Production de Séries Télévisées

Début d'une Série Télévisée

• Une série télévisée commence par un network, qui est un canal de diffusion comme un flow, une plateforme ou un câble.
• Le showrunner coordonne l'équipe et le projet tout au long des tournages.
• La "writer's room" est un concept des années 80.
• Le créateur et le producer sont également essentiels.
• L'Executive producer est responsable des aspects juridiques et financiers, ainsi que des droits sur la série.
• Le Line producer supervise la production sur le terrain du début à la fin.
• L'Associate producer est un producteur associé.
• Le processus comprend un pitch, un épisode pilote pour évaluer l'accueil du public et du network (rentabilité).
• L'épisode pilote introduit une charte esthétique définissant le ton de la série.
• Les upfronts en mai sont des appels aux marques où la chaîne présente sa grille de programme.
• La production commence en juin, avec un tournage en juillet, suivant un schéma industriel (écriture-tournage-écriture).
• La diffusion débute en septembre, avec une pause en décembre, et se termine en mai-juin.
• 75% à 80% des emplacements publicitaires sont vendus à l'avance, générant la plus grande source de revenus pour les networks.
• Le Scatter Market représente 25% à 20%, avec une anticipation liée au succès des trois derniers mois.
• Les emplacements sont vendus en direct pendant la diffusion.
• Le Spot Market concerne les espaces publicitaires vendus au coup par coup.
• Les épisodes contiennent des écrans noirs dans les DVD pour les publicités, structurant l'épisode en 4 actes pour créer de l'anticipation.
• Le déficit financing, où 75% du financement est assuré par le network, est un modèle économique précaire, car 25% sont financés par la société de production, pouvant entraîner des pertes.

Évolution des Formats Narratifs

• Roman-feuilleton, apparu en 1836 avec des instalments et segments-feuilletons.
• Mystères de Paris d'Eugène Sue (1842) publié dans Le journal des débats.
• Les Trois Mousquetaires (1844) a été publié dans le journal Le siècle.
• L'époque de la presse influence ces formats, avec des contraintes économiques et l'émergence de nouveaux genres et esthétiques liés aux thématiques du temps.
• Les séries littéraires présentent des situations closes dans chaque roman, avec une discontinuité entre les tomes et un monde fictionnel qui n'évolue pas.
• Dans le cycle, le monde fictionnel évolue, mettant l'accent sur la totalité et la continuité, contrairement au roman-feuilleton, dans les séries de quête.

Analyse de Mission: Impossible (1966)

• Le générique présente des scènes de chaque épisode, qui sont indépendants.
• Les personnages et les acteurs qui les incarnent sont présentés.
• L'épisode débute avec la mission assignée et un rythme rapide des plans (raccord et cut), centré sur la perspective de l'antagoniste.
• La focalisation priorise un personnage mais inclut d'autres points de vue.
• Le spectateur n'en sait pas plus que le personnage lui-même, conscient d'une machination sans en connaître les détails.
• Le point de vue bascule quand l'antagoniste est absent, partageant alors le savoir et la compréhension de la situation.
• Les informations sont soutirées au "méchant".
• Les « beat » structurent l'acte d'épisode.

Caractéristiques des Personnages et de la Narration

• Les personnages sont caractérisés par leur typologie physique et leur rôle dans l'espace public.
• Dans la fiction, le caractère des personnages doit transparaître à travers leurs actions (poétique).
• La détermination morale et la nécessité du caractère sont liés au déroulement de l'histoire.
• Un personnage doit rester constant tout au long du récit et ressembler aux spectateurs de l'époque.
• Les personnages doivent éviter l'extravagance, privilégiant la convenance et la contenance.
• Les actions vraisemblables sont celles qui se produisent le plus fréquemment (dimension probabilitaire).
• Le récit présente une valeur d'exemple, organisant les événements désordonnés du monde réel dans une structure narrative.
• Le récit significatif remplace le hasard de la vie quotidienne.
• La structure du récit met systématiquement en avant la possibilité d'échec de la mission.
• Le destinateur donne la quête (le gouvernement américain).
• L'objet de la quête est le savoir des personnages, visant à faire confesser Rogosh et arrêter son plan.
• Le destinataire est celui qui profite de la quête (la population de LA, la brigade M.I., le gouvernement).
• L'adjuvant inclut les figurants et la bombe.
• Le sujet est l'équipe de Mission: Impossible.
• L'opposant est constitué des tueurs et de Rogosh lui-même.
• La série formulaire est un format dominant dans les années 70-80, avec un ensemble de scènes type reproduites à chaque épisode, la mission étant donnée et le récit clos sur lui-même.
• L'intervalle entre les épisodes n'est pas pertinent dans ce format.

