Diplomatie, Guerre et Paix

Introduction : Diplomatie, Guerre et Paix

• La guerre ou les conflits armés ont toujours des conséquences.
• Plus de 100 femmes soudanaises se sont suicidées après avoir été violées par des militaires.
• Neville Chamberlain, un homme politique britannique, est connu pour sa politique d'apaisement, notamment à travers les accords de Munich de 1938.
• En réalité, en raison des pertes humaines et matérielles, il ne peut y avoir de vainqueur à la guerre.
• Les conséquences d'une guerre sont toujours lourdes, c'est pourquoi les sociétés occidentales ont décidé de faire la paix.
• Le nombre de conflits dans le monde est en régression depuis 1945, même si certains États comme la Russie et l'Ukraine sont en guerre.
• Depuis plus de 12 ans, la guerre d'agression de la Russie en Ukraine a fait de nombreuses victimes innocentes, sans qu'aucune paix ne soit en vue.
• Le monde contemporain est dominé par la guerre.
• La guerre au Soudan est un conflit interne.
• Le président Joe Biden met en garde contre une guerre généralisée au Liban.
• Le président Zelensky a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à contraindre la Russie à la paix, mais sans succès.
• L'ONU est limité et constitue un échec dans ce domaine.
• Selon certains diplomates comme Pierre Vimont, la diplomatie ne doit pas relâcher ses efforts en temps de guerre et doit continuer à jouer son rôle pour trouver une solution.
• La diplomatie a-t-elle échoué compte tenu du nombre de guerres actuelles.
• Les tentatives d'action diplomatique concernant la guerre en Ukraine n'ont malheureusement pas abouti à un accord ferme pour la paix entre les deux États, car les Ukrainiens ne sont pas prêts à la paix à n'importe quel prix.
• La guerre semble redevenir un moyen d'action privilégié au détriment de la politique et de la diplomatie.
• La paix n'est possible qu'à travers la médiation et la diplomatie pour mettre un terme définitif à ces guerres.
• Avec le retour de la guerre et de la rivalité entre États, un représentant de l'ONU, Michel Duclos, s'interroge sur l'avenir de la diplomatie.
• Selon Rousseau, la guerre est une relation d'État à État, où les particuliers ne sont ennemis qu'accidentellement.
• Montherlant Henry souligne qu'il est la guerre civile et la bonne guerre, où l'on sait pourquoi l'on tue et qui nous tue.
• Pour Thomas Hobbes, la guerre ne se limite pas aux batailles, mais comprend un espace de temps où la volonté de s'affronter est suffisante.
• La nature de la guerre réside dans une position avérée allant dans ce sens, sans assurance du contraire, et appelle tout autre temps"paix".
• Même si la guerre est interdite par le droit international, les forces armées et les armes de guerre persistent.
• Le recours à la force armée, à tort ou à raison, est donc toujours possible.
• La relation entre guerre, diplomatie et paix est ancienne et ces notions sont inséparables.
• La paix d'Utrecht en 1713 a mis fin à la guerre de Succession d'Espagne, qui durait depuis 12 ans.
• L'Espagne fut le théâtre d'une violence terrible qui toucha profondément toute la société.
• Historiquement, les années suivant le traité sont considérées comme la fin d'une période marquée par les guerres de Louis XIV.
• L'Europe retrouve alors le chemin de la paix.
• Dans les années 1710, les difficultés rencontrées par Charles XII et le début des négociations franco-anglaises modifient la conjoncture européenne en vue de l'instauration de la paix.
• Étudier la guerre et la paix implique de définir ce qu'on entend par guerre et par paix.
