Modèle de Russel et Carroll sur les émotions

Le modèle de Russel et Carroll

• Ce modèle représente les sentiments de base et combinés.
• Il utilise quatre curseurs : émotions positives et négatives avec activation forte et faible.
• L’ennui correspond à une activation faible, tandis que le sentiment d’être stimulé correspond à une activation forte.
• Le modèle montre que "heureux" a une position basse par rapport au ressenti général.
• Il permet d’identifier des émotions précises chez les adultes.
• Les enfants, en revanche, ont des émotions primaires et ne connaissent pas toutes les émotions complexes.

Les émotions : définition

• Elles sont des réactions involontaires et non raisonnées à des stimuli externes.
• La honte est un exemple d'émotion complexe qui combine la peur et la colère, cette dernière étant dirigée vers soi-même.
• La compréhension des émotions est cruciale car elles peuvent être difficiles à décrypter.
• Il faut tenir compte du contexte et des interactions.

Le besoin d’autrui - Innéité

• Le besoin d'autrui est inné chez le bébé humain.
• Il est aussi important que le besoin alimentaire ou de chaleur.
• Le bébé développe des comportements spécifiques pour attirer et entretenir la présence d'autrui (succion, agrippement, regard qui suit, pleurs).

L’attachement - Système de régulation de la proximité

• La proximité physique apaise le bébé, tandis que l’éloignement déclenche des comportements tels que les pleurs.
• Le développement cognitif et la construction de figures d’attachement influencent la façon dont le bébé gère la proximité.

Le développement du concept de soi

• Le concept de soi se développe vers l’âge de 2 ans.
• Il est lié à la conscience de soi (identifier son identité et son opinion) et à l’interaction avec l’environnement.
• Le concept de soi se développe de manière concrète vers l’abstrait.

L’estime de soi

• C’est le jugement porté sur soi-même.
• Elle est influencée par la conscience de soi et la comparaison sociale.
• Elle se base sur quatre composantes : compétences scolaires, sociales, physiques et l’apparence.
• L’estime de soi a un impact majeur sur la réussite scolaire, l’orientation et les pratiques addictives.

Les 4 styles parentaux

• Quatre styles parentaux existent : autoritaire, démocratique, désengagé et permissif.
• Les styles parentaux varient selon les cultures, les parents américano-européens privilégiant le style démocratique, tandis que les parents américano-asiatiques, hispaniques, africains pratiquent un style plus autoritaire.
• Les impacts des différents styles parentaux varient, un contrôle coercitif pouvant être perçu comme intrusif chez les adolescents, tandis que le style autoritaire peut être associé à une plus grande efficacité chez les adolescents coréens.

L’adulte bienveillant et engagé

• Il est crucial pour le développement de l’enfant.
• Il favorise la capacité à développer des projets de vie, à décider et encourage les adolescents en tenant compte de leurs forces et intérêts.
• Il crée un environnement sûr et stable qui permet une exploration du monde extérieur.

L’école décente

• Les expériences directes de l’éducation et l'environnement éducatif influencent la notion d’école décente.
• Un environnement sûr et de qualité est crucial pour un bon apprentissage.

L’attention divisée

• Elle implique la gestion de deux stimuli externes différents.
• Elle peut entraîner un traitement moindre des informations.
• Elle coûte plus d’énergie cognitive.

L’effet Stroop

• Il illustre la difficulté d’inhiber une réponse automatique.
• L’exemple du texte et de la dictée montre que l’enfant privilégie le sens du texte et développe une écriture automatique.

Traitement intentionnel vs automatique

• Le traitement intentionnel implique un contrôle, la focalisation sur des informations nouvelles et coûte cher sur le plan cognitif.
• Le traitement automatique est autonome, peu coûteux et rapide.

Les sous-systèmes attentionnels

• La mémoire de travail est temporaire et stocke les informations nécessaires.
• La flexibilité mentale permet de changer d’activité.
• La capacité attentionnelle est mesurée par des tests de répétition de chiffres.
• Les six sous-systèmes attentionnels sont essentiels pour un bon traitement de l’information.
• Des difficultés dans le contrôle et le déplacement de l’attention peuvent compliquer l’apprentissage.