Contexte Historique de la Télévision

• Le Television Market Area, ou Designated Market Area, définit le bassin de foyer des chaînes.
• Les chaînes locales varient selon les bassins de foyer et, ne pouvant diffuser en permanence, s'appuient sur un central de programme commun (networks).
• Les programmes du network sont diffusés sur les chaînes locales, unies par des liens, bien que limitées par la loi.
• Les chaînes locales bénéficient d'avantages du network, comme des subventions et indemnités, financées par la publicité et les indemnités du network.

Syndication et Évolution des Networks

• La syndication comprend la revente d'une série à d'autres chaînes pour la faire revivre.
• Elle englobe aussi les séries produites directement par les chaînes locales, sans passer par les networks nationaux.
• Dans les années 30-40, il existait trois networks principaux.
• Les networks sont souvent détenus par des sociétés de production cinématographique, comme NBC associé à Universal et CBS à Warner.
• En 1941, CBS et NBC obtiennent un permis de diffusion de programme, se structurant entre 1946 et 1948.
• En 1952, un tiers des foyers américains possède une télévision.
• En 1955, ce chiffre atteint 64%.
• Un network est un service de télévision sans abonnement, diffusant plus de quinze heures hebdomadaires de programmes en prime-time à plus de 75% des foyers équipés.
• Il s'agit d'une chaîne privée gratuite financée par la publicité, relayée par des chaînes locales affiliées.
• La FCC (Commission Fédérale des Communications), créée en 1934, contrôle et censure les networks.
• Elle régule la télévision et la radio, veillant à la libre concurrence et à la diversité des programmes.
• Elle doit bannir l'indécence, l'obscénité et les actes sexuels, étant donné l'accès gratuit pour tous.
• En raison de la censure de la FCC, le network s'autocensure dès 1959.

Changements dans les Années 60-70

• James Aubrey devient le PDG de CBS, privilégiant les comédies (sitcoms) se déroulant à la campagne et tournées dans des lieux exotiques, sans politique, et des comédies familiales avec des éléments surnaturels.
• Domination de la thématique de la guerre froide (métaphore du communisme) et amélioration de la représentation des Afro-Américains.
• En 1965, Bill Cosby est le premier acteur noir à avoir un rôle principal dans Les Espions dans une série de prime-time sur NBC.
• La première série Star Trek présente le premier baiser télévisuel entre un acteur blanc et une actrice noire.

Analyse de Les Envahisseurs

• La séquence pré-générique ne présente pas le personnage principal.
• Le générique présente le programme avec une voix-off, le narrateur n'étant pas le personnage principal.
• L'acte 1 montre David Vincent arrivant dans une ville inconnue, cherchant des alliés et affrontant des opposants.
• L'acte 3 introduit Cook, qui est remplacé.
• L'acte 4 maintient la quête ouverte avec une voix-off soulignant cette dimension, tout en offrant une clôture, transformant la série en une série de quête (plus tard semi-feuilletonnante).
• L'annulation peut survenir après quelques épisodes, une fin de saison, ou rester intacte pour le prestige symbolique.
• La continuité est assurée par les dialogues.
• Utilisation de nombreux figurants, distinguant figurant et personnage : le figurant est plus proche du décor que du personnage, servant davantage à meubler qu'à contribuer au récit.

Évolution de la Programmation et des Genres

• Les networks imposent une grille de programmation stricte, appelée linéaire.
• Le "Least Objectionable Programming" est le moins contestable.
• les Financial Interest and Syndication Rules de la FCC séparent les fonctions de producteur et diffuseur, garantissant les droits des producteurs et limitant le pouvoir des diffuseurs sur le PTA.

