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Mouvement historiographique axé sur des objets d'étude plus spécifiques comme l'histoire de l'alimentation, des vêtements, etc. et s'éloignant des grandes narrations macro-historiques.

Changement fondamental dans l'approche historiographique des Annales, passant d'une analyse macroéconomique des structures à une étude microéconomique des acteurs.

Période où l'histoire est confrontée à des critiques sur sa méthodologie et ses ambitions, remettant en question l'histoire comme simple récit ou littérature.

Vision de l'histoire, en particulier de l'histoire économique, qui la considérait proche d'une science exacte, souvent liée au marxisme.

Changement de perspective dans l'écriture de l'histoire qui implique de passer d'un point de vue général sur les grandes structures sociales à une analyse plus détaillée sur les acteurs individuels.

L'accent est mis sur les groupes sociaux et les acteurs individuels pour comprendre comment l'histoire évolue, en laissant de côté uniquement les grandes séries de matières premières.

Intégration de concepts et de perspectives provenant d’autres disciplines, comme l’économie, l’anthropologie, etc., dans la recherche historienne.

L’histoire est perçue comme une discipline au même titre que les autres sciences sociales, partageant des concepts et méthodes avec elles.

Concept utilisé pour étudier les modes de vie, de pensées et culturels, notamment populaires, bourgeoises et nobles. Anciennement employé mais aujourd'hui critiqué.

Concept nouveau et plus précis, basé en sociologie. Il comprend l'imaginaire collectif, les perceptions du monde, et aussi la dimension matérielle.

Champ historique large englobant la culture savante et populaire, avec des exemples comme la chanson populaire et la peinture, jusqu'à la bande dessinée.

Ensemble des représentations et pratiques liées à la guerre, notamment la haine de l'ennemi, expliquant le consentement à la violence de masse.

Étude de l'évolution des perceptions et représentations du régime de Vichy, incluant moments de deuil et refoulement.

Concept utilisé pour analyser le contexte religieux du XVIe siècle et comprendre l'émergence du protestantisme comme réponse à l'angoisse.

Aspect de l'histoire culturelle centré sur les pratiques de la lecture et de l'écriture

Mémoire qui change; analyse de l'évolution des représentations du passé; ex: la mémoire du régime de Vichy.

Concept développé par Norbert Elias pour décrire le contrôle croissant des émotions dans les sociétés modernes.

Sociologue allemand, auteur de La civilisation des mœurs, qui a proposé une vision socio-politique de l'évolution du contrôle des émotions.

Elias lie l'émergence du contrôle des émotions à la création et au renforcement de l'État monarchique.

Milieu social où la noblesse a commencé à développer un contrôle accru des émotions et des bonnes manières.

Le Moyen Âge n'était pas un espace libre d'expression émotionnelle mais avait déjà des normes et des attentes sociales concernant les émotions.

Champ d'étude qui s'intéresse à l'évolution des expressions et des régulations des émotions dans l'histoire.

L'histoire qui prend en considération des aspects sociaux et culturels comme des facteurs importants à côté de l'histoire politique.

L'histoire qui prend en compte des influences et des interactions entre différents pays et cultures.

Différents types d'organisation politique et administrative appliqués aux colonies françaises aux XIXe et XXe siècles.

Un État étranger placé sous la tutelle de la France, avec une administration française qui contrôle les affaires locales.

Territoire confié à la France par la Société des Nations après la Première Guerre mondiale, destiné à l'indépendance.

Actions de contestation et de défi à la domination coloniale par les populations colonisées.

Processus d'acquisition et de contrôle de territoires par les puissances coloniales.

Victoire des Ethiopiens sur les Italiens en 1896, symbole de résistance face à la colonisation.

Exercer un contrôle politique, économique et social sur un territoire et ses habitants.

La domination coloniale était fragile et soumise à des contestations et à des résistances.

Explique l'acceptation de la violence par les combattants et les sociétés pendant la Première Guerre mondiale en mettant en avant l'existence d'une "culture de guerre" qui favorisait le patriotisme et la haine de l'ennemi.

Ensemble de représentations et de pratiques qui justifient et encouragent la violence pendant la guerre. Elle se caractérise par la haine de l'ennemi, la glorification de la guerre et l'acceptation de la mort.

La culture de guerre nourrissait la haine de l’ennemi, l’acceptation de la violence et l’idée de son importance pour la défense de la nation.

Des éléments comme les lettres de soldats, les discours politiques, la propagande et l'art de l'époque illustrent la culture de guerre, qui valorisait la violence et la haine de l'ennemi.

Représentation de l'ennemi comme cruel, barbare et menaçant, servant à justifier la violence et à motiver les combattants à se battre.

La culture de guerre a alimenté le désir de vengeance contre l'ennemi, nourrissant un cycle de violence.

L'ennemi était souvent dépeint comme un animal sauvage et cruel, rendant sa violence plus facile à accepter.

Même les intellectuels ont contribué à la culture de guerre, en utilisant la science pour justifier la haine de l'ennemi et la violence.

Concept qui décrit la violence accrue et l'agressivité dans la société après la Première Guerre mondiale, se manifestant par une augmentation des homicides et une difficulté d'adaptation à la vie civile pour les soldats.

Concept caractérisé par une hausse des assassinats politiques après la Première Guerre mondiale, liée à la persistance de la logique de guerre dans la sphère politique.

La Première Guerre mondiale a eu un impact profond sur les sociétés européennes, entraînant une brutalisation sociale, une augmentation des assassinats politiques et une difficulté de retour à la vie civile.

Les pays victorieux de la Première Guerre mondiale ont réussi à se réintégrer dans la vie civile, tandis que l'Allemagne, vaincue, a connu une période de chaos et de violence.

L'après-guerre marque une rupture avec le modèle culturel européen, les autres continents s'affirmant et se redéfinissant culturellement en s'inspirant de leurs propres traditions.

La presse en Amérique latine dépeignait les Allemands comme des barbares, relayant les récits d'atrocités françaises pour soutenir la France.

De nombreux États américains ont participé à la Première Guerre mondiale, principalement par des alliances et l'envoi d'aide matérielle, mais le Brésil s'est également engagé avec des troupes.

Les communautés étrangères d'origine européenne vivant dans les États américains ont connu des difficultés en raison de la guerre, avec des membres de leurs familles combattant sur les champs de bataille.