Douleurs Pelviennes en Médecine Générale

Les algies pelviennes sont des douleurs ressenties dans la partie inférieure de l'abdomen. Elles peuvent être aiguës ou chroniques.

Les algies pelviennes aiguës (APA) sont des douleurs d'apparition récente, évoluant depuis moins d'un mois. Elles nécessitent une consultation en urgence.

Les algies pelviennes chroniques (APC) sont des douleurs persistantes, évoluant depuis plus d'un mois. Elles sont généralement diagnostiquées lors de consultations programmées.

L'examen clinique est indispensable pour diagnostiquer les algies pelviennes. Il comprend un interrogatoire et un examen physique.

Les antécédents gynécologiques sont importants pour comprendre les causes possibles des algies pelviennes. Ils concernent notamment les interventions chirurgicales, les infections et les grossesses.

Il est crucial d'évaluer les caractéristiques des douleurs pelviennes, telles que leur intensité, leur durée, leur type et leur localisation.

Les signes digestifs, tels que les troubles du transit, les nausées et les vomissements, peuvent accompagner les algies pelviennes.

Les signes urinaires, tels que la dysurie (difficulté à uriner), la pollakiurie (augmentation de la fréquence urinaire) et les brûlures mictionnelles, peuvent également accompagner les algies pelviennes.

Ce syndrome est caractérisé par une douleur pelvienne qui survient au milieu du cycle menstruel, généralement vers le 14ème jour du cycle. La douleur est généralement modérée et ne nécessite pas d'arrêt d'activité. Elle peut être accompagnée d'une hémorragie intermenstruelle peu abondante.

Ce syndrome se manifeste par une série de symptômes qui apparaissent dans la semaine précédant les règles et disparaissent en début de règles. Il est plus fréquent chez les femmes longilignes, intellectuelles et ayant une structure névrotique.

Ce sont des douleurs menstruelles qui peuvent être très intenses et invalidantes.

La douleur est généralement une sensation de pesanteur pelvienne, qui peut irradier vers la région lombaire, les cuisses et le périnée.

La douleur est généralement modérée et ne nécessite pas d'arrêt d'activité.

La douleur apparaît généralement au milieu du cycle, vers le 14ème jour.

La douleur ne dure généralement que quelques heures.

Une hémorragie intermenstruelle peu abondante peut accompagner la douleur.

L'examen physique est une étape importante du bilan des algies pelviennes aiguës. Il permet de rechercher des signes d'anémie, de choc, de mesurer le pouls et la tension artérielle, de détecter une fièvre ou des frissons, et d'examiner le ventre et le bassin.

La palpation abdominale consiste à examiner le ventre en utilisant les mains réchauffées. On recherche une défense, une contracture ou une douleur lors de la palpation des fosses lombaires.

Les touchers pelviens (TV et TR) permettent de rechercher des masses, un épanchement intra péritonéal, d'évaluer la taille de l'utérus, l'état des annexes et du col, et de détecter une douleur à la mobilisation utérine.

L'examen au spéculum consiste à examiner le col de l'utérus à l'aide d'un instrument appelé spéculum. On recherche des pertes sanguines, des leucorrhées et on note leur origine, abondance, aspect et odeur.

Les examens complémentaires sont demandés en fonction de l'examen clinique et du degré d'urgence. Ils peuvent inclure une numération de la formule sanguine avec des plaquettes (NFS), un groupe sanguin et facteur Rhésus, une béta HCG plasmatique qualitative, une échographie pelvienne, une radiographie de l'abdomen sans préparation (ASP), un bilan infectieux et des hémocultures.

Une grossesse extra-utérine (GEU) se produit lorsque l'œuf fécondé s'implante en dehors de l'utérus. La menace de fausse-couche survient lorsque le fœtus risque d'être expulsé de l'utérus avant le terme de la grossesse. L'avortement est l'expulsion du fœtus avant le terme.

Les kystes ovariens peuvent se compliquer. Une torsion de fibrome sous-séreux pédiculé peut également survenir. Une nécrobiose aseptique d'un fibrome peut également être à l'origine de la douleur.