Hill Street Blues et l'Ère des Soaps

• Hill Street Blues combine soap opera et drame policier, sujets tabous à l'époque.
• Au début des années 30 à la radio, Irna Philipps imagine la formule du soap opera, ciblant les femmes en tant que consommatrices.
• Ces feuilletons présentent une matriarche veuve conseillant son entourage et faisant la publicité de produits manufacturés à travers des placements de produits.
• Diffusées en journée, les soaps passent à la télévision à partir de 1946 et prennent de l'essor dans les années 50.
• En 1952, la version télévisée de The Guiding Light (1937) dépasse les audiences radiophoniques.
• En 1958, six des dix programmes ayant la meilleure audience sur le network CBS sont des soap operas.
• Avec leurs faibles coûts de production et leur forte rentabilité, les chaînes créent leurs propres soaps et embauchent des sociétés de production indépendantes dès 1960.

Évolution du Public et de la Programmation dans les Années 80

• Dans les années 80, le public évolue, devenant plus diversifié (jeune, masculin) et actif, avec un pouvoir d’achat plus fort.
• La légitimité et les moyens du genre augmentent, avec une diffusion en prime time sur le créneau des séries formulaires.
• Transformation sociale du XXe siècle : les thématiques taboues de la société sont abordées.
• All my children diffuse un avortement avant sa légalisation avec Roe v. Wade en 1973, nécessitant plus de justifications hors mariage.

Adaptation et Innovation dans les Séries

• Adaptation des séries à l’arrivée des femmes sur le travail, avec les soaps médicaux.
• I love Lucy (1951-1957) est une série de CBS créée par Lucille Ball, actrice et productrice.
• Cette série est d'abord un feuilleton radio puis une sitcom de télévision, produite avec son mari Desi Arnaz dans leur société de production.
• Sitcom : une situation comique, dimension quotidienne et humoristique avec des épisodes courts rythmés par les rires du public devant lequel la série est tournée.
• Karl Freund éclaire la série avec des éclairages peu contrastés et uniformisés.
• Les scènes sont tournées sur pellicule sous plusieurs angles, devant un grand plateau accueillant jusqu’à 300 personnes.
• La série est rediffusée et revendue, et le personnage principal tombe enceinte en même temps que l’actrice.
• Le récit est suspendu, rentabilisé par le surplace et l’oral, avec un perpétuel parler du futur, passé et de ce qui aurait pu se passer.

Dallas et l'Ère des Soap Operas en Prime Time

• Dallas (1978) de David Jacobs (CBS) est le premier soap feuilletonnant diffusé en prime time.
• En 1979, l’un des personnages principaux se fait tirer dessus, terminant la saison et appâtant le public pendant plusieurs mois.
• L’épisode suivant devient le plus regardé de l’histoire de la télévision.
• Dans les années 1980, il y a l’émergence des chaînes câblées.
• Ces chaînes sont à moitié publicitaires, à moitié payantes, accessibles à 1/5 des familles, puis à 1/2 cinq ans plus tard.
• L’audience des networks passe de 92% à 63% en 1991, et un quatrième network émerge en 1986.
• La VHS permet d’enregistrer les programmes.

Typologie des Chaînes Câblées

• Les chaînes du câble classiques sont payantes mais avec des publicités, non contrôlées par la FCC, mais doivent quand même garder les sponsors et maintenir une ouverture limitée.
• Les chaînes du câble premium sont payantes et sans publicité (abonnement supplémentaire).
• Opposition entre Broadcasting (viser tout le monde, moins contestable) et Narrowcasting (viser un public plus précis de qualité à cause de la concurrence).
• Apparition des chaînes uniquement de sport, etc.
• Le modèle de réglementation envers les chaînes câblées diffère, car le public fait un effort supplémentaire pour y accéder.
• Le système d’annulation des séries change, et les séries sont maintenues à l’antenne car le public est désormais dispersé.

Hill Street Blues

• Hill Street Blues (1981-1987) est une série de NBC créée par Steven Bocho et Michael Kozoll.
• Produite par MTM Enterprises, qui produit les séries les plus influentes des années 1980 et en particulier la sitcom Mary Tyler Moore Show.
• NBC est le troisième et dernier des networks et fait appel à MTM pour regagner des parts d’audience.
• Grant Tinker devient le PDG de NBC en 1981, transformant les séries.
• Les séries se centrent sur des milieux professionnels, avec des castings larges et un récit feuilletonnant.
• La série est diffusée le jeudi soir, créant un créneau d’identification pour le public.

