Politiques sociales et typologie de Gough

Typologie de Gough classe les pays non-membres de l'OCDE selon leurs politiques sociales, en comparant les contributions aux programmes d'assurance, les dépenses en santé et en éducation, la scolarisation des filles, l'illettrisme et l'espérance de vie.

Les pays du groupe A présentent des politiques sociales basiques, comparables à celles des pays de l'OCDE.

Les pays du groupe B investissent moins dans les politiques publiques que le groupe A et s'appuient davantage sur les secteurs informel (famille, amis, ONG, etc.) et privé (assurances privées), dans un contexte de croissance économique.

Les pays du groupe G et H ont un État social faible avec une faible responsabilité publique pour le bien-être de la population. Ils dépendent fortement de l'aide internationale et des transferts familiaux.

La Typologie de Gough permet de comparer les politiques sociales dans les pays non-membres de l'OCDE basées sur des indicateurs clés comme les dépenses sociales, l'éducation, la santé et l'espérance de vie.

La durée de vie moyenne est faible et les taux de pauvreté sont élevés et persistants.

L'éducation des filles diminue fortement de C à H, passant de 63,64% à 14,00%.

Des politiques industrielles et agricoles sont mises en place afin de créer des emplois et de stimuler les transformations structurelles pour lutter contre la pauvreté.

Des investissements publics dans les infrastructures, des politiques industrielles et agricoles bien conçues, et des politiques sociales qui améliorent les compétences et la protection sociale de la population sont utilisées pour réduire la pauvreté.

Réduire les inégalités à travers des réformes agraires, fiscales et la création d'emplois.

S'assurer que les programmes universels d'éducation, d'assurance santé, etc., jouent un rôle complémentaire pour compléter les dispositifs universels.

L'État doit encadrer l'action du marché.

Les résultats favorables pour les pauvres sont liés à la conjonction de forces sociales, économiques et politiques.

Les familles pauvres ont un plus grand risque de naissances de bébés de petit poids, de naissances prématurées et de grossesses à risque.

Les familles pauvres ont un risque accru de problèmes de santé et de mortalités, d'hospitalisations plus fréquentes et plus longues, de blessures, d'insécurité alimentaire et de retards de développement chez les enfants.

Les personnes ayant un faible revenu et qui travaillent au moins 910 heures par année (17 heures par semaine) sont considérées comme des "Travailleurs à faible revenu" (TFR).

Au Québec, les personnes de moins de 25 ans sont surreprésentées parmi les TFR, tout comme les femmes, les personnes seules et celles ayant un emploi à temps partiel.

Le développement local et les actions communautaires sont essentiels pour améliorer les conditions de vie des gens. Ils encouragent l'autonomie, l'initiative et l'entraide.

Le développement économique communautaire consiste à revitaliser une communauté en valorisant ses ressources locales, en encourageant la participation citoyenne et la collaboration.

La pauvreté au travail est un phénomène complexe qui affecte davantage les familles monoparentales, les personnes seules, les jeunes et les immigrants récents.

La précarisation de l'emploi, avec des salaires bas, des protections légales insuffisantes et une flexibilité accrue, contribue à la pauvreté au travail.

La combinaison d'un salaire faible avec de lourdes charges familiales peut entraîner un piège de pauvreté, affectant principalement les familles.

L'affaiblissement du système de protection sociale, en raison de pressions pour libérer les entreprises de certaines charges sociales, contribue à la pauvreté au travail.

L'idée que le travail est un facteur d'intégration sociale, d'émancipation et de libération est remise en question car la pauvreté au travail persiste, ce qui porte atteinte à l'exercice de la citoyenneté.

Il est essentiel de créer des environnements physiques et sociaux favorable à la santé dès la petite enfance, en améliorant les conditions de vie des enfants, de leurs parents et de leur familles.