• La guerre n'est pas historiquement plus importante ou plus longue que les périodes de paix.
• Toute guerre entraîne une destruction matérielle.
• La guerre est considérée comme une situation exceptionnelle par rapport aux autres situations.
• En soi, la violence armée est atypique, mais peut être officiellement considérée comme une guerre.
• Le développement de nouvelles formes de guerre conduit à les connaître comme des situations spéciales, justifiant des mesures appropriées.
• Le caractère exceptionnel de la guerre est considéré juridiquement comme une exception par rapport au droit commun, entraînant l'application d'un droit différent.
• L'exception du droit entraîne un droit d'exception auquel les parties ne peuvent faire exception.
• Le droit d'exception, celui du juge ilbello, le dispositif a été adopté pour ces situations, s'appliquant dans des situations de conflits armés.
• La guerre est une activité violente condamnable en raison de ses conséquences.
• La présence de violence distingue la guerre du conflit.
• La guerre est une interaction sociale avec des enjeux de comportements antagonistes et d'intérêts opposés ou incompatibles.
• Si toute guerre implique un conflit, tout conflit n'est pas nécessairement une guerre, car il peut être réglé par la négociation, le dialogue, l'arbitrage ou le compromis.
• La guerre est une activité collective, qu'il faut distinguer de l'animosité personnelle, comme le souligne Rousseau.
• Une fois la guerre définie, on peut déduire la définition de la paix, par opposition à la guerre, comme l'absence de violence armée collectivement organisée.
• La diplomatie se définit comme étant la connaissance des règles et traditions qui régissent les rapports entre les États, et l'art de concilier leurs intérêts.
• Des questions se posent sur la conciliation de la guerre, de la paix et de la diplomatie, et sur la possibilité de parler de guerre sans diplomatie, ou de guerre sans paix.
• Les réponses ne sont pas évidentes en raison de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, où les pays occidentaux et l'ONU ont du mal à trouver un accord.
• Des sources russes affirment que le président russe était prêt à signer un cessez-le-feu pour mettre fin au conflit.
• La guerre russo-ukrainienne est considérée comme un important conflit post-soviétique militaire-diplomatique.
• L'agression de l'Ukraine par la Russie constitue une violation du droit international et de la Charte des Nations unies.
• Cette agression remet en cause les principes de sécurité collective et viole massivement le droit international humanitaire des deux côtés.
• Depuis le début de la guerre, la France s'est engagée avec d'autres États européens au sein des organisations internationales pour trouver une solution diplomatique.
• Cette agression constitue une grave violation de la sécurité depuis des décennies.
• L'opération militaire spéciale lancée par la Russie le 24 février 2022 restera dans l'histoire de l'humanité.
• Les pays occidentaux condamnent cette guerre, qualifiant cette opération d'inadmissible et adoptant des résolutions à l'Assemblée des Nations unies.
• Les efforts de la diplomatie pour trouver une solution à cette guerre n'ont pas obtenu les résultats attendus.
• La négociation est une option, bien que la Russie ne soit pas membre de l'Union européenne mais fasse partie du Conseil.
• Malgré les efforts de la communauté internationale, les combats s'intensifient au Darfour et à Khartoum, empêchant l'acheminement de l'aide et contraignant les populations à se réfugier dans les pays voisins.
