Économie Internationale - Sources de Capitaux

La croissance potentielle est le rythme de croissance maximal que l'économie peut atteindre à long terme sans créer d'inflation.

L'écart de production (output gap) est la différence entre la production réelle et la production potentielle. Un écart de production positif signifie que l'économie fonctionne au-dessus de son potentiel, tandis qu'un écart négatif signifie que l'économie fonctionne en dessous de son potentiel.

Le taux de chômage naturel (NAIRU) est le taux de chômage qui existe lorsque l'économie est en équilibre, sans pression inflationniste.

La politique budgétaire consiste à utiliser les dépenses publiques et les impôts pour influencer l'activité économique.

La politique monétaire consiste à utiliser les taux d'intérêt et la masse monétaire pour influencer l'activité économique.

La politique de change consiste à influencer la valeur de la monnaie nationale par rapport aux autres monnaies.

La composition sectorielle de l'économie fait référence aux différentes industries et secteurs qui composent l' économie.

La mondialisation fait référence à l'intégration croissante des économies du monde.

La loi d'Okun décrit la relation inverse entre le taux de chômage et la croissance économique. Une baisse du chômage est généralement associée à une croissance économique plus élevée, et inversement.

La courbe de Phillips met en évidence une relation inverse entre le taux d'inflation et le taux de chômage. Une inflation plus élevée tend à être associée à un taux de chômage plus faible, et vice-versa.

Le principe de cohérence de Tinbergen stipule que pour atteindre un ensemble d'objectifs économiques, le nombre d'instruments économiques indépendants doit être au moins égal au nombre d'objectifs fixes indépendants.

Le principe d'efficience de Mundell suggère que chaque instrument économique doit être utilisé pour l'objectif où il est le plus efficace.

En régime de change fixe, l'évolution des prix internes affecte la compétitivité d'un pays et son équilibre externe. Une augmentation des prix internes peut rendre les produits nationaux moins compétitifs à l'étranger, affectant les exportations et la balance commerciale.

Les prélèvements obligatoires (PO) sont les impôts et les cotisations sociales que les citoyens et les entreprises doivent payer à l'État.

L'État utilise les prélèvements obligatoires pour financer ses dépenses publiques.

L'endettement de l'État correspond à l'emprunt d'argent pour couvrir le déficit entre ses recettes et ses dépenses.

Le taux de prélèvements obligatoires représente le pourcentage du PIB qui est prélevé par l'État.

Le capitalisme rhénan est un modèle économique qui se caractérise par une forte intervention de l'État et une collaboration étroite entre les entreprises, les syndicats et le gouvernement.

Le capitalisme anglo-saxon est un modèle économique qui se caractérise par un rôle moins important de l'État et une plus grande liberté pour les entreprises.

Le modèle de capitalisme anglo-saxon est souvent associé aux États-Unis, tandis que le modèle de capitalisme rhénan est souvent associé à l'Allemagne.

Le capitalisme anglo-saxon encourage la concurrence et l'innovation, tandis que le capitalisme rhénan privilège la stabilité et la protection sociale.

Le principe selon lequel toute offre crée sa propre demande. Cela signifie que les revenus distribués pendant la production sont utilisés pour financer la consommation et l'investissement, créant ainsi une demande suffisante pour acheter tous les biens et services produits.

Une situation économique où la production est inférieure à la production potentielle, entraînant un chômage involontaire et une déflation.

Une rupture avec la loi de Say et les théories classiques, Keynes soutient que les marchés peuvent ne pas atteindre un équilibre automatique et nécessitent une intervention publique pour corriger les dysfonctionnements.

L'incertitude qui affecte les décisions économiques, rendant les prévisions difficiles et créant un besoin d'intervention gouvernementale pour stabiliser l'économie.

L'état devient un agent économique actif qui utilise les outils de redistribution et de stimulation pour corriger les déséquilibres et promouvoir la pleine production.

L'idée que les marchés conduisent naturellement à l'équilibre, sans intervention gouvernementale.

Les revenus qui ne sont pas dépensés en biens et services, mais plutôt épargnés pour le futur.

La partie des revenus qui est dépensée en biens et services.

En période d'incertitude économique, il est plus avantageux de détenir de la monnaie liquide plutôt que des actifs boursiers, car la liquidité de la monnaie permet de faire face aux imprévus.

Le gouvernement peut intervenir pour soutenir la demande globale en utilisant des outils tels que les dépenses publiques, l'investissement, les transferts et les impôts.

John Maynard Keynes a théorisé que l'État a un rôle crucial à jouer dans le soutien permanent de la demande globale.

Une politique visant à redistribuer les revenus entre les différents groupes de population.

L'état peut jouer le rôle d'assureur contre les risques sociaux tels que le chômage, la maladie ou la vieillesse.

William Beveridge a proposé une protection sociale financée par l'impôt et gérée par l'État, afin de répondre aux besoins des citoyens de la naissance à la mort.

La redistribution des revenus peut être une solution pour répondre aux besoins fondamentaux des individus en matière de santé, d'éducation, de chômage et de retraites.

La notion de demande latente en économie se réfère à l'existence d'un besoin non satisfait pour des interventions publiques dans divers domaines tels que la redistribution de richesse, la santé, l'éducation, la culture et la protection de l'environnement.

La résistance à l'augmentation des prélèvements obligatoires est un obstacle majeur à la satisfaction de la demande latente. Les individus hésitent à payer plus d'impôts, même s'ils souhaitent des services publics améliorés.

Les crises historiques, telles que les guerres, peuvent entraîner une augmentation significative des dépenses publiques. La nécessité de financer l'effort de guerre conduit à une hausse de la pression fiscale.

Après les guerres, la population peut accepter de maintenir un niveau de dépenses publiques élevé, même si cela implique des impôts plus importants. Les besoins de reconstruction et les progrès réalisés en matière de services publics favorisent cette acceptation.

La théorie de Baumol explique que la productivité dans certains secteurs, comme les services, est difficile à améliorer. Ainsi, il faut augmenter les salaires dans ces secteurs, ce qui entraîne une augmentation des prix.

Dans certains secteurs, comme la fabrication automobile, la productivité est plus élevée que dans d'autres, permettant des augmentations de salaires. Cela crée un écart de rémunération entre les secteurs, ce qui est difficile à maintenir à long terme.

Pour compenser les coûts croissants dus à une faible productivité dans certains secteurs, les entreprises doivent augmenter les prix. La question est de savoir si les clients accepteront ces augmentations.

Selon Baumol, les consommateurs accepteront les augmentations de prix à long terme pour les services, car ils sont conscients de la nécessité de payer davantage pour le travail qui n'est pas facilement automatisé.