La réalité existentielle de l'homme

Chapitre 1 : La réalité existentielle de l'homme

• Le questionnement philosophique origine du rationalisme, où la raison est la seule source de savoir théorique et intellectuel.
• La raison a des facultés comme connaître, juger et agir, nécessitant une intention juste.
• La connaissance modifie la perception des choses.
• Le "Principe de la nature et de la Grâce" (1714) de Leibniz énonce que rien n'est sans raison (NIHIL EST SINE RATIONE).
• Ce principe est lié à la causalité scientifique, à la responsabilité juridique et à la métaphysique.
• La métaphysique se situe au-delà de la réalité concrète et est la cause première de l'acte créateur.
• La première question philosophique concerne la raison d'être de la réalité et le sens de l'existence.
• La philosophie refuse l'opinion au profit d'une approche systématique de la vérité.
• Sartre mentionne dans "Situation" qu'un bon philosophe ne se contente pas des apparences.
• Selon une deuxième approche, il ne faut pas se contenter de vivre, mais vouloir aussi comprendre la réalité, donc exister.
• Le but de la philosophie est de questionner pourquoi les choses sont ce qu'elles sont.
• Être se limite à être un objet, vivre est être sujet sans raison, et exister est être sujet avec raison/esprit.
• La première réalité à expliquer est le moi, premier sujet de la philosophie, mentionné au IVe siècle AEC sur le fronton du temple de Delphes.
• L'inscription "GNÔTHI SEAUTON" signifie "connais-toi toi-même".
• L'origine de la philosophie est liée à la condition mortelle des Hommes.
• La responsabilité est de donner un sens à sa propre existence, car l'existence est une contingence.
• La temporalité donne un sens à l'existence, mais le temps est aussi une source de malheur.
• Le philosophe voit l'Homme comme incapable d'être heureux
• L'empirisme est une condition indispensable à toute connaissance.
• L'empirisme est pragmatique et repose sur l'expérience.
• La théorie de l'escalier de Freud dépeint la réalité comme une expérience personnelle.

Séance n°2 : La conscience du temps rend-elle les Hommes malheureux ?

• Nietzsche n'était d'accord avec personne et disait toujours le contraire de ce qu'il fallait faire.
• Le nihilisme est une doctrine philosophique critique qui remet en cause toute valeur.
• Le nihilisme est le refus du sens de l'existence.
• En 1874, Nietzsche décrit le raisonnement en quatre points :
  • L'animal vit dans l'instant.
  • L'animal n'a pas conscience du temps et ne se projette pas dans le temps.
  • Le manque de conscience du temps implique un manque de conscience de soi.
  • L'animal n'a ni sentiment ni problème de bonheur ou malheur.
• Paradoxe : L'Homme se sent supérieur à l'animal, mais est jaloux, et cet inconfort cause son malheur.
• Oublier le temps est impossible, donc le temps est un fardeau et une source de malheur.
• L'Homme s'inscrit forcément dans le temps.

Séance n°3 : Qu’est-ce que le temps ?

• Saint Augustin distingue deux conceptions du temps : l'intuition et l'analyse.
• Pour Saint Augustin, on ne perçoit pas le temps directement, mais seulement ses conséquences. Le temps existe à travers un médiateur
• Le passé n'existe plus, le présent disparaît et le futur n'existe pas encore, donc le temps n'existe pas.
• On saisit le temps uniquement par ses effets tangibles.
• Chez l'Homme, la douleur et la mort sont deux manifestations tangibles du temps.
• Heidegger définit "SEIN ZUM TODE" comme "être-pour-la-mort".
• L'Homme doit exploiter chaque instant, car le temps est irréversible.
• Héraclite disait que tout s'écroule (PANTA RHEIN).
• Opalka montre la tangibilité et l'irréversibilité du temps.
• "Zeitime" est l'avancée inexorable du temps.
• Au fil du temps, Opalka cherche à saisir et à représenter le mouvement du temps, mais son œuvre demeure conceptuelle et non esthétique.
• Deux œuvres principales montrent l'écoulement du temps :
  • "1965/1 à l'infini" : Opalka écrit des nombres à partir de 1 pendant 8 heures par jour dans le but de comprendre l'existence cruelle.
  • La série d'autoportraits représente les détails du vieillissement = chacun se construit dans une temporalité à laquelle il échappe.
• L'Homme prend conscience du temps qui passe et de la mort qui approche = les cheveux, le teint de la peau et la chemise blancs se confondent.
• L'Homme doit se soumettre au temps, mais aussi pouvoir en faire un allié.
• La notion de soi se réalise au fil du temps et l'art est un moyen d'exprimer cet éveil.

