Introduction à la Sauvegarde et à la Restauration

Objectifs : Décrire les scénarios courants de sauvegarde et de restauration, expliquer la différence entre sauvegarde physique et logique, lister les objets sauvegardables et restaurables, et expliquer les points à considérer lors de la sauvegarde des bases de données et de leurs objets.
Contexte de la sauvegarde et de la restauration : Souvent utilisé pour protéger les données contre les pertes imprévues (pannes, suppressions accidentelles, corruptions), le transfert de données, le partage avec des partenaires commerciaux, ou la création de copies pour le développement ou les tests.

Types de sauvegardes :
- Sauvegarde Logique : Crée un fichier avec des commandes DDL (création de tables) et DML (insertions), réutilisable sur n'importe quel système, mais plus lente et impactant les performances.
  - Utilisée pour des sauvegardes granulaires, par exemple pour des tables individuelles.
- Sauvegarde Physique : Copie les fichiers de stockage physiques (données, configuration, journaux), plus rapide et plus petite, utilisée pour des récupérations rapides et des bases de données importantes, restauration seulement sur un système similaire.
Considérations : Choisir les parties de la base de données à sauvegarder, déterminer la fréquence et le type de sauvegarde en fonction des besoins, vérifier la validité des fichiers, sécuriser les fichiers de sauvegarde, et considérer les options supplémentaires comme la compression et le chiffrement.

Objectifs : Décrire les types courants de sauvegarde de bases de données et leurs avantages et inconvénients.
Types courants de sauvegarde : Sauvegarde complète, sauvegarde point dans le temps, sauvegarde différentielle, sauvegarde incrémentielle.
Caractéristiques :
- Sauvegardes complètes : Simples mais lentes et nécessitant beaucoup de stockage.
- Sauvegarde point dans le temps : Modèle de récupération granulaire.
- Sauvegardes différentielles : Plus rapides mais les restaurations sont plus longues.
- Sauvegardes incrémentielles : Les plus rapides, mais les restaurations sont les plus longues.

Sauvegarde complète : Copie complète des données, simplicité dans le processus de restauration et de récupération ; Inconvénient: augmentation des besoins en temps, bande passante et stockage avec la taille de la base de données.
Sauvegarde point dans le temps : Restauration des transactions jusqu'à un moment spécifique en utilisant les journaux de transactions pour récupérer les données.
Sauvegarde différentielle : Copie des données modifiées depuis la dernière sauvegarde complète, plus petite que les sauvegardes complètes, réduit le temps, bande passante et stockage, processus de restauration plus long.
Sauvegarde incrémentielle : Copie des données modifiées depuis la dernière sauvegarde (complète ou incrémentielle), plus petite encore, processus de restauration le plus long.

Objectifs : Expliquer la différence entre les sauvegardes à chaud et à froid et déterminer une politique de sauvegarde appropriée.
Sauvegardes à chaud (en ligne) : Effectuées sur des données en cours d'utilisation, sans interruption pour les utilisateurs, mais risques potentiels sur l’intégrité des données.
Sauvegardes à froid (hors ligne) : La base de données est mise hors ligne pendant la sauvegarde, pour éviter les risques d'intégrité des données, mais impacts sur la disponibilité des utilisateurs (non 24/7).

Stockage et sécurité des sauvegardes : Sauvegardes à chaud stockées sur un serveur avec mises à jour régulières ; Sauvegardes à froid sur des disques externes ou des serveurs éteints.
Fréquence et horaires des sauvegardes : Déterminer la fréquence en fonction des impacts potentiels de perte de données et de la fréquence des changements de données. Programmer les sauvegardes en dehors des heures de pointe ou utiliser un système de sauvegardes différentielles/incrémentielles quotidiennement.
Bases de données Cloud : Les bases de données Cloud proposent souvent des fonctionnalités de sauvegardes automatisées, comme celles de DB2 ou Google Cloud SQL.

Objectifs : Décrire les journaux de transactions, expliquer leur utilisation principale, indiquiez où ils sont stockés et comment y accéder , et identifier un journal de transaction typique.
Fonctionnement des journaux de transactions : Les SGBD utilisent les journaux de transactions, pour enregistrer toutes les modifications de la base de données. Ces journaux sont utilisés pour la récupération des données en cas de suppression accidentelle ou de défaillance système.

Récupération avec les journaux de transactions : Utilisation des commandes de sauvegarde et de restauration dans le contexte de base de données pour créer une copie complète et intégrer les journaux de transactions pour reconstruire la base de données à son état précédent.
Stockage des journaux de transactions : Les journaux de transactions doivent être stockés dans un emplacement séparé des données principales afin d'améliorer les performances et la récupération de la base de données.
Conclusion : Les journaux de transactions enregistrent toutes les actions modifiant la base de données, facilitant la récupération en cas de défaillance du système ou de corruption de données. Les formats de journaux varient selon le SGBD, mais chaque journal comprend les détails de chaque transaction.