Sociologie de la famille en France

L'union de deux lignées, qui se traduit par la constitution d'un couple, inscrite dans un fil générationnel.

Le lien qui unit les frères et sœurs.

Le lien qui unit les parents et les enfants. Il peut être juridique (adoption) ou biologique (lien parent-enfant).

Une partie d'un ménage qui comprend au moins deux personnes: un couple avec ou sans enfants, ou un adulte avec ses enfants.

L'union durable et socialement approuvée d'un homme et d'une femme et de leurs enfants. Elle est considérée universelle.

La baisse significative du nombre de mariages en France depuis les années 1970, due à des facteurs socio-économiques et à l'évolution des mœurs.

L'évolution des mentalités et du contexte social permet aux couples du même sexe de se marier en France depuis 2013.

La diversité des formes familiales en France, comme le mariage, la monoparentalité, les familles recomposées, qui s'éloignent de la norme traditionnelle.

L'âge moyen auquel les gens se marient augmente de plus de 10 ans. Cela est dû à des facteurs comme la précarité, l'accès difficile au logement et la prolongation des études.

Le Pacte Civil de Solidarité (PACS) est une alternative au mariage, permettant aux couples de formaliser leur union sans passer par la cérémonie religieuse.

Le divorce est devenu plus accessible au fil du temps, passant d'une procédure difficile à un processus plus simple et plus rapide.

Un ménage est composé de toute personne partageant la même résidence principale. Il peut s'agir d'une personne seule, d'un couple ou d'une famille.

Une famille recomposée se forme lorsqu'un couple, marié ou non, a au moins un enfant né d'une relation précédente.

La monoparentalité désigne un adulte qui élève seul un ou plusieurs enfants.

L'homoparentalité est une forme de famille où deux personnes du même sexe élèvent des enfants.

La monogamie est la pratique de n'avoir qu'un seul conjoint à la fois.

La polyginie est la pratique d'un homme qui a plusieurs épouses.

La polyandrie est la pratique d'une femme qui a plusieurs époux.

Le mariage entre femmes est une pratique dans certaines cultures où une femme stérile peut épouser d'autres femmes pour avoir des enfants ou une femme riche peut prendre ce statut pour des raisons sociales.

Le mariage fantôme est une pratique où une personne décédée sans héritier peut être « mariée » par procuration afin que son parent puisse avoir des enfants en son nom.

La famille est un concept qui évolue, mais la règle fondamentale reste que l'on n'épouse jamais son parent.

Règle universelle qui prohibe les relations sexuelles et/ou le mariage entre personnes apparentées, notamment parents, enfants et frères/sœurs.

Union entre deux lignées, qui se traduit par la constitution d'un couple, inscrite dans un fil générationnel.

Mesure du niveau de richesse d'un pays en fonction de la production totale des biens et services par habitant.

Seuil de pauvreté international fixé à 2,15 $ par jour, en dessous duquel les individus ne peuvent pas satisfaire leurs besoins élémentaires.

Seuil de pauvreté défini en fonction du revenu médian d'une société, en dessous duquel les individus ont un niveau de vie inférieur à la moyenne.

L'ensemble du salaire net perçu par un travailleur après déductions des impôts et des cotisations sociales, augmenté des aides et prestations sociales.

Revenu tel que 50% des ménages ou des individus ont un revenu supérieur et l'autre 50% un revenu inférieur.

Approche qui met l'accent sur les manques et les difficultés à satisfaire les besoins élémentaires.

L'ensemble des biens et services minimums nécessaires pour participer activement à la vie sociale.

Taux de pauvreté qui diminue avec l'âge, les jeunes et les enfants étant plus vulnérables, tandis que les personnes âgées ont généralement un niveau de vie plus stable.

Le taux de pauvreté est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, notamment dû à la discrimination salariale et aux inégalités dans les tâches domestiques.

La pauvreté est perçue non seulement comme un manque de ressources matérielles, mais aussi comme un ensemble de handicaps, notamment en termes de savoir et de pouvoir.

Les individus en situation de pauvreté sont souvent exclus des processus démocratiques, ayant moins accès à l'information et à la participation.

C'est une situation où malgré le travail, les individus ne parviennent pas à sortir de la pauvreté en raison de faibles salaires ou de conditions de travail précaires.

