Histoire des statistiques sociales

Quand sont apparues les premières tables de mortalité?

Au 18e siècle, comment était perçu le crime?

Quelle nouvelle forme de prévention est apparue au 19e siècle?

Quelle méthode de recherche se concentre sur les populations criminalisées grâce aux registres de l’administration de la justice?

Quel événement a contribué à l'émergence d'une nouvelle manière de comprendre les phénomènes humains au 19e siècle?

Quel était l'objectif des enquêtes sociales au 19e siècle?

Quelles données ont été utilisées par les compagnies d’assurance au début de la statistique sociale?

Comment la prévention a-t-elle évolué au 19e siècle par rapport à la manière antérieure?

Quel est l'objectif principal de Quételet en analysant les « événements » sociaux?

Comment Quételet définit-il le « penchant au crime »?

Quels éléments Quételet considère-t-il pour influencer le développement moral?

Quelle difficulté est associée à la notion de « penchant au crime »?

Quelle est la contribution de Quételet concernant la loi de la distribution normale?

Selon Quételet, pourquoi l'homme moyen n'existe-t-il pas?

Quel est un exemple d'événement social que Quételet cherchait à prédire?

Quel problème Quételet mentionne-t-il concernant la mesure du penchant au crime?

Les premières statistiques sociales datent de 1665 avec la parution des premières tables de mortalité pour recenser les décès à Londres selon l’âge.
Au 18e siècle, le crime est considéré comme un fait d'individus (phénomène moral) et la personne criminalisée est vue comme vicieuse.
Au 19e siècle, le crime est considéré comme un fait des masses (« pauvres ») et est lié à l'industrialisation et à la prolétarisation.

Auparavant, la prévention était uniquement pénale (reposant sur la répression).
À partir du 19e siècle, la prévention sociale est ajoutée, axée sur la recherche des causes de la délinquance.

Les travaux de statistiques morales étudient les populations criminalisées à l'aide des registres de l'administration de la justice.
Les enquêtes sociales qualitatives et quantitatives s'intéressent à la classe populaire dans son ensemble.

Quételet tente d'établir une liaison entre le développement moral et des éléments repérables et mesurables.
Il cherche à déterminer le développement moral et ses manifestations pour prédire les événements sociaux, comme la criminalité.
Il définit le penchant au crime comme la probabilité de commettre un crime en fonction de facteurs tels que les saisons, le climat, le sexe et l'âge.

Il est difficile de transformer des données qualitatives en données quantitatives.
La mesure du penchant au crime est limitée car on ne peut mesurer que les crimes découverts et sanctionnés.
Le concept d'« homme moyen » est une construction statistique qui permet de définir une loi de distribution normale pour les phénomènes biologiques et sociaux.