Philosophie Antique et Médiévale

La cité est une entité naturelle et l'homme est naturellement destiné à vivre en société.

Le bien commun désigne ce qui est bénéfique à tous les membres de la communauté.

Les vertus sont des qualités morales qui permettent à l'individu de vivre une vie bonne et vertueuse.

La justice est la vertu qui consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû.

La justice distributive consiste à distribuer les biens et les charges proportionnellement aux mérites de chacun.

La justice communicative consiste à traiter tout le monde de la même manière, sans favoritisme.

L'amitié est un sentiment de proximité et d'affection entre les personnes qui contribue à l'unité de la communauté.

L'unité est essentielle à la communauté, car elle permet aux membres de la communauté de partager un but commun.

L'homme est naturellement doté d'une âme intellectuelle, contrairement aux animaux qui ne possèdent qu'une âme sensible.

La volonté générale, c'est l'expression de la volonté de tous les citoyens, et non pas simplement la somme des volontés individuelles.

La déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC) proclame la souveraineté de la nation et les droits naturels de l'homme.

La vie politique est essentielle au bien commun. Thomas d'Aquin reprend la philosophie grecque et affirme que l'homme est naturellement un être politique.

L'homme perd sa liberté individuelle en entrant dans la société, mais il gagne la liberté civile, qui est définie par la loi, expression de la volonté générale.

L'objectif moral ultime est de suivre les enseignements divins, d'agir avec justice et intégrité.

L'ordre social est inhérent à la nature humaine. C'est un cadre défini par la nature, mais l'homme peut choisir le régime politique le plus adapté.

La critique du contrat social par des penseurs tels que Voltaire et Montesquieu réfute l'idée d'une société fondée sur un accord de volonté, préférant une approche historique et pragmatique.

Selon Joseph de Maistre, l'homme est défini par l'histoire et ses institutions, remettant en question le concept d'un contrat social.

La cité est le résultat d'une rencontre entre la nature et la raison. L'homme doit réfléchir pour déterminer le meilleur régime politique.

L'homme-machine est une idée des Lumières, qui voit l'homme comme un organisme complexe fonctionnant selon des lois mécaniques.

La politique est intrinsèquement liée à la nature humaine et à la raison. L'homme est un être raisonnable par nature, il est donc naturellement engagé dans la vie politique.

Le pouvoir politique vient de Dieu. Il se transmet au peuple qui choisit le type de régime, que ce soit la monarchie, l'aristocratie ou la démocratie.

L'homme est un organisme sensible qui reçoit des informations de l'extérieur et réagit de manière mécanique, selon Rousseau.

L'éducation est essentielle pour l'homme, car elle permet de développer ses capacités innées, selon Rousseau.

Le pouvoir du roi est considéré comme sacré, et est justifié par un droit divin. Cependant, ce n'est pas Dieu qui choisit le roi lui-même.

La société est le fruit d'un accord entre les individus, un contrat social. Cette idée est basée sur les travaux de plusieurs philosophes.

La Convention Montagnarde, en place jusqu'en juillet 1794, cherchait à instaurer une République et à abolir le pouvoir de l'Église.

L'insurrection de Vendée montre la division du peuple face à la Révolution, révélant que la volonté générale n'est pas toujours unanime.

Marsile de Padoue critique l'autorité de l'Église comme institution, la réduisant à une communauté de chrétiens individuels.

Le scientisme est une foi absolue dans la science et son pouvoir d'explication du monde, y compris de l'homme et de la société.

Guillaume d'Ockham s'oppose à l'Église et soutient la primauté de la raison individuelle sur l'autorité religieuse.

Auguste Comte, fondateur du positivisme, voit la société comme un grand organisme évoluant à travers des étapes successives.

Le droit est fondé sur la nature humaine et s'applique à chaque individu. L'homme a des droits naturels qui doivent être respectés.

L'état de nature est caractérisé par l'isolement et la liberté individuelle, mais aussi par la peur et l'incertitude.

L'eugénisme, inventé par Francis Galton, vise à améliorer l'espèce humaine via la sélection naturelle et artificielle, et à éviter la reproduction des individus jugés faibles.

L'école positiviste pénaliste explique le crime comme un phénomène naturel, dénué de moralité et lié à des caractéristiques physiques, mettant en question le libre arbitre.

Le contrat social implique un transfert des droits naturels des individus à l'État, appelé Léviathan, en échange de sécurité et d'ordre.

L'état de nature n'est pas une période de guerre, mais un état de liberté et d'autosuffisance limité par des conflits et des injustices.

Le marxisme, une théorie développée par Karl Marx, soutient que l'histoire humaine est une lutte de classe entre les dominants et les dominés. Cette lutte est expliquée par les rapports de production, qui changent au fil du temps. Marx prédit que le capitalisme conduira à une révolution prolétarienne, créant une société sans classes appelée communisme.

Le nazisme, une idéologie basée sur le concept de race supérieure, croit que l'histoire est définie par des luttes raciales. Il identifie les Allemands comme descendants des Aryens, une race supérieure, et les Juifs comme des ennemis à combattre. Le nazisme se fonde sur une vision du monde hiérarchisée et impitoyable.