La pauvreté est souvent liée à une accumulation de handicaps : manque de ressources, de connaissances, de réseaux et d'opportunités.

L'approche monétaire de la pauvreté se concentre uniquement sur les revenus et les ressources des individus pour échapper à la pauvreté. Elle ne tient pas compte de la diversité des individus et de leurs capacités à transformer les ressources en bien-être.

Sen critique l'approche monétaire de la pauvreté car elle ne prend pas en compte l'incapacité des individus à transformer leurs ressources en bien-être. Il pense que la pauvreté est davantage définie par un manque de liberté et de capabilités.

Les fonctionnements sont les différentes choses qu'une personne veut être ou faire, comme se nourrir, participer à la vie politique ou sociale. Ils représentent les réalisations concrètes d'un individu dans sa vie.

La capabilité, pour Sen, est la liberté substantielle de choisir et de mettre en œuvre différents fonctionnements, c'est-à-dire de faire les choses que l'on souhaite.

Le bien-être, pour Sen, est évalué en fonction des fonctionnements que l'individu peut atteindre grâce aux ressources dont il dispose, et non uniquement par son niveau de revenu.

Selon Sen, une personne est pauvre si elle manque de liberté pour accomplir les fonctionnements qui lui semblent importants et n'a pas les capacités pour faire ce qu'elle veut.

L'IDH est un indice qui mesure le développement humain en prenant en compte trois capabilités essentielles : la santé, l'éducation et les ressources monétaires, mesurées par des indicateurs spécifiques.

La pauvreté multidimensionnelle, mesurée par l'IPM, prend en compte les privations dans des domaines tels que la santé, le logement ou l'accès à la culture, en plus des ressources financières.

Le classement IDH peut différer du classement basé sur le PIB par habitant car il prend en compte des aspects plus vastes que la richesse, comme le bien-être, la santé et l'éducation.

La Banque mondiale a intégré les concepts de capabilités, fonctionnements et liberté dans ses programmes d'aide au développement, notamment en finançant des programmes d'autonomisation des individus.

La Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi souligne que le revenu ne peut être le seul indicateur du bien-être et appelle à la mise en place de nouveaux indicateurs pour mesurer le progrès social.

L'approche universelle propose une liste commune de capabilités pour faciliter la comparaison entre les pays, mais peut négliger l'hétérogénéité des valeurs et besoins spécifiques.

L'approche relativiste prend en compte les systèmes de valeurs propres à chaque société ou individu, mais rend difficile la comparaison dans le temps et dans l'espace.

L'IPM (Indice de Pauvreté Multidimensionnelle) mesure les privations dans des domaines multiples comme la santé, le logement et l'accès à la culture, pour identifier les individus ou les ménages multidimensionnellement pauvres.

Les enfants représentent une part importante des personnes multidimensionnellement pauvres, en particulier ceux de moins de 10 ans.

L'INSEE définit 27 catégories de consommation pour identifier les difficultés et restrictions rencontrées par les ménages.

Un ménage est considéré comme pauvre en conditions de vie s'il rencontre au moins 8 difficultés ou restrictions de consommation parmi les 27 catégories définies par l'INSEE.

Le taux de pauvreté en conditions de vie est le pourcentage de ménages qui déclarent rencontrer au moins 8 difficultés ou restrictions de consommation.

La plus fréquente privation matérielle est l'impossibilité de partir en vacances.

Le taux de pauvreté en conditions de vie est une moyenne et ne reflète pas la réalité des situations spécifiques, surtout pour les jeunes et les familles monoparentales.

L'analyse des privations matérielles est influencée par la perception de la situation économique globale et les comparaisons avec les autres.

La précarité alimentaire est caractérisée par un accès restreint à des produits alimentaires sains et nutritifs, une consommation insuffisante et une alimentation de qualité et de diversité limitée.

L'augmentation des prix alimentaires a exacerbé la précarité alimentaire en France, notamment à partir d'avril 2021.

Les produits frais ont subi une augmentation de prix plus importante que les autres produits, rendant l'accès à une alimentation équilibrée plus difficile.

La part des dépenses consacrées à l'alimentation a diminué depuis les Trente Glorieuses.

Les difficultés à se déplacer pour faire les courses, liées aux problèmes matériels, financiers ou à la difficulté de cuisiner, contribuent à la précarité alimentaire.

