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Questions and Answers
Une proposition est un énoncé déclaratif susceptible de prendre soit la valeur de vérité vrai soit la valeur de vérité faux.
Une proposition est un énoncé déclaratif susceptible de prendre soit la valeur de vérité vrai soit la valeur de vérité faux.
True (A)
Qu'est-ce qu'une proposition élémentaire ou atomique?
Qu'est-ce qu'une proposition élémentaire ou atomique?
Une proposition qui ne peut pas être décomposée en propositions plus simples.
Une proposition peut prendre quelle forme?
Une proposition peut prendre quelle forme?
- Les deux (correct)
- Négative
- Affirmative
Qu'est-ce qu'un paradoxe?
Qu'est-ce qu'un paradoxe?
Un langage, qu'il soit formel ou naturel, est caractérisé par sa _____ et sa sémantique.
Un langage, qu'il soit formel ou naturel, est caractérisé par sa _____ et sa sémantique.
Quels symboles utilise-t-on pour écrire des formules en langage propositionnel?
Quels symboles utilise-t-on pour écrire des formules en langage propositionnel?
Qu'est-ce qu'une formule atomique?
Qu'est-ce qu'une formule atomique?
Qu'est-ce qu'un littéral?
Qu'est-ce qu'un littéral?
Deux littéraux sont complémentaires si l'un est la négation de l'autre.
Deux littéraux sont complémentaires si l'un est la négation de l'autre.
Qu'est-ce qu'une valuation?
Qu'est-ce qu'une valuation?
Quand dit-on qu'une valuation satisfait une formule α?
Quand dit-on qu'une valuation satisfait une formule α?
Une formule α est satisfiable, s'il existe au moins une valuation v telle que v|=a.
Une formule α est satisfiable, s'il existe au moins une valuation v telle que v|=a.
Quand est-ce qu'une formule α est une tautologie?
Quand est-ce qu'une formule α est une tautologie?
Quand est-ce que deux formules α et β sont logiquement équivalentes?
Quand est-ce que deux formules α et β sont logiquement équivalentes?
Qu'est-ce qu'une formule normale disjonctive?
Qu'est-ce qu'une formule normale disjonctive?
Flashcards
Qu'est-ce qu'une proposition ?
Qu'est-ce qu'une proposition ?
Un énoncé déclaratif qui peut être vrai ou faux.
Qu'est-ce qu'un langage propositionnel ?
Qu'est-ce qu'un langage propositionnel ?
Un langage caractérisé par sa syntaxe et sa sémantique.
Qu'est-ce qu'une formule atomique ?
Qu'est-ce qu'une formule atomique ?
Une variable propositionnelle.
Qu'est-ce qu'un littéral ?
Qu'est-ce qu'un littéral ?
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Qu'est-ce qu'une tautologie ?
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Qu'est-ce qu'une formule satisfiable ?
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Quand deux formules sont-elles logiquement équivalentes ?
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Qu'est-ce qu'une conséquence logique ?
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Qu'est-ce qu'un système complet de connecteurs?
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Qu'est-ce qu'une forme normale disjonctive (FND) ?
Qu'est-ce qu'une forme normale disjonctive (FND) ?
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Study Notes
Logique des propositions
- Une proposition est un énoncé déclaratif qui peut être vrai ou faux.
- Exemple : « La terre est une planète » ou « Le soleil est une étoile ».
- Les propositions élémentaires ou atomiques ne peuvent pas être décomposées en propositions plus simples.
- Une proposition peut être affirmative ou négative.
- Exemple : « La terre est ronde » (affirmative) ou « La terre n’est pas ronde » (négative).
- Une proposition peut être la composition de plusieurs propositions élémentaires et sa valeur de vérité est déterminée par la valeur de vérité de chacune d'entre elles.
- Exemple : « Le soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest" est vraie car les deux propositions le sont.
- La proposition "La terre n'est pas ronde" n'est pas atomique, c'est la négation de "La terre est ronde".
- Paradoxes : Énoncés déclaratifs dont on ne peut décider s'ils sont vrais ou faux.
- Exemple : « Cette phrase est fausse ».
Langage propositionnel
- Un langage, formel ou naturel, est caractérisé par sa syntaxe et sa sémantique.
Syntaxe du langage propositionnel
- Les formules sont écrites avec des symboles d'un alphabet selon des règles d'écriture définies.
Alphabet
- L'alphabet du langage propositionnel comprend :
- Un ensemble de variables propositionnelles désignées par des lettres majuscules (P, Q, P1, P2, ...).
- Connecteurs logiques : ¬, ∧, ∨, →, ↔.
- Parenthèses : "(", ")".