Spécificités du Narrowcasting et de la Narration Série

• Le Narrowcasting est une programmation vaste au début des années 80.
• Continuation d' Hill Street Blues : Entrelacement des épisodes, vies privées et intrigues multiples.
• Peu de personnages émergent, caméra sur l'épaule, style documentaire.
• Long travelling de gauche à droite : unité et continuité dans le lieu, multiplicité de récits.
• Point nodal : suites de scènes et passages obligatoires.
• Histoires de Joyce et son client, mini-histoire de Mike « nose biter », John qui flirte avec Joyce.
• Limitation de 3 histoires par épisodes.

Critères d'analyse des personnages :

• Qualification (informations sur lui).
• Vie privée et professionnelle (situation maritale).
• Distribution (ordre d’importance des moments).
• Autonomie du personnage (seul ou avec d’autres).
• Fonctionnalité (importance de ses actions).
• Personnage principal, non-récurrent, secondaire.
• Un système de relations : moins d’autonomie.
• Les personnages sont psychologiquement instables à cause de leur métier.
• La fusillade structure l’intégralité de la saison.
• Prise d’otage : intrigue épisodique mais suspect non arrêté.
• Point nodal / intrigue épisodique, intrigues feuilletonnantes, arc narratif.
• La série lance le récit feuilletonnant en prime time.

Évolution de la Série et Qualité TV

• La série, en tant qu'œuvre de "Qualité TV", transforme un genre traditionnel.
• Émergence d’une figure d’auteur : scénaristes plus remarqués, changement d’audience.
• En 1986, Grant Tinker est remplacé par Robert Wright à la tête de la NBC.
• ABC imite à partir de 85-86 l’ancienne ligne éditoriale de l’autre chaîne : syndication.
• Renouvellement à partir de 100 épisodes (+ ou - 5 saisons).
• Dans les années 90, le câble domine (90% câble = environ 30 chaînes en 1990, 79 chaînes en 1992).

Nouvelles orientations et rapprochements

• Rapprochement des réal de cinéma et télévision.
• Fox lance Beverly Hills pour un public jeune : cloisonnement du public.
• Succès qui lance les studios a lancer leurs propres networks.
• Disparition des Fin-syn Rules en 1993.
• Naissance de The WB (Warner Bros) et UPN (Paramount) en 1995.
• Dawson (The WB, 98) : public jeune, premier baiser homosexuel en prime time.
• Fusion des deux networks en The CW en 2006.

Analyse de Twin Peaks:

• Twin Peaks (1990-1991), David Lynch et Mark Frost (showrunner / scénariste).
• Deux saisons, puis annulée.
• Lynch tourne Sailor et Lula.
• Mark Frost collabore avec Harley Peyton et Robert Engels.
• Générique lent (musique, plans, enchaînements / fondus).
• Introduction des personnages, scène du retrouvement du corps.
• Décor boisé, grande profondeur de champ.
• Nappe sonore + gros plan sonore ventilateur : changement au diner, amour lycéen.
• Continuité entre les plans, beaucoup de suspects.
• Profondeur de champ : ridicule et police au lycée.

Scènes, épisodes, plans:

• Ruptures stylistiques (changements de tons de sujet, durée des plans, musique).
• Profondeur de champ (dynamisation des plans fixes).
• Types de personnages (soap opera, excentriques sortant du rôle).
• L’agent du FBI est particulier, musique jazz, filmé en contre-plongée.
• Lynchtown selon M.Chion : ville typique des films de Lynch, mystère sans limite.

Twin Peaks et ses particularités

• Le détective dans l’enquête grâce à la télévision.
• Attention nouvelle attendue pour le spectateur qui scrute l’écran à la recherche d’indices.
• Citation directe de Hill Street Blues.
• Série policière avec des personnages typés.
• Dimension de vie cachée, trahison, complot = Soap Opera.
• Arc narratif central (mort de Laura Palmer) structure la série.
• Reste dans le même lieu (comme Hill Street Blues).
• Le tout avec la pâte de Lynch.

