Neurobiologie des émotions

Augmente directement ou indirectement la dopamine (DA) dans le cerveau.

La dépendance est définie comme un besoin irrépressible de répéter un comportement, comme la consommation de drogues.

Il faut prendre en compte plusieurs facteurs pour comprendre l'effet d'une substance sur une personne.

Lorsque le circuit des récompenses est stimulé excessivement, il peut entraîner une dépendance.

Différentes substances agissent en imitant les neurotransmetteurs naturels du cerveau ou en augmentant leur libération, entraînant une modification du circuit des récompenses.

L'amygdale joue un rôle essentiel dans la gestion des émotions, agissant comme un pont entre la sensation physique et notre conscience. Elle est particulièrement impliquée dans la peur et l'anxiété.

L'amygdale est responsable de la mémoire implicite, le renforcement émotionnel et l'apprentissage émotionnel. Elle nous permet de reconnaître les émotions, d'indexer les expériences affectives et de mémoriser la peur.

Le rôle principal de l'hippocampe est la mémoire explicite, permettant de se rappeler le contexte d'une situation. Il joue également un rôle dans la régulation de l'anxiété en comparant les informations sensorielles aux événements attendus via le circuit septo-hippocampique.

L'hypothalamus est le centre de contrôle des réponses psychosomatiques accompagnant les réactions émotionnelles, ajustant et coordonnant la pression sanguine, la fréquence cardiaque et la taille de la pupille.

L'hypothalamus contrôle l'hypophyse, la glande maîtresse du système endocrinien, qui régule l'ensemble des hormones du corps.

L'aire tegmentale ventrale (ATV) est une zone cérébrale où la dopamine est synthétisée. Les projections de l'ATV vers d'autres régions du cerveau, comme le noyau accumbens et le cortex frontal, sont cruciales pour le système de récompense.

Le système de récompense est un réseau de structures cérébrales impliquées dans le plaisir, la motivation et l'apprentissage. Il joue un rôle crucial dans la dépendance.

Le noyau accumbens est une région clé du système de récompense, recevant des projections de l'aire tegmentale ventrale. Il joue un rôle dans le plaisir, la motivation et la dépendance.

Le système limbique est un ensemble de structures cérébrales qui jouent un rôle crucial dans les émotions, la motivation, la mémoire et l'apprentissage.

Il est composé de plusieurs structures, dont l'amygdale, l'hippocampe, l'hypothalamus, le gyrus cingulaire et le cortex préfrontal.

Paul Broca, un neurochirurgien français, a identifié une région du cerveau qu'il a nommée le "grand lobe limbique" au 19ème siècle, considérant qu'il était associé aux comportements instinctifs et primaires.

James Papez a proposé, en 1937, un circuit neuronal impliquant plusieurs structures du système limbique, appelé le "circuit de Papez". Il est aujourd'hui associé à la mémoire plutôt qu'aux émotions.

L'amygdale traite les informations émotionnelles et est notamment impliquée dans la peur, l'hippocampe se concentre sur la mémoire et le contexte, le cortex préfrontal intervient dans la planification de la réaction.

Les troubles anxieux peuvent résulter d'une hypersensibilité de l'amygdale et du striatum, qui engendrent une réponse émotionnelle exacerbée, tandis que le cortex préfrontal et l'hippocampe peuvent être moins efficaces dans la régulation de l'anxiété et de l'attention.

La dépression est associée à des perturbations du métabolisme, du volume et de la connectivité dans le cortex préfrontal, l'hippocampe, l'amygdale et le gyrus cingulaire.

Une diminution des niveaux de sérotonine, un neurotransmetteur important pour la régulation de l'humeur, est également observée dans la dépression.

Un neurotransmetteur responsable de la régulation de l'humeur, du sommeil, de l'appétit et de la cognition. Les antidépresseurs visent à augmenter les niveaux de sérotonine dans le cerveau.

Un état mental caractérisé par une tristesse profonde, un manque d'intérêt, une perte d'énergie, des difficultés de concentration et des troubles du sommeil.

Un ensemble de structures cérébrales impliquées dans le traitement du plaisir, de la motivation et de la récompense.

