L'environnement : Enjeu Mondial

• Thème 4 porte sur l'environnement, l'exploitation et la protection en tant qu'enjeu mondial.

Introduction

• Les milieux sont définis par le climat, le relief et la végétation, constituant des espaces physiques.
• Les sociétés sont des structures élaborées par les humains pour vivre en groupe.
• L'environnement englobe les relations entre les sociétés et les milieux à différentes échelles temporelles et spatiales.
• Dans les années 1970-80, l'homme transformait les milieux, créant un lien.
• Dans les années 1990-00, il y avait une influence mutuelle.
• Dans les années 2000, la relation devient une unité.

L'Homme et son milieu

• L'homme est considéré comme un étranger à son milieu, dépourvu de défense naturelle.

• L'homme a développé un intellect supérieur, se positionnant comme un super prédateur terrestre (tigre, lion, ours).

• L'orque, en tant que super prédateur marin, n'attaque pas l'homme en raison de sa conscience de ce que l'homme représente.

• La consommation de protéines et la chasse favorisent le développement de l'intellect.

• Faute de capacités physiques pour la chasse, l'homme a créé des armes et mis en place des stratégies.

• La vision permet de chasser et d'avoir un avantage.

• L'homme transpire, ce qui le rend endurant.

• Les animaux marins utilisent les ondes et la géolocalisation, contrairement à l'homme.

• Les cultures et religions placent l'homme dans une position étrangère, soulignant son exceptionnalité et sa domination sur la planète.

• L'homme a construit un milieu artificiel.

• Charles Darwin a noté que les milieux forcent les humains à s'adapter et à évoluer.

• La prise de conscience de l'influence humaine a mené à des mouvements écologiques comme le ministère de l'Environnement en 1971.

• Le développement durable a été mentionné en 1972, politisant l'écologie.

• Les milieux sont victimes de l'influence humaine.

• L'inondation de Reims suite à de fortes pluies est une conséquence des actions humaines et de la création de routes et d'infrastructures en béton.

• L'histoire environnementale, développée depuis les années 1970, analyse les interactions à long terme entre les activités humaines et l'environnement.

• Les études d'archives montrent comment les actions humaines causent des dégradations invisibles à court terme.

• La prise de conscience permet de mieux comprendre les enjeux environnementaux et d'intégrer la politique dans ces problématiques.

• Les outils judiciaires, organisations, militants et la communauté scientifique jouent un rôle auprès des institutions nationales et internationales (ONU).

• L'affaire du Rainbow Warrior en 1985 a contribué à politiser l'écologie, révélant les tensions géopolitiques autour de la protection de l'environnement et de l'opposition des intérêts nationaux.

• Le climat a toujours connu des fluctuations naturelles comme les périodes glaciaires et les optimums.

• Le réchauffement climatique actuel, provoqué par les émissions humaines, se distingue par sa rapidité et ses impacts majeurs comme l'augmentation du niveau des océans et les tensions géopolitiques.

• Les réponses politiques restent inégales malgré les accords internationaux comme la COP et le protocole de Kyoto.

• Le Rhône joue un rôle majeur en France en tant que ressource et source de risques à travers l'utilisation de l'eau pour refroidir les centrales et produire de l'hydroélectricité.

• Les aménagements depuis le XIXe siècle comprennent l'amélioration des voies navigables, la création d'espaces verts pour le tourisme et la construction d'aménagements énergétiques (barrages).

• Les conséquences environnementales incluent la destruction de la biodiversité, la pollution et le réchauffement des eaux, la fragilisation des berges et l'augmentation des risques d'inondation.

