Économie Macroéconomique et Politiques Budgétaires

Le PIB par habitant n'est pas un bon indicateur pour mesurer le bien-être d'une population.

Après un certain niveau de PIB par habitant, une croissance économique accrue ne se traduit plus par une augmentation du bien-être global, car d'autres facteurs entrent en jeu.

Les inégalités de revenu et de richesse peuvent fausser l'image du niveau de vie d'une population, malgré un PIB par habitant élevé.

La croissance économique a un coût environnemental qui peut nuire à la qualité de vie et à la durabilité à long terme.

Un cycle économique est une fluctuation récurrente de l'activité économique, comportant des phases d'expansion et de contraction (récession).

Les cycles économiques sont des fluctuations régulières de l'activité économique, caractérisées par des phases d'expansion suivies par des récessions.

La Grande Dépression a été une grave crise économique mondiale qui a débuté en 1929 avec le krach boursier de 1929 (Black Thursday).

La Grande Dépression a eu un impact dévastateur sur l'économie mondiale, entraînant une forte augmentation du chômage, de la pauvreté, et donnant naissance au fascisme en Europe.

Le libéralisme économique soutient que l'économie fonctionne le mieux lorsque les individus et les entreprises sont libres de prendre leurs propres décisions sans l'intervention de l'État.

L'interventionnisme économique suggère que l'État devrait jouer un rôle actif dans la régulation de l'économie afin de stabiliser les cycles économiques et d'atténuer les effets négatifs.

Le socialisme propose un système économique alternatif au capitalisme, où les moyens de production sont détenus collectivement et où l'allocation des ressources est gérée par l'État.

Le Keynésianisme est une théorie économique qui soutient que l'État peut stimuler l'économie en augmentant les dépenses publiques et en réduisant les impôts afin de lutter contre le chômage et la récession.

La macroéconomie est l'étude de l'économie dans son ensemble. On s'intéresse aux agrégats économiques tels que le PIB, le taux de chômage et l'inflation.

L'approche néoclassique se concentre sur les comportements individuels et les décisions rationnelles des agents économiques pour expliquer l'équilibre des marchés.

L'interventionnisme économique peut prendre différentes formes : les politiques fiscales (impôts et dépenses publiques), les politiques monétaires (taux d'intérêt et masse monétaire) et la régulation de l'économie.

La Grande Dépression des années 1930 a été un événement économique majeur qui a démontré les limites des mécanismes d'autorégulation du marché. Elle a conduit au développement du keynésianisme.

La propension marginale à consommer (PMC) est la fraction de chaque euro supplémentaire de revenu que les ménages consacrent à la consommation.

Les ménages avec des revenus plus faibles ont tendance à dépenser une part plus importante de leur revenu en biens et services.

Les inégalités de revenu peuvent avoir un impact significatif sur la PMC. Plus les inégalités sont importantes, plus la PMC sera faible, car les ménages les plus riches ont une propension à consommer inférieure.

La consommation des ménages est une composante essentielle de la demande globale, qui est la somme de tous les biens et services produits dans une économie.

Le multiplicateur keynésien est un concept qui montre que les dépenses initiales, comme la consommation, peuvent avoir un impact plus important sur l'économie, car elles déclenchent des dépenses supplémentaires.

L'ensemble des engagements financiers de toutes les administrations publiques. Elle est principalement composée d'obligations émises par ces administrations, aussi appelées "bons du Trésor."

Une politique budgétaire qui utilise les dépenses publiques pour relancer l'activité économique. Elle peut être mise en place pour lutter contre les récessions.

L'effet multiplicateur décrit comment une dépense initiale crée un effet d'entraînement et augmente le PIB de plus que la dépense initiale.

Le New Deal était un programme de réformes économiques mis en place par l'administration Roosevelt aux États-Unis pour sortir du crise de la Grande Dépression.

Les administrations centrales et de sécurité sociale représentent la plus grande part des dépenses publiques en France.

Le ratio dette/PIB est un indicateur clé de la soutenabilité financière d'un pays. Il représente le poids de la dette publique par rapport à la production économique.

La croissance économique (gt) permet de réduire le poids relatif de la dette (Dt). Un taux d'intérêt élevé (it) augmente le coût du remboursement de la dette et pèse sur le ratio dette/PIB.

Une politique budgétaire restrictive, visant à réduire les déficits publics, peut paradoxalement accroître le ratio dette/PIB. En réduisant les dépenses publiques (Gt), on diminue le déficit primaire, mais la croissance économique (gt) peut également être affectée.

L'écart entre le taux de croissance du PIB (gt) et le taux d'intérêt (it) joue un rôle crucial dans l'évolution du ratio dette/PIB. Plus cet écart est important, plus un déficit primaire est tolérable sans augmenter le ratio dette/PIB.

Un déficit primaire (Gt - Tt) ne conduit pas nécessairement à une hausse du ratio dette/PIB. Si la croissance économique est suffisamment élevée, le ratio peut même diminuer.

La division du travail est un principe qui consiste à diviser une tâche complexe en plusieurs tâches plus simples pour améliorer l'efficacité et la productivité.

Le fordisme est un modèle de production de masse axé sur la standardisation, l'automatisation et la production à grande échelle. Il vise à réduire les coûts de production et à augmenter la production.

Le taylorisme est une méthode d'organisation du travail qui vise à optimiser les tâches pour maximiser la productivité. Il s'agit de segmenter les tâches, de les standardiser et de les chronométrer.

Le fordisme a joué un rôle important dans l'amélioration des conditions de vie des travailleurs en augmentant les salaires et en réduisant les prix des biens de consommation. Les travailleurs pouvaient ainsi s'acheter les biens qu'ils produisaient.

La théorie du ruissellement suggère que des avantages économiques, comme des réductions d'impôts pour les riches, finiront par profiter à toute la population. Cependant, cette théorie est controversée et n'est pas toujours vérifiée par les données.

L'approche keynésienne est une théorie économique qui défend l'intervention de l'État pour stimuler l'économie. Elle soutient que l'augmentation de la consommation est le moteur principal de la croissance économique.

L'idée que l'augmentation des salaires doit suivre les gains de productivité est importante car elle garantit que les travailleurs bénéficient des fruits de leur travail et que la demande pour les biens et services produits augmente.

Le fordisme a rencontré des difficultés à partir des années 1980 en raison de plusieurs facteurs, notamment la mondialisation, l'automatisation et la déréglementation du marché du travail.