Règles d'écriture
- Conventions : les formules sont désignées par des lettres grecques minuscules.
- r1. Toute variable propositionnelle est une formule (atomique).
- r2. Si a est une formule, (a) est une formule.
- r3. Si a est une formule, ¬a est une formule.
- r4. Si a et ẞ sont des formules, les expressions a∧β, a∨β, a→β, a↔β sont des formules.
- r5. Aucune autre expression n'est une formule du langage.
Définitions
- Formule atomique : variable propositionnelle.
- Littéral : formule atomique ou sa négation (exemples : P, ¬P).
- Littéraux complémentaires : lorsque l'un est la négation de l'autre.
Précédence des connecteurs
- Simplification de l'écriture des formules par l'introduction de règles de précédence entre connecteurs :
- ¬, ∧, ∨, →, ↔ (de gauche à droite lorsqu'ils se suivent dans une formule).
- Exemple : P → Q → R se lit (P → Q) → R.
Sous-formules
- La notion de sous-formule peut être déduite des règles d'écriture (1.2.1.2).
- L'ensemble S(a) des sous-formules d'une formule a peut être défini comme suit :
- r1. Si a est une formule, alors a ∈ S(a).
- r2. Si a = ¬ẞ est une formule, alors ẞ ∈ S(a).
- r3. Si a = ẞ1 0 ẞ2 avec 0 ∈ {∧, ∨, →, ↔}, alors ẞ1, ẞ2 ∈ S(a).
- Exemple : a: «P∨¬Q→ P
- S(a) : {«P∨«Q → P, «P∨ ¬Q, P, «P, «Q, Q}
Sémantique du langage propositionnel
- Elle attribue une valeur de vérité aux formules de L, en associant une fonction de vérité ou de valuation v : {V,F}n → {V,F} à chaque formule a de L.
- où n désigne le nombre de variables propositionnelles dans la formule.
- v(P) = V ou F pour toute variable propositionnelle P.
- ν(«β) = V si ν(β) = F, sinon F
- ν(α∧β) = V si ν(a) = V et ν(β) = V, sinon F
Tables de vérité
- Pour une formule a avec n variables propositionnelles distinctes, il existe 2n fonctions de valuation.
- Elles sont représentées dans un tableau de vérité à 2n lignes, où chaque ligne i indique la valeur de vérité de a pour la valuation vi.
Satisfaisabilité d'une formule, d'un ensemble de formules
- Une valuation v satisfait une formule a (v |= a) si la valeur de vérité de a est V (v(a) = V).
- v|≠a signifie que « v ne satisfait pas a » ou « v falsifie a ».
- Les valuations qui satisfont une formule correspondent aux lignes du tableau de vérité où la valeur de vérité de a est V.
- Une formule a est satisfiable s'il existe au moins une valuation v telle que v |= a.
- Sinon, a est dite non satisfiable.
Proposition
- Si β1 et β2 sont des formules et v une valuation alors :
- Pour toute variable propositionnelle P, si v(P) = V alors v |= P
- v |= ¬ẞ ssi v|≠β
- v |= β1∧β2 ssi v |= β1 et v |= β2
- v |= β1∨β2 ssi v |= β1 ou v |= β2
- v |= β1→β2 ssi (v|≠β1 ou v |= β2)
- v |= β1↔β2 ssi (v |= β1→β2 et v |= β2→β1)
Satisfiabilité d'un ensemble de formules
- Un ensemble de formules Γ = {α1, ...,αn} est satisfiable ssi il existe au moins une valuation v qui satisfait toutes les formules de Γ (v |= α1 et v |= α2 et ... et v |= αn).
- v correspond alors à une ligne du TV où les valeurs de vérité de α1, ..., αn sont toutes V.
- Exemple : L'ensemble { P ∧ Q, P ∨ Q, P → Q, P ↔ Q } est satisfiable.
- Considérer la valuation v₁ correspondant à la première ligne du tableau 1.4.
- À l'opposé, l'ensemble { P ∧ Q, P ∨ Q, P → Q, P ↔ Q, ¬P } est non satisfiable (tableau 1.4).
Tautologie
- Une formule a est une tautologie ( |= a ) si et seulement si v |= a quelle que soit v. Exemple :|= P∧Q → Q
Formules logiquement équivalentes
- Deux formules a et ẞ sont logiquement équivalentes si, et seulement si v(a) = v(β) quelle que soit v, auquel cas a ↔ẞ.