B) L'Homme a-t-il une juste perception du temps ?

• Henri Bergson explique que le temps échappe à toute mesure, car c'est une succession de durée.
• Rencontre un problème : la mesure de la durée est artificielle, car celle-ci est une création des Hommes.
• La question se pose si on peut dire que le temps existe en soi ou à l'extérieur de soi.
• La durée a une fonction sociale.
• Le temps n'est pas un concept naturel, mais un médiateur de conséquences = L'Homme le perçoit par ses effets.

Séance n°4 : Comment l'homme vit-il le temps ?

• L'existence humaine est limitée dans le temps, ce qui crée une inséparabilité entre l'existence et la mort.
• Le point de départ pour saisir son existence consiste à s'intéresser à la mort.
• Epicure explique que la mort ne nous concerne pas.
• Il est impossible de prononcer "Je suis mort".
• La confrontation entre l'existence et la mort (= Être/Non-être) est purement intellectuelle.
• La connaissance de la mort apporte incertitudes et peurs.
• L'idée de la mort conditionne l'être des Hommes.
• Blaise Pascal définit la condition humaine en disant que l'Homme ne vit jamais dans le présent.
• L'Homme projette ses désirs en dehors de temps présent, dans le passé ou dans le futur.
• Le présent est témoin de médiocrité, de contingence et d'inutilité.
• Le bonheur ne se trouve jamais dans le présent, mais le plaisir, oui.
• Le plaisir ne donne pas de sens à l'existence et n'est donc pas du bonheur.
• Pascal voit l'Homme comme voué à la mort ET en ayant conscience = "misère de l'Homme".
• Pour affronter la misère humaine = il faut du divertissement MAIS mauvaise solution.
• Ce divertissement crée des agitations pour attirer l'attention des autres et donner un sens à l'existence, motivé par un besoin d'être connu et reconnu.
• Le bonheur est inhérent à sa propre personne.
• L'Homme recherche l'agitation et le divertissement pour oublier la contingence de son existence (=s'oublier).
• L'Homme refuse de penser, car le présent est source d'angoisse.
• L'Homme se définit d'abord par sa pensée.
• La grandeur de la pensée est sa capacité de dominer la réalité et les autres espèces.
• La misère de la pensée est son refus d'assumer cette pensée.
• Pour Pascal, la pensée distingue l'humanité de l'animalité.
• La pensée se définit comme la capacité à réfléchir sur soi (= introspection).
• La dignité humaine est d'affronter la réalité de sa propre faiblesse.
• Pour donner un sens à l'existence, il faut outrepasser son désespoir (= la pensée est une garantie du bonheur).
• Transcender l'existence se fait en ayant recours à une entité métaphysique.
• Dieu est un terme générique/conventionnel.
• Descartes veut remplacer Dieu par des opérations mathématiques.
• Il existe deux façons d'établir la vérité : la raison pour les philosophes et le cœur pour la religion.
• Il est difficile d'acquérir des principes métaphysiques par raisonnement, mais cela demande du cœur et de l'intuition.
• Pour Pascal, vouloir des preuves de l'existence de Dieu est ridicule.
• Pascal invite à parier sur l'existence de Dieu. L'Homme n'a qu'une chance de gagner et de donner un sens à son existence.

Séance 5 : Les Hommes ont-ils besoin de croire ?

• La religion est une manifestation par laquelle les Hommes donnent un sens au monde et les relie à une réalité d'un autre ordre.
• Le caractère sacré donne à quelque chose une valeur qu'elle n'a pas.
• La religion croit d'abord au sacré, puis à Dieu.
• Le sacré appartient à un domaine séparé ; il est interdit et inviolable et suscite le sentiment de révérence religieuse.
• Le sacré s'oppose au profane.
• A travers l'être sacré (=Dieu), l'Homme vit une transcendance.
• Être religieux signifie que la transcendance de Dieu n'est pas la mienne, car elle est sacrée.
• L'homme caractérise la croyance religieuse et définit l'Homme religieux.
• Le temps est une existence contingente qui a besoin de donner un sens et qui a recours à la métaphysique et une entité transcendantale
• S5 : Dieu de la religion repose sur la foi, tandis que celui des philosophes repose sur la raison.
• Dieu est un moyen de lier la réalité et la transcendance.
• Mircéa Eliade explique que toutes les religions ont une pensée commune.
• Croire au sacré, c'est croire que notre réalité n'est pas la seule existante.
• L'être sacré est le créateur de la réalité.
• La valeur du monde provient de son créateur.
• Il y a des divergences entre les cultures et pratiques religieuses.
• Selon le Dieu auquel on croit, on ne voit pas le même monde.
• L'existence d'un Homme religieux signifie être un médiateur entre Dieu et les Hommes.
• Cet homme religieux croit en un être supérieur qui est la cause et le sens de la réalité.
• Les Hommes sont pardonnés par la confession.
• Une existence avouée est à moitié pardonnée.
• Être religieux consiste à témoigner de sa foi à travers le culte (=ensemble de pratiques pour rendre hommage à la divinité).
• La croyance singulière/individuelle finit par devenir sociale/partagée (ex : en faisant la même prière au même moment).
• Bref, la pratique religieuse relève du fait social.
• Pour définir la religion, il faut un sociologue comme Durkheim.