• Les efforts diplomatiques conjoints de l'Union africaine, de l'ONU, de l'UE et de la Ligue arabe, ainsi que la médiation américano-saoudienne, n'ont pas encore permis d'obtenir un acheminement sécurisé de l'aide humanitaire ni un cessez-le-feu.
• Les compagnies aériennes sont obligées de dévier leurs itinéraires pour éviter la guerre et le risque de crash d'avion dû à des missiles russes.
• Au moment où l'effondrement du Soudan dans la guerre semble total, il est impératif de redéfinir une stratégie prenant en compte les rapports de force sur le terrain, les enjeux liés au contrôle du pouvoir politique et militaire, ainsi que les acteurs externes pouvant influencer les belligérants.
• La cessation des hostilités implique avant tout l'arrêt des affrontements armés directs entre les belligérants de chaque partie.
• Malgré une mobilisation diplomatique sous-régionale, continentale et internationale, le conflit au Soudan n'est pas terminé et aucun cessez-le-feu n'a été mis en place.
• En Afrique, les organisations sous-régionales sont confrontées à des problèmes de crédibilité et de légitimité qui limitent leur marge de manœuvre en matière de résolution des crises.
• Les initiatives de médiation au Soudan manquent de leadership.
• Le mécanisme élargi par l'Union africaine, en tant que coordinateur de la réponse de la communauté internationale, renforce les efforts pour trouver une solution pacifique à la crise.
• La diplomatie est prise au piège des intérêts et des luttes d'influence entre acteurs régionaux et internationaux.
• La réussite de la médiation au Soudan nécessite une action coercitive de la diplomatie africaine et européenne.
• Saint Augustin souligne que "personne n'aime la paix" tout en faisant la guerre en vue de la paix.
• Les raisons pour lesquelles les hommes pensent être nés pour faire la guerre sont nombreuses et profondes.
• La question se pose de savoir si l'on peut parler de paix sans guerre, et ce qu'est la paix sans guerre.
• La guerre semble inséparable de la réalité de la vie humaine, dans la diversité des temps et des lieux.
• En résumé, la guerre est synonyme de destruction, avec de lourdes conséquences humaines et matérielles.
• Exemples de type de guerre: guerre civile, guerre ethnique, guerre entre états.
• La finalité du pouvoir est d'assurer le bien commun, ce qui relève de la responsabilité du gouvernement (garant et comptable de sa sauvegarde = le pouvoir politique), détenteur du pouvoir : personne morale de droit public, collectivité internationale.
• Le prince a le devoir de maintenir l'ordre à l'intérieur et à l'extérieur, selon Machiavel, en se basant sur un pouvoir légitime accepté par les citoyens.
• Tous les États ont une armée pour défendre leur nation.
• Le prince a l'obligation d'employer la force s'il n'a pas d'autres recours pour remplir sa fonction, comme l'indique Saint Augustin.
• La guerre est engagée pour une juste cause, comme l'Ukraine a le devoir de se défendre contre une guerre.
• Il est juste de se défendre contre un tort sans laisser de réparation.
• La guerre de défense ne peut pas être entreprise pour assurer la paix, toutefois, la doctrine de la guerre juste implique qu'il y ait toujours une paix que l'on ne souhaite pas faire.
• En réalité, la négociation n'est qu'une des formes de la diplomatie, qui a une signification plus large incluant les activités diplomatiques de représentation et l'ensemble des moyens mis en œuvre pour accroître la sécurité et la puissance sans recourir à la force.

