Les Crédits Subprimes et la FED

Le PIB nominal prend en compte l'évolution du prix et de la quantité, tandis que le PIB réel ne prend en compte que la quantité.

Le taux de parité de pouvoir d'achat (PPA) est utilisé pour comparer les PIB de différents pays en tenant compte des différences de coût de la vie.

La valeur ajoutée (VA) est la valeur créée par une entreprise lors du processus de production.

La somme des revenus distribués par l'économie lors de la production, incluant les salaires, les profits et les taxes.

La somme des dépenses des agents économiques, incluant la consommation, l'investissement, les dépenses gouvernementales et le solde des échanges extérieurs.

Les biens et services utilisés dans le processus de production et entièrement détruits pendant l'exercice comptable.

La méthode de calcul du PIB qui mesure la somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprises d'un pays.

L'égalité comptable qui relie la production (Y), les importations (M), la consommation (C), l'investissement (I), les dépenses gouvernementales (G) et les variations de stocks (V).

Les taux d'intérêt des crédits subprimes sont liés aux taux directeurs de la FED. Lorsqu'ils baissent, les banques accordent davantage de crédits, stimulant la consommation et l'investissement.

Un excès de liquidité dans le système financier peut mener à une sur-allocation de crédit, à des achats de titres et à des bulles spéculatives.

La hausse des cours boursiers influence positivement les prix de l'immobilier servant de garantie aux prêts. Cela incite les banques à accorder davantage de crédits hypothécaires, car en cas de défaut, elles peuvent vendre le bien immobilier à un prix plus élevé.

Après l'éclatement de la bulle internet, les investisseurs ont cherché des placements plus rentables. Le déficit jumeau aux États-Unis et la politique monétaire expansionniste de la FED ont réduit le rendement des obligations traditionnelles, ce qui a encouragé les investisseurs à se tourner vers des produits plus risqués.

Face à la demande d'investissement à plus haut rendement, les banques ont développé deux stratégies:

Les banques ont accepté de prêter à des clients à risque en échange d'un taux d'intérêt plus élevé.

Les banques ont créé des produits financiers complexes basés sur des actifs immobiliers, les titrisant et les vendant sur le marché.

La poursuite de la rentabilité par les banques, la faiblesse de la réglementation et l'absence de contrôle de la part des agences de notation ont contribués à une croissance excessive du marché immobilier.

La titrisation consiste à regrouper des créances, comme des prêts immobiliers, pour créer un nouveau titre financier qui est ensuite vendu à des investisseurs sur le marché. En d'autres termes, les banques regroupent les créances et les transforment en un produit qui peut être vendu avec un rendement intéressant pour les investisseurs.

La titrisation peut entraîner une meilleure allocation des risques car elle permet de répartir les risques liés aux prêts sur de nombreux investisseurs au lieu de les concentrer sur une seule institution financière. Cela augmente la capacité du marché à absorber les chocs financiers.

La hausse des taux d'intérêt directeurs par la FED a entraîné une augmentation des taux d'intérêt des crédits subprimes, rendant les remboursements plus lourds pour les ménages et augmentant le risque de non-paiement.

Le retournement du marché immobilier a contribué à la crise des subprimes car les prix des maisons ont baissé, ce qui a réduit la valeur des collatéraux des crédits subprimes et a rendu difficile pour les emprunteurs de rembourser leurs dettes. Les biens immobiliers perdaient de la valeur, aggravant ainsi la situation des ménages.

Les investisseurs achetaient des titres adossés à des actifs hypothécaires (ABS) car ces titres offraient des rendements élevés. En contrepartie, ils s'exposaient à des risques importants car les actifs sous-jacents pouvaient perdre de la valeur, comme ce fut le cas avec les crédits subprimes.

La crise des subprimes a eu un impact important sur l'économie américaine et mondiale car elle a provoqué une baisse de la valeur des prêts immobiliers, des pertes importantes pour les investisseurs, et a contribué à la crise financière de 2008.

Des prêts à des ménages à risque (subprimes) ont été regroupés en produits financiers et vendus sur le marché, sans que les investisseurs n'aient une compréhension complète des risques associés.

Le marché des subprimes a connu une période de forte croissance, alimentée par une faible inflation et des taux d'intérêt bas qui rendaient le crédit accessible à un large éventail de consommateurs. Cette période est souvent appelée bulle immobilière.

La crise des subprimes a affecté l'économie réelle en rendant l'accès au crédit plus difficile pour les entreprises et les ménages. Cela s'est traduit par une augmentation du coût du crédit et une réduction de la disponibilité du crédit. Il a eu des effets sur la production et l'emploi car les entreprises ont eu du mal à se financer et à investir.

La baisse des marchés boursiers a réduit la richesse des ménages, les obligeant à dépenser moins et à épargner davantage, diminuant ainsi la demande pour les biens et services.

L'incertitude économique a incité les entreprises et les ménages à différer leurs décisions d'investissement et de consommation, réduisant la demande globale.

La crise financière américaine a eu des répercussions globales, affectant le commerce international par la réduction des échanges et du tourisme, réduisant la production et l'emploi.

Les produits titrisés sont devenus un investissement très risqué, ce qui a conduit à une perte de confiance des investisseurs et à un effondrement du marché.

Les banques qui ont acheté des produits titrisés se sont retrouvées en difficulté car ces produits ont perdu de la valeur et sont devenus illiquides.

L'absence de remboursement des crédits subprimes a provoqué une réaction en chaîne qui a affecté l'ensemble du système financier.

Les investisseurs se sont retirés du marché des produits titrisés car ils ne voulaient plus prendre le risque de perdre leur argent.

La crise des subprimes a mis en évidence les risques de la titrisation et a entraîné la perte de confiance des investisseurs dans ce type d'investissement.

Les banques ont dû gérer le risque de perte de valeur des produits titrisés en raison de la crise des subprimes.

La crise des subprimes a mis en lumière le risque lié à la titrisation des crédits subprimes, c'est-à-dire des prêts accordés à des personnes ayant un mauvais historique de crédit.

La crise des subprimes a mis en évidence les risques liés à l'investissement dans des produits titrisés, qui ont été à l'origine de la crise financière de 2008.

Un concept keynésien qui décrit une situation où la demande de monnaie est très sensible aux variations du taux d'intérêt, même à des niveaux très bas. Cela signifie qu'une petite hausse des prix entraîne une forte baisse de la demande.

Une situation économique où les banques centrales injectent de l'argent dans l'économie, mais cet argent n'est pas dépensé par les agents économiques. La politique monétaire expansionniste est donc inefficace.

Un processus qui consiste à augmenter les fonds propres des banques en injectant du capital pour les aider à retrouver une situation financière saine.

Un plan de sauvetage des banques américaines mis en place par le gouvernement américain en 2008 pour aider les banques en difficulté à retrouver une santé financière.

Une mesure de soutien au secteur financier qui consiste à prendre une part du capital d'une banque en difficulté pour l'aider à se redresser.

Lorsque l'état prend le contrôle total ou partiel d'une entreprise, souvent dans le but de la sauver d'une crise financière.

Un marché où les banques s'échangent de l'argent entre elles. La confiance entre les banques est essentielle pour le bon fonctionnement de ce marché.

Une situation où les banques ne se font plus confiance et n'acceptent plus de se prêter de l'argent, ce qui peut entrainer un blocage du système financier.