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Étude des mouvements sociaux, leurs causes, leurs manifestations, et leurs conséquences.

Théorie expliquant les mouvements sociaux comme résultant de l'influence collective.

Approche analysant comment les individus réagissent en groupe.

Hypothèse selon laquelle les individus agissent de manière rationnelle pour maximiser leurs intérêts.

Mouvements sociaux émergents à partir des années 1970, analysés par Alain Touraine.

Mouvements sociaux défendant des valeurs et des traditions établies.

Analyse de l'influence de l'espace géographique sur les mouvements sociaux.

Épreuve sur les auteurs et leurs points de vue concernant les mouvements sociaux.

Mouvements sociaux limités à un groupe et disparaissant une fois leurs objectifs atteints.

Mouvements sociaux s'adressant à toute la population, comme les mouvements religieux ou idéologiques.

Partage de valeurs communes (ouvrières, féminines, etc.) par les membres d'un mouvement social.

Positionnement en opposition à un système, une idée (capitalisme, homophobie, nucléaire) pour un mouvement social.

Projet collectif global (socialisme, communisme) au sein d'un mouvement social.

Étude du comportement des individus dans une foule, leur perte d'individualité et leur influence mutuelle, selon Gustave Le Bon.

élément déclencheur ou influence majeur, pour une foule (une idée, un leader).

Mécanisme crucial dans la formation et le comportement des foules, selon Gabriel Tarde.

Une approche qui explique les mouvements sociaux en tenant compte du contexte social et historique, mettant l'accent sur les tensions sociales qui nécessitent un réajustement des valeurs et des normes.

Une mobilisation non institutionnelle visant à modifier des tensions sociales, basée sur une reconstitution des motivations individuelles.

Deux manières de répondre aux tensions sociales, la première étant structurée et réfléchie, tandis que la seconde est plus spontanée et irrationnelle.

L'écart entre les aspirations et les réalités vécues, qui conduit à de la frustration, surtout si la comparaison avec d'autres est faite.

Etudier les causes psychologiques et sociales de la violence collective, son évolution vers la politique, et ses conséquences.

Les personnes cherchent un équilibre entre leurs aspirations et la réalité, qui est sujet au changement en fonction de leurs attentes.

La comparaison de notre situation avec celle d'autres personnes ou groupes peut amplifier la frustration et influencer notre perception de la réalité.

Sentiment de mécontentement partagé par un groupe face à une situation jugée injuste ou insatisfaisante.

Plusieurs courants de pensée existent pour analyser les mouvements sociaux, chacun ayant ses propres perspectives et hypothèses.

Actions violentes menées par un groupe pour exprimer sa frustration ou obtenir un changement.

Ce courant met l'accent sur l'irrationalité des individus lorsqu'ils sont en groupe, notamment la perte d'individualité et l'influence de la foule (Taine, Tarde, LeBon).

Ce courant analyse les actions collectives en termes de frustration relative (Gurr), d'esprit de corps (Blumer), et de contexte social plutôt que de motivations purement psychologiques.

Facteurs structurels de la société qui influencent les comportements collectifs.

Ce courant s'intéresse à la rationalité des acteurs, qui calculent les coûts et les avantages de leur participation à un mouvement social (Olson, Tilly, Oberschall).

Hypothèse selon laquelle les individus prennent des décisions en cherchant à maximiser leurs bénéfices et à minimiser leurs efforts.

Situation où un individu profite des efforts des autres sans y contribuer.

Ce courant, développé par Alain Touraine, s'intéresse aux mouvements sociaux émergents à partir des années 1970, qui mettent en avant de nouveaux types de valeurs et de revendications (ex: mouvements écologistes, féministes).

Différences dans la collaboration et la prise de décision selon la taille du groupe.

Illustration du problème du "passager clandestin" dans un contexte de consommation.

Modèle illustrant comment deux individus peuvent choisir de trahir l'autre pour maximiser leur propre intérêt, même si la coopération serait plus avantageuse.

Plus un groupe est petit, plus il y a de chances qu'il se mobilise. Dans un petit groupe, la contribution de chaque membre est importante et la réussite dépend de la coopération de tous.

L'action collective est assurée par des mécanismes de pression (ex: un groupe d'enseignants peut obtenir des avantages en s'organisant).

Un individu ayant plus de pouvoir (ressources et/ou influence) peut être plus enclin à financer l'action collective car son investissement est plus important pour le succès du groupe.

Des groupes importants mais dispersés en sous-groupes peuvent se mobiliser facilement car l'action est plus concentrée.

L'intervention d'un acteur extérieur peut faciliter l'action collective (ex: une ONG finançant un mouvement).

Un sentiment de loyauté entre les membres d'un groupe facilite la mobilisation car ils sont plus enclins à se soutenir mutuellement.

Si les coûts de la participation à un mouvement sont nuls ou négatifs (ex: en mai 1968, certains étudiants pensaient que les risques étaient faibles et les bénéfices potentiels importants), la mobilisation est plus probable.