Guerre: Qu'est-ce que la paix ? Qu'est-ce que la guerre ?

• Le terme de guerre est employé comme une métaphore pour évoquer un combat intense animé par une volonté politique.
• La guerre contre la drogue ou le terrorisme, par exemple, ne recouvre qu'une partie des moyens militaires employés.
• Au sens strict, la guerre est définie comme un conflit armé à grande échelle opposant au moins deux groupes humains.
• Dans une perspective classique, la guerre est l'affrontement armé entre deux nations distinctes, avec un nombre de belligérants et d'habitants.
• La guerre classique met en œuvre des hommes en uniforme sous la forme d'unités navales, terrestres et aériennes.
• Cette forme de guerre est généralement précédée d'une déclaration de guerre, mais ce n'est pas une condition nécessaire.
• L'article 35 de la Constitution française du 4 octobre 1958 autorise la déclaration de guerre par le Parlement et oblige le Gouvernement à informer le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger.
• Le Parlement peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort.
• Une discussion sur un accord américain proposant une trêve est en cours au Qatar, qui joue un rôle de médiateur.
• La déclaration de guerre est tombée en désuétude, rendant difficile la distinction entre état de guerre et état de paix.
• La guerre a toutefois une caractérisation juridique.
• Les deux Corées sont encore techniquement en état de guerre car elles ont signé un armistice, mais pas un traité de paix.
• De même pour la Russie et le Japon en raison du contentieux des îles Kouriles.
• La guerre implique des mouvements dans l'espace et concerne la vie et la mort du peuple.
• Le temps de la guerre doit être suivi par le temps de la paix, dont la qualité varie pour le vainqueur et le vaincu.
• La guerre peut prendre la forme d'une lutte armée dans un même pays entre factions d'une même population.
• Le combat vise à renverser le pouvoir en place et à le remplacer par un autre gouvernant ou une autre forme de gouvernement.
• Cela se produit souvent dans des États africains.
• La guerre civile peut prendre la forme d'une révolte ou d'une révolution, visant toujours à la prise du pouvoir.
• Dans une guerre civile, l'unité d'un pays se défait, tandis que dans une guerre extérieure, l'ennemi se situe à l'extérieur des frontières.
• Dans une guerre intérieure,l'ennemi qu'on situe habituellement à l'extérieur des frontières est désormais à l'intérieur
• Les conflits individuels ou collectifs sont-ils inévitables ?
• Les questions sur la guerre et la paix sont récentes et il n'est pas possible de penser l'une sans l'autre.
• On ne peut pas parler de paix sans guerre, et inversement.
• D'où vient la guerre ? Est-elle inévitable et constitutive de l'être humain ?
• La guerre est-elle un attribut de la nature humaine, tandis que la paix serait un accident ?
• Les personnes humaines sont concernées par les conflits, ce qui explique que la guerre soit inscrite dans la nature humaine de manière complexe.
• Selon Thomas Hobbes, la paix est la première loi naturelle, mais il serait erroné de croire qu'elle est inscrite au cœur de l'homme comme un instinct naturel.
• Des traités existent pour qu'il y ait la paix, mais la vie des hommes n'est pas épargnée par les guerres.
• La paix est nécessaire pour une vie humaine paisible.
• Pourquoi les hommes ou les États ne parviennent-ils pas à faire la paix en temps de guerre ?
• Cela est dû à des différends idéologiques et à des formes de pouvoir et de puissance.
• Il est difficile de répondre à cette question.
• Il est nécessaire d'étudier les interactions entre la guerre, la diplomatie et la paix en se référant aux normes juridiques.
• Le droit est censé servir à la résolution non violente des conflits, alors que le recours à la violence est un défaut de droit.
• La fonction du droit est de permettre la résolution pacifique des conflits, tandis que la guerre déploie la violence.
• Les guerres contemporaines sont un phénomène total, de nature militaire et visant à s'emparer de la société humaine.
• Les relations entre le droit et la guerre sont anciennes et présentent un caractère fondamental et anthropologique.
• La guerre est antérieure à l'État, à la diplomatie et à la stratégie, selon John Keegan.
• Elle est presque aussi vieille que l'homme, et plonge ses racines au plus profond du cœur humain, là où le moi érode la raison, où l’orgueil prévaut, où l’émotion est souveraine et l’instinct roi.
• La question de la place de la guerre dans la constitution de la société humaine est au cœur du débat sur l'état de nature.
