Hydrocarbures et mines au Sénégal

La décision finale d'investissement (DFI) marque le moment où les investisseurs s'engagent à mettre en œuvre un projet. C'est à ce stade que les investissements financiers importants sont engagés.

La "pré-malédiction des ressources" se produit lorsque l'optimisme excessif concernant les bénéfices futurs d'un secteur fragilise les politiques gouvernementales et conduit à des résultats décevants.

La gestion efficace des revenus des ressources naturelles est essentielle afin d'éviter les pertes dues à l'évasion fiscale, la fraude et la mauvaise gestion. Il est important de mettre en place un cadre de gouvernance solide et transparent.

Le Sénégal prépare ses infrastructures et ses capacités à gérer les revenus croissants provenant de ses ressources naturelles émergentes, principalement le gaz naturel.

Les pays doivent être prudents quant à l'utilisation de leurs revenus de ressources naturelles, en particulier face à des incertitudes comme la pandémie actuelle. Il est important d'éviter les dépenses excessives et imprévisibles.

Le Sénégal a découvert de nouvelles réserves de pétrole et de gaz en 2014, ce qui a conduit à un enthousiasme partagé par le public et les décideurs.

L'abondance de pétrole découverte pourrait conduire à un optimisme excessif concernant les bénéfices économiques et les retombées pour le pays.

Le temps nécessaire pour démarrer la production de pétrole peut être plus long que prévu, ce qui peut entraîner des retards et des contraintes sur les revenus.

Avant la production, l'optimisme relatif aux revenus pétroliers potentiels et à leur gestion peut être disproportionné par rapport à la réalité.

Des emprunts à court terme, en particulier lorsque les revenus du pétrole ne sont pas encore stables, peuvent créer des problèmes financiers futurs.

C'est la première publication du NRGI dans le cadre de son nouveau programme sur le Sénégal, axé sur la gouvernance des industries extractives.

Le NRGI examine les expériences d'autres pays d'Afrique subsaharienne pour tirer des leçons qui peuvent être utiles au Sénégal.

Le rapport souligne les défis rencontrés par les nouveaux producteurs de pétrole et les erreurs à éviter.

Le Sénégal est déjà producteur de gaz naturel, mais les découvertes de pétrole ont ajouté une nouvelle dimension à son économie.

Les projets de Sangomar et de GTA, deux grands projets pétroliers, ont été approuvés avec des investissements importants.

Le champ de Sangomar a été découvert en 2014 et a été considéré comme une découverte majeure au niveau mondial.

Le champ de GTA, situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, est un gisement de gaz naturel.

Les réserves pétrolières du Sénégal sont estimées à plus d'un milliard de barils, un chiffre qui pourrait contribuer à la croissance économique.

Le rapport souligne l'importance de gérer les attentes du public et d'éviter un optimisme excessif concernant les revenus pétroliers.

malgré le potentiel du pétrole sénégalais, les revenus individuels de la population ne devraient pas augmenter de manière significative, mais les investissements stratégiques peuvent soutenir l'économie.

La tendance à surévaluer les effets positifs des découvertes de ressources naturelles, en oubliant les défis et les difficultés à venir.

La capacité du gouvernement à gérer les attentes du public concernant les ressources naturelles, en communiquant clairement et de manière réaliste.

La communication proactive et transparente du gouvernement sur les découvertes de ressources naturelles, les avantages potentiels et les défis à venir.

Le rôle crucial du gouvernement dans la gestion des attentes du public concernant les ressources naturelles, afin d'empêcher des déceptions et des accusations de mauvaise gestion.

L'impact potentiel des ressources naturelles sur l'économie d'un pays, ainsi que les défis et les opportunités associés.

Les ressources naturelles pourraient encourager le développement économique, mais également les corruptions et les conflits si elles ne sont pas gérées correctement.

L'utilisation responsable et durable des ressources naturelles afin de maximiser leur impact positif sur le développement à long terme du pays.

La contribution du secteur pétrolier et gazier au développement du pays, par exemple, via la création d'emplois et la génération de revenus.

Les défis auxquels sont confrontés les pays riches en ressources naturelles, tels que la corruption, la mauvaise gestion et les conflits.

L'importance d'une communication ouverte et honnête sur les ressources naturelles, incluant les risques et les défis ainsi que les avantages potentiels.

La nécessité pour les pays riches en ressources naturelles de se préparer à gérer ces ressources de manière efficace et transparente, en évitant les pièges de la pré-malédiction

La participation active de toutes les parties prenantes - gouvernement, citoyens, entreprises - à la gestion des ressources naturelles, pour un développement équilibré et durable.

Le moment où les investisseurs s'engagent à mettre en œuvre un projet, marquant le début d'investissements financiers importants.