La proportion de personnes qui se restreignent dans leurs dépenses alimentaires a doublé entre 2021 et 2022.

Les personnes en situation de précarité alimentaire sont souvent confrontées à d'autres formes de fragilité économique et sociale.

La précarité alimentaire touche plus les personnes vivant dans des logements surpeuplés, ayant une charge financière lourde ou isolées socialement.

L'insuffisance alimentaire quantitative touche plus les jeunes, en particulier depuis la pandémie.

L'insuffisance alimentaire qualitative augmente avec l'âge.

Les femmes sont plus touchées par la précarité alimentaire que les hommes, notamment en raison des inégalités salariales et de leur situation sur le marché du travail.

Le niveau de formation influence la qualité de l'alimentation, les personnes les plus diplômées ayant accès à des aliments plus sains.

Le niveau de revenu influence la quantité de nourriture consommée, un revenu mensuel d'environ 600$ est estimé nécessaire pour une alimentation suffisante.

Le monde produit suffisamment de nourriture, mais le gaspillage est énorme.

La population mondiale devrait atteindre 8 à 10 milliards d'habitants entre 2022 et 2025.

Pour nourrir la population mondiale avec un régime alimentaire occidental, il faudrait augmenter la production agricole de 2,5 fois.

Un tiers de la production agricole destinée à la consommation humaine est perdue.

Les pays développés gaspillent plus de nourriture que les pays en développement.

La précarité alimentaire est un problème de répartition des ressources, à la fois financières et alimentaires.

Le droit à l'alimentation est un droit universel, garanti par les Nations Unies.

Le droit à l'alimentation inclut l'accès à une nourriture quantitativement et qualitativement suffisante.

Le droit à l'alimentation doit être réalisé progressivement, les États ont l'obligation de lutter contre la faim.

La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive.

Les États ont l'obligation de respecter, protéger et faire respecter le droit à une alimentation adéquate pour tous. Cela implique de s'abstenir de priver les individus de cet accès et de prendre des mesures pour prévenir les abus des entreprises ou des particuliers.

L'article L266-1 du code de l'action sociale et des familles vise à garantir l'accès à une alimentation sûre, diversifiée et suffisante pour les personnes en situation de vulnérabilité.

La fourniture de nourriture aux personnes en difficulté économique ou sociale, souvent accompagnée d'un soutien pour l'insertion.

Des associations s'organisent pour collecter et distribuer des denrées alimentaires aux personnes en situation de précarité. Les Restos du Cœur (1985) et les Banques Alimentaires (1984) sont des exemples clés.

La crise sanitaire a accentué les besoins en aide alimentaire. La fréquentation des centres de distribution a augmenté de 1,6 à 2,7 millions de personnes en 2021.

Le système d'aide alimentaire présente des limites : gestion des surplus, financements éphémères, inégalité d'accès, non-recours et atteinte à la dignité.

La sécurité sociale alimentaire permettrait de garantir un accès durable à une alimentation saine et suffisante, et améliorerait l'accès aux ressources et à un accompagnement social.

L'article L266-2 du code de l'action sociale et des familles définit l'aide alimentaire comme une fourniture de denrées alimentaires aux personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale.

La loi Garot (2016) vise à créer un lien entre les invendus des grandes surfaces et l'aide alimentaire.

L'aide alimentaire est une solution partielle face à l'insécurité alimentaire. Il est crucial de promouvoir des solutions alternatives comme les jardins partagés, les paniers solidaires et un système de sécurité sociale alimentaire.

Les programmes d'aide alimentaire européens (PEAD) visent à collecter les stocks de denrées et à les redistribuer aux plus démunis.

A partir des années 80, les associations d’aide alimentaire se sont multipliées en France.

La hausse de la demande d'aide alimentaire en France est particulièrement observée dans les grandes villes et en région parisienne.

Les femmes et les jeunes de moins de 25 ans sont particulièrement touchés par la précarité alimentaire.

Le Plan national d'aide alimentaire, créé en 2004, a pour objectif d'améliorer la qualité et la diversité des produits distribués.

La précarité alimentaire se caractérise par un manque d'accès régulier à une alimentation saine et suffisante, ce qui peut entraîner des problèmes de santé et de bien-être.

Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) a constaté que la précarité alimentaire est un problème croissant en France, et que les statistiques ne reflètent pas la réalité.