Personnages excentriques

• Dans Twin Peaks, les personnages sont marqués comme bizarres, typés par une caractéristique physique, de comportement, de vêtement ou d'accessoire-fétiche.
• Audace de Twin Peaks : logique non psychologique.
• La série met en vise un nouveau public.
• Le trait de bizarrerie est considéré comme normal dans la série.
• La série semble se moquer du Soap, tonalité générale du lieu, trahison et mystère entre les familles (fondement des Soap Opera).
• Lynch ne veut pas moquer, il est premier degré dans ce qu’il fait.

Utilité et techniques narratives.

• La VHS permet le revisionnage, et hérite des premiers forum.
• Hotline téléphonique, question du surnaturel, scène de rêve.
• Système de flash-back, regard non rationnel, scène récapitulative, diégétique.
• Fin de l’épisode, red room.
• Très Lynchien au niveau de l’éclairage.
• Utilisait des plans de la version ‘téléfilm’.
• Introduction de personnages « mythiques » (Michel Chion).
• Logique fantastique et effets audio et mouvements manipulés (magiques).
• Le public peut enregistrer et discuter de l’enquête.

Années 80

• Multiplication des chaînes du câble.
• Volonté de développer des relations avec les réalisateurs de film.
• Création de deux networks (The WB et UPN) fusionnées plus tard en The CW.

Ruptures stylistiques et héritages

• Ruptures de ton, visuel, à la fois étrange comique et policier.
• Personnages dans plusieurs registres et excentriques.
• Addition de toutes les formes sérielles, série de la quête et la communauté dans un lieu uni (tel Hill Street Blues).
• Twin Peaks a des ruptures stylistiques avec des personnages registres soap/policier.

Héritage

• Invention de la Red Room (Simpsons) et mèche du détective, nom de l’épisode « Qui a tiré sur mr Burns ».
• Importance de la musique jazz, cherry pie, et parodie hommage à Lynch des environnements de la série.

Contenus et obscénité

• L’ère des network se clôt et ils doivent se repositionner.
• En 1978, Georges Carlin fait un sketch à la radio new-yorkaise.
• Résolution établit que de 22h à 6h est la période « Libre de contenu ».

HBO

• En 1972, la chaîne payante est lancée et ne diffuse pas des séries initialement mais des films hollywoodiens et rencontres sportives.
• Stratégie de différenciation de la chaîne (câble premiun).
• En 1977, la chaîne gagne un procès contre la FCC pour diffuser des films en premier.
• Les chaines du cable vont avoir la majorité du marché du cinéma hollywoodien.
• Certaines chaines rachètent des séries de networks annulées.

Évolution d'HBO

• En 1995, Chris Albrecht est nommé à la direction des programmes.
• Le modèle de la chaîne fonctionne sur la promotion interne et augmenter le budget du departement de creations originales.
• Il se réoriente vers la production de séries télévisées (délisation du public).
• Dans les années 60, on passe à des saisons plus courtes sur plusieurs années avec moin de séries de haute qualité.
• En 1996, communication de slogan « Non-télévisuels », absence de censure de, Oz, The Sopranos.
• Plus de liberté scénaristique et moins verrouiller la création en 2002.

Censure et OZ

• La question de l’obscénité et de l’art est au cœur de la censure US.
• Tout de contenu qui n’a pas de valeur artistique.
• HBO insiste sur la valeur artistique de ses séries pour ne pas être condamnées.
• OZ (1997-2003) de Tom Fontana avec mécanique de la tragédie grecque dans la diégèse.
• The Sopranos (1999-2007) de David Chase (HBO), diffusée le dimanche soir à 21h (créneau familial), films montés avant la diffusion, coûtant 2M à 4M par épisode.
• Les personnages n’évoluent pas du début à la fin, ne peut pas se confier.
• Rapport avec les canards est le cœur de sa crise.

Intertextualité et The Sopranos

• "It's good to be on time..." : citation des films de gangsters.
• Intertextualité : œuvre qui fait référence à une autre œuvre
• Citation filmique avec référence à des films.
• L’évocation implicite de référence à des films.
• L’imitation figure de style visuel avec des mises en scènes, chorégraphie, objets et décors vont être reproduits.
• Transposition par remake.