L'écologie est un terme récent qui s'intéresse à la relation entre l'homme et la nature. Elle met en lumière la nécessité de protéger l'environnement et de reconnaitre l'importance de la biocénose. L'écologie soulève la question de la place de l'homme dans le monde naturel.

L'antispécisme est une philosophie qui soutient que toutes les espèces sont égales en valeur, et que l'homme n'a pas de droit moral supérieur sur les animaux. Cette doctrine plaide pour une considération égale des intérêts de tous les êtres sensibles.

La nation est un concept qui représente une communauté d'individus partageant une histoire, une culture et une langue communes. Cette solidarité construit un sentiment d'appartenance et renforce le lien entre ses membres.

Le nationalisme révolutionnaire est un mouvement politique qui prône la création d'États-nations indépendants. Il est fondé sur l'idée que chaque nation a droit à son propre État, et que la volonté générale de la nation doit être respectée.

Le nationalisme traditionnel est un courant patriotique qui met l'accent sur l'héritage et la culture nationaux. Il s'oppose souvent aux influences étrangères et encourage la fierté d'appartenance à la nation.

Le fascisme est une idéologie totalitaire qui prône un État fort et autoritaire dirigé par un leader charismatique. Le fascisme s'oppose à la démocratie, aux mouvements socialistes et au libéralisme.

L'Antiquité grecque et romaine était marquée par une religion polythéiste où les dieux influençaient la vie de la cité. Les dieux étaient consultés pour obtenir des conseils et des protections face aux dangers.

Dans la tradition juive, l'histoire du peuple d'Israël est centrée sur un seul Dieu. Le roi est choisi par Dieu et son règne est considéré comme sacré.

Le catholicisme, issu du judaïsme, se distingue en proclamant Jésus comme le fils de Dieu. Il se présente comme une religion universelle s'adressant à tous les hommes.

Le christianisme, en reconnaissant l'autorité de l'Empire romain, distingue le pouvoir spirituel du pouvoir temporel.

Le déterminisme social, popularisé par Marx, propose que l'histoire et les conditions de vie sont déterminées par les rapports de production.

Le déterminisme biologique, une idée centrale du nazisme, suggère que l'histoire est dictée par la lutte entre races. Les Nazis considéraient les Allemands comme une race supérieure et les Juifs comme une race inférieure.

L'écologie radicale est un courant de pensée qui considère l'homme comme une partie intégrante de la nature et non un maître de celle-ci. Il lutte contre l'exploitation de la nature et défend la protection des espèces.

Ce sont les régimes politiques considérés comme les meilleurs, fondés sur la vertu et le bien commun.

Ce sont les régimes politiques considérés comme défectueux car dérivant des formes pures, ils sont corrompus et conduisent à l'abus de pouvoir.

Ce sont des formes de gouvernement qui tentent de combiner les avantages des formes pures et déviées, offrant un équilibre entre les différents pouvoirs.

Se défini par la concentration du pouvoir dans les mains d'un seul individu, le prince, qui gouverne dans l'intérêt du bien commun.

Un gouvernement dirigé par une élite, les aristocrates, qui sont considérés comme les plus aptes à gouverner en vertu de leur naissance et de leurs compétences.

Gouvernement tyrannique, où un seul individu concentre tous les pouvoirs et les exerce à son profit personnel, sans tenir compte du bien commun.

Régime où le pouvoir est détenu par un petit groupe d'individus, souvent les plus riches, qui gouvernent dans leur propre intérêt.

Régime politique où le pouvoir est exercé par le peuple, soit par la voie du suffrage universel, soit par la représentation.

Une forme de gouvernement qui combine des éléments de la monarchie, de l'aristocratie et de la démocratie, créant un équilibre entre les différentes parties.

Le concept selon lequel la souveraineté, c'est-à-dire le pouvoir suprême, est indivisible, permanente et inhérente à une seule personne, le souverain.

L'ensemble des règles, lois et institutions qui régissent une société, un État ou une communauté.

La séparation des pouvoirs en trois branches : exécutif, législatif et judiciaire.

Le concept selon lequel tout individu, même le monarque, est sujet à la loi et doit respecter les droits fondamentaux.

L'usage abusif du pouvoir par un dirigeant, généralement au détriment du bien commun.

Locke soutient que le gouvernement doit respecter les droits naturels. S'il ne le fait pas, il peut être renversé par le peuple.

Le pouvoir souverain appartient au peuple, qui peut choisir ou renverser son dirigeant.

Le coup d’État moderne vise à renverser l’État et modifier ses institutions.

La Révolution Française a été déterminante pour l'évolution des idées politiques et a inspiré de nombreuses autres révolutions.

Inspiré des idées de Marx, le fascisme promet une transformation totale en dépassant les institutions existantes.

Le pouvoir est considéré comme quelque chose de négatif et les luttes se multiplient sans objectifs précis ni leadership clair.

La désobéissance civile est une forme de résistance pacifique contre les lois ou les politiques injuste.

