Philosophie de Kant: Moralité et Autonomie

Être soumis à ses désirs et non à sa raison. Perdre sa liberté car elle est influencée par des facteurs externes.

Suivre sa raison, être libre et indépendant dans ses choix. Posséder sa liberté.

Un impératif qui dépend d'une condition : « Si je veux X, alors je dois faire Y ».

Un impératif qui commande de manière absolue, sans condition : « Il faut le faire parce qu'il faut le faire ».

Pour savoir si une action est morale, on imagine que tout le monde adopte la même règle. Si cela conduit à une contradiction, l'action est immorale.

Une fin absolue, qui se justifie par elle-même, et ne dépend pas d'un but.

Chaque être humain doit être traité comme une fin en soi, jamais uniquement comme un moyen.

Le suicide et la prostitution sont immoraux car ils réduisent l'individu à un simple moyen.

La liberté morale implique de suivre sa raison plutôt que ses désirs. Cela signifie agir de manière autonome, en tant que législateur et sujet de la loi morale.

La conscience morale est un sentiment naturel et inné qui guide l'homme vers le bien. Elle pousse à agir de manière juste, même si cela va à l'encontre de ses intérêts.

Le devoir est une obligation morale ressentie indépendamment du caractère ou de l'éducation. Il s'agit d'agir par respect pour la loi morale.

L'origine du devoir renvoie à sa cause historique ou temporelle, tandis que son fondement est un principe ou une raison qui sous-tend son existence.

Les approches réductionnistes du devoir expliquent ce sentiment par des facteurs psychologiques ou sociaux, comme l'empathie ou l'éducation.

Calliclès croit que la morale est une invention des faibles pour contrôler les forts. Il n'y a pas de devoir moral, seulement le désir de puissance.

La théorie freudienne du surmoi explique que le devoir moral vient de l'intériorisation des interdits parentaux et sociaux. On se sent coupable si on les transgresse.

Le néo-darwinisme voit la morale comme un résultat de l'évolution. Un instinct nous pousse à ne pas attaquer nos semblables.

La déontologie est une théorie qui se concentre sur le devoir. Elle accorde plus d'importance à l'intention et à la motivation.

Les morales conséquentialistes s'intéressent aux résultats et aux conséquences de l'action. Elles jugent la moralité en fonction de l'impact de l'acte.

Les éthiques de conviction suivent des principes moraux absolus, sans considération pour le contexte ou les conséquences.

Les éthiques de responsabilité adaptent leur action au contexte et aux conséquences. Le bien du plus grand nombre est prioritaire.

Le déterminisme affirme que tous les événements sont prédestinés et qu'il n'y a pas de libre arbitre.

Le déterminisme crée un paradoxe : en le formulant, on suppose la liberté de pensée, ce qui contredit l'idée même du déterminisme.

Une théorie qui postule que l'avenir peut être prédit si l'on connaît les lois de la nature et l'état de tous les atomes à un instant donné.

Le principe d'incertitude d'Heisenberg stipule qu'il est impossible de connaître simultanément la position et la vitesse d'un électron, ce qui signifie qu'il y a un niveau fondamental d'indétermination.

L'idée que les créations humaines, comme les inventions ou les œuvres d'art, sont imprévisibles et ne peuvent être expliquées par le déterminisme.

Le fait de trouver des explications à des événements après qu'ils se soient produits, ce qui crée l'illusion qu'ils étaient prévisibles.

Spinoza définit la liberté comme la capacité d'agir par la seule nécessité de sa nature, en opposition à l'idée de libre arbitre.

L'idée que l'homme est conscient de ses désirs, mais pas de leurs causes profondes, ce qui crée l'illusion de liberté.

L'acte de faire le mal volontairement, allant à l'encontre de la morale et de Dieu.

La sensation d'être libre, qui persiste malgré les arguments du déterminisme.

Spinoza soutient que l'homme est déterminé par des causes externes dont il n'a pas conscience, ce qui implique l'existence d'un inconscient.

L'idée que la nature est homogène et soumise à des lois universelles, sans place pour le hasard ou l'intervention divine.

Des explications basées sur la volonté de Dieu, qui étaient dominantes au Moyen-âge, ont été remplacées par une approche mécaniste basée sur des lois vérifiables.

La possibilité d'une intelligence supérieure qui pourrait prédire l'avenir avec certitude en connaissant toutes les lois et l'état de tous les atomes.

Un événement ou une action qui ne possède pas de motif ou de raison identifiable.

Une conception du monde basée sur l'idée d'un ensemble de causes et d'effets, sans sens ni finalité.

La sensation subjective d'être libre, qui est remise en question par les arguments du déterminisme.

Capacité à prendre une décision sans motif, par la seule volonté.

Liberté de faire le bien, de choisir ce qui est juste.

L’homme n’est pas un maître absolu de son destin, il est soumis à des lois et des forces plus puissantes.

Assouvir tous ses désirs et passions, sans limites.

Transformer les désirs en une force positive et créatrice.

Idée que la nature est un modèle d'harmonie et de rationalité, à imiter.

Vision plus sombre de la nature, vue comme chaotique et dangereuse.

Doctrine qui prône le renoncement aux plaisirs terrestres pour atteindre le bonheur spirituel.

Doctrine qui affirme que le but de la vie est de rechercher le plaisir.

Distinction entre les désirs naturels et nécessaires, naturels non nécessaires et vains.

Paix de l'âme obtenue par la limitation des désirs.

Distinction entre ce qui dépend de nous (opinions, désirs) et ce qui n'en dépend pas (richesse, santé).

Désir de la présence de l'objet désiré.

Désir de l'absence de l'objet répugné.

L'état durable de satisfaction, de plaisir ou de jouissance.

L'absence de troubles, de souffrances physiques ou mentales.

Un acte réfléchi et conscient.

Une limite naturelle et nécessaire (ex: manger pour survivre).

La capacité à maîtriser ses désirs grâce à la raison.

La vertu qui s'oppose à la "démesure" et conduit à l'esclavage par les plaisirs.

Le désir n'est pas mauvais en soi, mais il est tyrannique car il ne connaît pas de limites.

La raison permet de maîtriser ses désirs et d'introduire de l'ordre dans l'âme.

Être soi-même et suivre sa vocation.

Agir en se conformant aux normes sociales, suivre les normes sociales.

Faire ce qui nous rend vraiment heureux, indépendamment des normes.

Accomplir des actions significatives, pas seulement être sans obstacles.

Toutes les actions n'ont pas la même valeur.

La liberté doit se concentrer sur ce qui est important, pas sur le futile.

La conception négative de la liberté est définie comme l'absence de contraintes extérieures, empêchant le mouvement. C'est comme si la liberté était un mouvement libre et fluide, non obstrué par des barrages.

La liberté négative ne prend en compte que les contraintes extérieures, elle ne considère pas les obstacles intérieurs comme les phobies ou les addictions, qui limitent la liberté d'agir.

La liberté positive souligne l'importance du choix réfléchi et conscient. Être libre, c'est exercer sa capacité à faire des choix délibérés, basés sur la raison.

Aristote distingue le désir, qui est spontané et souvent irréfléchi, du choix, qui est un acte réfléchi et délibéré, guidé par la raison.

La capacité à prendre de bonnes décisions et à faire des choix éclairés, issue de l'expérience et de la sagesse pratique.

Le devoir est une obligation morale ressentie indépendamment de notre caractère ou de notre éducation. Il s'agit d'agir par respect pour la loi morale.