Naissance de l'État : Autorité et Souveraineté

Le principe selon lequel la religion des sujets est déterminée par la religion du prince qui règne sur eux.

Une période de conflits sanglants en Europe au XVIIe siècle, principalement liés aux différences religieuses et au pouvoir des États.

La conférence de Westphalie de 1648, qui a marqué la fin des guerres de religion en Europe et l'émergence de l'État moderne.

Un système politique où le pouvoir est concentré dans les mains d'un souverain absolu, qui contrôle à la fois l'État et la religion.

Le concept de la tolérance religieuse, qui permet à l'État de contrôler les conflits religieux et de maintenir l'ordre public.

La reconnaissance par l'État de la liberté de conscience et du droit des individus à choisir leur religion.

Le droit naturel est un ensemble de droits inhérents à chaque individu, indépendamment de sa religion ou de son appartenance à un État.

La séparation du pouvoir religieux et du pouvoir politique.

La gestion de la monnaie par l'État, qui doit servir l'intérêt de la communauté et non pas celui du prince.

Le principe de la liberté du commerce, qui permet aux individus d'exercer librement leurs activités économiques.

La formation d'un État nécessite une division du travail et la distinction entre différents groupes sociales. Par exemple, on observe traditionnellement une séparation entre les clercs, les militaires et les travailleurs, qui peuvent être encore subdivisés en paysans, artisans et commerçants.

L'autorité et la souveraineté sont essentielles à la création d'un État. L'autorité représente le pouvoir d'une personne ou groupe à diriger et gouverner, tandis que la souveraineté se réfère à la reconnaissance de l'État comme instance légitime de son propre gouvernement.

L'État définit un « intérieur » et un « extérieur » en distinguant les membres de la société de ceux qui ne le sont pas. Cette distinction peut être fondée sur des critères ethnoraciaux, résidentiels, ou d’appartenance à la société.

L'État est une entité qui à la fois relie et distingue les individus. Il reconnaît l'appartenance d'une personne à une communauté et la « dette de vie » qu'elle a envers celle-ci.

L'État se manifeste par une série d'exigences, telles que les impôts, le service militaire ou le travail obligatoire, afin d'exiger le « service » lié à la « dette de vie » envers la communauté.

L'autorité et la souveraineté sont indissociables à la formation d'un État. L'autorité représente la capacité à diriger, tandis que la souveraineté se réfère à la légitimité de ce gouvernement.

L'État se présente souvent comme un garant du sacré, mettant en relation le salut matériel et spirituel de la communauté. Le destin de l'État dépasse celui des individus, et la personne incarnant l'autorité est souvent considérée comme sacrée.

L'État utilise la notion du sacré pour asseoir son autorité et justifier son existence. Il utilise la transcendance pour asseoir son pouvoir et garantir la cohésion de la communauté.