Propriétés des connecteurs logiques
- Commutativité du ∨ et du ∧ :
- α ∨ β = β ∨ α
- α ∧ β = β ∧ α
- Associativité du ∨ et du ∧ :
- (α ∨ β) ∨ γ = α ∨ (β ∨ γ)
- (α ∧ β) ∧ γ = α ∧ (β ∧ γ)
- Distributivité du ∨, du ∧, et de :
- α ∨ (β ∧ γ) = (α ∨ β) ∧ (α ∨ γ)
- α ∧ (β ∨ γ) = (α ∧ β) ∨ (α ∧ γ)
- Idempotence :
- α ∨ α = α
- α ∧ α = α
- Lois de De Morgan :
- ¬(α ∨ β) = ¬α ∧ ¬β
- ¬(α ∧ β) = ¬α ∨ ¬β
- α = α.
Conséquence logique
- Une formule β est conséquence logique d'une formule α (notée α |= β) si, et seulement si, pour toute valuation v, si v |= α alors v |= β.
- Sur le TV de α et β, la valeur de vérité de β est V sur toutes les lignes où les valeurs de vérité de α sont V.
- De manière générale, une formule β est conséquence logique d'un ensemble de formules Γ : {α1, α2, ..., αn} (notée α1, ..., αn |= β ou Γ |= β) si et seulement si : Quelle que soit v, si v |= α1 et v |= α2 et ... et v |= αn alors v |= β.
- Exemple :
- P → Q, «Q |= «P (Tableau 1.7a).
- À l'opposé, ¬Q n'est pas conséquence logique de {P → Q, «P}.
- La valuation qui correspond à la ligne 3 du tableau 1.7 satisfait P → Q, ¬P mais ne satisfait pas ¬Q.
- Theorème 1.4 :
- Γ |= ẞ ssi Γ ∪ {¬ẞ} non satisfiable
Théorème 1.1
- α1, ..., αn |= β si, et seulement si α1, ..., αn-1 |= αn → β.
Théorème 1.2
- Si Γ |= α et Γ |= α → β alors Γ |= β.
Théorème 1.3
- Si Γ |= β et Γ |= ¬β alors Γ est non satisfiable.
Théorème 1.5 (Théorème de substitution)
- Soit β une formule où la variable propositionnelle P apparaît dans une ou plusieurs occurrences, et soit β' la formule obtenue en substituant une formule a à P dans toutes ses occurrences. Alors, Si |= β alors |= β'.
- Exemple : β : P → ((Q → R) → P ).
- (On vérifie que β est une tautologie.)
- β': (A ∧ B) → ((Q → (B ∨ C)) → (A ∧ B) ) obtenue en substituant (A ∧ B) à P et (B ∨ C) à R. On vérifie aussi que β' est une tautologie.
- Exemple : β : P → ((Q → R) → P ).
Théorème 1.6 (Théorème de remplacement)
- Soit a une formule où la formule ẞ apparaît dans une ou plusieurs occurrences (i-e a est de la forme : ......β......β......ẞ......). Si a' est obtenue en remplaçant ẞ par une formule ẞ' dans une ou plusieurs de ces occurrences, alors : Si |= β' ↔ β alors |= α' ↔ α.
- Exemple : α : P1 ∨ (P2 → P3) ↔ P4 ∨ (P2 → P3)
- En remplaçant la première occurrence de (P2 → P3) par (¬P2 ∨ P3) on obtient la formule α': P1 ∨ (¬P2 ∨ P3) ↔ P4 ∨ (P2 → P3) logiquement équivalente à a.
- Exemple : α : P1 ∨ (P2 → P3) ↔ P4 ∨ (P2 → P3)
Système complet de connecteurs
- Un ensemble S de connecteurs est complet, si, pour toute formule a du langage L, il existe une formule a' où seuls les connecteurs de S apparaissent et telle que a' ↔ a.
- Exemple : l'ensemble {¬, ∧} forme un système complet.
Connecteurs de Sheffer
- Il existe deux ensembles complets de connecteurs formés chacun d'un seul connecteur.
Forme normale disjonctive et forme normale conjonctive
- Une formule a est sous forme normale disjonctive (FND) si elle est de la forme M1 ∨ M2 ∨ ... ∨ Mm où chaque Mi est de la forme L1 ∧ L2 ∧ ... ∧ Ln, où Li représente soit le littéral P, soit le littéral ¬P.
- Exemple : P ∨ (Q ∧ R) ∨ («Q ∧ «P).
- Une formule a est sous forme normale conjonctive (FNC) si elle est de la forme C1 ∧ C2 ∧ ... ∧ Cn où chaque Ci est de la forme L1 ∨ L2 ∨ ... ∨ Ln.
- Exemple : (P ∨ Q ∨ R) ∧ (¬Q ∨¬P) ∧ (Q ∨ ¬P)
- Théorème : À toute formule a correspond une formule a' sous FND (ou FNC) telle que : |= a'↔a.
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