L'ovulation douloureuse, la dysménorrhée (règles douloureuses), le syndrome d'hyperstimulation ovariennes (iatrogène) et l'endométrite ou l'annexite peuvent causer des douleurs pelviennes aiguës.

Les complications du stérilet, la colite, l'occlusion intestinale, l'appendicite, la péritonite et l'abcès pelvien peuvent également provoquer des algies pelviennes aiguës.

Une dysménorrhée primaire masquée par la contraception orale et réapparaissant à son arrêt ne doit pas être considérée comme une dysménorrhée secondaire.

Une dysménorrhée secondairement aggravée à distance de la puberté a la même valeur sémiologique qu'une dysménorrhée secondaire.

La dysménorrhée essentielle se répète de mois en mois sans tendance à l'aggravation.

Une douleur progressivement croissante dans son intensité est suspecte d'organicité, même chez l'adolescente.

La dysménorrhée essentielle est souvent accompagnée d'un riche cortège neurotonique et digestif: asthénie, céphalées, nausées, parfois Vomissements, diarrhée, lipothymies.

La dysménorrhée essentielle est une douleur protoméniale ou de précession; elle apparaît avec les règles ou les précède de quelques heures; Sa durée dépasse rarement 24 à 36 heures.

La dysménorrhée organique est volontiers téléméniale, apparaissant ou s'aggravant le 2eme ou le 3eme jour des règles, et de durée plus longue.

L'examen gynécologique est normal dans la dysménorrhée essentielle.

Ce sont des règles anormalement douloureuses, un symptôme fréquent chez les jeunes filles. La douleur peut être qualifiée de « forte » ou « sévère » pour 30 à 50 % des cas.

On distingue deux types de dysménorrhées : les fonctionnelles (primaires) et les organiques (secondaires)

Elles apparaissent dès l'adolescence. La douleur se manifeste souvent à l'arrivée des règles.

Elles apparaissent après une période de règles "normales". Le problème arrive plus tardivement.

L'interrogatoire est une étape importante du diagnostic. L'âge de la patiente permet d'orienter les causes potentielles des douleurs.

Un autre aspect important de l'interrogatoire est de déterminer si la douleur est apparue dès le début des règles (primaire) ou s'est installée plus tard (secondaire)

Les dysménorrhées peuvent être causées par des problèmes liés à l'âge de la patiente : par exemple les troubles fonctionnels avant 25 ans, l'endométriose entre 25 et 35 ans, et les pathologies utérines bénignes après 35 ans.

Dysménorrhée qui apparaît sans cause apparente et est considérée comme "essentielle". Elle est fréquente chez les jeunes filles lors de leurs premiers cycles et peut disparaître spontanément après quelques mois ou années.

Dysménorrhée qui survient après plusieurs cycles indolores et est souvent due à une cause organique.

Infections sexuellement transmissibles comme la Chlamydia trachomatis ou la Gonococcie, ainsi que les exo cervicites et les ectropions infectés, peuvent contribuer à la dysménorrhée secondaire.

La tuberculose utéro-ovarienne peut également être à l'origine de dysménorrhée secondaire.

Les sténoses du col utérin suite à une intervention chirurgicale peuvent causer des douleurs dans les mois suivant l'intervention.

Ce sont des règles anormalement douloureuses, un symptôme fréquent chez les jeunes filles. La douleur peut être qualifiée de « forte » ou « sévère » pour 30 à 50 % des cas.

Le syndrome intermenstruel est une douleur pelvienne qui survient au milieu du cycle menstruel, généralement vers le 14e jour du cycle, et dure quelques heures.

Le syndrome prémenstruel est un ensemble de symptômes qui apparaissent dans la semaine précédant les règles, et disparaissent en début de règles. Il est plus fréquent chez les femmes longilignes, intellectuelles et ayant une structure névrotique.

Les dysménorrhées sont des règles anormalement douloureuses, un symptôme fréquent chez les jeunes filles. On distingue deux types de dysménorrhées : les fonctionnelles (primaires) et les organiques (secondaires).