Les difficultés que les enfants en situation de pauvreté rencontrent comprennent des problèmes d'apprentissage, des retards et des échecs scolaires, des problèmes de comportement et de décrochage, une surreprésentation dans la criminalité, la drogue, la prostitution et les grossesses adolescentes, des signalements à la DPJ, des placements et de la négligence, ainsi que plus d'alcoolisme et de toxicomanie chez les parents et les jeunes, et plus de violence physique.

L'Allocation canadienne pour enfants (ACE) est un paiement mensuel non imposable versé aux familles admissibles pour aider à subvenir aux besoins de leurs enfants de moins de 18 ans. Le montant varie selon l'âge de l'enfant (7 787$ par année pour les moins de 6 ans et 6 570$ par année pour les 6 à 17 ans) et est réduit progressivement dès que le revenu familial net rajusté dépasse 36 502$. La prestation peut être complétée par la Prestation pour enfant handicapé, offrant jusqu'à 3 322$ par année.

Le Canada a connu une réduction significative de la pauvreté infantile grâce aux transferts gouvernementaux liés à la pandémie. Cependant, la suppression de ces programmes a entraîné une forte augmentation du taux de pauvreté.

La politique québécoise de lutte contre la pauvreté ciblant les familles avec enfants semble avoir été efficace, notamment pour les familles biparentales. La combinaison des politiques d'activation (mesures actives) et de transferts aux familles avec enfants a permis au Québec de figurer parmi les nations industrialisées avec le moins de pauvreté, conformément à la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale de 2002 (loi 112).

L'Allocation familiale est une aide financière versée aux familles ayant un enfant de moins de 18 ans à leur charge. Le montant varie selon le nombre d'enfants, le revenu familial et la situation conjugale. Le paiement maximal est de 2 923$ par année par enfant, avec un supplément de 1 026$ pour les familles monoparentales. L'allocation minimale s'élève à 1 163$ par année par enfant, avec un supplément de 409$ pour les familles monoparentales. L'Allocation familiale n'est pas annulée lorsque le revenu atteint un certain seuil, contrairement à l'allocation fédérale.

Le Supplément pour enfant handicapé (SEH) est une prestation supplémentaire pour les familles ayant un enfant handicapé. Le montant est de 2 748$ par année pour les enfants handicapés nécessitant des soins standards. Pour les enfants nécessitant des soins exceptionnels, le SEH s'élève à 9 240$ ou 13 896$ par année, selon le niveau de soins.

L'approche écologique du développement de l'enfant considère l'enfant et son environnement immédiat, mais aussi les interactions de l'enfant avec son environnement et ses facteurs de développement. Elle vise à promouvoir le développement physique, cognitif, social et affectif des enfants, à soutenir les parents et à encourager les efforts de prise en charge de la communauté.

Les actions inspirées par l'approche écologique du développement de l'enfant visent à améliorer les habiletés personnelles, à modifier les environnements de vie et à influencer la masse. Ces actions interviennent à différents niveaux écologiques.

Les inégalités sociales de santé (ISS) se manifestent par des différences de santé observées entre des groupes sociaux en fonction de leur position sociale. Ces inégalités sont considérées comme injustes et évitables, affectant l'ensemble de la société, pas seulement les populations les plus pauvres. Les ISS suivent un gradient social, ce qui signifie que plus le niveau socio-économique d'une personne est élevé, meilleure est sa santé.

Le décrochage scolaire est significativement plus élevé en basse ville qu'en haute ville, avec un ratio de 5 fois supérieur. Le décrochage représente le nombre d'élèves n'ayant pas obtenu de diplôme ni de qualification durant l'année scolaire considérée et non inscrits en formation générale, professionnelle ou collégiale au Québec durant l'année suivante.

L'expression "problèmes de santé" doit être comprise au sens large et englobe les problèmes sociaux. Les enfants de maternelle vulnérables dans au moins un domaine de développement sont deux fois plus nombreux en basse ville qu'en haute ville, selon les résultats de l'EQDEM qui mesure les acquis des enfants dans cinq domaines.

Les inégalités sociales de santé (ISS) sont liées à des facteurs tels que le revenu, l'emploi, la scolarité, le sexe, l'origine ethnique, les limitations fonctionnelles, l'orientation sexuelle, etc.

