Histoire de l'annexion en Europe

Le concept d'Auslandsdeutschtum fait référence à l'idée de la « communauté allemande à l'étranger » et vise l'intégration forcée des populations allemandes vivant dans d’autres pays à l'Allemagne nazie.

L'accord de Munich, signé en 1938, a cédé les Sudètes de la Tchécoslovaquie à l'Allemagne nazie. Cet accord est considéré comme un exemple de l'apaisement envers Hitler, qui n’a fait que l'encourager dans ses ambitions expansionnistes.

L'Anschluss, l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie en 1938, a été présentée comme un plébiscite populaire. Cependant, l'opinion allemande est en réalité manipulée et mise sous pression.

La propagande nazie visait à encourager les populations allemandes en dehors de l'Allemagne à rejoindre le Reich nazi. Le slogan « Heim ins Reich » (retour au Reich) était utilisé pour promouvoir cette idée.

Les associations de gymnase, présentées comme des organisations sportives, étaient en réalité des groupes politiques utilisés pour promouvoir le nationalisme allemand et les ambitions expansionnistes du régime nazi.

L'Allemagne nazie s'est ingéniée à monter une fausse « crise de propagande » en accusant les Polonais de « atrocités » commises contre la population allemande. Cet événement a servi de prétexte pour lancer l'invasion de la Pologne et déclencher la Seconde Guerre mondiale.

Marcel Déat, un collaborateur français avec le régime nazi, s'est exclamé « Mourir pour Danzig ? » en réponse aux critiques concernant la politique expansionniste de l'Allemagne. Cette phrase révéle le soutien de certains intellectuels français aux ambitions du régime nazi.

L'Allemagne envahit la Pologne, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. La France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l'Allemagne, mais n'interviennent pas immédiatement, ce qui conduit à une période d'inactivité appelée "drôle de guerre".

Une solution territoriale pour les Juifs, qui vise à leur donner une patrie propre. Cette idée était populaire parmi les sionistes.

Le Bund était un mouvement juif de gauche qui soutenait l'assimilation des Juifs à la société russe. Cela voulait dire qu'ils pensaient que les Juifs pouvaient intégrer la société russe sans avoir besoin d'une patrie séparée.

Otto Bauer était un penseur socialiste qui a proposé une alternative à la solution territoriale, basée sur le concept de nationalité déterritorialisée. Selon cette idée, les Juifs ne devraient pas avoir besoin d'un territoire propre pour être considérés comme une nation.

Un projet de création d'une région autonome pour les Juifs en Russie, suggéré dans les années 1920. Ce projet visait à offrir une solution politique et culturelle aux Juifs en Russie.

L'idée que les Juifs sont une nation distinct avec droit à une patrie propre. Promue par les sionistes, cette idée mettait l'accent sur la nationalité, la territorialité et la langue juives.

La conviction que l'antisémitisme et le sionisme sont liés. Cette idée suggère que l'antisémitisme peut créer un climat favorable au développement du sionisme.

L'idée d'une identité juive basée sur une filiation historique et culturelle avec le roi David et Jérusalem. Cette idée est liée à l'helenisme et à la violence.

La politique d'Adolf Eichmann visait à encourager l'émigration juive d'Allemagne. Son objectif était de déplacer les juifs vers d'autres pays, de préférence en Palestine.

Le régime nazi utilisait la propagande pour présenter les juifs comme un danger pour la société allemande. Cette manipulation a contribué à dépeindre les juifs comme un ennemi intérieur et à justifier les politiques discriminatoires et violentes à leur encontre.

La loi de Nuremberg était une série de lois racistes mises en place par le régime nazi, visant à discriminer les juifs et à les marginaliser en tant que citoyens allemands. Elle définissait qui était considéré comme juif et qui était considéré comme aryen.

Heichman était convaincu que la politique nazie d'émigration forcée des juifs permettrait de résoudre "le problème juif" en quelques années. Cette conviction témoigne du mépris et de la déshumanisation des juifs par les nazis.