Un neurotransmetteur clé dans le circuit des récompenses, associé à des sentiments de plaisir et de motivation.

Des substances chimiques qui agissent sur le système nerveux central, modifiant l'activité des neurones.

Une augmentation de la libération de dopamine dans les régions du circuit des récompenses, engendrant une sensation de plaisir intense.

Les SPA provoquent un renforcement positif plus puissant que les stimuli naturels, expliquant le développement de dépendance.

L'utilisation répétée de SPA entraîne une adaptation du cerveau, nécessitant des doses plus élevées pour obtenir le même effet.

Une augmentation du récepteur de dopamine et une augmentation de la libération de dopamine.

L'augmentation de la dopamine par les SPA est notable, mais elle persiste moins longtemps que la réponse naturelle aux stimuli naturels.

Stimulant présent dans le chocolat qui active les mêmes récepteurs que le THC (cannabinoïde).

Unité de mesure de la dépendance qui décrit la progression de l'addiction, illustrant les phases d'intoxication, de sevrage et d'anticipation.

L'apprentissage de l'association entre des éléments liés à la drogue et la sensation d'euphorie, augmentant le désir et l'anticipation.

L'adaptation du cerveau à la drogue, conduisant à une diminution de la sensibilité à la dopamine.

L'ensemble des mécanismes qui réduisent la réponse à la dopamine, rendant nécessaire une plus grande quantité de drogue pour le même effet.

La diminution de la dopamine dans le striatum, une région clé du cerveau associée à la récompense et à la motivation.

L'ensemble des symptômes négatifs ressentis lors du sevrage de la drogue, tels que la dysphorie, l'anxiété et l'irritabilité.

La recherche de sensations agréables en consommant la drogue, afin de compenser l'affect négatif du sevrage.

Les facteurs qui augmentent le risque de rechute, tels que les envies de drogue, le stress et l'impulsivité.

Les effets cognitifs et mnésiques possibles à court et long terme de la consommation de drogues.

Le locus coeruleus est une région du cerveau impliquée dans la gestion des émotions et des motivations. Il est souvent appelé le "centre d’alarme du cerveau" car il est activé en situation de manque ou de besoin. Il joue un rôle crucial dans le circuit des récompenses, en particulier dans le système de dopamine.

Le striatum est une partie importante des ganglions de la base, impliqué dans le mouvement, l'apprentissage et la motivation. Il reçoit des signaux du cortex cérébral et les transmet au noyau accumbens.

Le noyau accumbens est une région du cerveau qui joue un rôle essentiel dans le circuit des récompenses, en particulier dans le plaisir et l’addiction. Il est activé par des stimuli gratifiant et est crucial pour l'apprentissage par renforcement.

Le cortex préfrontal est la partie la plus antérieure du cortex cérébral, située juste derrière le front. Il est responsable de la planification, du contrôle des impulsions, de la prise de décision et des fonctions exécutives comme la mémoire de travail. Il joue également un rôle important dans la gestion des émotions et des comportements sociaux.

Le gyrus cingulaire est une région située au-dessus du corps calleux et est impliqué dans la régulation des émotions, la mémoire de travail, le contrôle des impulsions et la prise de décision. Il joue un rôle crucial dans l'attribution d'une valeur émotionnelle aux situations.

Le cerveau émotionnel est constitué d'un ensemble de structures cérébrales qui sont impliquées dans le traitement et la régulation des émotions et de la motivation. Il comprend des régions comme le cortex préfrontal, l'amygdale, l'hippocampe et le gyrus cingulaire.

Le néocortex, aussi appelé cortex cérébral, est la couche la plus externe du cerveau, responsable des fonctions supérieures telles que la pensée, le langage, la mémoire et la conscience. Il a une fonction de contrôle exécutif qui lui permet de supprimer la réponse émotionnelle réflexe et d'adapter nos comportements aux normes sociales.

Le cortex préfrontal est responsable de la prise de décision, de l'attention et de la planification. Il nous permet d'évaluer les différentes options et d'ajuster nos actions pour qu'elles soient socialement acceptables. Il est notamment impliqué dans l'inhibition, le jugement moral et de valeur.