Les inégalités sociales de santé (ISS) sont des différences de santé qui sont injuste et évitables et qui se retrouvent dans l'ensemble de la société, incluant les personnes plus nanties. Il existe un gradient social dans l'accès à la santé et les personnes de plus haut statut socio-économique vivent plus longtemps.

L'écart d'espérance de vie entre les personnes vivant en haute ville et celles vivant en basse ville est de huit ans. Ces disparités sont causées par des facteurs comme le revenu et l'accès à la santé, ainsi que par les conditions de vie et l'environnement.

Le phénomène des travailleurs pauvres est causé par une double précarisation du marché du travail et du système de protection sociale.

La Loi visant à lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale (Loi 112) au Québec vise à améliorer la situation économique et sociale des personnes, à réduire les inégalités et à favoriser la solidarité sociale.

La Prime au travail est un crédit d'impôt remboursable du Québec calculé selon le revenu de travail, le revenu familial et la situation familiale.

Un programme fédéral similaire à la Prime au travail du Québec qui s'ajoute à celle-ci, destiné à aider les travailleurs à faible revenu.

Le salaire minimum au Québec est de 15,75$ / heure pour les employés réguliers et de 12,60$ / heure pour les employés à pourboires.

Une situation d'itinérance où la personne n'a pas de logement à cause de problèmes temporaires.

L'itinérance cyclique correspond à une alternance entre un logement et la rue, avec des périodes de récurrence.

L'itinérance chronique est la plus préoccupante, caractérisée par une longue période sans logement et un recours fréquent aux services.

Le nombre total d'itinérants au Québec est estimé à 10 000, dont près de la moitié à Montréal.

L'itinérance invisible est plus difficile à identifier car elle ne se manifeste pas ouvertement.

Un processus progressif et long qui conduit à l'itinérance, marqué par plusieurs facteurs de fragilisation.

Une situation où la personne bascule rapidement dans l'itinérance due à un événement précis.

Des points de bascule qui accélèrent le passage vers l'itinérance, souvent liés à des facteurs structurels, systémiques, relationnels ou individuels.

La Politique nationale de lutte à l'itinérance (Ensemble, pour éviter la rue et en sortir) vise à prévenir et à sortir de l'itinérance en intervenant sur plusieurs axes.

Les déterminants sociaux de la santé sont les facteurs qui influencent la santé des individus, au-delà de la génétique et des soins médicaux. Ils englobent les conditions de vie, les accès aux ressources et les inégalités sociales.

La position d'un individu dans la société, définie par son statut socio-économique, influence ses conditions de vie et, par conséquent, sa santé.

Le manque d'accès aux ressources essentielles comme le revenu, l'emploi, le logement et les soins de santé peut découler de facteurs sociaux et économiques.

L'accès aux opportunités et aux services publics, comme l'éducation et les soins de santé, est inégalement réparti selon le statut socio-économique.

L'accès à la participation politique, à l'expression des besoins et à la prise en compte des intérêts est inéquitablement réparti dans la société.

L'accès aux ressources économiques telles que le revenu, l'emploi et le logement est inégalement distribué, affectant ainsi la capacité de subvenir à ses besoins.

Les relations sociales de soutien et de solidarité ne sont pas accessibles à tous, contribuant à la marginalisation et à l'isolement social.

La liberté de vivre selon ses propres valeurs et normes peut être limitée par les préjugés et les discriminations, conduisant à une exclusion culturelle.

L'exclusion sociale se vit dans les interactions quotidiennes, dans les familles, les écoles, les milieux de travail et dans les systèmes de santé et de services sociaux.

L'OMS recommande d'améliorer les conditions de vie quotidiennes pour réduire les inégalités sociales de santé.

La répartition inégale du pouvoir, de l'argent et des ressources est un facteur crucial des inégalités sociales de santé.

La collecte de données, l'évaluation des programmes et la formation du personnel sont essentielles pour comprendre et agir sur les déterminants sociaux de la santé.