• Cette relation a longtemps été pensée en termes d'incompatibilité, voire d'exclusivité mutuelle.
• De Cicéron à Kant, le lien entre état de guerre et état de société oppose le droit et la guerre.
• La pensée juridique contemporaine s'est construite autour du mythe de l'impossibilité de la guerre, attestée par la prohibition dans la Charte des Nations unies.
• La guerre peut être vue comme un conflit violent entre plusieurs États, groupes humains ou nations.
• Un conflit né d'une divergence intérieure entre acteurs humains devient violent si ses acteurs ont recours à des moyens de faire céder autrui.
• Le droit international classique ne reconnaissait que deux modes de règlements des différends entre États : la négociation et la guerre.
• Le XIXe siècle a vu se développer l'arbitrage.
• Les conséquences de la Première Guerre mondiale ont conduit à la création de la Société des Nations et de la Cour permanente de justice internationale.
• Espérer éviter une nouvelle guerre fut déçu en 1939.
• La guerre reste toutefois, au sens strict, un affrontement violent armé.
• La Charte des Nations unies n'exprime pas la guerre, mais le recours à la force.
• La guerre reste toujours une violence organisée dans laquelle un groupe utilise la force pour contraindre à la soumission.
• Son but politique est la conquête d'un pouvoir interne ou externe.
• Le pouvoir politique est intrinsèquement lié à l'État.
• Il y a guerre dans toute violence organisée dans l’État, mais également celle entre État qui cherche à imposer son pouvoir.
• L'État reste essentiel à la guerre, mais la guerre peut aussi être une solution à une situation d'exception.
• L'interdiction du recours à la force, mentionnée dans la Charte des Nations unies, explique pourquoi cette charte prévoit des actions en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression.
• Ce conseil de sécurité cherche à avoir une représentation dans les États africains pour constater l'existence d'une menace, conformément à l'article 39.
• En définitive, l'étude de la guerre a évolué au cours de l'histoire, traditionnellement par des philosophes, stratèges et historiens.
• L'histoire nous enseigne qu'il y a plusieurs types de guerres.
• Les premières guerres remontent à la fin du Paléolithique supérieur et les conflits armés apparaissent avec la création des cités-États en Mésopotamie.
• Les guerres et les mythes du Ve siècle avant J.-C., puis les guerres médiques et du Péloponnèse opposant Sparte et Athènes suivies des guerres d'empires.
• La guerre des seigneurs (Moyen Âge) voit l'apparition de la chevalerie.
• La guerre des nations devient de plus en plus une affaire d'État, illustrée par la guerre d'Italie (1494-1559) et le droit héréditaire de la France sur le royaume de Milan.
• Les guerres de religion comprennent de multiples affrontements de l'Autriche et de l'Espagne contre l'Empire ottoman (1512-1619).
• La guerre de Trente ans (1618-1648) implique toutes les puissances majeures d'Europe et aboutit au traité de Westphalie.
• Les guerres révolutionnaires américaines (1775) et françaises (1792) marquent le début de la guerre de masse.
• Les guerres coloniales sont menées par les puissances européennes sur tous les continents.
• Les guerres modernes comprennent la guerre de Crimée (1853-1856), marquée par l'industrialisation du combat.
• La guerre de Sécession américaine (1861-1865) est une première guerre de masse.
• La guerre russo-japonaise (1904-1905) marque la guerre totale avec mobilisation de ressources et implication des populations.
• Les concepts de guerre sont définis de façon variable à travers des synonymes tels que affrontements, conflits armés, combats, hostilités, agressions, invasions.
• Elle est souvent qualifiée de froide, internationale, civile, de religion, chimique, idéologique ou préventive.
• Les guerres civiles sont celles qui opposent les citoyens d'un même État.
• Les guerres préventives sont engagées sur la conviction qu'un conflit futur est inévitable, attaquant stratégiquement l'adversaire.
• L'histoire des conflits armés internationaux concerne les déclarations légales formelles.
• La Première Guerre mondiale a limité leur nombre, tandis que la Seconde Guerre mondiale justifie davantage la qualification de guerre mondiale.
• La dernière déclaration de guerre date du 3 septembre 1939 contre l'Allemagne.
• La fin de la guerre est le plus souvent acceptée par les parties après de longues discussions diplomatiques, marquée par les accords de cessation des hostilités et les armistices.
• L'armistice est un accord signé par plusieurs gouvernements mettant fin aux hostilités armées, comme en France le 11 novembre 1918.

