcade maxillaire supérieure homolatérale.

Traitement des Sinusites Chroniques

  • Étiologique :

    • Éviction des facteurs environnementaux.
    • Correction chirurgicale d'une anomalie anatomique.
    • Traitement de la ou des dents en cause.
    • Exérèse de la pâte dentaire et de la truffe mycélienne aspergillaire.
  • Antibiothérapie à large spectre.

  • Soins locaux et substances régénératrices de la muqueuse respiratoire.### Traitement de la Sphénoïdite

  • Le traitement dépend du caractère de la sphénoïdite :

    • Infection peu bruyante : antibiothérapie probabiliste, synergique et entérale pendant 15 jours, associée à une corticothérapie par voie générale et un scanner de contrôle à 3 semaines.
    • Infection supposée aiguë : antibiothérapie parentérale à fortes doses et adaptée aux prélèvements effectués sur le pus sinusien.
    • Échec ou sphénoïdite chronique : traitement chirurgical visant à évacuer un véritable abcès intrasinusien.

Pronostic

  • Le pronostic s'est considérablement amélioré depuis l'avènement des antibiotiques, avec une baisse du taux de mortalité de 80 à 10 % des cas.
  • Les séquelles sont beaucoup plus fréquentes : baisse de l'acuité visuelle, paralysies oculomotrices pour la plupart.

Ethmoïdites Aiguës

Physiopathologie

  • Les cellules ethmoïdales sont les premières cavités sinusiennes à exister dans un organisme.
  • Elles se multiplient et croient depuis la naissance jusqu'à l'adolescence.
  • Les ethmoïdites touchent essentiellement l'enfant, avec des pics de fréquence à 1-5 ans et 10-15 ans.

Bactériologie

  • Les germes préférentiellement aérobies sont en cause.
  • Avant l'âge de 5 ans, Staphylococcus aureus est plus souvent en cause, suivi de Haemophilus influenzae et de Streptococcus pneumoniae.

Tableau Clinique

  • Le diagnostic clinique d'une ethmoïdite aiguë extériorisée est facile à poser à condition d'y penser.
  • Il repose sur l'association d'une rhinite purulente, de céphalées, de fièvre élevée et de manifestations inflammatoires orbitaires unilatérales.

Éxamens Paracliniques

  • Scanner du massif facial en cas de formes extériorisées suppurées ou de suspicion de complications endocrâniennes.
  • Étude des cavités nasosinusiennes pour préciser le degré d'atteinte du contenu orbitaire et la localisation d'un éventuel abcès.

Diagnostics Différentiels

  • Érysipèle dans sa forme phlegmonneuse : recherche d'une porte d'entrée et scanner du massif facial au moindre doute.
  • Furoncle de la paupière : anamnèse retrouvant un antécédent de folliculite superficielle.
  • Cellulite secondaire à une pathologie cutanée : anamnèse retrouvant la porte d'entrée.

Traitement

  • Ethmoïdite non extériorisée : antalgiques, antibiothérapie probabiliste et vasoconstricteurs locaux.
  • Ethmoïdite à la phase fluxionnaire : antibiothérapie parentérale à large spectre initialement, adaptée secondairement au(x) germe(s) retrouvé(s) et traitement chirurgical à envisager si absence d'efficacité au bout de 48 h.
  • Ethmoïdite à la phase collectée : traitement chirurgical en urgence, soit drainage par voie externe, soit drainage par voie endonasale avec gestes quidés à l'optique.

Ethmoïdites Chroniques

  • Elles sont rarement isolées et s'intégrent dans une atteinte plurisinusienne.
  • Elles accompagnent une sinusite maxillaire ou frontale lorsqu'elles prédominent dans le secteur antérieur.
  • Elles accompagnent une sphénoïdite lorsqu'elles prédominent dans le secteur postérieur.
  • Lorsqu'elles sont isolées, il convient d'évoquer une pathologie inflammatoire chronique telle une polypose naso-sinusienne.

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