L'État et la naissance des monnaies

Le processus de coordination entre les êtres humains qui implique la mise en place d'une autorité et d'une structure formelle régissant le comportement des individus.

Deux modalités de coordination entre les êtres humains : l'autorité, qui implique la soumission à un pouvoir supérieur, et la négociation, qui implique un échange mutuel entre les parties.

Un outil de coordination durable qui implique une structure politique définie, des frontières clairement établies et un système de lois et de taxes pour contrôler ses membres.

La division du travail en catégories socio-professionnelles distinctes, comme les clercs, les militaires et les travailleurs. Cette division sert de base à la formation des premières structures étatiques.

Le pouvoir officiel détenu par une personne ou un groupe de personnes sur la société. Ce pouvoir est formalisé et reconnu par la société.

Une institutionnalisation d'un pouvoir qui permet de distinguer entre l'intérieur et l'extérieur d'un État, de définir des relations sociales et de fixer des règles pour le fonctionnement de la société.

La conception selon laquelle l'individu est redevable à sa communauté et ne peut jamais entièrement rembourser sa dette de vie. L'État sert à exiger le service de cette dette (impôts, service militaire, etc.)

L'État est une institution qui se construit autour de la question du pouvoir et de sa légitimité. La formation des États est un processus complexe et progressif.

La manifestation de l'identité d'un groupe se reconnaissant comme instance légitime de son propre gouvernement.

Le lien entre l'autorité et la souveraineté est essentiel pour l'existence d'un État. L'autorité guide et dirige, tandis que la souveraineté représente la légitimité et le pouvoir du groupe. Ainsi, l'autorité est le bras exécutif, et la souveraineté est le fondement du pouvoir.

L'idée que l'État repose sur un principe transcendant, assimilant le bien de la communauté à un bien spirituel.

Le principe selon lequel la communauté peut sacrifier des individus pour le bien de tous, montrant que le destin de la communauté est plus important que celui de ses membres.

Les guerres de religion en Europe au XVIIe siècle mettaient en question le lien entre l'État, la religion et ses sujets. Le principe "Cujus regio, ejus religio" assimilait le sujet au Prince.

Le principe "Cujus regio, ejus religio" était inefficace pour la paix, amenant soit la division des royaumes en entités séparées, soit l'élimination des minorités religieuses.

Le résultat des guerres de religion a mené à la « révolution westphalienne » en 1648, où les États ont pris le contrôle de la religion, limitant son influence.

La conférence de Westphalie a marqué la fin des guerres de religion, a établi l'État comme acteur diplomatique majeur, et a affirmé la souveraineté des monarques.

La « victoire » de l'État a engendré sa laïcisation et la reconnaissance de la supériorité d'un droit permanent, indépendant de la religion.

Le droit naturel, inspiré des enseignements religieux, reconnaît des droits inaliénables à tous les êtres humains, contribuant à la liberté économique.

La monnaie devient une responsabilité de l'État, servant l'intérêt de la communauté et non celui du dirigeant. L'État doit la gérer de manière responsable.

L'autorité de l'État moderne est limitée par l'intérêt de la communauté qu'il sert et par des principes permanents comme les droits naturels.

L'échange est ancien, utilisant des biens précieux, des biens de prestige et des biens de valeur.

Les biens de grande valeur étaient utilisés pour évaluer d'autres biens, des personnes, des peines et des travaux.