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Le droit comparé permet de renforcer l'influence de la doctrine dans l'élaboration des lois, en dépassant l'approche nationale et en remettant en question la seule source législative du droit.

L'approche utilitariste dans le droit comparé vise à définir ce que le droit devrait être, basé sur des arguments scientifiques.

L'approche utilitariste confond la description et la prescription du droit, et sous-estime le caractère débattu des affirmations scientifiques.

Le législateur et le juge utilisent le droit comparé pour justifier leurs décisions, mais cette utilisation est souvent biaisée.

Les décisions basées sur le droit comparé sont souvent inaccessibles au débat scientifique, et les arguments en faveur d’une décision ne sont pas toujours objectivement justifiés

Par l'étude comparative, on peut classifier les systèmes juridiques par familles, malgré l'absence d'un droit universel.

Méthode juridique consistant à évaluer si une décision respecte les principes constitutionnels, même si elle provient d'une autre juridiction.

Un système juridique européen visant à faciliter l'arrestation et l'extradition dans l'espace européen.

Un concept qui, prétendu, donne une légitimité au juriste qui le découvre.

Opposition entre le droit comme outil juridique et le droit comme décision politique (loi).

Méthode pour résister à la codification (pouvoir politique) en proposant un droit indépendant des interventions politiques.

Approche juridique qui interprète les lois de facon stricte, sans considérer l'évolution de la société.

Adaptation de l'interprétation du droit aux changements sociaux, sans renier le système codifié.

École de droit qui adapte le droit aux changements sociaux, et au-delà du positivisme (basé seulement sur le droit écrit).

Méthode d'adaptation du droit aux changements sociaux, sur le modèle du droit libre allemand.

Vision du droit qui restreint son application au seul droit écrit.

Juriste qui a cherché à faire évoluer l'interprétation du Code civil en fonction des transformations sociales

Juriste qui a commenté les travaux de Gény, séduit par la critique, mais sceptique face au 'droit libre'.

L'idée qu'il existe un droit universel sous-jacent aux systèmes nationaux, qui peut être révélé par la comparaison.

Le droit comparé est né en réaction au positivisme juridique, qui se limitait à l'étude du droit positif, c'est-à-dire le droit tel qu'il est écrit.

Le but du droit comparé est de trouver l'essence commune à tous les systèmes juridiques, en dépit de leurs différences.

Le droit comparé doit être rigoureux et scientifique pour pouvoir découvrir l'essence du droit.

Le comparatiste ne se contente pas de décrire le droit, mais cherche à remonter à son origine et à découvrir son essence.

L'approche culturaliste considère que le droit est inextricablement lié à la culture et l'histoire d'un pays, rendant toute comparaison directe difficile.

Selon l'approche culturaliste, le droit est influencé par la culture spécifique d'une nation, et ne peut être compris en dehors de ce contexte.

Le culturalisme est critiqué pour son réductionnisme, qui ignore les influences transculturelles et l'universalité de certains principes juridiques.

Legrand utilise l'exemple de l'urinoir de Duchamp pour illustrer que la compréhension d'un objet juridique nécessite une analyse contextuelle et culturelle.

Le droit comparé traditionnel, selon Legrand, est illusoire car il se contente de comparer des décisions de justice sans les replacer dans leur contexte culturel.

Pour comprendre le droit d'un pays, il est crucial de tenir compte de sa culture juridique et de la culture générale dans laquelle il s'inscrit.

Le véritable droit comparé, selon Legrand, nécessite une analyse culturelle approfondie qui dépasse les limites du simple comparatisme juridique.

Le droit comparé est souvent utilisé pour justifier des décisions juridiques en s'appuyant sur des exemples étrangers, mais cette utilisation est souvent sujette à caution.

Le comparatisme juridique traditionnel est critiqué pour sa superficialité et son manque de prise en compte du contexte culturel, ce qui limite sa portée scientifique.

Pour transformer le simple comparatisme juridique en véritable droit comparé, il faut aller au-delà de la simple énumération des différences, et analyser les contextes culturels qui les sous-tendent.