Diplomatie et Guerre

• La diplomatie est un processus décisionnel complexe impliquant divers acteurs ayant des intérêts, des informations, des fonctions et des personnalités différentes.
• En cas de guerre, quel est le rôle de la diplomatie ?
• La diplomatie américaine a pris une place importante avec l'extension de la guerre froide.
• Elle peut être unilatérale, bilatérale ou multilatérale, ce dernier terme désignant ce qui ne concerne pas les entités politiques internationales publiques.
• Le multilatéral se déroule dans les organisations internationales appartenant au système des Nations unies.
• Raymond Aron souligne que les temps de trouble incitent à la médiation.
• Cela met en avant l'intérêt des parties à trouver des solutions dans le cadre d'une médiation ou d'une négociation.
• Une guerre ne peut prendre fin tant que les belligérants n'ont pas décidé de faire la paix, majoritairement par la diplomatie.
• Raymond Aron indique que la diplomatie et la guerre sont des modalités complémentaires qui se complètent tout à tour.
• La diplomatie vise à éviter la guerre, à limiter ses effets destructeurs et s'articule autour de la négociation, du compromis, de la persuasion et parfois de la menace pour préserver ou ramener la paix.
• La diplomatie peut-elle permettre de mettre fin à la guerre?
• La diplomatie est associée à la guerre et est considérée comme un moyen efficace d'y mettre fin.
• La diplomatie de la guerre de Cent Ans a permis à Louis XI de mettre fin au conflit en 1461.
• La question se pose de savoir si la diplomatie est réellement efficace pour mettre un terme aux conflits en raison de nombreux échecs constatés.
• La diplomatie retrouve ses droits après la guerre pour le règlement des conséquences matérielles et humaines.
• L'interaction entre guerre et diplomatie s'inscrit dans le cadre des guerres inter-étatiques, où la diplomatie intègre la reconnaissance mutuelle, l'échange d'informations et la négociation permanente.
• Le déclenchement de la guerre marque la fin d'une certaine forme de diplomatie et consacre l'échec, mais la guerre ne signe pas la fin de la diplomatie, mais plus intense les efforts diplomatiques.
• La diplomatie sert aux États à entretenir des relations pacifiques, sauvegarder les intérêts nationaux et participer au règlement des différends.
• La diplomatie bilatérale met en présence deux États, tandis que la diplomatie multilatérale associe plusieurs États dans le cadre d'une organisation internationale.
• Elle s'appuie sur la négociation et des accords entre États lors des conflits armés.
• La diplomatie est liée aux relations entre États souverains et s'est transformée depuis 1945, avec des acteurs étatiques opérant au sein des organisations internationales par la négociation multilatérale.
• L'ensemble des relations internationales est dominé par la diplomatie, qui est elle-même déterminée par les rapports de force entre les différents acteurs.
• La diplomatie multilatérale s'est développée à partir de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale.
• La non-ingérence dans les affaires intérieures d'autres États reste un principe juridique fondamental de la diplomatie.
• La diplomatie demeure une pratique de régulation entre États, recourant à un État tiers pour une médiation.
• De plus en plus d'États acceptent de jouer le rôle de médiateur, en partie parce que les parties en conflit l'acceptent.
• Dans le conflit libyen, plusieurs états africains ont été désignés parle désigner comme médiateur.
• La médiation internationale est-elle en crise ?
• Les échecs répétés des résolutions de conflits israélo-palestiniens, syriens, afghans, libyens et maliens semblent avoir mis un terme à cet élan diplomatique.
• Pour la guerre en Ukraine, les conflits qui ne se terminent pas par la capitulation de l'adversaire, se terminent par des négociations (Corée 1953, Iran-Irak 1988, Russo-Géorgie 2008).
• Malgré ses efforts, les conflits armés restent nombreux et aujourd'hui la question est ce que comprendre pourquoi le mouvement diplomatique n’est pas encore venu (Ukraine).
• Deux raisons peuvent influencer cela, le refus de céder une partie du territoire ukrainien et l'enfermement du président russe.
• Il est essentiel pour faire la paix que les parties impliquées considèrent qu'elles n'ont plus rien à gagner à la poursuite du conflit.
• Comment établir une paix durable avec un cessez-le-feu s'il n'est pas accompagné d'un accord précis sur les frontières et les garanties de sécurité ?
• Les conflits armés sont de plus en plus au centre des discussions diplomatiques, comme la guerre entre israël et le hamas
• et cela ne date pas aujourd'hui. L'intervention directe ou indirecte de la diplomatie dans la résolution des conflits est très ancienne.
• Historiquement, les conflits inter-étatiques ont trouvé des solutions grâce non seulement à la médiation mais également à la diplomatie.
• Ex. Tentatives diplomatiques de médiation dans la guerre civile ou encore la guerre chinoise entre 1961-65
• Mais relève moins d'une tentative de médiation pour la guerre civile espagnol
• mais une forme d'abstention collective toutefois transgressée par la 2nd guerre mondiale.