Le CNA recommande de reconnaître le droit fondamental à l'alimentation, d'améliorer l'accès à l'aide alimentaire et de promouvoir des alternatives durables.

Le gouvernement a annoncé la création d'un fonds pour une aide alimentaire durable de 60 millions d'euros.

Une allocation mensuelle de 150 euros par personne sur la carte vitale, à utiliser uniquement pour l'achat d'aliments.

Le rapport de Terra Nova souligne l'importance d'un système alimentaire durable, accessible à tous, économiquement viable, respectueux de l'environnement et culturellement acceptable.

La Sécurité sociale de l'alimentation permettrait à tous d'accéder à une alimentation saine et durable grâce à une allocation, une cotisation sociale et des produits conventionnés.

La migration est définie comme le déplacement d'une personne quittant son lieu de résidence habituel, franchissant une frontière internationale ou se déplaçant à l'intérieur d'un État.

Le nombre de migrants a fortement augmenté ces dernières années, mais la proportion de la population mondiale migrant reste faible.

Les pays du Sud sont davantage émetteurs de migrants que les pays du Nord, avec un flux migratoire plus important vers les pays développés.

La migration est souvent motivée par la recherche d'un meilleur emploi, la fuite des conflits ou des catastrophes naturelles.

Les régions périphériques de l'Europe connaissent un taux d'émigration plus élevé, notamment vers les pays développés.

Le coût de la migration est un facteur déterminant, car il n'est pas nécessairement accessible aux plus pauvres.

Il peut y avoir un décalage entre le nombre d'immigrants accueillis et le pourcentage de la population étrangère dans un pays.

Les accords de Schengen visaient à faciliter la libre circulation des personnes en Europe en supprimant les contrôles aux frontières internes.

Le système d'information Schengen (SIS) est une base de données utilisée par les pays de l'espace Schengen pour partager des informations policières et lutter contre la criminalité.

Le règlement de Dublin établit les règles pour déterminer quel pays est responsable de l'examen d'une demande d'asile.

L'Agence Frontex est une agence de l'Union européenne qui coordonne la coopération entre les pays membres pour gérer les frontières externes.

L'OMC est une organisation qui régit le commerce international et qui a un cycle de négociation sur la migration.

Le mode 4 de l'OMC concerne la fourniture de services à l'étranger par des personnes, mais seulement pour des mouvements temporaires et des services spécifiques.

Le Pacte de Marrakech est un accord international qui promeut la migration légale et sûre.

L'enfermement est une pratique ancienne qui consiste à priver une personne de liberté.

Une personne est considérée comme « écrouée » lorsqu'elle est placée en détention dans un établissement pénitentiaire.

Les femmes représentent une minorité de la population carcérale.

Les mineurs en prison sont ceux qui ont moins de 18 ans.

La population carcérale comprend toutes les personnes prises en charge par l'administration pénitentiaire, y compris celles en milieu ouvert.

Le concept de "population pénale" désigne les personnes sous écrou en milieu fermé.

L'augmentation du nombre de personnes qui quittent leur pays d'origine pour s'installer dans un autre pays.

Les pays les plus riches sont souvent les destinations privilégiées des migrants internationaux. Les pays tels que les États-Unis, le Canada, l'Australie, ainsi que certains pays européens, ont une longue histoire d'ouverture des frontières et d'accueil d'immigrants.

Des pays qui étaient autrefois des destinations moins populaires, comme l'Espagne et la Grèce, deviennent désormais des destinations attractives pour les migrants.

Il existe des migrations intra-régionales, c'est-à-dire entre pays d'une même région. Par exemple, les pays du Moyen-Orient (comme l'Arabie Saoudite) connaissent des migrations intra-régionales importantes, souvent liées aux opportunités économiques offertes par l'industrie pétrolière.

L'Afrique subsaharienne est un cas particulier car les mouvements de population y sont souvent liés à des conflits politiques, ce qui rend difficile l'analyse précise des flux migratoires.

La majorité des migrants internationaux proviennent des pays du Sud et se dirigent vers le Nord ou vers d'autres pays du Sud.

La plupart des migrations Sud-Sud sont des migrations frontalières, c'est-à-dire des mouvements de population entre des pays voisins.

Le nombre de personnes qui migrent à l'intérieur d'un même pays est beaucoup plus élevé que le nombre de personnes qui migrent à l'échelle internationale.

