budget 2025 par la DGB

Le processus de création du budget 2025 pour le Sénégal se déroule dans un contexte mondial complexe avec des défis économiques, politiques et climatiques.

La croissance mondiale est prévue à 3,2% en 2024-2025, tandis que l'inflation devrait baisser à 4,3% en 2025.

Les tensions géopolitiques mondiales, telles que le conflit russo-ukrainien, et les politiques monétaires restrictives des banques centrales continuent d'affecter le contexte financier international.

Le dérèglement climatique est un défi mondial ajouté, avec des impacts potentiels sur le développement.

L'élaboration du budget 2025 est guidée par la Stratégie Nationale de Développement (SND) 2025-2029.

La SND 2025-2029 est un plan de développement à long terme qui vise à réaliser la Vision Sénégal 2050.

Le budget 2025 intègre des réformes et des changements importants pour atteindre les objectifs de développement.

Il y a des indicateurs clés qui seront suivis pour évaluer la réussite du budget 2025.

L'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est une organisation sous-régionale qui vise à promouvoir la coopération économique et monétaire entre ses États membres. Elle est composée de 8 pays d'Afrique de l'Ouest.

Le Sénégal est une nation située en Afrique de l'Ouest, connue pour sa richesse culturelle et son littoral. Il a une population diverse et un système politique stable.

La croissance économique est l'augmentation de la production de biens et services dans une économie sur une période donnée. Elle est généralement mesurée par le taux de croissance du PIB.

L'inflation est l'augmentation générale et soutenue du niveau des prix sur une période donnée. Elle réduit le pouvoir d'achat des consommateurs.

Le déficit budgétaire est la différence entre les dépenses publiques et les recettes publiques d'un pays. Un déficit budgétaire signifie que l'État dépense plus qu'il ne reçoit.

Le taux d'endettement est le rapport entre la dette totale d'un État et son PIB. Il mesure le niveau d'endettement d'un pays.

Le PIB (produit intérieur brut) est la valeur totale des biens et services produits dans une économie pendant une période donnée. C'est un indicateur important de la production économique d'un pays.

La crise sécuritaire est une situation d'instabilité politique et d'insécurité qui affecte la stabilité d'un État. Elle peut se manifester sous différentes formes, comme le terrorisme ou les conflits armés.

Un document qui examine l'état économique du Sénégal durant l'année précédente (n-1), l'année en cours (n), et les prévisions pour l'année à venir (n+1), ainsi que la stratégie de financement et les principales dépenses prévues dans le budget général.

Un document qui décrit comment le gouvernement prévoit de collecter des recettes et d'élargir l'assiette fiscale. Il présente l'évolution des recettes, les nouvelles dispositions fiscales et les méthodes de projection.

Un document qui établit les orientations et les objectifs économiques et budgétaires du Sénégal pour plusieurs années. Il sert de base au débat d'orientation budgétaire (DOB) à l'Assemblée Nationale.

Un débat public à l'Assemblée Nationale qui permet de discuter les orientations budgétaires et les priorités du gouvernement pour la période à venir.

Les ressources financières du gouvernement provenant de la collecte d'impôts, taxes et autres revenus.

Les dépenses que l'État doit réaliser pour financer les services publics, les infrastructures, les programmes sociaux et les autres missions gouvernementales.

Le surplus ou le déficit qui résulte de la différence entre les recettes et les dépenses du budget général.

Les objectifs et les projections à moyen terme du gouvernement en matière de budget et de développement économique.

Le poids de l'endettement dû aux politiques budgétaires des années précédentes.

Représente la part des dépenses de l'État qui est financée par les impôts.

Les recettes fiscales représentent 19,29% du PIB en 2025. La part des recettes fiscales dans le PIB s'est améliorée en 2025, passant de 17,4% en 2024.

La part des recettes de l'État qui provient des sources autres que les impôts, comme les redevances ou les ventes de biens publics.