La collaboration intersectorielle entre les systèmes de santé, d'éducation, d'emploi, etc., est indispensable pour aborder les déterminants sociaux de la santé.

L'implication des citoyens dans la conception et la mise en œuvre des politiques est cruciale pour réduire les inégalités sociales de santé.

Le développement des communautés consiste à soutenir des projets de participation citoyenne pour favoriser l'inclusion sociale et la solidarité.

L'équité sociale doit guider toutes les politiques et interventions pour réduire les inégalités sociales de santé.

L'Indice de Développement Humain (IDH) est un indicateur qui mesure le progrès d'un pays en fonction de l'espérance de vie, de la durée moyenne de scolarisation, de la durée attendue de scolarisation et du revenu national brut par habitant.

L'Objectif de Développement Durable (ODD) 1 vise à éliminer l'extrême pauvreté et la faim dans le monde. Il a été constaté une diminution significative de la pauvreté au cours des dernières décennies, même si la pandémie a entraîné une hausse temporaire, qui est en voie de se résorber.

L'ODD 2 vise à assurer l'éducation primaire pour tous. Le nombre d'enfants non scolarisés en âge de fréquenter l'école primaire a été réduit presque de moitié dans le monde.

L'ODD 3 vise à promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. Le meilleur prédicteur de l'amélioration de l'état des populations est le niveau de scolarisation des femmes et des filles, car une éducation leur permet de prendre de meilleures décisions en matière de soins de santé et d'avoir une plus grande liberté d'action dans la société.

L'ODD 4 vise à réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans. Le taux de mortalité des enfants a diminué de plus de moitié et la situation s'améliore dans le monde entier.

L'ODD 5 vise à améliorer la santé maternelle. Le taux de mortalité maternelle a diminué de 45% dans le monde depuis 2000. Cependant, l'ONU souligne que des efforts importants restent à faire, notamment pour lutter contre les inégalités entre les sexes et les écarts importants entre les ménages les plus pauvres et les plus riches.

Les changements climatiques et la dégradation de l'environnement affectent négativement les progrès réalisés en matière de développement durable, en particulier pour les populations les plus pauvres.

L'augmentation du nombre de réfugiés dans le monde, en particulier en Amérique latine et dans les Caraïbes, ainsi qu'en Europe et en Amérique du Nord, est une conséquence des crises croissantes et est un défi majeur pour le développement.

Le Centre de collaboration nationale de la santé autochtone est un organisme qui collabore avec la CRPA et travaille pour améliorer la santé des peuples autochtones.

Pour lutter efficacement contre la pauvreté, il faut mettre en place des stratégies globales qui prennent en compte les nombreux facteurs qui influencent la santé, comme l'éducation, l'emploi et les conditions de vie.

Un soutien économique accru fourni directement aux familles, un financement amélioré des services sociaux et la promotion du développement économique et de l'emploi font partie des recommandations pour améliorer la situation socioéconomique des peuples autochtones.

Le plan d'action pour le mieux-être social et culturel des peuples autochtones et inuits comprend un chantier dédié à l'amélioration des conditions socioéconomiques et à l'inclusion sociale.

La Commission Viens met l'accent sur la sécurité culturelle, qui consiste à s'assurer que les cultures des peuples autochtones ne sont pas perçues comme étant source de discrimination dans l'espace public.

Le taux d'employabilité des immigrants est généralement plus faible que celui de la population native, mais il tend à augmenter avec le nombre d'années passées au Québec.

L'intégration réussie des immigrants nécessite un accès aux services, la maîtrise de la langue, l'accès à l'emploi, aux soins de santé et la participation citoyenne.

Le manque d'expérience au Canada et la barrière de la langue sont les principaux obstacles à l'accès à un emploi pour les immigrants.

Le néolibéralisme a eu un impact important sur les pays en développement dans les années 1980, conduisant à des politiques d'ajustement structurel imposées par les institutions financières internationales.