Les femmes migrent généralement moins que les hommes et ont souvent des objectifs et des expériences différents.

La situation politique et économique du pays d'origine est souvent un facteur déterminant de l'émigration.

La Déclaration Internationale des Droits de l'Homme garantit le droit d'asile en cas de persécution. Les réfugiés sont des personnes qui ont fui leur pays d'origine pour échapper à des situations dangereuses.

Les réfugiés sont des personnes qui ont été déplacées à l'intérieur ou à l'extérieur de leur pays d'origine à cause de situations dangereuses. Ils cherchent refuge dans des pays voisins ou dans des pays plus lointains.

L'éducation est un facteur important qui attire les migrants dans certains pays. La mondialisation de l'éducation permet aux étudiants étrangers d'accéder à des universités de renommée mondiale et d'obtenir des diplômes reconnus.

Le nombre d'étudiants étrangers a augmenté de manière significative au cours des dernières années, reflétant l'attractivité des universités et des systèmes éducatifs dans certains pays.

Les pays d'accueil peuvent tirer des avantages de la présence d'étudiants étrangers, notamment en termes de revenus supplémentaires et d'enrichissement culturel.

Ce terme signifie "moulin à eau" en arabe. Il est utilisé pour décrire les flux migratoires réguliers et continus, où les immigrants revenant dans leur pays sont immédiatement remplacés par de nouveaux arrivants.

Ces facteurs sont les conditions négatives qui poussent les individus à quitter leur pays d'origine. Ils peuvent inclure la pauvreté, la guerre, le manque d'opportunités, la discrimination et la surpopulation.

Ces facteurs sont les conditions positives qui attirent les individus vers un autre pays. Ils peuvent inclure un niveau de vie plus élevé, des possibilités de travail, une meilleure éducation, la liberté et la sécurité.

Les politiques migratoires sont celles qui réglementent l'entrée, le séjour et la sortie des personnes sur un territoire donné. Elles peuvent être restrictives ou plus libérales, selon les objectifs et les besoins du pays.

Le contrôle des frontières est un droit souverain des États. Cela signifie qu'ils ont le pouvoir de décider qui peut entrer et sortir de leur territoire et de gérer les flux migratoires en fonction de leurs besoins et de leurs intérêts.

Le droit de circuler librement est un droit fondamental, mais il ne garantit pas le droit d'immigrer dans un pays. Chaque pays peut fixer ses propres conditions et critères d'entrée.

Les États utilisent des politiques restrictives pour contrôler l'immigration et éviter les flux incontrôlés. Cela peut inclure des quotas, des visas, des restrictions sur le regroupement familial, et des contrôles plus stricts à la frontière.

Ce type d'immigration est choisi par les pays d'accueil en fonction de leurs besoins économiques. Ils privilégient les migrants avec des compétences rares ou des qualifications spécifiques.

Ce système d'immigration est organisé par les pays d'arrivée, et les candidats doivent répondre à des critères stricts, souvent basés sur des qualifications professionnelles, des niveaux d'éducation et des tests de langue.

Le regroupement familial est un droit reconnu internationalement, permettant aux migrants de rejoindre les membres de leur famille déjà présents dans le pays d'accueil.

Ces contrats de travail sont signés par les immigrants avant leur arrivée, et ils garantissent un emploi et un séjour légal dans le pays d'accueil. Ils sont souvent utilisés pour attirer des personnes ayant des compétences rares ou des professions en pénurie.

En raison de la mondialisation et du développement des transports, les individus ont accès à plus d'informations sur les différentes destinations possibles et peuvent mieux se renseigner sur les opportunités d'emploi à l'échelle mondiale.

Depuis les années 1970, les pays d'accueil ont tendance à sélectionner les migrants en fonction de leurs besoins économiques. Ils favorisent les personnes avec des qualifications spécifiques, des niveaux d'éducation élevés et des compétences recherchées.

Le droit de circuler librement n'est pas un droit d'immigrer, car chaque pays a le droit souverain de contrôler ses frontières et de décider qui peut entrer et sortir de son territoire.

Un mouvement visant à humaniser la détention, apparu dans les années 1970 en réponse aux mutineries.

La suppression de la peine de mort en France, sous le gouvernement de François Mitterrand en 1981.

