L'entre deux guerres

La classe ouvrière, qui travaille dans les usines et les mines, à la fois en Russie et dans le reste de l'Europe, est en grande partie responsable du changement social et politique.

En Russie, les intellectuels étaient divisés sur la meilleure voie à suivre pour la nation. Certains croyaient que la Russie devait imiter l'Europe occidentale, tandis que d'autres croyaient en l'unicité de la Russie et en son propre chemin.

Le gouvernement russe, sous le règne du tsar, avait un pouvoir absolu et n'était pas limité par une constitution ou un parlement élu.

Le Parti social-révolutionnaire était un parti politique russe qui croyait en l'importance du peuple et de la communauté rurale, et qui aspirait à renverser le gouvernement tsariste par une révolution.

Le Parti social-démocrate russe était un parti politique basé sur les idées de Karl Marx, qui croyait que la société devait être transformée par une révolution des travailleurs.

Les intellectuels étaient divisés sur la voie à suivre pour la Russie. Certains croyaient en la nécessité de s'inspirer de l'Europe occidentale pour le développement, tandis que d'autres pensaient que la Russie devait suivre son propre chemin, en s'appuyant sur ses traditions et sa culture.

La révolution de 1905 en Russie a été une série de troubles et de protestations qui ont été en partie provoqués par la défaite de la Russie face au Japon. Les demandes de réforme sociale se sont multipliées et un mouvement révolutionnaire s'est développé.

La peur que les collaborateurs collaborent avec l'Allemagne pour renverser le pays.

Combattre les collaborateurs potentiels avec une répression forte pour empêcher l'Allemagne de trouver du soutien.

Le bolchevisme réussit en encadrant une population en colère et en répondant à ses besoins.

Le régime bolchevique est basé sur la survie et la sécurité, justifiant des mesures drastiques pour maintenir le pouvoir.

La guerre a affaibli le libéralisme en France et en Angleterre.

L'Union Soviétique représente une alternative au libéralisme, remettant en question sa domination.

L'inflation ruine la petite bourgeoisie qui se tourne vers les régimes autoritaires.

L'intégration des anciens combattants est difficile, leur patriotisme exacerbé les rend vulnérables aux idéologies d'extrême droite.

Les USA prêtent à l'Europe, créant une dépendance au crédit et au dollar américain.

Le krach boursier de 1929 provoque une crise économique mondiale.

Le sentiment de frustration et de trahison ressenti par une partie de la population italienne après la Première Guerre mondiale, qui a mené à l'émergence de mouvements extrémistes comme le fascisme.

La montée des mouvements extrémistes, tels que le fascisme et le nazisme, en Allemagne et en Italie, a été en partie alimentée par la peur des révoltes et du désespoir de la classe ouvrière et paysanne.

Les révolutions ouvrières et paysannes en Allemagne et en Italie ont mis en évidence la fragilité des nouvelles républiques et leur manque de soutien populaire. Elles ont également conduit à la montée en puissance des extrémistes de droite afin de réprimer ces soulèvements.

La République de Weimar a été profondément déstabilisée par la peur du communisme et le sentiment de trahison ressenti par une partie de la population à la suite de la signature du Traité de Versailles. Cela a créé un climat propice pour l'émergence de mouvements autoritaires.

Le fascisme italien a été une réaction à la profonde crise sociale, économique et politique que traversait l'Italie après la Première Guerre mondiale. Le mouvement a exploité la frustration des classes populaires et le désir d'ordre et de stabilité.

Ce groupe politique soutenait la nécessité d'une révolution bourgeoise avant une révolution sociale, en affirmant que la bourgeoisie n'était pas assez radicale pour mener une révolution complète.

Ce groupe politique affirmait que la bourgeoisie n'irait pas assez loin dans la révolution et qu'il fallait prendre le contrôle et mener une révolution socialiste qui répondrait aux besoins d'une révolution bourgeoise.

Lénine a forcé les événements en accélérant la révolution socialiste, car il pensait que la bourgeoisie n'irait pas assez loin dans la révolution.

La Russie a subi d'énormes pertes civiles pendant la Première Guerre mondiale, avec 2,5 millions de morts. La guerre a également révélé les faiblesses de l'armée russe et de son infrastructure.

Les mouvements pacifistes et les revendications pour des conditions de vie meilleures étaient le moteur de la révolution, conduisant à un soulèvement populaire contre le régime tsariste.

Après la révolution de mars 1917, un gouvernement provisoire libéral a été mis en place, mais il a été confronté à des contradictions, comme la volonté de poursuivre la guerre et les demandes populaires pour des réformes sociales.

Les paysans ont pris le contrôle de leurs terres, les soldats ont déserté et les ouvriers ont été confrontés au chômage. Cette instabilité a favorisé la montée des Bolcheviks et leur promesse de paix, de terre et de pain.

Les Bolcheviks ont pris le pouvoir en octobre 1917, à la suite d'une révolution quasi-pacifique. Ils ont promis de mettre fin à la guerre, de donner la terre aux paysans et d'assurer la sécurité alimentaire.

Le slogan « paix, terre et pain » symbolisait les promesses des Bolcheviks et répondait aux aspirations de la population russe, en particulier des paysans.

La situation économique des années 1930 est caractérisée par une crise profonde qui affecte plusieurs pays, notamment l'Angleterre et la France. Les politiques économiques de l'époque, comme la fixation du cours de la livre sterling à l'or, se révèlent inefficaces et aggravent la situation.

La crise économique des années 1930 a des conséquences néfastes sur la société. L'instabilité économique alimente les tensions sociales, ce qui favorise l'essor des mouvements d'extrême droite. La population et la bourgeoisie se tournent vers ces mouvements en raison du manque de confiance dans les institutions existantes.

L'Italie et l'Allemagne, en raison de leur développement économique recent et de leur structure socio-économique hétérogène, sont particulièrement fragiles face à la crise des années 1930. La guerre a exacerbé les tensions existantes et a mis en évidence les contradictions de ces sociétés.

L'Italie des années 1930 est marquée par un contraste économique saisissant. Le nord du pays est industrialisé et moderne, tandis que le sud reste archaïque et traditionnel. Cette coexistence entre une économie moderne et une économie presque féodale crée un déséquilibre important.

La crise des années 1930 met en lumière les problèmes économiques et sociaux non résolus du passé, qui ressortent à la surface pendant les périodes de crise.

La rapidité du développement économique de l'Italie et de l'Allemagne a rendu difficile l'adaptation de leurs structures politiques aux changements sociaux économiques rapides. La guerre a accentué ce décalage, créant ainsi une situation explosive.

La crise des années 1930 a eu un impact important sur le cours de l'histoire. Elle a conduit à des changements politiques profonds et a contribué à l'essor de régimes autoritaires et totalitaires.

La politique économique de l'Angleterre des années 1930 a été marquée par une série d'erreurs qui ont aggravé la situation. Une politique monétaire restrictive basée sur le lien de la livre sterling à l'or a fait grimper les prix et a conduit à une perte de confiance dans la monnaie britannique.

Le protectionnisme économique, qui consiste à protéger les industries nationales de la concurrence étrangère, a été adopté par l'Angleterre pendant la crise des années 1930. Ce choix a été surprenant car la GB était traditionnellement un fervent partisan du libre-échange.

La France des années 1930 a suivi la voie de l'Angleterre en optant pour une politique de protectionnisme. Cette décision a contribué à la propagation de la crise économique et a accentué les tensions sociales.