À partir des années 1990, les préoccupations sociales, environnementales et de droits humains ont pris de l'importance dans le contexte du développement.

Le soutien aux femmes et aux filles est devenu un élément crucial pour le développement à partir des années 1990.

Depuis les années 2000, une approche multidisciplinaire est privilégiée pour le développement, considérant le développement économique comme un moyen d'atteindre des conditions de vie plus justes.

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et les Objectifs de Développement Durable (ODD) visent à améliorer les conditions de vie dans le monde.

Les ODD ont une portée plus large que les OMD et incluent des objectifs pertinents pour les pays industrialisés.

Les 8 objectifs des OMD visent à éradiquer l'extrême pauvreté et la faim, à promouvoir l'éducation, à améliorer la santé maternelle et infantile, à combattre les maladies, à protéger l'environnement et à construire un partenariat mondial.

Les ODD poursuivent les efforts des OMD et proposent 17 objectifs de développement durable, tels que l'éradication de la pauvreté, la lutte contre la faim, l'accès à la santé et à une éducation de qualité, l'égalité entre les sexes et la réduction des inégalités.

L'Indice de Développement Humain (IDH) est un indicateur qui mesure le progrès d'un pays en fonction de trois dimensions clés : l'espérance de vie, le niveau d'éducation (durée moyenne et attendue de scolarisation) et le revenu national brut par habitant.

L'objectif 1 des ODD vise à éliminer l'extrême pauvreté et la faim dans le monde. Malgré une diminution significative de la pauvreté au cours des dernières décennies, la pandémie a entraîné une hausse temporaire, qui est en voie de se résorber.

L'objectif 2 des ODD vise à assurer l'éducation primaire pour tous. Le nombre d'enfants non scolarisés en âge de fréquenter l'école primaire a été réduit presque de moitié dans le monde.

L'objectif 3 des ODD vise à promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. Le niveau de scolarisation des femmes et des filles est un indicateur important du progrès social, car l'éducation leur permet de prendre de meilleures décisions en matière de soins de santé et d'avoir une plus grande liberté d'action dans la société.

L'objectif 4 des ODD vise à réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans. Le taux de mortalité des enfants a diminué de plus de moitié et la situation s'améliore dans le monde entier.

L'objectif 5 des ODD vise à améliorer la santé maternelle. Le taux de mortalité maternelle a diminué de 45% dans le monde depuis 2000. Cependant, l'ONU souligne que des efforts importants restent à faire, notamment pour lutter contre les inégalités entre les sexes et les écarts importants entre les ménages les plus pauvres et les plus riches.

Les changements climatiques et la dégradation de l'environnement affectent négativement les progrès réalisés en matière de développement durable, en particulier pour les populations les plus pauvres.

L'augmentation du nombre de réfugiés dans le monde, en particulier en Amérique latine et dans les Caraïbes, ainsi qu'en Europe et en Amérique du Nord, est une conséquence des crises croissantes et est un défi majeur pour le développement.

L'espérance de vie est faible et les taux de pauvreté sont élevés et persistants dans les pays des groupes C, D, E et F, tandis que l'éducation des filles diminue de manière significative de C à H.

Les familles pauvres sont plus susceptibles de vivre des naissances de bébés de petit poids, des naissances prématurées, des grossesses à risque et de nombreux problèmes de santé.

L'Allocation canadienne pour enfants (ACE) est un paiement mensuel non imposable versé aux familles admissibles pour aider à subvenir aux besoins de leurs enfants de moins de 18 ans. Le montant varie selon l'âge de l'enfant (7 787 $ par année pour les moins de 6 ans et 6 570 $ par année pour les 6 à 17 ans) et est réduit progressivement dès que le revenu familial net rajusté dépasse 36 502 $. La prestation peut être complétée par la Prestation pour enfant handicapé, offrant jusqu'à 3 322 $ par année.

