Introduction à la Science Politique

L'étude des comportements et des opinions politiques, utilisant les outils et méthodes de la sociologie.

L'analyse des idées et des théories politiques, sans préconiser une idée particulière.

L'étude des politiques publiques, comprenant les lois, programmes et initiatives gouvernementales.

L'étude des relations entre les nations, incluant les conflits, la paix et les organisations internationales.

L'institution qui forme l'élite politico-administrative en France, créée en 1971 après la défaite de l'Empire contre la Prusse.

Fondation privée qui finance l'École Libre des Sciences Politiques et a contribué à sa transformation en institution semi-publique.

L'institution publique chargée de former les hauts fonctionnaires français, complétant l'offre de l'École Libre des Sciences Politiques.

Le processus par lequel une discipline académique s'établit et devient reconnue comme un domaine distinct d'étude.

Cette méthodologie cherche à comprendre les raisons et les justifications derrière les catégories ou les comportements observés. Elle est utilisée pour caractériser la diversité dans la société et comprendre les motivations des individus. L’objectif n'est pas d’expliquer le monde, mais de le comprendre.

Cette méthodologie teste l'impact d'un élément particulier sur un comportement, une opinion ou une action spécifique. Elle utilise souvent des groupes de contrôle pour comparer les résultats.

Le fait de savoir que son choix politique est publiquement connu et accepté peut influencer sa décision de voter ou de s'abstenir. Cette pression sociale est souvent appelée conformité.

La pression sociale encourage les individus à se conformer aux normes sociales. Cette conformité peut influencer les décisions de vote, car la société peut percevoir positivement l'acte de voter et négativement l'abstention.

Cette méthode consiste à recueillir des données numériques pour identifier des corrélations entre différents phénomènes. L'objectif est d'établir des liens statistiques entre les variables analysées.

Ces méthodes (qualitative, quantitative et expérimentale) sont utiles pour étudier divers phénomènes politiques et sociaux. Chacune offre des perspectives différentes et complémentaires.

L'État est une entité politique qui exerce son pouvoir sur un territoire délimité, composé d'une population et d'une organisation administrative (la puissance publique).

Selon Weber, la rationalisation administrative implique la différenciation des fonctions, la centralisation de la direction et l'institutionnalisation des règles.

La gouvernance multiniveau fait référence à la collaboration entre plusieurs pays pour établir des règles qui complètent celles de l'État. Par exemple, l'ALÉNA ou l'UE.

Les régimes politiques sont les systèmes de gouvernement qui déterminent la structure du pouvoir et la manière dont les décisions sont prises (par exemple, un régime parlementaire ou présidentiel).

La monarchie, selon Aristote, est une forme de gouvernement où le pouvoir est concentré entre les mains d'une seule personne.

Le terme "régime" en droit constitutionnel désigne les règles qui définissent l'attribution des pouvoirs et la mise en œuvre des décisions.

La capacité d'un individu (A) d'imposer sa volonté à un autre (B) malgré la résistance, même si B refuse.

Un système d'action et d'organisation sociale qui permet à un groupe de personnes d'imposer sa volonté à d'autres.

La chance pour un groupe d'individus d'obtenir l'obéissance d'un autre groupe.

Les raisons pour lesquelles un individu obéit à un autre dans un système social.

Un modèle théorique qui décrit les trois types de légitimité de la domination.

La forme de domination qui repose sur la tradition et les coutumes.

La forme de domination qui repose sur la rationalité et la croyance en la compétence.

La forme de domination qui repose sur le charisme et l'autorité personnelle.

L'idée que le pouvoir est uniquement fondé sur la force, et que les règles sont simplement une formalisation de ce rapport de force. Cela signifie que la justice est déterminée par le plus fort, et que les règles changent avec les rapports de force.

Le plus fort n’est pas nécessairement le plus juste. La société doit s’organiser autour de ceux qui ont le pouvoir, même si ce sont les plus forts, afin d’assurer la paix et la stabilité.

La croyance que le pouvoir est un moyen de contrôler et d'influencer les autres. Dans cette vision, le pouvoir n'est pas nécessairement lié à la force physique. Au lieu de cela, il peut être exercé par différents moyens, comme la persuasion, l'expertise, l'influence et le contrôle de l'information.

Rousseau critique l'idée que le droit est simplement une formalisation du rapport de force, et soutient que l'objectif du droit doit être de garantir la justice et l'égalité.

Le pouvoir de l'État repose sur la force, mais cela peut être trompeur car les règles et les justifications peuvent être utilisées pour donner l'impression que le pouvoir est légitime.

Le pouvoir de l'État est basé sur des règles et des institutions qui servent les intérêts du plus fort, et non le peuple. Ces règles ne sont pas vraiment justes, mais simplement une formalisation du rapport de force.

Le pouvoir d'un acteur sur un autre peut être exercé à travers une influence subtile et persistante. Il ne s'agit pas nécessairement de la force brute, mais plutôt d'une capacité d'intervention qui permet à l'acteur de modifier les interactions à son avantage.

Le pouvoir peut être exercé sans la force brute, et peut être utilisé pour infléchir les interactions et obtenir des résultats avantageux. Ceci implique que les interactions et les relations sont plus importantes que la force brute dans la compréhension du pouvoir.

Le pouvoir économique domine l'économie américaine, car les dirigeants de ce secteur ont une influence plus importante que les dirigeants politiques. Les propriétaires du capital détiennent le pouvoir et l'influence des élites économiques dépasse celle des dirigeants politiques. Cette théorie correspond à l'idée de Mills sur l'élite sociale.

L'analyse du phénomène élitaire montre une homogénéité sociale parmi les dirigeants du secteur économique. Les élites économiques forment un groupe unitaire et homogène. Les familles possédant le plus de capital dirigent l'économie américaine.

La dynastie Bush est un exemple d'une famille qui détient un grand capital dans l'industrie pétrolière. Cette influence s'étend à la sphère politique, avec des membres de la famille occupant de hauts postes politiques, du Texas à la présidence des États-Unis.

La théorie d'une centaine de familles qui contrôlent l'économie américaine relève de l'approche des élites économiques. Ces familles détiennent la plus grande part du capital et exercent une influence significative sur le fonctionnement de la société.

James Burnham a observé une nouvelle classe dirigeante issue de la révolution managériale. Cette nouvelle classe est composée de personnes spécialisées dans la gestion des entreprises, grâce à leur expertise technique et leur formation et qui exercent une influence croissante dans la société.

Au XXème siècle, la complexification des technologies a entraîné une demande accrue de compétences techniques dans les administrations. Les progrès scientifiques et technologiques nécessitent des fonctionnaires formés et qualifiés.

La modernisation de la société exige que l'État intègre les progrès scientifiques et techniques. Les dirigeants politiques doivent composer avec des experts techniques à des postes clés dans l'administration.

La complexification des tâches administratives et la nécessité d'expertise technique conduisent à une nouvelle forme de gouvernance. L'influence des experts techniques dans la prise de décision politique s'accroît.