Exploitation, préservation et protection de la forêt française depuis Colbert

• Jean-Baptiste Colbert (1619–1683) a renforcé l'économie française et centralisé l'administration sous Louis XIV, en mettant en œuvre le mercantilisme pour accumuler des richesses en or et en argent.
• Colbert surveillait les technologies, évitait l'espionnage et améliorait en permanence les équipements du pays.
• Les manifestations contre les statues de Colbert ont émergé avec le mouvement Black Lives Matter, dénonçant le racisme systémique et les injustices historiques.
• En France, Adama Trahoré a soulevé des questions similaires.
• Colbert, l'auteur du Code Noir, est devenu une cible symbolique en raison de son rôle dans la légitimation de l'esclavage.
• Ces actions reflètent une demande croissante de reconsidérer la mémoire collective et de reconnaître l'héritage colonial.
• Le présentisme, le négationnisme et le révisionnisme sont des interprétations divergentes de l'histoire qui influencent les opinions.
• Colbert a mis en place le Code Noir pour éviter certaines corruptions, protéger les esclaves et établir des règles fiscales plus strictes.
• Le colbertisme est perçu comme une tentative de modernisation économique et de renforcement du pouvoir royal, en accordant une attention particulière à l'État, au commerce extérieur et à l'industrie nationale.
• La gestion des forêts en France, à partir du XVIIe siècle, évolue avec des objectifs économiques, politiques et sociaux.
• Avant le XVIIe siècle, les forêts étaient principalement la propriété des nobles, qui les utilisaient pour vendre du bois ou faire des réserves de chasse.
• La chasse était réservée aux nobles, qui la considéraient comme un entraînement militaire.
• L'accès était interdit aux roturiers.
• Les forêts étaient une source importante de revenus.
• Elles subissaient une pression due aux défrichements médiévaux pour l'agriculture.
• L'ordonnance de Colbert en 1669 visait une gestion centralisée et rationnelle pour limiter le recul des forêts et garantir un approvisionnement durable.
• La priorité était de préserver les chênes pour la construction navale.
• Colbert considérait la forêt comme une ressource finie, et introduit une politique de rationalisation de l'exploitation.
• La Révolution française de 1789 a aboli les privilèges seigneuriaux, rendant les forêts accessibles au peuple.
• Cela a entraîné une exploitation sauvage, car les paysans se sont approprié les bois pour leur propre usage.
• L'État a eu du mal à contrôler cette gestion décentralisée, ce qui a compromis la pérennité des ressources.
• Le code forestier de 1827 visait vers une gestion raisonnée : révolution industrielle et transition énergétique marquée par l'utilisation du charbon.
• Le code forestier cherchait à protéger et à restaurer les forêts, tout en assurant une exploitation durable des ressources.
• Ce code officialise l'implication de l'État pour maintenir un équilibre entre la protection et l'exploitation des forêts.
• L'ONF (1964) a mis en place la gestion moderne des forêts, avec pour mission de gérer les forêts publiques.
• Cela comprenait production de bois, rôle écologique et utilisation récréative (paysage, loisirs, etc.).
• L'ONF conciliait l'exploitation, la protection de la biodiversité et le développement des activités récréatives.
• Les forêts en France couvrent plus de 30 % du territoire.
• Elles jouent un rôle clé dans la production de bois, tout en étant un espace de loisirs pour les classes aisées et moyennes.
• La forêt est, entièrement façonnée par l'homme, avec une gestion organisée pour répondre aux besoins économiques, écologiques et récréatifs.
• La France a développé la gestion de la forêt à partir du XVIIe siècle, en tentant de concilier conservation et exploitation économique.
• Les enjeux économiques des forêts : espaces exploités pour le charbon destiné à la production de fonte et de fer.
• Les enjeux politiques, construction navale nécessitant 4 000 chênes.
• La gestion de la forêt inclut la protection des forêts, "source de richesse à conserver" et espaces réservés.
• Il faut rétablir la forêt, avec des pratiques réglementées et des mesures qui permettent la réglementation d'exploitation.
• La gestion durable inclut l'ordonnance de Colbert en 1669.
• Les forêts en Île-de-France étaient autrefois des lieux de promenade et de contemplation pour les classes bourgeoises, et exploitées pour le bois.
• Elles sont utilisées pour les loisirs, accueillant des millions de visiteurs chaque année (92,5 millions en 2012).
• Les classes moyennes recherchent le calme et la nature, tandis que les classes populaires privilégient les activités physiques et les équipements.
• Des aménagements sont mis en place, ce qui favorise un accès contrôlé et sécurisé, tout en limitant les dégradations dues aux usages anarchiques.
• Des zones protégées sont instaurées pour préserver la biodiversité et offrir une exploitation sauvage du bois et pérenniser les fonctions récréatives et écologiques.
• La fréquentation croissante des forêts franciliennes amplifie les conflits.
• Les classes moyennes aspirent à des espaces de calme, tandis que les classes populaires souhaitent plus d'équipements.
• L'urbanisation croissante intensifie la pression sur les forêts, où cohabitent des usages récréatifs et des activités illégales, ce qui reflète la difficulté à concilier protection, exploitation et loisirs. Le pin douglas a plusieurs avantages:
• Il pousse rapidement et en grande quantité, il est donc rentable pour les exploitants.
• C'est une ressource renouvelable.
• Aide a la construction( léger et durabilité naturelle).
• Sa résistance aux insectes/champignons réduit le besoin du traitement chimiques.
• Il lutte contre le changement climatique en absorbant le CO2.
• L'auteur utilise le lobbying pour promouvoir la qualité/vertue du pin douglas.
• La monoculture, c'est à dire l'exploitation des résineux, provoque un appauvrissement et une acidification des sols ainsi qu'une perte de biodiversité.
• Cela peut mener à l'érosion et à la pollution des sols et à la dégradation des écosystèmes.
• Pour limiter ces effets, appliquer la polyculture qui diversifie les essences qui préservent les sols et limitent le risque des maladies des insectes nuisibles.
• L'assolement triennal alterne les cultures sur trois ans.
• Il faut encourager les interactions naturelles entre les espèces pour un équilibre écologique durable.
• Les espèces pyrophyte: plantes adapatée au feu, sont capables de survivre au incendies pour se regenerer et se reproduire.
• Agit de manière active, provoquant le feu
• De manière passive: surive dans leur bois et survivent aux incendies

