Gouvernance et Structure d'Entreprise

Une organisation est une action collective qui regroupe plusieurs personnes et est structurée selon des méthodes précises qui permettent la répartition et la coordination du travail entre ses membres.

La question de la division et de la coordination du travail se pose dès le début dans toute action collective. Il faut déterminer qui fait quoi, qui prend les décisions et comment garantir la cohérence du résultat final.

Les méthodes de coordination utilisées pour organiser le travail peuvent être formelles (règles, procédures) ou informelles (communication, collaboration). La fréquence et les modalités de ces méthodes doivent être définies et peuvent évoluer.

L'entreprise est une organisation qui vise la production et la vente de biens ou de services sur un marché. Elle est composée d'individus qui travaillent ensemble pour atteindre cet objectif.

Les entreprises peuvent être classées en fonction de leur taille (PME, grandes entreprises), de leur secteur d'activité (industrie, commerce, services), de leur statut juridique (SA, SARL) et de leur propriété (publique, privée).

L'identité d'une entreprise est définie par son nom, son logo, ses valeurs, sa mission et sa vision. Ces éléments permettent de la différencier de ses concurrents et de créer une image forte et cohérente auprès de ses clients et de ses partenaires.

Les fonctions de l'entreprise regroupent les activités nécessaires à son bon fonctionnement et à la réalisation de ses objectifs. Les fonctions principales sont la production, la gestion des ressources humaines, la finance, le marketing et la vente.

Le modèle Taylorien-Fordien est un modèle de production basé sur la division du travail, la spécialisation et la standardisation des tâches. Il vise à maximiser la production et l'efficacité.

Une entreprise avec plus de 5 000 salariés et un chiffre d'affaires supérieur à 1,5 milliard d'euros.

Acheter des marchandises en l'état et les revendre sans les modifier.

Acheter des matières premières, les transformer en un produit fini puis le vendre.

Vendre des services tels que des assurances ou des services bancaires.

Le nom officiel d'une entreprise, inscrit au registre du commerce et des sociétés (RCS).

Le nom sous lequel une entreprise est connue de ses clients.

Un signe visible qui permet de distinguer et de localiser un établissement.

Un signe distinctif qui protège un produit ou un service.

Un système de production massive basé sur la division du travail, la standardisation et le contrôle rigoureux des tâches. Il vise à optimiser la production et les coûts.

Le service responsable de la création et du développement de nouveaux produits et processus.

Le bureau des méthodes analyse chaque tâche en étapes élémentaires, optimise les mouvements et le temps de réalisation, pour trouver la 'meilleure façon de faire'.

Ce service planifie la production en répartissants les tâches et en optimisant les délais et les stocks.

Ce service contrôle rigoureusement le respect des normes de production et veille à l'application des principes d'organisation scientifique du travail (OST).

Le principe selon lequel chaque tâche est décomposée en une série d'opérations élémentaires, analysées et optimisées pour maximiser l'efficacité.

La capacité à produire une grande quantité de biens identiques à un coût unitaire plus faible.

La possibilité de répondre rapidement et facilement aux changements de demande.

L'optimisation de la chaîne de valeur consiste à améliorer l'efficacité des processus de production et de distribution en utilisant le numérique et la collaboration avec des partenaires externes.

Le recentrage sur le cœur de métier implique que les entreprises se concentrent sur les activités qui leur procurent le plus de valeur et externalisent les autres.

L'externalisation consiste à confier à des entreprises externes la réalisation de certaines tâches ou fonctions, permettant aux entreprises de se concentrer sur leur cœur de métier.

Le développement des technologies de l'information et des communications (TIC), et en particulier d'internet, a réduit les distances et facilité la collaboration à distance entre les entreprises et leurs partenaires.

Les partenariats et les alliances stratégiques permettent aux entreprises de partager des ressources, des connaissances et des compétences pour développer des produits et services innovants.

La supply chain management (gestion de la chaîne d'approvisionnement) est une approche qui vise à optimiser tous les éléments de la chaîne de valeur, de l'approvisionnement en matières premières à la livraison finale au client.

Le développement durable est une approche qui vise à concilier le développement économique, le développement social et la protection de l'environnement dans toutes les décisions prises par les entreprises.

L'intégration du développement durable dans la production implique de prendre en compte ses impacts environnementaux et sociaux à chaque étape, de la conception à la livraison.

Une structure organisationnelle où le dirigeant prend toutes les décisions, ayant un lien direct avec les employés.

Une structure divisant l'entreprise en fonctions (production, marketing, etc.) dirigées par des responsables, avec des employés pouvant recevoir des ordres de plusieurs responsables.

Une structure divisant l'entreprise en sous-ensembles autonomes, chaque division ayant sa propre direction et prenant ses propres décisions.

La capacité de prendre des décisions s'appuyant sur une vision globale de l'organisation, permettant une cohérence et une uniformisation des pratiques.

La prise de décisions au niveau local, adapté aux situations spécifiques de chaque division ou service.

La rapidité de la prise de décision, permettant une adaptation rapide aux changements et aux besoins locaux.

La possibilité pour les employés d'adapter les décisions aux besoins spécifiques de chaque service ou division.

Le manque de fluidité dans la prise de décision, pouvant conduire à des retards et à une mauvaise adaptation aux situations changeantes.

La Loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE) de 2001 impose aux entreprises cotées en bourse d'intégrer des informations sur leur impact environnemental, social et sociétal dans leur rapport annuel.

La Loi Grenelle 2 (2010) a étendu l'obligation de reporting RSE aux entreprises françaises cotées, ainsi qu'à celles de plus de 500 salariés et 100 millions d'euros de chiffre d'affaires net.

La Loi PACTE (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) de 2019 renforce la RSE en modifiant le Code Civil pour inclure l'intérêt social dans la gestion des sociétés.

La DPEF (Déclaration de Performance Extra Financière) est un rapport annuel qui fournit des informations sur les performances environnementale, sociale et sociétale d'une entreprise.

Depuis 2017, la DPEF est obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés et 40 millions de CA, ainsi que pour les entreprises cotées avec un CA supérieur à 40 millions d'euros.

À partir de 2024, l'obligation de publication de la DPEF s'étend aux entreprises de plus de 250 salariés et 40 millions de CA, ainsi qu'aux PME cotées remplissant des critères spécifiques.

Les entreprises non-européennes qui réalisent un CA net en Europe supérieur à 150 millions d'euros doivent également publier une DPEF.

Le coût des actions de RSE peut être difficilement supportable pour les PME, ce qui explique leur faible adoption par rapport aux grandes entreprises.