La dysménorrhée primaire est une dysménorrhée qui apparaît sans cause apparente. Elle est fréquente chez les jeunes filles lors de leurs premiers cycles et peut disparaître spontanément après quelques mois ou années.

La dysménorrhée secondaire est une dysménorrhée qui survient après plusieurs cycles indolores et est souvent due à une cause organique.

Le syndrome intermenstruel est caractérisé par une douleur pelvienne qui survient au milieu du cycle menstruel, généralement vers le 14e jour du cycle. La douleur est généralement modérée et ne nécessite pas d'arrêt d'activité. Elle peut être accompagnée d'une hémorragie intermenstruelle peu abondante.

Le syndrome prémenstruel se manifeste par une série de symptômes qui apparaissent dans la semaine précédant les règles et disparaissent en début de règles. Il est plus fréquent chez les femmes longilignes, intellectuelles et ayant une structure névrotique. Les symptômes peuvent inclure des douleurs mammaires, une congestion pelvienne et des troubles psychiques.

Les dysménorrhées, ou règles douloureuses, peuvent être très intenses et invalidantes. On distingue deux types de dysménorrhées : les fonctionnelles (primaires) et les organiques (secondaires). Les dysménorrhées fonctionnelles apparaissent dès l'adolescence, tandis que les dysménorrhées organiques apparaissent après une période de règles "normales", plus tard.

Douleurs qui surviennent avant ou au début des règles, durent moins de 24-36 heures et sont souvent accompagnées de symptômes neurotoniques et digestifs.

La dysménorrhée essentielle se répète de mois en mois sans tendance à l'aggravation.

Une douleur qui augmente progressivement en intensité est suspecte d'une cause organique, même chez une adolescente.

La dysménorrhée essentielle est souvent accompagnée de symptômes neurologiques et digestifs : fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, diarrhée, évanouissements.

La dysménorrhée essentielle est une douleur qui apparaît en même temps que les règles ou les précède de quelques heures. Sa durée est généralement inférieure à 24-36 heures.

La dysménorrhée organique est une douleur qui apparaît ou s'aggrave le deuxième ou le troisième jour des règles et qui dure plus longtemps.

L'examen gynécologique est normal chez les femmes qui souffrent de dysménorrhée essentielle.

L'examen physique est réalisé pour rechercher des signes d'anémie, d'un éventuel état de choc, mesurer le pouls et la tension artérielle, rechercher une fièvre ou des frissons, et examiner le ventre et le bassin.

Une grossesse extra-utérine (GEU) se produit lorsque l'œuf fécondé s'implante en dehors de l'utérus. La menace de fausse-couche survient lorsque le fœtus risque d'être expulsé de l'utérus avant le terme de la grossesse. L'avortement est l'expulsion du fœtus avant le terme.

Les kystes ovariens peuvent se compliquer. Une torsion de fibrome sous-séreux pédiculé peut également survenir. Une nécrobiose aseptique d'un fibrome peut également être à l'origine de la douleur.

L'ovulation douloureuse, la dysménorrhée (règles douloureuses), le syndrome d'hyperstimulation ovariennes (iatrogène) et l'endométrite ou l'annexite peuvent causer des douleurs pelviennes aiguës.

Les complications du stérilet, la colite, l'occlusion intestinale, l'appendicite, la péritonite et l'abcès pelvien peuvent également provoquer des algies pelviennes aiguës.

L'interrogatoire est une étape importante du diagnostic des dysménorrhées. L'âge de la patiente permet d'orienter les causes potentielles des douleurs.

Les dysménorrhées peuvent être dues à des problèmes liés à l'âge de la patiente : par exemple les troubles fonctionnels avant 25 ans, l'endométriose entre 25 et 35 ans, et les pathologies utérines bénignes après 35 ans.

Les infections sexuellement transmissibles comme la Chlamydia trachomatis ou la Gonococcie, ainsi que les exo cervicites et les ectropions infectés, peuvent contribuer à la dysménorrhée secondaire. La tuberculose utéro-ovarienne peut également être à l'origine de dysménorrhée secondaire. Les sténoses du col utérin dues à une intervention chirurgicale peuvent causer des douleurs dans les mois suivant l'intervention.