Une période de politique pénitentiaire plus sévère, marquée par la réduction des possibilités de réduction des peines.

La croissance du nombre de personnes incarcérées est beaucoup plus importante que la croissance de la population.

L'augmentation du nombre de personnes écrouées est due à l'augmentation de la délinquance, des choix politiques et de l'allongement des peines.

La situation où il y a plus de détenus que de places disponibles dans les prisons.

L'idée d'utiliser les prisons privées comme solution à la surpopulation carcérale.

La loi de 1987 qui ouvre la voie à la construction de prisons privées en partenariats public-privé.

Des lieux de détention réservés aux détenus considérés comme dangereux, avec un isolement total et des mesures de sécurité renforcées.

La suppression des quartiers de haute sécurité (QHS) en 1981, sous le gouvernement de François Mitterrand.

La peine de mort était une peine infamante et afflictive possible au XIXe siècle. Elle était réservée aux crimes les plus graves.

Les travaux forcés étaient une peine afflictive et infamante qui impliquait un travail pénible et contraint. La durée variait de 5 à 20 ans ou à perpétuité.

La déportation était une peine afflictive impliquant l'exil vers une colonie ou une île, privant le condamné de son pays et de sa liberté.

La réclusion était une peine d'emprisonnement à durée déterminée, allant de 5 à 10 ans. Elle était moins sévère que les travaux forcés ou la déportation.

Ce code pénal français du début du XIXe siècle définissait les peines afflictives et donnait au juge une certaine marge de manœuvre dans leur application.

La prison est un lieu d'enfermement visant à punir et à rééduquer les délinquants. Elle a connu une évolution à travers les modèles de prisons.

Le principe d'isolement cellulaire imposait aux prisonniers une séparation physique et sociale.

Le modèle de prison d'Auburn mettait l'accent sur le travail collectif en silence.

Alexis de Tocqueville a défendu l'isolement cellulaire vu comme un moyen de réhabilitation et de réinsertion.

Le travail était considéré comme un élément important de la réadaptation et de la réinsertion sociale des prisonniers.

La réforme Amor de 1945 visait à humaniser les conditions de détention et à améliorer les perspectives de réinsertion des prisonniers.

L'individualisation des peines prend en compte les spécificités de chaque détenu et vise à adapter les sanctions à leur profil.

La fin du silence imposé aux détenus a marqué une avancée vers des conditions de vie plus humaines en prison.

La libération conditionnelle permet aux prisonniers de sortir de prison avant la fin de leur peine sous certaines conditions.

La politique pénitentiaire a connu un retour à la sévérité dans le contexte de la guerre d'Algérie, avec la construction de prisons plus sécurisées.

La justice de l'Ancien Régime était fondée sur la souffrance et l'arbitraire. Montesquieu plaidait pour des peines proportionnelles aux crimes et une justice plus humaine, mettant fin à la cruauté des châtiments corporels.

Beccaria, dans son ouvrage "Des délits et des peines", prônait une justice fondée sur le principe de légalité, l'égalité devant la loi, l'abolition de la torture et une attention particulière aux causes économiques et sociales de la criminalité.

La Révolution française a supprimé une large part des châtiments corporels et les a remplacés par la privation de liberté, la liberté étant considérée comme la valeur suprême.

L'article 7 de la DDHC (1789) condamne l'arbitraire des arrestations et des détentions, proscrit la souffrance physique sauf dans l'intérêt de la société.

L'article 8 de la DDHC établit le principe d'égalité devant la loi pénal : les peines doivent être les mêmes pour tous, sans privilège.

L'article 9 de la DDHC introduit la présomption d'innocence et l'encadrement des détentions avant jugement, limitant l'arbitraire et garantissant les droits de la défense.

Le code pénal de 1791, en s'appuyant sur le principe de légalité, limitait le pouvoir du juge à punir uniquement les actes prévus par la loi. Il instituait l'égalité devant la peine, la peine étant fixée en fonction de l'acte commis, sans tenir compte du statut social du délinquant.

Le code pénal de 1810 a organisé le système punitif, introduisant des peines différentes en fonction de la gravité des infractions, allant de l'amende à l'emprisonnement, la dégradation civique et même la peine de mort.

L'enfermement était un outil puissant pour le contrôle social, utilisé pour protéger la société des individus considérés comme déviants, dangereux ou potentiellement dangereux.