L'Allocation familiale est une aide financière versée aux familles ayant un enfant de moins de 18 ans à leur charge. Le montant varie selon le nombre d'enfants, le revenu familial et la situation conjugale. Le paiement maximal est de 2 923 $ par année par enfant, avec un supplément de 1 026 $ pour les familles monoparentales. L'allocation minimale s'élève à 1 163 $ par année par enfant, avec un supplément de 409 $ pour les familles monoparentales. L'Allocation familiale n'est pas annulée lorsque le revenu atteint un certain seuil, contrairement à l'allocation fédérale.

L'expression "problèmes de santé" doit être comprise au sens large et englobe les problèmes sociaux.

L'écart d'espérance de vie entre les personnes vivant en haute ville et celles vivant en basse ville est de huit ans. Ces disparités sont causées par des facteurs comme le revenu et l'accès à la santé, ainsi que par les conditions de vie et l'environnement.

Le néolibéralisme a influencé les politiques économiques des pays en développement à partir des années 1980, conduisant à des politiques d'ajustement structurel imposées par la Banque mondiale et le FMI.

Un des six chantiers du Plan d'action pour le mieux-être social et culturel des PN et des Inuits vise à améliorer les conditions socioéconomiques et l'inclusion sociale.

Les ODD sont plus ambitieux que les OMD et incluent des objectifs pertinents pour les pays riches.

L'accès à un premier emploi convenable est crucial pour l'intégration des immigrants.

L'approche multidisciplinaire du développement économique vise un but précis.

Les politiques d'ajustement structurel imposées par les institutions financières internationales ont eu un impact direct sur les pays en développement.

L'éducation des filles est considérée comme un facteur clé pour améliorer la situation des populations.

Les ODD visent à poursuivre les progrès réalisés par les OMD tout en incluant des dimensions plus larges et ambitieuses.

La Commission Viens recommande des mesures pour garantir que les cultures des populations autochtones ne soient pas perçues comme source de discrimination.

Des stratégies multiformes et intégrées sont nécessaires pour lutter contre la pauvreté.

Le Centre de collaboration nationale de la santé autochtone travaille en étroite collaboration avec la CRPA pour améliorer la santé des peuples autochtones.

La combinaison des politiques d'activation (mesures actives) et de transferts aux familles avec enfants a permis au Québec de figurer parmi les nations industrialisées avec le moins de pauvreté.

La typologie de Gough met en évidence les disparités entre les pays non membres de l'OCDE en matière de politiques sociales, en comparant des éléments tels que les dépenses en santé et en éducation, la scolarisation des filles, l'illettrisme, et l'espérance de vie.

Un crédit d'impôt remboursable du Québec qui vise à aider les travailleurs à faible revenu, calculé selon le revenu de travail, le revenu familial et la situation familiale.

Cette loi au Québec cible l'amélioration de la situation économique et sociale des personnes, la réduction des inégalités et le renforcement de la solidarité sociale.

Un ensemble de facteurs, tels que le revenu, l'emploi, la scolarité, le sexe, l'origine ethnique, les limitations fonctionnelles, l'orientation sexuelle, etc., expliquent l'apparition des inégalités sociales de santé.

L'écart d'espérance de vie entre les personnes vivant en haute ville et celles vivant en basse ville est de huit ans. Ces disparités sont causées par des facteurs comme le revenu et l'accès à la santé, ainsi que par les conditions de vie et l'environnement.

Les inégalités sociales de santé (ISS) sont des différences de santé qui sont injustes et évitables et qui se retrouvent dans l'ensemble de la société, incluant les personnes plus nanties. Il existe un gradient social dans l'accès à la santé et les personnes de plus haut statut socio-économique vivent plus longtemps.

La loi sur les Indiens (de 1876) a été fortement critiquée pour son objectif d'assimilation des peuples autochtones et pour son caractère paternaliste. Elle a contribué à la marginalisation des peuples autochtones.

Les personnes privées de logement vivent dans des lieux extérieurs (rues, parcs), des organismes d'hébergement d'urgence, des ressources de transition, des centres hospitaliers ou encore des établissements de détention provinciaux.