La politique nazie d'émigration juive visait à confisquer les biens des juifs qui quittaient l'Allemagne. Cette politique a fait des juifs des victimes doublement vulnérables et a contribué à leur appauvrissement.

L'école sous le régime nazi visait à préparer les juifs à l'émigration vers la Palestine en leur enseignant des compétences agricoles. Ce programme était un exemple de la manipulation et du contrôle exercés par les nazis sur la vie des juifs.

L'idée d'une réserve en Pologne était une proposition de la politique nazie pour concentrer les juifs dans un espace restreint et les soumettre à des conditions de vie déplorables, conduisant à leur mort lente et à leur extermination.

L'Auswanderung était une politique nazie d'émigration forcée des citoyens allemands vivant à l'étranger vers le Reich. Cette politique visait à créer un État unitaire allemand.

La politique nazie en Grèce a ciblé les Anogédisse, des populations slaves et musulmanes, avec des mesures discriminatoires comparables à celles imposées aux juifs. Cette politique révèle l'expansion de la barbarie nazie à d'autres groupes ethniques.

Les provinces polonaises annexées par l'Union Soviétique après le pacte Molotov-von Ribbentrop ont été soumises à des politiques de déportation et d'extermination similaires à celles que subissaient les juifs. Cela montre l'étendue de la barbarie nazie et soviétique.

L'ingénierie démographique vise à transformer la composition ethnique d'une région en déplaçant des populations et en encourageant l'immigration de groupes spécifiques. Ce processus sert à créer une nouvelle société homogène avec des objectifs politiques et sociaux précis.

La minorité allemande en Pologne a été réduite à 3% de la population totale après la Seconde Guerre mondiale, ce qui représente une diminution importante par rapport aux 30% qu'elle représentait auparavant. Cette réduction est due à la politique de déplacement et d'expulsion menée par le régime communiste après la guerre.

Les paysans polonais ont résisté fortement aux changements politiques et sociaux imposés par le régime communiste après la Seconde Guerre mondiale. Leur attachement à leurs terres, à la religion catholique et à leurs traditions rurales a créé une barrière importante à l'assimilation et à la modernisation.

La volonté de changer la composition ethnique d'une région est un concept central des politiques nazies et communistes après la Seconde Guerre mondiale. L'ingénierie démographique est un outil utilisé pour atteindre cet objectif, en déplaçant des populations et en créant de nouvelles sociétés selon des modèles spécifiques.

La sécularisation, c'est-à-dire la séparation de la religion et de l'État, a progressé à un rythme plus rapide dans certaines régions d'Allemagne et de Pologne. Cette divergence est due à des facteurs historiques, culturels et religieux spécifiques à chaque région.

La loi de Nuremberg, visant à priver les Juifs de leurs droits fondamentaux, était plus souple que les lois de ségrégation raciale américaines. Elle ne visait pas à les éliminer, mais à les marginaliser et les expulser.

L'Allemagne nazie avait un plan d'immigration pour les Juifs, mais il est devenu de plus en plus complexe avec l'afflux de Juifs après la conquête de la Pologne.

Après l'invasion de la Pologne, le nombre de Juifs en Allemagne a augmenté de manière significative, ce qui a compliqué le plan d'immigration nazi.

La création des ghettos en Pologne, Autriche et Allemagne a permis de concentrer les populations juives et de les soumettre à des conditions de vie extrêmement difficiles.

Dans les ghettos, les Juifs étaient soumis à la famine, aux maladies et aux fusillades massives, menant à une mortalité élevée.

La solution finale, l'extermination systématique des Juifs, est née de la volonté de se débarrasser de cette population de manière définitive.

En janvier 1942, la première idée de l'extinction des Juifs via l'inspection biologique a été formulée.

L'utilisation des camions à gaz dans les camps d'extermination a été une solution efficace pour assassiner rapidement un grand nombre de Juifs.

Le régime nazi était convaincu de la permanence du Reich, estimant qu'il allait durer 1000 ans.

Malgré une guerre perdue, le régime nazi s'est donné un an pour exterminer tous les Juifs d'Europe.