Hybridation somatique en biologie végétale

Technique qui raccourcit les cycles de sélection des plantes, en accélérant la fixation et la multiplication des génotypes.

Cellules végétales dépourvues de paroi, obtenues en dégradant la paroi cellulaire.

Fusion de protoplastes de deux plantes différentes, entraînant une fusion de leurs noyaux et/ou de leurs cytoplasmes.

Processus permettant la combinaison du matériel génétique de deux cellules végétales différentes.

Couche externe des cellules végétales, rendant difficile les échanges génétiques entre cellules.

Plantes obtenues par fusion de protoplastes entrainant une recombinaison de cytoplasmes.

Tissus de cellules végétales non différenciées, issus des divisions cellulaires après la fusion des protoplastes.

Caractéristique génétique qui empêche une plante d'assurer sa reproduction sexuée

Nouvelle espèce végétale stérile obtenue par hybridation somatique entre la tomate et la pomme de terre.

Séquence d'ADN utilisée pour identifier un gène ou un segment d'ADN.

Technique permettant d'accélérer la sélection de plantes avec des caractères souhaités grâce à l'identification des marqueurs moléculaires.

Croisement d'un hybride avec un parent afin d'introduire ou de supprimer un gène.

Introduction d'un gène d'une variété dans une autre variété élite (variété de référence).

Enzymes qui coupent l'ADN à des endroits précis.

Variété de référence avec des caractéristiques agronomiques améliorées.

Technique qui prélève des embryons peu après la fécondation, plutôt que des graines matures, pour accélérer la production de nouvelles générations de plantes.

Prélèvement d'embryons peu de temps après la fécondation, avant leur développement complet en graine.

Support artificiel dans lequel les embryons prélevés sont cultivés pour régénérer une plante complète.

Processus pour maintenir et stabiliser les caractéristiques génétiques d'une lignée de plantes.

Technique d'introduction et d'expression de gènes dans un organisme, obtenant ainsi des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).

Organismes vivants dans lesquels un ou plusieurs gènes ont été introduits et exprimés.

Préparation de séquences d'ADN spécifiques pour être introduites dans un organisme vivant.

Réduction de la durée de croissance d'une plante, permettant l'obtention de plusieurs générations dans l'année. 

Méthode pour transférer un gène d'un organisme à un autre, créant ainsi un ADN recombiné.

ADN résultant du transfert d'un gène d'un organisme à un autre.

Technique d'introduction ou de modification de gènes pour créer des organismes avec des caractéristiques améliorées.

Modification intentionnelle de gènes pour obtenir des protéines modifiées.

Amélioration génétique basée sur la reproduction sexuée, transfert de plusieurs gènes.

Large variété d'espèces, genres et règnes; possibilité de gènes provenant de sources non accessibles en sélection classique.

Capacité du génie génétique de transférer uniquement le gène souhaité, contrairement à la reproduction sexuée qui transfère plusieurs gènes.

Méthode d'inactivation de gène consistant à introduire une copie inversée de gène cible pour bloquer son expression.

Plantes dont le matériel génétique a été modifié par le génie génétique, souvent pour améliorer leurs propriétés.

Propriété des plantes qui les protège des insectes nuisibles.

Gène qui confère une résistance au maïs contre la pyrale, en produisant une toxine dans le tube digestif de l'insecte.

Capacité des plantes à lutter contre l'infection virale.

Capacités d'une substance à provoquer des réactions allergiques chez certains individus.

Capacité des plantes à supporter l'application d'herbicides.

Changement de la quantité d'amidon dans les plantes (ex: pommes de terre pour la fabrication de fécule).

Le génie génétique peut aggraver l'insécurité alimentaire et la faim en favorisant les monocultures, plus vulnérables aux maladies et ravageurs. Il peut aussi accroître la dépendance des agriculteurs envers les multinationales qui contrôlent les semences génétiquement modifiées et brevetées. De plus, les monocultures peuvent entraîner une perte de biodiversité, et le pollen des cultures génétiquement modifiées peut contaminer les espèces sauvages.

Exposer la plante ou son pistil à des températures élevées peut permettre de surmonter les barrières d'incompatibilité entre espèces au niveau du pistil, permettant au pollen d'atteindre l'ovaire.

Lorsque les grains de pollen germent sur les stigmates, mais que leurs tubes polliniques ne parcourent pas suffisamment le pistil, une coupe du pistil peut permettre au pollen de féconder l'ovule plus facilement.

Lorsque le pollen ne germe pas sur les stigmates de la plante femelle, on peut le faire germer sur un stigmate d'une plante de la même espèce. Puis, on coupe le pistil contenant les tubes polliniques et on le greffe sur la base d'un pistil de la plante femelle.

Il existe plusieurs méthodes pour surmonter les barrières d'incompatibilité entre espèces, notamment le traitement thermique du pistil, la coupe du pistil et la greffe du pistil.