Le rôle des sociétés humaines dans les changements de milieux

• L'anthropocène est la période où l'homme devient le facteur dominant des transformations planétaires, s'accélérant avec le Néolithique et la Révolution industrielle.
• Depuis la sédentarisation, l'homme est l'espèce dominante: le néolithique, qui découvre l'agriculture.
• Au paléolithique, les ancêtres, nomades, exploitent les ressources locales (chasseurs et cueilleurs).
• Le Néolithique marque la transition d'une économie nomade à une économie agricole sédentaire, favorisant la croissance démographique.
• Cette période se caractérise par le développement de l'agriculture et de l'élevage, impliquant la domestication des espèces animales et végétales.
• L'homme exploite intensivement son environnement, ce qui mène à la déforestation massive pour rendre les terres fertiles.
• L'élevage intensif modifie les paysages, entraînant la disparition des forêts primaires et l'apparition de marécages.
• La sédentarisation provoque l'émergence d'une organisation hiérarchique et une augmentation de la population grâce à une production accrue de main-d'œuvre agricole.
• La transhumance se développe pour optimiser l'utilisation des ressources.
• Ces activités humaines auraient déjà eu un impact sur le climat, avec les marécages qui sont des eaux stagnantes ou la biodiversité est importante, ce qui peut provoquer une épidémie.
• Le Néolithique marque le début de l'anthropisation des milieux, où l'homme façonne son environnement pour répondre à ses besoins croissants.
• La Révolution industrielle (1760-1840) permet à l'homme de s'affranchir de la nature.
• Les avancées technologiques permettent de modifier l'environnement à grande échelle et imposant l'homme comme maître.
• Cette période est synonyme de développement et de transformation des sociétés : les transports réduisent les distances, facilitant les échanges et les déplacements.
• L'industrialisation place les sociétés occidentales sur un pied d'estale, en leur permettant un essor économique, social et politique.
• De nouvelles classes sociales et idées politiques apparaissent autour des usines.
• L'électricité transforme la vie quotidienne, et des innovations comme le chauffage gentrifient la société, mais divisent les rôles sociaux.
• La pollution s'accroît en raison de l'usage massif du charbon qui transforme les paysages.
• Le développement de l'agriculture mécanisée, avec l'utilisation d'engrais et de pesticides, réduit le besoin en main-d'œuvre agricole.
• Les impacts écologiques deviennent perceptibles, et des réflexions écologiques émergent à partir des années 1970.
• La Révolution industrielle inaugure l'entrée dans l'anthropocène, transformant massivement l'environnement et les écosystèmes.
• Cette période amorce une accélération durable des transformations.

La Grande Accélération

• La période suivant la Révolution industrielle, "la grande accélération", couvre les décennies de 1950 à 2000.
• Elle est marquée par une explosion démographique, l'urbanisation, la consommation d'eau et l'exploitation des terres par l'homme.
• Ces changements augmentent les émissions de CO2, contribuant à des enjeux écologiques à long terme.
• Cette période coïncide avec la fin de la Seconde Guerre mondiale.
• Les États-Unis mettent alors en place le Plan Marshall pour renforcer leur position géopolitique et aider à la reconstruction de l'Europe.
• La reconstruction stimule aussi l'économie américaine en favorisant les échanges commerciaux.
• L'Europe connaît un essor économique spectaculaire, une période dite les "Trente Glorieuses".
• Cette accélération ne se limitait pas à l'Europe et touchait aussi d'autres pays cherchant à étendre leur domination.
• La fin des transitions démographiques et l'augmentation rapide des populations ont accéléré les changements économiques et environnementaux.
• Dans ce cadre, les échelles de transformation se sont élargies, affectant non seulement les sociétés humaines mais aussi la planète dans son ensemble.
• Une réflexion émerge sur la préservation des espaces naturels : concept de sanctuarisation des zones à préserver de tout contact humain.
• Un modèle met en avant une conservation exploitable de manière raisonnée.

