Relations entre États et religions

Study Notes

Le processus de sécularisation désigne le passage du domaine religieux au domaine profane.
La sécularisation peut caractériser des valeurs, des croyances, des activités et des individus qui passent du religieux au profane.
Le terme laïque vient du latin laïcus, qui désigne le profane, et signifie entrer dans le siècle, c'est-à-dire dans la vie profane.

Étymologiquement, la religion est ce qui relie les hommes à Dieu et les uns aux autres.
Une religion est caractérisée par :
- Un ensemble de croyances et de dogmes qui organisent la relation des hommes au sacré.
- Des rites qui permettent aux hommes de montrer leur vénération.
- Une morale de vie, des règles de vie individuelle et en communauté.

L'Eglise vient du terme latin ecclésia, qui désignait dans l'Antiquité la communauté des croyants, l'assemblée des croyants.
L'Eglise est une institution avec une hiérarchie ecclésiastique qui enseigne les dogmes, fait respecter les rites et surveille l'application de la morale religieuse.

Dans l'Antiquité et au Moyen-Âge, le pouvoir politique et le pouvoir religieux étaient très liés.
Au fil du temps, notamment en Occident, un processus de sécularisation s'est mis en place, séparant le religieux du politique.
Les racines de la sécularisation sont anciennes et remontent à l'Antiquité et au Moyen-Âge.
Pendant la Renaissance et les Réformes, des évolutions importantes ont eu lieu, notamment avec l'apparition de l'humanisme et de la Réforme protestante.

À l'époque moderne, les sociétés européennes sont extrêmement religieuses, mais on voit également émerger des idées de liberté de conscience et de tolérance religieuse.
Les Pays-Bas sont les premiers à innover en matière de tolérance religieuse et de liberté de croyance.
En Angleterre, Henri VIII fonde sa propre église protestante nationale, l'anglicanisme.

L'époque des Lumières et des Révolutions marque un tournant dans les relations entre les États et les religions.
Les Lumières européennes et notamment francaises, avec des penseurs comme Voltaire, ont institué la liberté de conscience et la tolérance comme valeur suprême.
La Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776 et la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen en 1789 reprennent ces principes.

En 1791, la Convention française nationalise les biens du clergé, ce qui marque un passage concret du religieux au profane.
L'État prend en charge la subvention des cultes, le paiement des prêtres et les questions de charité et de soins.

Le processus de sécularisation désigne le passage du domaine religieux au domaine profane.
La laïcité vient du latin laïcus, qui désigne le profane, et signifie entrer dans le siècle, c'est-à-dire dans la vie profane.

La religion est ce qui relie les hommes à Dieu et les uns aux autres.
Une religion est caractérisée par un ensemble de croyances et de dogmes qui organisent la relation des hommes au sacré.
Une religion comprend également des rites qui permettent aux hommes de montrer leur vénération et une morale de vie.

L'Eglise vient du terme latin ecclésia, qui désignait dans l'Antiquité la communauté des croyants, l'assemblée des croyants.
L'Eglise est une institution avec une hiérarchie ecclésiastique qui enseigne les dogmes, fait respecter les rites et surveille l'application de la morale religieuse.

Dans l'Antiquité et au Moyen-Âge, le pouvoir politique et le pouvoir religieux étaient très liés.
Un processus de sécularisation s'est mis en place en Occident, séparant le religieux du politique.
Les racines de la sécularisation remontent à l'Antiquité et au Moyen-Âge.

Les sociétés européennes sont extrêmement religieuses au début de l'époque moderne.
Les Pays-Bas sont les premiers à innover en matière de tolérance religieuse et de liberté de croyance.
Henri VIII fonde sa propre église protestante nationale, l'anglicanisme, en Angleterre.

L'époque des Lumières et des Révolutions marque un tournant dans les relations entre les États et les religions.
Les Lumières européennes ont institué la liberté de conscience et la tolérance comme valeur suprême.
La Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776 et la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen en 1789 reprennent ces principes.

En 1791, la Convention française nationalise les biens du clergé, ce qui marque un passage concret du religieux au profane.
L'État prend en charge la subvention des cultes, le paiement des prêtres et les questions de charité et de soins.