Ensemble de pratiques et d'approches utilisées pour garantir une utilisation durable des ressources naturelles.

La pandémie et la crise économique mondiale ont retardé les projets d'extraction pétrolière et gazière au Sénégal, mais ils avancent malgré tout.

Le Sénégal doit être prudent dans sa planification concernant l'utilisation de la production et des revenus pétroliers, en évitant de prendre des risques importants qui dépendent des calendriers proposés par les compagnies pétrolières.

Les entreprises ont annoncé des politiques environnementales ambitieuses, mais celles-ci pourraient entraîner une baisse de la valeur des actifs, affectant les recettes publiques et l'avenir des projets.

Les projets en attente de décision finale d'investissement (DFI) ne devraient pas être inclus dans les plans pour le secteur et l'ensemble de l'économie.

L'ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives) est une initiative mondiale visant à promouvoir la bonne gouvernance des ressources naturelles.

Les médias, les organisations de la société civile et les entreprises jouent un rôle crucial dans l'examen et la diffusion d'informations sur les ressources naturelles et leur gestion.

La volatilité du marché pétrolier et la transition vers les énergies renouvelables peuvent ralentir les prises de décision et dissuader les investisseurs.

Le retard dans la réalisation de la digue protectrice du terminal de liquéfaction du gaz a impacté le projet GTA, retardant la production.

Les projets pétroliers et gaziers au Sénégal sont soumis à des risques de retards due à la complexité de l'exécution, la volatilité du marché pétrolier et les politiques environnementales.

Le risque que les revenus tirés des ressources naturelles puissent ne pas être correctement gérés, conduisant à des effets négatifs sur le développement économique d’un pays.

Les revenus du pétrole et du gaz au Sénégal devraient rester relativement faibles dans les années à venir.

Le FONSIS, un fonds souverain sénégalais, a des investissements conjoints avec des organisations internationales.

Une loi sur la gouvernance et le partage des revenus du FONSIS est en préparation.

Le Sénégal vise à éviter d'épargner immédiatement les revenus pétroliers, préférant les utiliser pour d'autres besoins économiques nationaux.

Le Sénégal vise à éviter de créer des budgets parallèles pour les revenus pétroliers, privilégiant une gestion intégrée au budget national.

Une règle budgétaire claire est nécessaire pour définir comment les revenus des ressources naturelles doivent être utilisés, entre consommation et investissement.

Le Sénégal a un important plan de conversion du gaz naturel en électricité, pour améliorer l'accès à l'énergie et la compétitivité économique.

L'accès universel à l'électricité est un objectif majeur du Sénégal.

La production d'électricité au gaz naturel permettra de réduire les émissions et les coûts énergétiques.

Le Sénégal s'engage à atteindre l'accès universel à l'énergie d'ici 2025.

Les projets de conversion du gaz en électricité au Sénégal sont bien planifiés et promettent des avantages importants.

Le Sénégal est confronté à des défis et des opportunités liés à l'exploitation de ses ressources naturelles, en particulier le gaz naturel.

L'exploitation des ressources naturelles au Sénégal doit être gérée de manière responsable pour éviter la malédiction des ressources.

Les clauses de stabilisation fiscale garantissent que les entreprises pétrolières bénéficient d'un régime fiscal prévisible et stable sur la durée du projet, généralement en appliquant les lois en vigueur au moment de la signature du contrat, même si elles changent par la suite.

Les audits des coûts de production pétrolière et gazière visent à garantir la transparence et à s'assurer que les entreprises ne gonflent pas les coûts afin de réduire leurs contributions fiscales et de transférer les bénéfices hors du pays.

La capacité d'un gouvernement à percevoir efficacement les impôts sur les revenus provenant des ressources naturelles, à auditer les coûts de production et à contrôler les transferts de bénéfices hors du pays est essentielle pour maximiser les avantages économiques.

Petrosen est la compagnie nationale pétrolière du Sénégal. Elle est responsable de la gestion des participations gouvernementales dans les activités de production pétrolière et gazière et joue un rôle crucial dans la perception des revenus et la surveillance du secteur.

Les contrats de partage de production (CSP) définissent la répartition des revenus provenant de l'exploitation pétrolière et gazière entre l'État et les entreprises privées. Ils peuvent inclure des clauses de stabilisation fiscale et des modalités de partage des profits.

La volatilité des prix du pétrole, en particulier la baisse attendue en raison de la transition énergétique, pourrait amener les entreprises pétrolières à demander des concessions fiscales aux États.

Le Sénégal dispose d'un programme ambitieux d'investissements publics et doit s'assurer que les revenus futurs provenant des ressources naturelles sont suffisants pour financer ces projets à long terme.