Changement climatique : approches historiques et géopolitiques

• Les historiens et climatologues utilisent des méthodes d'étude du climat passé :
  • La dendrochronologie (analyse des anneaux de croissance des arbres).
  • Le carottage (extraction d'échantillons de glace ou de sédiments).
  • La météorologie (analyse des archives anciennes sur les températures, les précipitations et la pression).
  • La phénologie (dates des vendanges).
  • La palynologie (étude du pollen).
  • La glaciologie (étude des glaciers).
• Le petit optimum médiéval (950-1300) est une phase de réchauffement climatique favorable à l'agriculture et à la croissance démographique.
• Le petit âge glaciaire (1300-1850) a entraîné des hivers rigoureux, des famines et une baisse de la population.
• Les éruptions volcaniques ont accentué le refroidissement en obscurcissant le soleil.
• Les périodes de réchauffement favorisent la stabilité politique grâce à l'activité agricole, mais des récoltes négatives peuvent déclencher des révoltes, et les phénomènes climatiques étaient interprétés comme des signes divins.

Les événements climatiques et leur interprétation

• En 1709, les événements climatiques ont détruit les récoltes, et les phénomènes étaient attribués à la volonté divine.
• En 1789, un orage a détruit les récoltes, et les phénomènes sont perçus comme des aléas météorologiques.
• Les dirigeants doivent anticiper et prévoir les crises grâce aux avancées scientifiques.
• Le réchauffement climatique est la hausse de la température moyenne de la surface terrestre.
• Le Gulf Stream pourrait ralentir, refroidissant certaines régions d'Europe, dû à l'émission de gaz à effet de serre.
• Le réchauffement actuel se fait à une vitesse anormale.
• Une autre conséquence est la montée des océans, causée par la fonte des glaciers terrestres.
• Les pays touchés par le réchauffement climatique n'ont pas de résilience ni de résistance, et la "dette climatique" désigne le fait que les pays développés souhaitent que les pays en dvp ne pollue pas.

Les initiatives et accords internationaux

• En 1987, le protocole de Montréal adopteé pour proteger la couche d'ozone.
• L'atténuation consiste à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
• La France utilise des centrales nucléaires et des barrages hydrauliques.
• L'énergie solaire n'est pas disponible tout le temps.
• L'adaption est de developper des capteurs de CO2 et de reduire la consomation energetique, reduction de consomation et role des scientifiques
• L'Accord de Paris (COP21) est de limiter le rechauffement mondiale a moins 2°C.
• Biden a reitere sous Trump de ses accord.

Etats-Unis et environnement : tension et contrastes

• Les États-Unis disposent d'un vaste territoire et ses ressources naturels, ce qui a conduit à la surexploitation des ressources.
• Cette idée d'abondance explique les politiques protectionnistes et isolationnistes.
• La « destinée manifeste » a poussé les États-Unis à éliminer tout obstacle, y compris les populations autochtones.
• Il existe aussi difference de perception de l'environement enter Les americains et les europeens.
• Le capitalisme américain est un symbole du petrole, et les etats unies se sont installer dans la regions, en soutenant des pays comme koweit.

Exploitation, protection, conflit d'usage.

• Les États-Unis ont été pionniers dans la protection des espaces naturels.
• Cependant, le tourisme a engendré des problèmes tels que la surfréquentation et la pollution.
• État à la fois pionnier dans l'écologie, contre les gaz à effet de serre mais ils sont 4e dans la production de pétrole.
• zones les plus affectées sont les zones équatoriales et polaires ou la meteo se rechauffe.
• Theodore Roosevelt considère que profiter de la nature est aussi une dimension sociale, ce qui remet en question l'aspect pionnier.
• Il faut concilier la préservation et les intérêts économiques.

Les acteurs de la protection de l'environnement

• Le Role du WWF, de GreenPace et surf Rider foundation.
• Cependant, l'État fédéral américain, reste souvent réticent.
• Etat federal peut refuse et accepter.

L'État fédéral et la gestion environnementale

• Le gouvernement fédéral américain a une longue tradition d'engagement écologique.
• L'État fédéral possède plus du quart du territoire américain.
• climatosceptique est une opposition idéologique née de divergences politiques, democrates ont pris la question du réchauffement climatiq.
• Les industries pétrolières ont massivement investir dans le lobbying.
• Cette instrumentalisation du discours environnemental ralentie la transition.
• Le Etat federes augmentent chaque année leur budget.

Sujets à réviser

• Les États-Unis ont un role paradoxal entre proteger et d exploiter
• l'exploitation et la protection est entre : wilderness, ressources...
• nombreux facteurs agissent : Etat, firmes, individus.
• Les États-Unis sont au coeur de cette question mondiale, économie Americaine.
• Il y a une politique de "Stop and Go".