De la monnaie marchandise à la monnaie fiduciaire

Voici des notes d'étude concises sur le texte fourni :

De la monnaie marchandise à la monnaie fiduciaire et scripturale

• La monnaie possède trois fonctions principales qui sont: unité de compte, moyen d'échange et réserve de valeur.
• Historiquement, la monnaie était une marchandise avec une valeur intrinsèque, comme les métaux précieux.
• Le mercantilisme se caractérise par l'accumulation de métaux précieux grâce aux excédents commerciaux ou l'exploitation de gisements.
• L'émergence des banques a conduit à la diffusion de billets (monnaie fiduciaire), puis de comptes en banque (monnaie scripturale) qui sont des créances sur les banques.
• Les banques s'engagent à assurer la valeur des billets qu'elles émettent.

Banque centrale : Le privilège d'émettre des billets

• L'octroi exclusif du privilège d'émettre des billets à une seule banque transforme cette dernière en banque centrale.
• Les autres banques doivent alors acheter ou emprunter les billets à la banque centrale pour satisfaire les demandes de leurs clients.
• L'inscription de la monnaie fiduciaire au passif d'une banque centrale caractérise les systèmes monétaires modernes, structurés de manière hiérarchique.
• Le cours forcé, qui dispense l'institut d'émission de rembourser les billets en monnaie métallique, consolide le processus d'évolution vers une banque centrale.

Banque centrale : Le privilège d'émettre des billets (suite)

• La Banque de France a obtenu le privilège exclusif d'émission à Paris en 1803, étendu à tout le pays en 1848.
• Le franc a connu un cours forcé temporaire à plusieurs reprises.
• Le cours forcé a été définitivement établi le 25 septembre 1936.
• La centralisation des paiements s'impose avec l'utilisation accrue de la monnaie scripturale (chèque, virement) comme moyen de paiement.
• Celle-ci a mené à la nécessité d'une organisation multilatérale des paiements, assurée par une banque centrale.

L'organisation hiérarchique du système bancaire

• Présentation schématique et simplifiée du bilan des banques commerciales et de la banque centrale, mettant en évidence les actifs et passifs de chacune.

Banque centrale : Le privilège d'émettre des billets (suite et fin)

• La fonction de prêteur en dernier ressort exercée par la banque centrale est cruciale pour la stabilité du marché.
• L'intervention de la banque centrale comme prêteur en dernier ressort vise à assurer la pérennité du marché face aux risques de défaut de paiement.
• La banque centrale est guidée par une rationalité collective plutôt que la maximisation du profit.
• Elle a la responsabilité de veiller à la stabilité du système financier.

De la monnaie marchandise à la monnaie fiduciaire et scripturale (suite)

• Les banques de second rang initient la création monétaire en octroyant des crédits.
• Ces crédits se traduisent par des dépôts disponibles pour les clients de la banque.
• La monnaie est créée et détruite en fonction des crédits accordés et remboursés.
• La banque centrale régule la création monétaire en rendant coûteuse la détention de monnaie "banque centrale" pour les banques de second rang.
• Cette détention est nécessaire pour obtenir des billets ou faire face aux engagements envers d'autres banques.

Les cryptomonnaies : des monnaies ?

• Le caractère supranational des monnaies digitales est comparable à celui de l'or.
• Un système monétaire basé sur une monnaie digitale rare comme le Bitcoin pourrait recréer les contraintes monétaires de l'étalon-or du XIXe siècle.
• Les lenteurs et les contraintes de l'offre de Bitcoin sont plus importantes que celles liées à la production de biens et services.
• L'offre de monnaie serait donc plus lente que celle de biens et services.
• Les cryptomonnaies sont des actifs présentés comme une monnaie, mais ils ne sont ni émis ni garantis par une autorité monétaire souveraine.
• Ils ne représentent pas la dette d'une institution centrale et n'ont pas de valeur intrinsèque.
• La question se pose de savoir si les banques de second rang pourraient créer de la cryptomonnaie, et si cela pourrait être un renouveau du free banking.

