Petite histoire de la pédagogie différenciée

L'idée que chaque élève a des besoins individuels et que l'enseignement doit être adapté à ces besoins.

Un plan d'apprentissage individualisé qui permet aux élèves de progresser à leur propre rythme.

Un livre écrit par Édouard Claparède en 1921 qui défend l'idée que l'éducation doit s'adapter aux besoins individuels de chaque élève.

Un livre écrit par Henri Bouchet en 1933 qui propose des méthodes pour individualiser l'enseignement.

La mise en place du « collège unique » en 1975 a été un facteur important de l'essor de la pédagogie différenciée.

La reconnaissance des différences entre les individus et le rejet de l'indifférence aux différences, à l'origine de la reproduction des inégalités.

Les différences liées aux conditions économiques et matérielles des élèves, qui doivent être combattues par des actions politiques pour la justice sociale.

Les différences dans le rapport au savoir des élèves, qui dépendent de leur contexte culturel et doivent être prises en compte dans la pédagogie.

Les différences dans le développement social et affectif de chaque élève, qui doivent être considérées par le professeur pour créer un environnement d'apprentissage favorable.

Les différences de niveau scolaire, qui ne doivent pas être minimisées mais prises en compte pour proposer des apprentissages adaptés à chaque élève.

Un modèle pédagogique qui reconnaît les différences entre les élèves et s'adapte à leurs besoins individuels.

La pédagogie différenciée était perçue comme une synthèse cohérente entre la dimension axiologique, épistémologique et praxéologique, offrant une approche global à l'apprentissage.

La pédagogie différenciée s'est construite grâce à un contexte favorable, notamment la recherche scientifique et les besoins éducatifs de l'époque.

La pédagogie différenciée a connu un succès important, mobilisant de nombreux enseignants et stimulant une dynamique positive.

L'auteur soulève des questions sur la diversité des différences et la pertinence de certains concepts comme les styles cognitifs ou les intelligences multiples.

La réforme scolaire de 1975 a mis fin à la séparation des élèves en différents types de collèges, fusionnant les classes de type 1, 2 et 3 en un seul type de collège. Tous les élèves sont désormais scolarisés dans les mêmes classes, sur le modèle des sixième et cinquième de type 1, où les meilleurs élèves étaient scolarisés.

La réforme de 1975 a imposé l'organisation d'heures de soutien ou d'approfondissement dans trois disciplines (français, mathématiques et langue vivante). L'objectif était de garantir la démocratisation et de répondre aux besoins spécifiques de chaque élève.

L'idée que la fusion des collèges s'est faite en se calant sur le modèle des meilleurs élèves, avec une logique implicite que les meilleures pratiques se trouvent où se trouvent les meilleurs élèves. Cela pose la question du prestige des différents types d'écoles et des méthodes d'enseignement.

L'organisation du temps scolaire pour les heures de soutien et d'approfondissement n'a pas toujours été efficace. De nombreux enseignants ont choisi de traiter le programme en classe complète, rendant le système de soutien inefficace.

La réforme de 1975 a tenté de créer un système éducatif plus égalitaire. Cependant, l'évolution de la pédagogie et de l'organisation du temps scolaire a remis en question la mise en pratique du collège unique et des heures de soutien.