Souveraineté alimentaire et sécurité alimentaire

Le droit des populations de déterminer leurs systèmes alimentaires et agricoles sans nuire à la souveraineté alimentaire d'autres pays.

Elle est définie par la possibilité d'accéder à une nourriture saine, nutritive et suffisante, en quantité et qualité, de façon régulière et durable.

La souveraineté alimentaire est un concept plus large que la sécurité alimentaire.

Elle est née des mouvements paysans comme la Via Campesina.

Elle est reconnue et définie dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP).

Elle souligne le droit des populations à la nourriture saine et durable.

Elle a été définie pour la première fois par la FAO en 1974.

La libéralisation des échanges agricoles et alimentaires n'a pas considéré les impacts négatifs sur l'environnement et les communautés.

La sécurité alimentaire existe lorsque toute personne a accès physique, social et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive pour répondre à ses besoins énergétiques et alimentaires, et pour mener une vie saine et active.

Les six piliers de la sécurité alimentaire: disponibilité, accès, utilisation (absorption nutritionnelle), stabilité, agencéité et durabilité.

L'accès physique, social et économique à des aliments sains. Il ne s'agit pas seulement de la production alimentaire, mais aussi de la capacité des personnes à y accéder.

La capacité des individus et des groupes à contrôler leur situation et à participer aux décisions qui les affectent, en particulier concernant leur alimentation.

Des pratiques de production alimentaire qui ne compromettent pas les ressources naturelles et les besoins des générations futures.

La souveraineté alimentaire est profondément liée aux droits humains, en particulier le droit à l'alimentation et le droit de participer aux décisions qui affectent la production alimentaire.

La souveraineté alimentaire implique une solidarité entre les états, car les politiques d'un état ne doivent pas porter atteinte à la sécurité alimentaire d'autres états.

La concurrence déloyale, notamment par des exportations de produits agricoles subventionnés, peut déstabiliser les marchés locaux et mettre en danger la souveraineté alimentaire des pays importateurs.

L'exemple du lait en Afrique de l'Ouest démontre comment les exportations de surplus laitiers européens subventionnés nuisent aux producteurs locaux.

Il est important de s'éloigner de la simple autosuffisance alimentaire, qui se concentre sur la production nationale, et de s'orienter vers la souveraineté alimentaire, qui implique une approche plus globale et participative.

Le concept de sovereigneté alimentaire met en avant la nécessité de créer des systèmes alimentaires justes, durables et respectueux de la diversité culturelle.

Les systèmes alimentaires, à la fois locaux et mondiaux, peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre la faim et la pauvreté.

La sauvegarde de la biodiversité alimentaire est essentielle pour garantir la diversité des cultures et la résilience des systèmes alimentaires.

La promotion de l'agriculture familiale et des systèmes alimentaires locaux est essentielle pour renforcer la souveraineté alimentaire et la durabilité.

Le concept de souveraineté alimentaire vise à garantir le droit à l'alimentation pour tous, en privilégiant la production locale et durable, la justice économique et l'indépendance des paysans.

La souveraineté alimentaire n'est pas seulement une question de balance commerciale positive, mais une stratégie globale impliquant tous les maillons des systèmes alimentaires, des producteurs aux consommateurs.

L'agroécologie paysanne est au cœur de la souveraineté alimentaire, en promouvant des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement, basées sur les savoirs locaux et la justice économique.

La souveraineté alimentaire vise à garantir le droit à l'alimentation pour tous, en intégrant les politiques publiques agricoles et alimentaires à une stratégie globale.

Le concept de souveraineté alimentaire suppose une vision politique des systèmes alimentaires, en rupture avec la vision libérale des échanges internationaux.

La souveraineté alimentaire doit répondre aux besoins des populations urbanisées et rurales pauvres, en tenant compte de l'évolution de la demande alimentaire et des capacités des filières locales.

La souveraineté alimentaire peut s'articuler autour d'une approche régionale fondée sur les complémentarités et la solidarité, tout en tenant compte des limites de la souveraineté nationale.

La souveraineté alimentaire devrait promouvoir la stabilisation de l'environnement commercial des producteurs, favorisant les investissements et la modernisation de l'agriculture.

La souveraineté alimentaire ne devrait pas se concentrer uniquement sur la production, mais également sur l'accès à l'alimentation, notamment pour les populations les plus pauvres.

L'agroécologie paysanne représente une alternative aux systèmes alimentaires dominants, en s'appuyant sur des pratiques durables et des savoirs locaux.

La souveraineté alimentaire doit s'accompagner de filets de sécurité pour éviter que la protection des producteurs ne se traduise par des difficultés d'accès à l'alimentation pour les plus pauvres.

La souveraineté alimentaire questionne les échanges internationaux, avec des options allant du repli sur les espaces nationaux à une régulation des échanges mondiaux.

La souveraineté alimentaire doit prendre en compte l'évolution de la demande alimentaire et la capacité des filières agro-alimentaires locales à y répondre.

Les mouvements paysans soutiennent l'agroécologie comme mode de production, en raison de ses pratiques respectueuses de l'environnement et de son impact positif sur la souveraineté alimentaire.

La souveraineté alimentaire peut jouer un rôle important dans la lutte contre les accaparements de terres, qui nuisent à la souveraineté alimentaire et aux droits des paysans.