Une introduction

• L'économie est définie comme la science qui étudie le comportement humain dans la relation entre les objectifs et les moyens limités à usages alternatifs.
• Les premiers économistes se sont intéressés à la valeur des biens, à la richesse des nations, au rôle de la monnaie, et à la croissance.

Le libéralisme des classiques

• Le contexte intellectuel est marqué par le Siècle des Lumières, caractérisé par la confiance en la Raison, la critique des autorités et l'autonomie de pensée.
• Le libéralisme politique revendique l'égalité civile, les libertés politiques et un système démocratique fondé sur la volonté des individus.
• Un contexte historique marqué par la révolution industrielle
• Cela se caractèrise par ; une révolution industrielle, une transition démographique, une production importante d'acier en Grande-Bretagne, un taux d'exportation important.

L'origine de la richesse

• La division du travail permet la spécialisation et l'amélioration de la productivité.
• La manufacture d'épingles est citée en exemple, montrant comment la division du travail augmente considérablement la production.
• La division sociale du travail accélère le développement du progrès technique en permettant à certains de se concentrer sur l'innovation.
• L'échange (le marché) est la cause originelle de la prospérité.
• La levée des réglementations et des entraves au libre commerce est encouragée.

Richesse et liberté

• Le libéralisme est aussi un libre-échangisme.
• Un état ne doit pas s'ingérer dans le secteur privé.

Valeur et prix

• La monnaie est un voile qui recouvre la réalité des phénomènes économiques.
• La théorie quantitative de la monnaie exprime que la monnaie a un impact sur le niveau général des prix (apparence nominale) et non sur l'activité économique (la réalité).
• Les biens ont une valeur d'échange et une valeur d'usage.
• Les classiques rejettent l'idée que le prix se fixe à la valeur d'usage.
• Adam Smith remarque que la valeur a deux signification, utilité et valeur d'usage.

La valeur travail

• Plus un bien est difficile à produire, plus sa valeur dans l'échange est élevée.
• La dépense en travail fonde la valeur dans l'échange.
• Les prix naturels reflètent les valeurs d'échange et agissent comme un attracteur pour les prix de marché.

Croissance et répartition

• Les classiques envisagent la société comme trois classes : propriétaires fonciers, capitalistes et travailleurs.
• Le travailleur gagne un salaire au minimum de subsistance (loi d'airain des salaires).
• Le profit est le revenu du capitaliste, proportionnel au capital avancé.
• La rente foncière est le revenu du propriétaire foncier, la différence entre le prix de vente des denrées agricoles et leur coût.
• L'investissement ne peut naître que de l'épargne de revenus.
• Le taux d'intérêt incite à l'épargne.

Vision pessimiste

• La croissance à long terme s'éteint en raison de la baisse du taux de profit, induite par la hausse des salaires.
• Augmentation de la population amène à cultiver des terres moins productives.
• Toute offre crée sa propre demande (loi des débouchés de Jean-Baptiste Say).

Raison et désenchantement

• La pauvreté se concentre dans les villes et se traduit par le développement des mouvements ouvriers.
• Les richesses produites augmentent rapidement mais restent concentrées.
• L'augmentation de la population annule les effets positifs de la production de richesse.
• Les crises économiques du capitalisme conduisent au chômage de masse.

Karl Marx

• La vision de Max est en accord avec la valeur travail de Ricardo
• Le capitaliste vend à L'ISSUE de la production, la force est payée.
• La capital paie à chaque travailleur, le surplus vient des efforts individuels et l'approprie. Ce qui crée l'exploitation de la classe ouvrière.
• Il faut donc socialiser les moyens de production afin de restaurer un équilibre.

Les marginalistes et les néo-classiques

• La valeur des biens est subjective.
• L'utilité d'un bien n'est pas une grandeur absolue.
• La loi de l'utilité marginale est décroissante.
• Les prix révèlent les utilités marginales perçues par les contractants.

L'analyse néoclassique du marché :

• Alfred Marshall : L'accent est mis sur le coût de production.
• La solution fait transférer le raisonnement à la marge.
• Deux forces définissent le pris (demande + coût).
• En équillbre, on obtient le prix de demande ou d"offre du bien.

J'espère que ces notes d'étude vous seront utiles !