Nouvelle phase de la modernité, caractérisée par l'abandon des métarécits, le consumérisme, l'exaltation de la diversité et la société des droits.

Phase finale de la modernité, caractérisée par le désenchantement du monde et la perte de confiance dans les idéologies globales.

Absence de récits universels et absolus pour expliquer le monde et guider l'humanité.

Société où la consommation est un moteur principal de l'économie et de la vie sociale.

Idée selon laquelle la société est composée de groupes distincts qui se définissent par des valeurs, des intérêts ou des modes de vie propres.

Éclatement du communautarisme, valorisation de la diversité des individus et des cultures.

Mouvement qui vise à améliorer les capacités humaines en utilisant les technologies, notamment pour repousser les limites de la mortalité et de la nature.

Croissance du nombre de droits subjectifs réclamés par les individus, pouvant mener à une situation où les minorités exercent un pouvoir disproportionné.

Philosophie qui propose que l'État n'ait que des fonctions régaliennes (justice, défense, monnaie) et qu'il n'intervienne dans la vie sociale que lorsque des autorités inférieures sont incapables de remplir leurs fonctions.

Idée que l'État doit être neutre et ne pas promouvoir une morale ou un mode vie particuliers, se limitant à garantir la liberté individuelle et la protection des droits.

Philosophie économique qui accorde une importance centrale à la recherche du profit personnel et à la spontanéité des forces du marché.

Idée que l'État doit intervenir dans l'économie pour réduire les inégalités et assurer le bien-être de tous.

Mouvement idéologique qui vise à abolir l'État et à promouvoir l'autogestion collective.

L'Église catholique affirme que l'enseignement de Jésus s'appuie autant sur les textes sacrés que sur la tradition orale, transmise par les papes et les conciles. Les protestants, quant à eux, insistent sur la seule Bible comme source d'autorité.

Le protestantisme s'épanouit, remettant en question l'autorité religieuse et donnant naissance à diverses interprétations et communautés. Cette liberté d'interprétation des Écritures conduit à la multiplication de sectes et d'interprétations différentes du christianisme.

L'État confessionnel signifie que l'autorité politique est étroitement liée à la religion. Luthe et Calvin, les grands réformateurs protestants, soutiennent l'importance de l'État dans l'application de la loi religieuse.

Le protestantisme rejette l'idée d'un ordre social naturel, fondé sur la tradition antique, et encourage une approche plus démocratique. Cette mise en question de l'autorité des Anciens se traduit par une méfiance envers les références classiques.

L'Islam, fondé sur les révélations de Mahomet, est une religion qui s'articule autour de la communauté des musulmans, l'Umma, qui est à la fois religieuse et politique. Après la mort du Prophète, un conflit sur la succession a donné naissance à deux branches principales : les Sunnites et les Chiites.

Machiavel, dans ses écrits, notamment "Le Prince", se focalise sur l'État et le pouvoir politique sans se soucier de questions morales ou religieuses comme le salut ou le paradis. Il prône une vision pragmatique et cynique du pouvoir.

Machiavel met l'accent sur l'efficacité du prince, qui doit maintenir son pouvoir par tous les moyens nécessaires. Il doit inspirer la peur pour se faire respecter et atteindre ses objectifs.

Le libéralisme s'appuie sur l'idée de liberté individuelle et de raisonnement personnel. Il s'oppose à l'autorité religieuse et prône une société basée sur l'autonomiedes individus.

L'Encyclopédie, un ouvrage majeur des Lumières, se positionne en opposition à l'Église et à la religion chrétienne. Voltaire, un des auteurs influents, se décrit comme un critique acerbe des dogmes religieux.

Rousseau, philosophe des Lumières, propose une religion civile, qui s'impose à la société et se fonde sur une profession de foi commune, visant à garantir l'unité et la cohésion sociale.

La sécularisation marque le retrait de la religion de la sphère publique au profit de la politique. Le pouvoir politique devient la fin ultime, sans considération pour des fins transcendantes.

La Révolution Française marque un tournant politique et symbolique, avec la création d'un calendrier républicain et une rupture symbolique avec le calendrier chrétien. La religion devient intramondaine et la République prend le relais du sacré.

Pour Éric Voegelin, la sécularisation n'a pas fait disparaitre la religion, mais a conduit à l'émergence de nouvelles formes de foi ayant un caractère immanent, au service de la politique.

Pierre Leroux, critique du lien religieux entre les hommes, appelle à la solidarité comme nouvelle religion. Le peuple doit avoir foi dans la République et contribuer à la construction d'un peuple républicain.

Le totalitarisme, terme apparu au XXème siècle, désigne des regimes totalitaires qui cherchent à contrôler tous les aspects de la vie sociale et politique, comme l'Allemagne nazie, la Russie soviétique et l'Italie fasciste.

Le totalitarisme se caractérise par une idéologie dominante qui explique tout, la terreur pour éliminer les opposants, un parti unique dirigé par un chef charismatique, un contrôle économique centralisé et une mainmise sur les communications.