Apres la Guerre Froide

• La violence de ces conflits n'a que rarement permis à la diplomatie d'intervenir.
• Malgre un accord négocié le 12 mai 2023 à Djeddah, le conflit semble s'éterniser
• La diplomatie va en effet occupé de plus en plus un rôle essentielle pour résoudre les affaires internationales
• La médiation Diplomatique ne peut être d'États à États
• Guerre civile(Bosnie, syrie, etc) se montre de plus en plus difficile que que conflits inter États
• Pour de nombreux diplomates, le cœur de la diplomatie réside dans leur capacité à négocier
• selon un henry kissingers le diplomate doit rapprocher des points de divergents
• la négociation est un outil pour définir un objectif commun pour tout conflit
• la négociation d'un Henry Kisinger doit avoir un règle d'espoistion d'unanminité
• les accords FRAC Colombie sont des exemples types grâce a 4 ans de negociations
• A l'inverse, Au Yémen, le processus intra yemenite a souffert du manque de l'objectifs des négociations et a échoué(accord mort né) à Stockholm en 2018.
• Ces negociations doivent minimiser plusieurs conflits
• La négociations diplomatique necessite une phase de préparation + un modus qui risquent souvent de ne pas aboutir
• Des étapes doivent être mises en places pour surmonter les obstacles
• Définitivement, la mediatoin s'avère être une stratégie adéquate qui permet la résolution de conflits.
• C'est une démarche active qui permet les résolutions
• L'union Européenne mise sur une prévention des conflits

Paix et Guerre

• Les états unis définissent la négociation comme des mesures qui permettent d'éviter un conflits.
• La Diplomatie préventive est essentielle a touts les états
• la primauté de l'ONU est de centrait tout autour la paix et la sécurité grâce à toutes structures qui peuvent aider
• la diplomatie préventive s'étend au dela des prévention avec la primauté des droits de l'homme.
• elle englobe le respect de l'homme
• l'ONU se centre autour de la gestion de conflits
• La diplomatie, tel un art, se déploie plus dans les zones de tensions grâce à un mandat plus conséquent et de bonne agence.
• Pour finir la partie diplomatie est indispensable

Diplomatie Classique/Préventive

• Elle a été défini "l'art de masquer la ressemblance à une victoire"
• La negocitation est la clef
• on a pu la definir commme une pratiqué pour réconcilier des états grâce à des négociation officielles
• la diplomatie peut se définir comme une negcoation indispensable car celle ci a pris plusieur durant l'histoire
• la diplomatie est la recherche du compromis

Nouvelles Approches Diplomatiques

• subit une pression des autres acteurs
• elle sont limités et travaillent avec les autres acteurs
• nouvelles technologies
• elle favorise plus la paix en mettant en place de nombreuses stratégies, on ne peut trouver de paix sans le principe de la sécurité
• elle a un rôle essentiel.
• en definitive , des stratégies de paix efficaces quand les acteurs privilégient une paix à la guerre
• la réhabilitation de la paix doit rapproché les hositlités principalement, ces actes doivent amener les deux partie à y re parvenirs
• L'ONU travaille bcp dans la paix
• à quel point faut-il condamner les responsables de guerre pour fragiliser un accord négocier.