Avant d'emprunter pour financer des projets, il est essentiel de bien comprendre les revenus potentiels provenant des ressources naturelles, en tenant compte de différents scénarios économiques et de la volatilité des prix.

Le soutien aux capacités nationales de perception des impôts est crucial pour maximiser les revenus provenant des ressources naturelles, prévenir la fraude et garantir une répartition équitable des bénéfices.

La collaboration et le partage d'informations entre les agences gouvernementales sont essentiels pour une gestion efficace des revenus pétroliers et gaziers et pour garantir une perception fiscale harmonieuse et transparente.

Le gouvernement sénégalais devrait être prudent quant à l'octroi d'allègements fiscaux aux investisseurs du secteur pétrolier et gazier, car cela pourrait réduire les revenus de l'État.

La transition énergétique mondiale, vers des énergies renouvelables, pourrait entraîner une réduction des revenus futurs provenant des ressources fossiles, ce qui rend l'investissement dans le secteur moins attrayant et pourrait affecter les investissements dans de nouveaux projets.

Le gouvernement sénégalais doit s'assurer qu'il dispose des outils et des ressources nécessaires pour auditer et contrôler les coûts de production des entreprises pétrolières et gazières afin de minimiser les dépenses superflues.

Les nouveaux projets pétroliers et gaziers sont confrontés à un environnement plus incertain en raison de la pandémie de COVID-19, ce qui rend les investissements plus risqués.

La décision finale d'investissement (DFI) représente le moment où les investisseurs s'engagent à mettre en œuvre un projet. C'est à ce stade que les investissements financiers importants sont engagés.

Le Sénégal prépare ses infrastructures et ses capacités à gérer les revenus croissants provenant de ses ressources naturelles émergentes, principalement le gaz naturel.

La "malédiction des ressources" est un phénomène qui se produit lorsque les revenus tirés de l'exploitation de ressources naturelles, comme le pétrole, peuvent avoir un effet négatif sur l'économie d'un pays. Cela peut entraîner une corruption, un déclin de la diversification économique et une instabilité politique.

Le syndrome hollandais est un phénomène économique qui se produit lorsque les revenus en provenance d'un secteur en plein essor, comme l'industrie pétrolière, finissent par éclipser les autres secteurs de l'économie, conduisant à des déséquilibres et à une stagnation économique.

Les fonds souverains sont des fonds d'investissement créés par les gouvernements pour investir les recettes provenant de l'exploitation des ressources naturelles, comme le pétrole. Ce sont des réserves d'argent pour l'avenir, permettant de lisser les fluctuations des recettes.

Un scénario est une projection de l'évolution future de l'économie, prenant en compte différents facteurs comme le prix du pétrole, les coûts d'exploitation et la demande. Le gouvernement doit se préparer à différents scénarios.

La prudence budgétaire implique une gestion des finances publiques qui se montre prudente en évitant les dépenses excessives, en particulier lors de périodes d'incertitudes économiques. L'État doit économiser et planifier à long terme.

L'endettement excessif signifie emprunter trop d'argent, ce qui peut rendre difficile le remboursement des dettes et entraîner des difficultés économiques. Le gouvernement doit emprunter avec prudence et éviter les dettes excessives.

La transparence sur les finances publiques implique que les informations financières du gouvernement sont accessibles et facilement compréhensibles par le public, renforçant la confiance et la redevabilité. L'État doit être transparent sur sa gestion des finances.

Un cadre de gouvernance solide est un ensemble de règles et de lois qui garantit la gestion efficace et transparente des ressources naturelles, minimisant les risques de corruption et de mauvaise gestion. Il s'agit d'un système de contrôle et de responsabilisation.

L'épuisement des ressources naturelles signifie qu'à mesure que les ressources sont exploitées, elles finissent par s'épuiser, il est donc important de penser à l'avenir et de diversifier l'économie. Il faut gérer la durabilité des ressources.

La diversification économique implique de développer différents secteurs économiques, plutôt que de dépendre d'un seul secteur, comme l'industrie pétrolière. Cela rend l'économie plus stable et résiliente.

L'investissement dans les infrastructures implique de construire des routes, des ports, des écoles et des hôpitaux, qui sont essentiels pour le développement économique. Un pays doit investir dans ses infrastructures pour s'améliorer.

Le développement durable est un modèle de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Il s'agit de trouver un équilibre entre le développement économique et la protection de l'environnement.

La capacité d'absorption est la capacité d'une économie à assimiler les revenus provenant des ressources naturelles sans perturber les autres secteurs de l'économie. Il faut gérer l'intégration des revenus dans l'économie.

La redevabilité signifie que le gouvernement est tenu de rendre compte de ses actions et de la manière dont il utilise les ressources publiques. La transparence et la participation du public sont essentielles.