L'Intervention du Pape et les Communes Italiennes

Study Notes

L'Intervention du Pape et les Communes Italiennes

Le Pape intervient auprès de ses légats, ce qui conduit au déposition de l'empereur Frédéric II en 1250.
Les communes italiennes gagnent en puissance mais sont divisées intérieurement.
Deux factions opposées émergent : les Gibelins (pro-empereur) et les Guelfes (pro-Pape).
Au milieu du XIIIe siècle, les communes populaires prennent de l'importance, le Popolo (citoyens) s'allie aux Guelfes pour contrer l'élite militaire locale (militia).
De nouvelles institutions apparaissent, comme le capitaine du Popolo, le conseil du Popolo, le conseil des anciens et les prieurs (pouvoir exécutif).
Les représentants de métiers (arts) entrent en jeu dans la gestion des communes.
Les divisions entre Guelfes et Gibelins restent présentes au sein des communes.

Les Flandres

L'assassinat du comte de Flandre en 1127 profite aux grandes villes comme Bruges et Gand pour s'affirmer, affaiblissant le pouvoir comtale.
Philippe Auguste, seigneur du comte de Flandre, reconnaît le magistrat d'Arras en 1194 (institution communale).
L'intégration du comté dans le domaine royal, appuyé sur les élites locales, se poursuit.
Cette intégration s'intensifie en 1195 avec Tournai.
L'affaiblissement du comte Ferrand de Flandre après la bataille de Bouvines (1214) profite au roi de France.
Les communes deviennent un outil pour le roi contre le pouvoir comtale, soutenues par les élites marchandes et industrielles urbaines.
De nouvelles lignes de fracture se créent : le comte de Flandre s'appuie sur les artisans, tandis que le roi s'appuie sur l'oligarchie industrielle (les "Leliaerts").
Philippe Le Bel fait face à une coalition entre le roi d'Angleterre et le comte de Flandre.
L'occupation de la Flandre par les troupes royales en 1292 est suivie de la résistance populaire, notamment la révolte des artisans brugeois.
Les "Matines de Bruges" (mai 1302) et la victoire communale à Courtrai (juillet 1302) illustrent cette résistance.

Les Tensions Sociales dans les Communes

Tensions internes aux oligarchies communales :
La chevalerie urbaine (clientèle militaire seigneuriale) et les acteurs commerciaux sont les fondamentaux des communes.
Les échevins et consuls sont recrutés au sein de la classe chevaleresque/marchande(ex : Bonsignori, Tolomei).
Des conflits se développent pour les postes de magistrats.
L'urbanisation militaire est marquée par des tours contrôlant certaines zones urbaines.
Tensions entre les oligarchies et d'autres groupes citadins :
Rivalité entre la chevalerie et le Popolo(citoyens non-militia).
Le Popolo, représentant le quart de la population.
Des tensions économiques, fiscales et d'accès au pouvoir communautaire existent (peuple gras vs peuple menu).
Certains métiers sont exclus du gouvernement communal.
Des conflits existent entre patrons et salariés, avec des révoltes à Bologne, Viterbe et Florence.
Des régimes politiques seigneuriaux avec des dirigeants uniques surgissent pour préserver la paix sociale.
Les communes développent un sentiment identitaire mais tentent d'intégrer les campagnes.

Description

Cette leçon explore l'intervention du Pape et son impact sur les communes italiennes au XIIIe siècle. En examinant les factions des Gibelins et des Guelfes, nous découvrirons comment les divisions internes influencent la montée du Popolo et l'établissement de nouvelles institutions. Plongez dans un moment charnière de l'histoire italienne et comprenez les dynamiques de pouvoir en jeu.