B.Comment définir la religion ?

• Durkheim explique que toute vie religieuse s'enracine dans un phénomène de groupe.
• Les religions sont une Eglise (=commu) qui s'inscrit dans une collectivité.
• La vie de groupe est une stratégie religieuse.
• L'effet de groupe favorise la croyance religieuse par sentiment d'appartenance à une communauté.
• C'est un fait social pour Durkheim.
• Monastère est l'endroit où les moines sont unis.
• C) La religion répond-elle à la satisfaction de désirs inconscients ?
• Sigmund Freud developpe la psychanalyse pour la première fois en 1899.
• L'inconscient est divisé en :
  • Le surmoi, qui modère les interdits sociaux (cause du regret).
  • Le moi agissant = équilibre.
  • Le ça, qui est une source de désirs pulsionnels souvent sexuels.
• But : équilibrer le regret et les remords provoqués par le ça ou le surmoi.
• Pour cela il faut refouler (oublier consciemment) les expériences dans l'inconscient.
• 5 modalités majeures engendrent des déséquilibres = tous les choix sont pathologiques.
• Evolution du psychisme (selon le psychanalyste Freud) : stade bucal (0-2 ans), stade anal (3-8 ans), stade génital (9-14 ans).

F : complexe d’Electre (14-16 ans) :

• M : complex d’œdipe (16-18 ans).

• Transfert (direct) : (complexe d’Œdipe/dElectre). ⇒ quand on se prend un râteau, on prend quelqu’un d’autre

• Transfert (indirecte) : mêmer chose, mais activité pour compenser ce complexe (pas une personne)

• Comportement inconscient

• Interprétation des rêves

• Névroses :

• Pathologie psychique

• Probie: sociale (communiqué par parent) – irrationoelle

• Obsession : dangereux si devient Trouble Obsessionnel Compulsif

• Hysterie Croyance religieuse due à double névrose (du Père au Père) :

• Bilan

• Thérapeutique

Séance n°6 : Peut-on prétendre connaître Dieu ?

• Descartes (1596-1650) affirmait que la raison et la pensée étaient suprêmes.
• L'existance de Dieu pourrait être prouvée via 2 théories :
  • Par le concept : la preuve ontologique.
• Par la nécessité.
• Descartes utilise la raison pour démontrer l'existence de Dieu.
• Plotin explique que Dieu est absolu et créateur et qu'il est ineffable.
• Il y a deux tendances religieuses : l'occident recours aux images et le moyen-orient le refuse.

Séance n°7 : Les hommes peuvent-ils se passer de religion ?

• Marx voyait la religion comme une création des esprits humains qui cache la vrai réalité.
• La religion peut être crée à la création d'humain réelle, et peut permettre de transformer la réalité.
• Le but de l'illusion des religieux et politique et pas de religion de les pays communistes. => La po ésie et la religion deux approches pour saisir le monde et donner une signification.

Séance n°8 : Les croyances et les pratiques religieuses ont-elles toujours existées ?

• La religion au sens métaphysique est inhérente aux Hommes, mais ils ne veulent pas vivre dans l'incertitude.
• Ce qui origine la pensés mystique des Hommes sont leur incapacité a comprenede la réalité = Mystique composée de pratiques en lien a des force surnaturelle incomprehensible.
• L'interrogation épistémologique liée au besoin psychologique de comprendre = science ne naît pas tant de la curiosité elle à peur de la méconaissance.
• Le symbole moyen perle quel mystique et science explique la réel => culture = façon de penser la réalité.
• Rapport H réalité conculé élaloration deune culture lié a l'umanité
• Pourconaitre H passr parculture.