Le phénomène des travailleurs pauvres s'explique par la précarisation du marché du travail et du système de protection sociale. Ces deux éléments combinés rendent difficile la sortie de la pauvreté même pour les travailleurs.

Les déterminants sociaux de la santé (DSS) sont les facteurs qui influencent la santé des individus, au-delà de la génétique et des soins médicaux. Ils englobent les conditions de vie, les accès aux ressources et les inégalités sociales.

La position d'un individu dans la société, définie par son statut socio-économique, influence ses conditions de vie et, par conséquent, sa santé. Plus le statut socio-économique est élevé, plus les conditions de vie sont favorables, et plus la santé est meilleure.

Le manque d'accès aux ressources essentielles comme le revenu, l'emploi, le logement et les soins de santé peut découler de facteurs sociaux et économiques. Ces facteurs limitent les possibilités de participation à la vie sociale et économique.

L'accès aux opportunités et aux services publics, comme l'éducation et les soins de santé, est inégalement réparti selon le statut socio-économique. Les personnes plus défavorisées ont moins d'accès à ces services importants pour leur bien-être.

L'accès à la participation politique, à l'expression des besoins et à la prise en compte des intérêts est inéquitablement réparti dans la société. Les groupes marginalisés ont moins de pouvoir pour faire entendre leurs voix et défendre leurs intérêts.

L'accès aux ressources économiques telles que le revenu, l'emploi et le logement est inégalement distribué, affectant ainsi la capacité de subvenir à ses besoins. La pauvreté et le manque d'opportunités économiques contribuent à l'exclusion sociale.

Les relations sociales de soutien et de solidarité ne sont pas accessibles à tous, contribuant à la marginalisation et à l'isolement social. Les personnes exclues ont moins de réseaux sociaux pour les soutenir dans leurs difficultés.

La liberté de vivre selon ses propres valeurs et normes peut être limitée par les préjugés et les discriminations, conduisant à une exclusion culturelle. Les différences culturelles peuvent entraîner des difficultés d'intégration et de reconnaissance dans la société.

L'exclusion sociale se vit dans les interactions quotidiennes, dans les familles, les écoles, les milieux de travail et dans les systèmes de santé et de services sociaux. L'exclusion est un phénomène qui touche tous les aspects de la vie sociale.

L'OMS recommande d'améliorer les conditions de vie quotidiennes pour réduire les inégalités sociales de santé. Il faut s'assurer que tous les individus aient les mêmes opportunités d'accéder à une bonne éducation, à un travail décent, à un logement adéquat et à des soins de santé de qualité.

La répartition inégale du pouvoir, de l'argent et des ressources est un facteur crucial des inégalités sociales de santé. Il faut lutter contre la concentration du pouvoir et des richesses dans les mains de quelques-uns, et promouvoir une répartition plus équitable des ressources.

La collecte de données, l'évaluation des programmes et la formation du personnel sont essentielles pour comprendre et agir sur les déterminants sociaux de la santé. Il faut mesurer l'ampleur du problème, suivre l'efficacité des actions et former les professionnels de la santé et des autres secteurs à l'action sur les DSS.

La collaboration intersectorielle entre les systèmes de santé, d'éducation, d'emploi, etc., est indispensable pour aborder les déterminants sociaux de la santé. Il faut que les différents secteurs travaillent ensemble pour créer des solutions globales qui prennent en compte les différents facteurs influencant la santé.

L'implication des citoyens dans la conception et la mise en œuvre des politiques est cruciale pour réduire les inégalités sociales de santé. Les citoyens doivent avoir la possibilité de participer aux décisions qui les concernent, et d'exprimer leurs besoins et leurs idées pour améliorer leurs conditions de vie.

Le développement des communautés consiste à soutenir des projets de participation citoyenne pour favoriser l'inclusion sociale et la solidarité. Ces projets visent à renforcer les liens sociaux, à promouvoir l'autonomie et la responsabilité des citoyens, et à créer des solutions locales aux problèmes de santé et d'exclusion.