La somme totale des dépenses de l'État, incluant les dépenses courantes et les investissements publics.

Représentent les ressources obtenues par l'État par les dons des organisations internationales ou des pays étrangers pour financer ses programmes.

Le budget général du pays est prévu à 4 794,6 milliards de FCFA en 2025. Ce montant est une augmentation de 950,4 milliards de FCFA par rapport à 2024.

Les dépenses courantes représentent 8,54% du PIB en 2025. Ce sont les dépenses quotidiennes de l'État, comme les salaires des fonctionnaires et les dépenses de fonctionnement des services publics.

Les dépenses en capital sont les dépenses que l'État engage pour financer des projets d'infrastructure comme les routes, les écoles ou les hôpitaux et qui auront des retombées positives sur le long terme.

La somme totale des dépenses consacrées par l'État au financement des projets d'infrastructure et d'équipements à partir de ses ressources propres.

La somme total des dépenses consacrées par l'État au financement des projets d'infrastructure et d'équipements à partir de ressources provenant de l'extérieur du pays, comme les prêts internationaux.

Représente la différence entre les recettes et les dépenses de l'État.

C'est le montant de l'argent que l'État doit emprunter pour financer ses dépenses, après avoir utilisé les ressources internes et externes.

La somme totale des dépenses consacrées aux salaires des fonctionnaires de l'État.

Un document qui planifie la gestion de la dette d'un pays sur une période donnée, généralement de 3 à 5 ans.

Une loi qui fixe le budget annuel d'un pays. Elle définit les dépenses et les recettes.

Des risques pour l'économie d'un pays, pouvant provenir de facteurs externes comme la situation mondiale ou de facteurs internes comme la gestion des entreprises publiques.

Des risques liés à la gestion des entreprises publiques qui appartiennent à l'État. Cela peut concerner la performance financière ou la gestion.

Des risques liés aux projets partenariaux entre l'État et des entreprises privées, par exemple, si un projet ne se déroule pas comme prévu.

Des risques liés à la gestion de la dette publique, notamment la capacité à rembourser les emprunts.

Des risques liés aux catastrophes naturelles comme les inondations ou les sécheresses, et leurs impacts sur l'économie.

Des risques liés à la stabilité politique et sécuritaire d'un pays, qui peuvent affecter l'économie.

Le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) est un document clé qui présente les orientations économiques et budgétaires du Sénégal sur une période donnée. Il prévoit les recettes et dépenses de l'État, ainsi que les objectifs de croissance économique et de développement.

Le DPBEP examine l'évolution des ressources, des charges et de la dette des organismes publics. Il analyse également la situation des entreprises publiques et les aides financières que l'État peut leur fournir.

Le Document budgétaire genre (DBG) est un outil qui permet d'évaluer l'impact de l'allocation des ressources sur l'égalité entre les femmes et les hommes.

La budgétisation sensible au Genre (BSG) est une approche qui intègre la dimension genre dans la programmation budgétaire. Elle permet de prendre en compte les besoins spécifiques des femmes et des hommes dans l'allocation des ressources.

Le rapport sur l'évaluation ex ante des projets et programmes présente une liste complète des initiatives qui seront évaluées avant leur mise en place. Il cartographie également les zones d'intervention des projets et les secteurs d'activités concernés.

Le rapport d'évaluation ex ante est un document important qui permet de décider des investissements prioritaires. Il vise à garantir la rentabilité des projets et programmes pour assurer une allocation optimale des ressources.

Le rapport sur l'évaluation ex ante est le résultat d'un suivi étroit des ministères techniques, sur toute la durée de leurs projets, de la phase de planification à l'évaluation socioéconomique.

L'objectif du rapport d'évaluation ex ante est d'aider les autorités à prendre des décisions d'investissement éclairées, en tenant compte de la performance et de la rentabilité des projets. Il s'agit de garantir une utilisation efficace des ressources.