Développement durable : Concepts clés

Concepts à Maîtriser

• Le développement durable nécessite d'ajuster les méthodes d'extraction, de transformation et de consommation afin de répondre équitablement aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
• La consommation implique l'acquisition et l'utilisation de ressources et de biens, entraînant leur transformation ou destruction.
• La dépendance est un besoin en ressources et en revenus qui affecte les relations entre les États et l'environnement et est considérée comme incontournable.
• L'interdépendance est l'organisation du monde qui fait qu'un événement qui arrive dans un état a des conséquences dans d'autres états aux niveaux politique, économique et social.
• La responsabilité est l'obligation légale ou morale pour les États, les entreprises et les individus de répondre de leurs actes et d'apporter réparation lorsqu'un tort est causé.
• La régulation est un moyen pris par un État pour imposer des obligations ou des limites aux individus ou entreprises.
• La mondialisation est l'organisation des activités économiques et de certains pouvoirs dans l'intérêt de certains groupes ou États.
• Le pouvoir est l'autorité qu'une idée, un groupe ou un gouvernement peut exercer sur la société.

Problèmes Environnementaux

• La dégradation de l'environnement est causée par l'industrialisation, les hydrocarbures et la croissance démographique.
• Les changements climatiques sont causés par les gaz à effet de serre, l'agriculture, le transport et l'exploitation forestière.
• La pénurie d'eau potable est causée par la désertification, les barrages/détournements et la demande croissante.
• La réduction de la biodiversité est causée par la destruction des habitats naturels, les changements climatiques et le braconnage.

Empreinte Écologique

• L'empreinte écologique est la surface productive nécessaire pour répondre aux besoins de consommation et d'absorption des déchets.
• Les facteurs de variation de l'empreinte écologique sont la provenance et types d'aliments, le niveau de consommation et l'étalement urbain.
• Le Canada et les États-Unis ont une empreinte élevée.
• Le Kenya et l'inde ont une empreinte faible.

Gestion de l'Environnement

• Les citoyens, les communautés, les États, les multinationales et les organisations internationales sont les acteurs qui agissent sur l'environnement.
• La coopération entre les États est importante du fait du caractère planétaire des problèmes environnementaux.
• Le développement durable répond équitablement aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs (Rapport Brundtland, 1987).

Organisations Internationales

• Le Programme des Nations Unies pour l'environnement : Évalue les tendances, transfère les connaissances et favorise les partenariats société civile/entreprise.
• Le Fonds pour l'environnement mondial offre un soutien financier aux pays en développement et émergents pour atteindre les objectifs des conventions internationales.
• Union internationale pour la conservation de la nature : Liste de manière exhaustive les espèces menacées, assure une médiation avec les développeurs et fait la promotion de normes internationales.
• Le Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat : Inventaire de la recherche, fait des projections, réfléchit sur les moyens d'atténuation et à un mandat politique G7 / ONU.

Groupes Environnementaux

• Les Amis de la Terre International sauvegarde et restaure, mène des campagnes de sensibilisation, met en place des programmes éducatifs et fait de la recherche.
• Le World Wildlife Fund conserve la nature, protège la biodiversité, mène des campagnes, échange sur les milieux naturels et finance des projets scolaires.
• Greenpeace protège la biodiversité, empêche l'exploitation abusive (océan – terres – air – eau douce), met fin au nucléaire, organise des manifestations non violentes et des campagnes médiatiques.
• Fab Lab utilise un nouveau modèle de production, est accessible (OSBL, achat local) et numérique avec une collaboration internationale.

Accords Internationaux

• La Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone a pour objectif de réduire ou d'abolir les substances détruisant la couche d'ozone, et a été ratifiée par tous les pays de l'ONU.
• La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (1992) vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
• Le Protocole de Kyoto (1997) est un accord lié à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
• La Conférence de Paris (2015) a permis la signature de l'accord de Paris le 22 avril à New York avec un fonds vert de 100 milliards pour aider les pays et entreprises à s'adapter aux exigences de réduction des GES.
• La Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (1992) a permis d'établir des règles nationales de conservation et l'exploitation équitable des ressources biologiques.
• La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (1994) a permis d'établir des règles nationales contre la désertification.
• Les limites des conventions sont la non-ratification par certains États signataires, la souveraineté des États et l'absence de gouvernance internationale (autorité, surveillance).

Interventions des États

• Les objectifs pouvant favoriser le développement durable sont de protéger l'environnement, assurer le développement économique, et favoriser l'équité et la solidarité sociales.
• Le principe de précaution est qu'en cas de doute scientifique, il faut protéger l'environnement en fonction du « scénario du pire ».
• Le maintien de la biodiversité passe par la création d'aires protégées et la réglementation de la chasse et de la pêche.
• La réduction des émissions de gaz à effet de serre et du marché du carbone passe par des normes de consommation, un « malus » à l'achat de certains véhicules et la création d'un « marché du carbone ».
• Dans le système de marché du carbone, des « quotas » de carbone sont attribués aux entreprises et l'entreprise qui émet moins que son quota peut vendre son « droit d'émettre des GES », tandis que l'entreprise qui émet plus que son quota peut acheter le « droit d'émettre des GES » non utilisés par d'autres.