Gestion des Disques sous Linux

Un fichier sous Linux est identifié par un nom et possède un inode unique, qui contient des informations essentielles telles que son type, sa taille et ses droits d'accès.

Une structure de données qui stocke les métadonnées d'un fichier. Chaque fichier a une inode unique comprenant des informations telles que le propriétaire, les droits d'accès, la taille et le type de fichier.

La commande ls -i affiche le numéro d'inode d'un fichier. La commande stat fournit des détails plus complets sur un fichier.

Le File Hierarchy Standard définit l'organisation des fichiers et des répertoires dans les systèmes de fichiers Linux. Il normalise la répartition logique des fichiers pour une gestion et une navigation efficaces des données sur le système.

Contient des programmes essentiels nécessaires au démarrage du système Linux.

Contient les fichiers nécessaires au chargement de Linux.

Contient les fichiers de configuration du système Linux.

Contient les répertoires personnels des utilisateurs du système Linux.

Le système de fichiers est responsable du stockage et de la manipulation des données sur des dispositifs comme des disques durs ou des SSD. Il maintient la structure interne des données, leur organisation, et assure leur accessibilité.

Le superbloc contient des informations globales sur le système de fichiers, comme la taille totale et le nombre de blocs disponibles. La table des inodes contient des informations sur chaque fichier, comme les permissions et la date de modification. Les blocs de données contiennent les fichiers réguliers et les répertoires.

Le FHS (Filesystem Hierarchy Standard) définit l'organisation des fichiers et des répertoires sur un système Linux. Il facilite la gestion et la maintenance du système en standardisant la structure des fichiers.

Le partitionnement consiste à diviser un disque en plusieurs partitions logiques. Cela permet de gérer les informations de manière distincte et d'installer plusieurs systèmes d'exploitation sur le même disque.

ext2, ext3 et ext4 sont des systèmes de fichiers utilisés dans les systèmes Linux. Le système ext2 est un système de fichiers stable mais ancien. Le système ext3 est une version améliorée d'ext2 avec journalisation. Le système ext4 est une version encore plus moderne avec des fonctionnalités avancées.

XFS est un système de fichiers optimisé pour les gros fichiers. Il utilise la journalisation comme ext3.

FAT32 et NTFS sont des systèmes de fichiers utilisés sous Windows.

Le FHS est comme le plan d'une ville. Il indique où se trouvent les maisons, les commerces et les hôpitaux (répertoires comme /home, /etc, /var). Le FS, en revanche, est comme les routes et les trottoirs qui permettent d’accéder à ces endroits.

Un outil avancé qui permet de gérer l'espace de stockage de manière flexible.

Un disque ou une partition physique qui sert de base pour créer un volume logique.

Un groupe de volumes physiques combinés pour créer un seul volume logique.

Une partition logique créée à partir d'un VG. Permet de diviser l'espace de stockage en sections dédiées.

Le processus de division d'un disque en plusieurs sections. Chaque section est une partition.

Un système qui permet d'organiser et de gérer les données sur un disque. Il permet de stocker, d'accéder et de gérer les fichiers.

Un espace libre sur un disque qui n'est pas encore formaté avec un système de fichiers.

Le processus de formatage d'un disque avec un système de fichiers pour le rendre utilisable.

La commande "p" affiche la liste des partitions sur un disque.

La commande "i" suivie du numéro de la partition affiche des informations détaillées sur cette partition.

La commande "c" suivie du numéro de la partition permet de renommer cette partition.

La commande "n" permet de créer une nouvelle partition. Après avoir lancé la commande, vous devez définir les secteurs et le type de la partition.

La commande "w" sauvegarde la table de partitions. Il faut ensuite confirmer l'action avec "y".

Le type de partition est représenté par un code hexadécimal. Par exemple, "ef00" indique une partition EFI et "8300" une partition Linux.

Les disques durs IDE sont des disques durs plus anciens utilisant une interface IDE. Ils sont nommés avec des préfixes "hd" (pour IDE) suivis d'une lettre pour identifier le disque maître ou esclave.

Les disques durs SATA, SCSI et USB sont nommés avec des préfixes "sd" (pour SATA) suivis d'une lettre pour identifier le disque. Le premier disque SATA est sda, le deuxième est sdb, etc.

Avant d'accéder aux données d'un système de fichiers sous Linux, il est nécessaire de le monter. Le montage attache le système de fichiers à un point de montage, un emplacement spécifique dans l'arborescence du système.

Retire temporairement le système de fichiers, le rendant inaccessible. Cela libère les ressources du système et permet d'effectuer des opérations de maintenance.

Permet d'accéder ponctuellement aux partitions ou périphériques de stockage, sans modifier les configurations permanentes. Utile pour des tâches spécifiques comme vérifier des partitions ou accéder à des disques externes.

Utilisé pour monter un système de fichiers. a : Monte tous les systèmes de fichiers déclarés dans /etc/fstab. t : Spécifie le type du système de fichiers. o : Définit les options de montage, comme ro pour monter en lecture seule.

Utilisé pour démonter un système de fichiers.

Affiche les statistiques des systèmes de fichiers montés. Indique la taille totale, l'espace utilisé et l'espace libre.

Fichier qui configure le montage automatique des systèmes au démarrage du système.

Vérifie l'intégrité d'un système de fichiers et corrige les erreurs s'il y en a. Il est important de démonter le système de fichiers avant d'exécuter fsck.

Un outil de gestion de partitions pour les disques utilisant les tables GPT (GUID Partition Table), offrant des fonctionnalités avancées pour la création, la suppression, le redimensionnement et la manipulation des partitions.

Un outil de gestion de partitions basé sur la table de partition MBR (Master Boot Record).

Un outil avancé permettant de gérer les partitions, y compris la création, la suppression, le redimensionnement, le déplacement et la copie.

Une table de partition qui utilise l'identificateur global unique (GUID) pour identifier les partitions, offrant une meilleure compatibilité avec les systèmes modernes.

Une table de partition qui utilise un secteur de démarrage principal pour stocker les informations sur les partitions, limité à des disques de petite taille.

Une partition de type EFI System (ef00) est utilisée pour stocker le chargeur de démarrage pour les systèmes UEFI.

Permet de visualiser des informations détaillées sur les partitions d'un disque.

Une commande permettant de créer une nouvelle partition dans gdisk.